Extraits

Nous avons tous dans notre entourage l’amie qui peut manger ce qu’elle veut tout en restant mince comme un clou, rendant jalouse l’autre qui prend un kilo en regardant la vitrine de la boulangerie. C’est injuste, mais c’est ainsi.

Dame Nature joue toutes les cartes possibles, de la petite économe au gros stockeur (de kilos), en passant par le musclé. Dans un monde où l’alimentation est limitée, le petit économe survivra : pensez aux hommes du désert.

Le gros stockeur survit aux longs hivers de famine. Enfin le musclé s’épanouit dans un monde où il a de la nourriture en abondance. Notre époque, du moins en Occident, est fantastique : tous les tempéraments peuvent trouver leur équilibre… à condition de connaître son tempérament de base.

Aujourd’hui, la génétique commence à se diriger dans ce sens.

Les tempéraments, ou pourquoi nous ne sommes pas tous égaux devant la maladie

Nous connaissons tous deux copines (ce sont toujours des filles), qui ont le même âge et qui font le même poids…

Si vous leur donnez un éclair au chocolat, l’une prendra 250 g et l’autre pas un seul.

L’une pourrait manger des pierres, l’autre aura mal au ventre au moindre pépin de pomme avalé de travers.

En hiver, l’une portera juste un pull, l’autre sera toujours couverte même en été…

Comment penser qu’un même traitement aura le même effet chez l’une et l’autre ? Le sexe, la taille, le poids et l’âge ne sont pas suffisants pour déterminer comment le corps va réagir à un remède. Toutes les médecines traditionnelles le savent.

Les médecines traditionnelles se préoccupent de maintenir l’individu dans un état de bien-être physique et mental en se focalisant particulièrement sur la prévention des maladies. Elles se posent la question de savoir ce qu’il faut faire pour que le corps se protège de la maladie ou se guérisse. Elles s’inté- ressent plus au terrain* (comprendre les facteurs innés et acquis contribuant

à l’équilibre de l’organisme) qu’au virus. Le principe est qu’un corps en bonne santé résistera à la maladie. Elles font aussi référence à la notion de tempéraments, c’est-à-dire que nous ne sommes pas tous identiques: vous pouvez être plus ou moins gros, plus ou moins énergique et plus ou moins frileux. Un petit fin frileux ne deviendra jamais un gros baraqué qui se promène en T-shirt en plein hiver. Les règles de santé du premier sont forcé- ment différentes de celles du second.

La médecine conventionnelle est une spécialiste de la maladie : elle tue les maladies avant qu’elles ne vous tuent. C’est une approche absolument indispensable, et pourtant… Votre médecin est content quand vous n’êtes pas malade, cela ne veut pas dire que vous êtes au mieux de votre forme.

Loin de là.