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- Qu’y a-t-il de mal à réclamer un petit baiser innocent ?

Héloïse s’efforçait de garder un air détaché, alors même que son coeur battait à tout rompre dans sa poitrine.

- Avec toi, rien n’est jamais innocent, Ravenwood.

Il rit.

- Juste un baiser.

Héloïse soupira lourdement.

- Bon, d’accord. Il ne sera pas dit que je n’honore pas mes dettes.

Elle se hissa sur la pointe des pieds mais, même ainsi, elle n’arrivait pas à la hauteur de sa joue. Elle s’appuya sur le bras de Raven pour assurer son équilibre.

- J’attends, dit-il avec un petit sourire taquin.

- Alors penche-toi, idiot.

Raven s’exécuta. Et, juste au moment où elle allait l’embrasser, il tourna la tête, si bien qu’elle embrassa ses lèvres au lieu de sa joue.

Elle poussa un cri et voulut lui échapper, mais il la saisit par la taille.

- Tu sais quoi, Héloïse ? Tu es encore plus séduisante quand tu ne parles pas.

- C’est…

Il l’embrassa à pleine bouche. La jeune femme s’efforça de le repousser, en vain.

- Tu es complètement dépravé, lui dit-elle lorsqu’il se décida à relâcher ses lèvres.

- Merci.

- Ce n’était pas un compliment.

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- Ah, c’est vous, Ravenwood. Vous m’avez fait peur, à vous cacher comme ça.

- Je vous rappelle que vous vous trouvez à bord de mon navire. À qui vous attendiez-vous ? Au prince George ?

Héloïse ignora le sarcasme et leva les yeux vers le grand mât.

- Ainsi, c’est votre bateau.

- Ce n’est pas un bateau, mais un navire.

- Il y a une différence ?

Raven serra les dents.

- Evidemment. Un bateau est une modeste embarcation, destinée aux rivières ou au cabotage le long des côtes. Un navire est plus grand. Il sillonne les océans.

- Ah, c’est donc une question de taille. J’aurais dû m’en douter. Vous, les hommes, vous êtes toujours obsédés par les dimensions.

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- Que vois-je ? Des cheveux brossés ? Un visage débarbouillé ? Une robe ? Vous ressemblez presque à une femme.

La jeune femme plissa les yeux et le soumit à une inspection analogue.

- Merci. Pour votre part, vous paraissez presque civilisé.

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- À quoi pensiez-vous, durant votre détention ?

Il songea à lui mentir. À lui raconter, par exemple, qu’il récitait du Shakespeare, ou qu’il rêvait d’îles désertes. Mais la vérité lui échappa avant qu’il ait pu la contenir.

- À la même chose que lorsqu’ils ont braqué ce pistolet sur ma tempe. Je pensais à vous.

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- Vous pensez que je ne pourrais pas vous avoir ?

Héloïse éclata de rire pour masquer sa nervosité, soudain très consciente qu’ils étaient seuls. Dans le noir. Loin de la maison.

- Mes frères vous tueraient.

- Croyez-vous honnêtement que cela pourrait me décourager ?

Héloïse frissonna sous son regard de prédateur.

- Si j’avais vraiment envie de vous, Héloïse, rien -ni vos frères, ni votre père, ni même Napoléon en personne- ne pourrait m’arrêter.

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- Au risque de vous décevoir, Ravenwood, je ne passe pas mon temps à essayer de vous « intriguer ».

- Vous me décevez, Héloïse. En fait, maintenant que j’y pense, vous auriez dû souhaiter d’être embrassée avec une telle fougue que vous finiriez par ne plus vous apercevoir qu’il pleut. Si vous cherchez à vous abandonner à la décadence, vous avez encore beaucoup de chemin à faire.

- Je ne cherche pas à m’abandonner à la décadence.

- Là, vous vous trompez. Voyons le point suivant : « Nagez dans l’océan. » Avouez que ce n’est pas non plus très affriolant.

- Pas en Angleterre, précisa Héloïse. L’eau y est trop froide. Je pensais à un endroit exotique, où je pourrai sentir le sable chauffer mes pieds nus.

Elle fronça les sourcils en voyant Raven griffonner quelque chose sur la page.

- Voilà, dit-il avec un sourire satisfait. Maintenant, on peut lire : « Nager nue dans l’océan à minuit. » C’est déjà plus excitant.

Héloïse ouvrit la bouche pour protester, mais il leva la main pour l’arrêter.

- J’aurai un autre ajout à faire.

- Allez-y, concéda la jeune femme d’un ton sarcastique.

- Il faudrait écrire : « Nager nue avec un homme. »

Héloïse ferma les yeux pour lutter contre les images enflammées qui lui venaient à l’esprit. Quand elle les rouvrit, Raven lisait le suite de sa liste.

- Le troisième point a été rayé, observa-t-il. Cela signifie-t-il que vous l’avez réalisé ?

- Sans doute. De quoi s’agissait-il ?

- « Acquérir certaines compétences féminines », déchiffra Raven, avant de lui décocher un sourire qui la fit rougir jusqu’à la racine des cheveux. Laissez-moi deviner. Vous…

- Non, pas le genre de « compétence » auxquelles vous songez, l’interrompit Héloïse. Je pensais à apprendre à coudre ou à tricoter…

Il prit une expression si horrifié qu’elle faillit éclater de rire.

- Grands dieux, mais pour quoi faire ? Autant il peut être utile d’apprendre les compétences nécessaire au lit, autant…

- En tout cas, mon but était de réaliser quelque chose de portable, ajouta-t-elle vaillamment.

- Et vous avez réussi ?

En fait, Héloïse avait rayé cet élément de sa liste après quelques désastres d’aiguilles qui l’avaient emplie de frustration.

- Non. J’ai essayé une fois de tricoter une écharpe pour Nic, mais il a trouvé qu’elle servirait mieux comme noeud coulant.

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Raven plissa les yeux. Il serrait si fort la poignée de la porte que les jointures de ses doigts avaient blanchi.

— Et moi, je n’ai aucune envie de profiter de la situation, pour qu’ensuite tu puisses te dire que je t’ai forcée.

— Je ne le ferai certainement pas.

Raven riva son regard à celui de la jeune femme.

— Tu as intérêt à être bien sûre de toi, Héloïse. Car si nous commençons, je ne m’arrêterai pas à mi-chemin. Pas cette fois.

La roulotte semblait tout à coup trop petite pour eux deux. Héloïse avait du mal à respirer.

— Je ne tiens pas à ce que tu t’arrêtes.

Raven lâcha la poignée, puis il désigna la chemise de nuit de la jeune femme.

— Alors, enlève ça, dit-il, une note de défi dans la voix.

Héloïse crut que son cœur s’arrêtait de battre. Jésus Marie Joseph ! Il acceptait !

Elle se mit à genoux sur le lit, saisit le bas de sa chemise de nuit et entreprit de la remonter. Elle frissonna légèrement quand son ventre se retrouva exposé à l’air. Puis ce furent ses seins, alors qu’elle levait les bras pour passer le vêtement par-dessus sa tête. Ses cheveux suivirent le mouvement, avant de retomber en cascade, en même temps que la chemise de nuit s’aplatissait sur le lit.

Héloïse était affolée par sa propre témérité. Elle aurait voulu reprendre sa chemise de nuit et se cacher derrière, mais elle s’obligea à garder les bras le long de ses flancs et à regarder Raven droit dans les yeux.

Il contemplait sa nudité avec une telle intensité qu’elle n’osait pas bouger. Son regard était comme une caresse qui balayait tour à tour ses épaules, son cou, ses seins… À sa grande horreur, elle sentit ses mamelons se durcir, comme s’ils imploraient le contact de ses mains. Et son estomac se contracta quand il commença à regarder plus bas, à la jonction de ses cuisses.

Héloïse serra ses genoux l’un contre l’autre. Sa bravoure initiale s’estompait à mesure que le silence se prolongeait. Raven avait-il décidé de lui infliger encore l’un de ses petits jeux cruels ? Allait-il tourner les talons après s’être repu de sa nudité ?

Pourquoi diable ne disait-il rien ? 

Raven était à l’agonie.

Il aurait dû faire ce qu’il faisait toujours en pareil cas, c’est-à-dire décocher une petite pique bien méchante qui donnerait envie à Héloïse de se terrer sous ses couvertures et de le vouer aux gémonies.

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De son fauteuil, Raven observait le duo improbable assis au bureau. Scovell, massif et grisonnant ; Héloïse, menue et parfaite, mais l’un et l’autre brillant par leur intelligence.

Ils passaient manifestement un très bon moment à discuter chiffrement. Ils marmonnaient des expressions telles que « code polyalphabétique » ou « combinaison d’anagrammes », et Raven n’avait aucune idée de ce dont ils parlaient. Tout à coup, il se sentait la personne la plus ignare de la pièce, ce qui n’était pas dans son habitude, et ce sentiment d’être exclu le frustrait.

Il tapota des doigts sur les accoudoirs de son fauteuil.

Héloïse s’animait en expliquant son travail au major, qui l’écoutait avidement. Il n’éprouvait rien pour elle, sinon une fascination purement professionnelle et, cependant, Raven avait très envie de le balancer par la fenêtre.

Dans le même ordre d’idées, il n’avait pas non plus aimé la façon dont ce soldat, Canning, avait reluqué Héloïse. Ce garnement n’avait probablement pas vu de femme digne de ce nom depuis des mois. D’où lui venait donc cet élan de possessivité ? s’étonna Raven. Mais Héloïse avait besoin d’être protégée. Et elle était sous sa responsabilité.

Il n’était pas près d’oublier l’expression qu’elle avait eue quand il l’avait sortie de l’eau – le teint pâle, le regard hanté, comme si elle revivait des horreurs. Il l’avait serrée dans ses bras, mû par un soudain désir de tendresse. Mais aussi pour la réconforter, lui redonner chaleur et vie.

Raven secoua la tête. Que lui arrivait-il ?

La jeune femme, dans sa concentration, se mordait la lèvre. Inévitablement, ce spectacle lui donna envie de l’embrasser. Ses lèvres avaient un goût d’eau de rose, un peu comme ce loukoum que lui avait offert Scovell.

Il se frappa la cuisse. L’impatience le gagnait. Il avait besoin d’air.

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