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Secrets inavoués



Description ajoutée par liliesbooks42 2013-12-11T18:08:08+01:00

Résumé

Se faire passer pour un homme qu'il n'est pas. Et mentir. A tout le monde. Tel est le quotidien de Nick Rogers depuis son installation dans la petite ville de Whitehorse, dans le Montana. Adjoint au shérif, il sait qu'il ne doit s'attacher à personne, car à tout moment, il peut être appelé à partir. A disparaître sans laisser de trace ni prendre le temps de dire au revoir. Pourtant, quand il fait la connaissance de Laney Cavanaugh, une jeune femme au charme troublant mêlée à une affaire qu'il est bientôt chargé d'élucider, il a bien du mal à lui cacher qu'il n'est pas celui qu'elle croit... Et qu'en le fréquentant, elle court elle-même un grand danger...

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Classement en biblio - 1 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Underworld 2020-01-10T02:04:26+01:00

** Extrait offert par B.J. Daniels **

2

Laney Cavanaugh leva les yeux du livre posé sur ses genoux pour admirer le paysage qui s’étalait devant elle. Elle éprouvait les plus grandes difficultés à focaliser son attention sur ce qui était censé être le best-seller de l’été. Peut-être était-il requis de se trouver face à la mer pour l’apprécier à sa juste valeur ?

Hélas, la région où elle se trouvait, au nord-est du Montana, ne pouvait pas être plus éloignée du littoral. L’horizon s’étendait à perte de vue, à l’arrière-plan d’un paysage vallonné, rendu doré par l’étendue des herbes hautes qui ondoyaient dans la brise matinale. A l’est, la silhouette sombre d’un vieux moulin à vent se découpait contre le ciel. Et au sud-ouest, on pouvait apercevoir les Little Rockies et les montagnes de Bear Paw avec, au centre, des kilomètres de prairie.

— A mourir d’ennui, pas vrai ! s’exclama Laci, tandis qu’elle sortait de la maison en faisant claquer la porte grillagée derrière elle. Je comprends pourquoi maman détestait cet endroit.

Avec un grand soupir, elle s’assit lourdement dans un fauteuil, à côté de sa sœur.

Laney ne partageait pas cet avis. Venir ici lui procurait toujours une sensation de paix. Elle aimait le silence, uniquement troublé par le chant des criquets ou encore le bourdonnement des abeilles dans le parterre de fleurs qui bordait le porche. La nuit, parfois, le souffle du vent ou le ronronnement monotone de la pluie l’endormaient en la berçant.

Aujourd’hui, cependant, elle ne tenait pas en place. Le mois de juillet semblait retenir sa respiration, comme dans l’attente d’un événement. Elle éprouvait la même sensation, à l’intérieur d’elle-même. Quelque chose était sur le point de se produire.

Certaine que Laci se moquerait d’elle si elle lui faisait part de cette impression, elle préféra se taire. « Ce que tu peux être dramatique ! », lui répétait souvent sa cadette. « Tu aurais dû être actrice ou écrivain, au lieu d’être comptable ! »

— J’ai très envie d’aller faire des cookies, annonça la jeune femme en s’extirpant de son fauteuil.

Elle n’avait jamais été capable de rester tranquille très longtemps. A 9 heures du matin à peine, elle avait déjà préparé le petit déjeuner, fait un gâteau au café et aux myrtilles, une quiche aux épinards et au bacon et pressé des jus de fruits. Elle n’était heureuse que lorsqu’elle cuisinait.

— Je n’ai jamais compris pourquoi grand-père tient tant à garder cette maison, murmura-t-elle avant de disparaître à l’intérieur.

Laney, elle, comprenait. Cet endroit était tout ce qui lui restait de sa fille Geneva. Sa sœur et elle étaient nées ici et y avaient vécu un temps, avant que leur père ne se tue dans un accident de voiture sur la route qui menait à Whitehorse.

La première colonie de Whitehorse avait été proche de la rivière Missouri. Mais avec l’arrivée du chemin de fer, la ville avait migré à huit kilomètres au nord, emportant son nom avec elle.

Le village ressemblait à présent à une ville fantôme. Seule une poignée de ranches et quelques-uns des bâtiments d’origine tenaient encore debout. On le surnommait la Vieille Ville.

L’endroit avait autrefois servi de repaire aux voleurs de chevaux, avant que les colons ne les chassent. La famille de Laney avait été l’une des premières à s’y installer.

Cette maison, remplie des souvenirs de leur fille, était tout ce qu’il restait à ses grands-parents. Titus continuait à l’entretenir, en espérant qu’un jour il la reverrait.

Chaque été, Laci et Laney venaient leur rendre visite. Elles se sentaient coupables de ne pas rester plus de deux semaines, mais avaient chacune leur vie, Laci à Seattle et elle à Mesa, dans l’Arizona. Le reste du temps, la maison demeurait vide, dans l’attente d’une personne qui ne reviendrait probablement jamais.

Laney essaya de reprendre sa lecture, mais en vain. Son esprit ne semblait pas décidé à cesser de vagabonder. Le regard fixé droit devant elle, elle observa le long chemin de terre d’un air pensif. Si une voiture arrivait, elle serait capable de voir le nuage de poussière qu’elle soulèverait à des kilomètres.

Mais à cet instant précis, il n’y avait pas le moindre mouvement. D’immenses cumulus dansaient dans un océan de ciel bleu tandis que le soleil se hissait plus haut et que la journée commençait à se réchauffer. Un nuage passa au-dessus de sa tête, projetant sur elle une ombre fraîche. Elle frissonna, sentant comme un changement dans l’air.

Une seconde plus tard, le tonnerre inattendu du bruit des sabots d’un cheval la fit sursauter. Sa cousine Maddie tourna à l’angle de la maison. Dans un tourbillon de poussière, la jeune fille descendit d’un bond de sa monture, le visage rougi par l’excitation, et se précipita vers le porche.

— J’ai appris que tu étais arrivée ! s’exclama-t-elle en sautant par-dessus la balustrade comme elle le faisait étant enfant. Maman passera plus tard. Moi, je n’en pouvais plus d’attendre, alors me voilà, dit-elle en l’étreignant.

— Je suis arrivée hier soir.

Avec un sourire, Laney étudia sa cousine. A dix-neuf ans, elle avait encore le même visage parsemé de taches de rousseur et la même silhouette dégingandée qu’autrefois. Grande et mince au point d’en paraître maigre, une tignasse épaisse de cheveux blond-roux et des yeux bleu clair, telle elle lui apparut, portant, selon la coutume de l’endroit, un chemisier western, un jean et des bottes.

— Où est Laci ? En train de cuisiner, je parie. D’ailleurs, ça sent drôlement bon par ici.

Depuis l’intérieur de la maison leur parvenait le parfum de cookies aux pépites de chocolat. Il faisait beaucoup trop chaud pour allumer le four, mais ce genre de considération n’avait jamais arrêté la cuisinière.

— Qui veut un biscuit tout chaud ? cria-t-elle au même instant depuis la cuisine.

— Devine qui ? répondit Maddie en éclatant de rire.

Reprenant un air plus sérieux, elle se tourna de nouveau vers Laney.

— Je regrette que vous ne viviez pas ici. Vos visitessont toujours trop courtes, je déteste ça, fit-elle en l’étreignant plus longuement cette fois-ci.

Laney perçut un léger frémissement dans le corps mince de sa cousine. Elle s’écarta aussitôt, la saisit doucement par le bras et la sentit de nouveau tressaillir. Retroussant sa manche, elle découvrit des ecchymoses écartées les unes des autres de manière régulière, comme si quelqu’un l’avait empoignée un peu trop brutalement.

— Qu’est-ce que c’est ?

La véritable question qui lui brûlait les lèvres était plutôt : « Qui t’a fait ça ? »

— Tu me connais, dit rapidement Maddie en rabaissant sa manche. J’ai toujours été empotée. Ce n’est rien.

Elle mentait. Son sourire sonnait faux. Laney ne fut pas dupe.

* * *

Le nouveau shérif adjoint, Nick Rogers, assurait les gardes du week-end jusqu’à ce que le shérif Carter Jackson rentre de Floride. Il ne fut donc pas surpris de recevoir un appel, le dimanche matin, lui demandant de se rendre au plus vite sur les lieux d’une agression.

C’était la troisième fois que cela se produisait. Les victimes, toutes des hommes, s’étaient fait attaquer à l’extérieur d’un bar, un samedi soir, alors que l’endroit était bondé et qu’un groupe de musique se produisait sur scène.

Nick trouva Curtis McAlheney assis au bar, devant une bière. Il se glissa sur le tabouret à côté de lui et commanda un café.

La lèvre fendue, un œil au beurre noir et le nez cassé, l’homme se tenait penché en avant comme si ses côtes le faisaient souffrir.

— Cassées ou fêlées ? demanda Nick.

— Fêlées, mais elles me font horriblement mal.

— Vous avez vu votre agresseur ?

L’homme tourna la tête vers lui. La trentaine, des yeux marron, petits, des cheveux châtains clairsemés qui dépassaient de sous sa casquette. Son ventre débordait de son jean, mal dissimulé par un T-shirt proclamant fièrement qu’il était un cadeau de Dieu pour les femmes.

— Vu… pas vraiment. Il avait une batte de base-ball. Il faisait nuit. Après m’avoir frappé par-derrière, il m’a jeté à terre puis m’a passé à tabac. L’unique chose que je peux vous dire c’est qu’il était grand.

Nick hocha la tête d’un air pensif. La description correspondait à peu près à celle qu’il avait obtenue des autres victimes. Néanmoins, il avait dans l’idée que l’agresseur était tout sauf grand. Si cela avait été le cas, il aurait causé beaucoup plus de dégâts.

— Vous a-t-on volé quelque chose ?

— J’imagine qu’il en avait l’intention. Mais il a dû se raviser et a préféré déguerpir avant que je me relève et que je lui donne une bonne leçon.

C’est ça ! pensa Nick en son for intérieur. Dans chacune des trois affaires, le vol ne semblait pas être le mobile de l’agression, car rien n’avait été dérobé à ces hommes en dehors de leur fierté. L’individu s’était contenté de se jeter sur eux pour les rouer de coups, avant de prendre la fuite.

— Avant de quitter le bar, auriez-vous eu une altercation avec l’un des autres clients, par hasard ?

— Non. Je me suis contenté de boire quelques bières et de danser un peu.

Encore une fois, ses propos étaient similaires à ceux des autres victimes, même si Nick soupçonnait fortement qu’il avait bu bien davantage qu’il ne voulait l’admettre.

— Bon, si un autre détail vous revient à la mémoire, conclut-il en ter minant son café, n’hésitez pas à m’appeler.

— Je suis sûr qu’il s’agit d’un type qui n’est pas du coin, pas vrai, Shirley ? lança Curtis à la serveuse.

La cinquantaine robuste, cette dernière approuva d’un signe de tête.

— Personne ici ne ferait ça sans une bonne raison.

Nick était persuadé que l’auteur de ces attaques en avait une suffisamment bonne à ses yeux. Jetant un billet sur le comptoir pour son café et le pourboire, il sortit rapidement tandis que son téléphone portable se mettait à vibrer.

— Vol dans la Vieille Ville, lui annonça la standardiste. Alice Miller prétend qu’on lui a dérobé ses poules.

* * *

Tandis que Maddie s’éloignait à cheval, Laci s’accouda à la rambarde du porche.

— On devrait lui organiser une fête, dit-elle.

Levant les yeux de son livre, Laney songea à sa cousine. Depuis qu’elle avait vu les ecchymoses sur son bras, une inquiétude sourde l’avait envahie, dont elle ne parvenait pas à se défaire.

Mordant dans l’un de ses cookies, Laci se retourna vers sa sœur.

— Une fête de fiançailles, reprit-elle entre deux bouchées.

— Je ne suis pas certaine que ça soit une bonne idée, observa Laney. Tu n’as pas trouvé Maddie… différente ?

— Elle a perdu pas mal de poids depuis l’été dernier. Mais les futures mariées sont toutes obsédées par leur ligne et se mettent au régime, c’est bien connu.

Sans doute, se dit Laney sans grande conviction.

— En fait, je ne faisais pas allusion à son physique. Je trouve qu’elle ne semble pas…

— … heureuse ?

Laci éclata de rire.

— Maddie est l’incarnation même du bonheur, au contraire !

— J’ai eu l’impression qu’elle se forçait un peu trop.

La veille au soir, à son arrivée en ville, Laney l’avait déjà vue. Aperçue, plutôt. Dans un bar. Elle avait essayé de l’appeler, mais Maddie était en train de sortir par la porte de derrière alors que sa sœur et elle arrivaient par l’entrée principale. Il régnait un tel vacarme que la jeune fille ne l’avait pas entendue.

— C’est comme hier soir, lorsque nous l’avons vue quitter le bar. Tu n’as pas trouvé étrange qu’elle ne soit pas avec son fiancé ?

Laci étouffa un grognement.

— Maddie va bien. Elle ne faisait rien de plus que de danser avec quelques-uns des clients, exactement comme nous. Après tout, elle est repartie seule, pas vrai ?

Laney acquiesça d’un signe de tête.

— Elle se contente simplement d’élargir un peu ses horizons.

Peut-être… Mais Laney, au fond, n’en était pas convaincue.

— Maintenant, aide-moi à décider du menu de la fête, reprit Laci. Je veux que ce soit un événement dont Whitehorse se souviendra longtemps.

— Nous devrions d’abord en parler à Maddie, tu ne crois pas ? Elle n’a peut-être pas envie d’une fête de fiançailles.

— Qui n’en voudrait pas ? Je vais commencer à éplucher certaines des vieilles recettes de grand-mère. Que dirais-tu si nous proposions un assortiment de desserts ?

Sans attendre de réponse, elle ouvrit la porte grillagée et s’engouffra à l’intérieur de la maison. Le regard dans le vague, Laney s’efforça de mettre le doigt sur ce qui la troublait chez sa cousine. Peut-être était-ce la manière dont elle avait parlé de son fiancé, Bo Evans, passionnée. Ou la façon dont elle tripotait sa bague de fiançailles. Ou encore le fait qu’elle avait balayé d’un revers de la main ses projets universitaires, renonçant même à sa bourse d’études.

On pouvait mettre tout cela sur le compte de l’amour.

A l’exception des ecchymoses.

Et du sentiment tenace que quelque chose clochait.

Refermant son livre, la jeune femme jeta un coup d’œil au chemin de terre qui menait à la maison. Cette sensation persistante qu’un événement important était sur le point de se produire monta de nouveau en elle, comme si d’une minute à l’autre quelqu’un allait arriver pour leur annoncer une mauvaise nouvelle.

— Et si nous allions à l’hôpital pour apporter quelques cookies aux infirmières, suggéra Laney, tandis qu’elle rapportait les verres à citronnade dans la cuisine.

Laci avait le nez plongé dans un vieux livre de cuisine.

— J’ai envie de rendre visite à grand-mère, ajouta-t-elle.

Il leur était difficile de voir leur grand-mère depuis son attaque. Elle n’avait plus aucune réaction, même si ses yeux étaient grands ouverts. Il était même impossible de savoir avec certitude si elle comprenait ce qu’on lui disait. Ou même si elle parvenait à reconnaître ses petites-filles.

Pearl se trouvait à l’hôpital pour une pneumonie lorsqu’elle avait eu son attaque. D’après Titus, elle était contrariée à propos de certaines choses qui se passaient dans la Vieille Ville.

— Je crois que nous devrions aller voir grand-mère toutes les deux, insista Laney. D’ailleurs, grand-père sera sûrement auprès d’elle et à mon avis il ne sera pas très ravi que nous n’ayons pas assisté à son office religieux au foyer, ce matin. Nous parviendrons peut-être à l’amadouer avec quelques-uns de tes cookies.

Laci hocha la tête, cédant à contrecœur.

— Tant que tu l’empêches de parler de maman. C’est insupportable de le voir espérer encore qu’elle va réapparaître un jour, comme si de rien n’était. Pourquoi ne peut-il pas accepter son départ et le fait qu’elle ne reviendra jamais ? Si ça se trouve, elle est même morte.

— Il a besoin de continuer à y croire, dit Laney doucement, même si elle partageait l’avis de sa sœur.

Où que se trouve Geneva Cavanaugh-Cherry, cette maison était bien le dernier endroit sur terre où elle remettrait les pieds.

Nick Rogers ne s’était encore jamais rendu dans la Vieille Ville depuis son arrivée. S’il n’avait pas ralenti pour laisser un chien traverser devant sa voiture, il aurait complètement manqué le panneau qui en marquait l’entrée et qui était à peine visible au milieu de l’herbe haute qui avait envahi le bas-côté.

Il avait conduit pendant huit kilomètres à travers la prairie vallonnée, appréciant la beauté du paysage qui s’offrait à ses yeux.

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Secrets inavoués

  • France : 2019-10-01 (Français)

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