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Il es normal que je vienne avec celle qui compte le plus pour moi.
Afficher en entier- Je t'aime, Bruce, murmuré-je, à bout de souffle.
- Je t'aime, Nina...
Afficher en entierCette discussion m'a fait un bien fou.N Nous avons à nouveau un objectif commun : mettre notre père hors d'état de nuire.
Et je sais que nous y arriverons.
Afficher en entierJe sens la colère contre Bruce me submerger : ce homme m'a fait croire que tout était possible. Mais je suis surtout en colère contre moi; je suis anéantie non pas à l'idée qu'il m'ait menti, puisque je le pressentais et qu'il n'a jamais prétendu le contraire, mais parce que j'avais l'impression d'avoir trouvé en Bruce le seul homme que je puisse aimer...
Et auquel je dois renoncer.
Afficher en entierSes yeux pétillent. Cette lueur dans son regard le rend encore plus attirant.
Il me cherche, il me provoque... Il serait tellement simple et agréable de céder.
Afficher en entierJ'avais une vie claire avec des objectifs, des principes et des valeurs bien ancrés. J'avais réussi, à force de le vouloir, à enfouir profondément les fantômes du passé. J'avais surtout commencé à construire mon avenir, grâce à la seule force de ma volonté. Et puis, il est entré dans ma vie. Et tout a basculé.
Afficher en entier– Vous êtes flic, je les déteste, dit Bruce. Vous aimez la justice, elle ne m’aime pas. Je n’ai plus de famille, vous vouez une admiration à votre père, ce que j’ai du mal à comprendre. Vous vous méfiez des hommes, j’en suis un…
Je souris pourtant.
– L’évidence… Alors que faisons-nous ici ce soir, Bruce ?
– Je sais pourquoi je suis là, dit-il en plongeant son regard dans mes yeux. Je sais très bien ce dont j’ai envie. Mais toi, Nina ? De quoi as-tu envie ?
Il a chuchoté ces derniers mots qui se perdent dans la musique. La pression de ses mains sur mes reins s’est légèrement accentuée. Un mouvement précis pour un message très clair : il a envie de moi. La petite voix dans ma tête se réveille enfin pour me rappeler que je ne devrais sans doute pas être là. Bruce est témoin, je suis flic. Bruce est riche, pas moi.
Bruce a envie de moi et j’ai envie de lui.
Je chuchote à mon tour :
– Je ne sais pas ce que je fais là, mais si tu ne m’embrasses pas maintenant, je vais me rappeler que je dois te fuir.
Il m’attrape par le menton et je vois une ombre passer dans ses yeux.
– Je ne veux pas que tu me fuies, Nina. S’il te plaît.
Afficher en entierJ’ai l’impression que la pièce vacille autour de moi. Il est d’une beauté à couper le souffle : des cheveux bruns bouclent sur sa nuque, encadrant un visage à la peau hâlée et aux traits fins, rehaussés par des yeux marron clair pétillants d’intelligence. Sa bouche charnue et pulpeuse donne envie de la mordre tellement elle est sensuelle. Enfin, une charmante fossette au menton lui donne un côté fragile, très craquant. L’illusion de la vulnérabilité s’effondre dès que mes yeux glissent sur ses épaules. Ses muscles bien dessinés tendent le tissu d’une chemise blanche sans doute hors de prix. Il la porte sur un pantalon en lin clair qui lui va à la perfection. Je n’arrive pas à détacher mes yeux de cet homme.
Qu’est-ce qui m’arrive ?
Plus rien n’existe autour de moi à part lui. J’ai oublié jusqu’à la raison de ma présence en face de lui. J’ai l’impression d’un flash, comme un souffle dévastateur et violent. Je ne comprends rien. Je n’ai jamais vécu ça auparavant.
Il semble surpris par notre présence.
– Bonjour. Bruce Willington, se présente-t-il, poliment. Vous êtes ?
– Monsieur, il s’agit de…
– Police, monsieur Willington, bonjour, l’interrompt Josh en tendant la main à l’homme d’affaires. Je suis l’officier Josh Campbell et voici l’officière Nina Connors.
Afficher en entierQuand j’ouvre les yeux, j’ai la tête posée sur le torse de Bruce. J’aime la sensation très douce de sa peau contre ma joue. Je m’en délecte quelques secondes avant de lever la tête vers lui. Son regard, la légère barbe qui orne sa mâchoire virile, ses cheveux emmêlés… Je voudrais me réveiller chaque matin sur ce spectacle.
– Bonjour, me murmure-t-il en souriant. Tu as bien dormi ?
– Oui, merci. Je me sens mieux. Et toi ?
– Ça va, dit-il en me caressant les cheveux.
Nous nous embrassons tendrement, mais très vite, ma curiosité est à son comble. Je regarde autour de moi : à la lumière, je réalise que, hormis le lit, la pièce spacieuse et lumineuse est quasiment vide. Bruce, qui a suivi mon tour d’horizon, commente :
– C’est étrange pour moi de me réveiller ici. Ça fait si longtemps !
Afficher en entierJe me sens tellement stupide ! Je me suis fait avoir comme une bleue par un beau parleur, qui a presque réussi à me convaincre de son innocence ! Je l’aurais défendu contre le monde entier, mais je ne peux ignorer les découvertes de Josh. Et dire que j’ai douté de lui, que j’ai mis en danger notre enquête et notre équipe !
– Je suis désolée, Josh, commencé-je, désemparée. Je n’ai aucune excuse pour t’avoir trahi. Si tu savais comme je m’en veux !
J’ai les larmes aux yeux.
– Tu n’as pas à te punir, Nina, me dit Josh, calmement.
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