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Protecteur malgré lui

1

Depuis trois nuits, la côte sauvage de l’Oregon était balayée par de violentes rafales de vent mêlées de pluie, et la petite maison de Lindsey Pike semblait trembler sous la tempête. Les températures étaient descendues bien en dessous des normales saisonnières pour cette fin d’été mais la météo n’était pas la seule raison pour laquelle Lindsey avait décidé de ne pas laisser ses fenêtres ouvertes.

Elle avait les nerfs à vif. Et pour ne rien arranger, il y avait ce bruit régulier qui semblait la narguer.

Regrettant une nouvelle fois d’avoir repoussé la réparation de ce fichu volet, Lindsey se laissa tomber sur son lit et reprit la lecture de son livre. Mais, après avoir lu et relu une dizaine de fois la même phrase, elle dut se rendre à l’évidence : peut-être n’était-ce pas le moment idéal pour se plonger dans des lectures aussi complexes. Elle se releva d’un bond et fit la grimace en sentant le froid des lattes de parquet sous ses pieds nus.

Elle décida d’aller chercher un magazine pour se changer les idées mais, alors qu’elle avançait dans le couloir en direction du salon, elle se figea brusquement. Quelque chose ne tournait pas rond…

Sur la pointe des pieds, Lindsey fit demi-tour pour aller prendre son revolver caché dans le coffre-fort de sa table de nuit. Retenant sa respiration, elle comprit soudain ce qui l’avait alertée. Le vent soufflait toujours aussi violemment à l’extérieur, pourtant elle n’entendait plus le bruit du volet.

Imaginant toutes les hypothèses possibles, elle s’immobilisa à nouveau. Le volet avait peut-être fini par se briser… Dans ce cas, elle ne manquerait pas de le réparer dès le lendemain. Mais, même si sa raison lui soufflait que c’était de toute évidence la cause la plus probable de ce brusque silence, Lindsey sentait l’inquiétude l’envahir peu à peu. Elle avait déjà ressenti de nombreuses fois cette peur presque paralysante et faisait maintenant confiance à son intuition, qui ne l’avait jamais trompée.

Changeant d’avis, elle fit demi-tour pour retourner au salon et c’est alors qu’elle le vit. Elle ne distinguait encore que sa silhouette, mais une chose était sûre : il était grand, menaçant et… caché dans la pénombre.

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Séduction risquée

1

Matt Soarez suivait Faith Scott des yeux. D’un pas gracieux, elle se déplaçait sur le lino éraflé du café, un plateau chargé d’assiettes sales dans les mains et un sourire aux lèvres. Avec habileté, elle glissait son ventre arrondi entre les tables et les chaises, notant au passage à quels clients il fallait resservir une tasse de café.

En poussant du coude la porte battante qui menait aux cuisines, elle jeta un bref regard vers Matt. Les paroles d’une chanson de Neil Young, intitulée Unknown Legend, résonnèrent aussitôt dans son esprit. Maintenant, il comprenait ce que ressentait Neil quand il avait écrit cette chanson. Il serait volontiers resté assis sur ce tabouret de bar et aurait commandé quarante cafés par jour si le regard d’un bleu limpide de Faith avait dû croiser le sien quarante fois.

Mais Faith n’était responsable en rien de sa présence à Freedom, Texas. Si Bart Bellows l’avait envoyé ici, c’était pour qu’il glane des renseignements sur les habitants de la ville. D’après Bellows, le Talk of the Town Café était l’endroit où l’on pouvait le mieux se tenir au courant de tous les potins locaux.

Les clients du petit déjeuner étaient les plus bavards, et de loin ; ils échangeaient leurs opinions sur les informations de la veille, commentaient les gros titres des journaux et faisaient circuler les rumeurs. Pour qui voulait sonder le climat politique à Freedom, ils étaient une véritable mine d’or.

A l’heure du dîner, les conversations étaient très différentes ; on y parlait beaucoup moins de politique. Les premiers arrivés étaient là parce qu’ils n’avaient pas envie de faire la cuisine. Matt avait rapidement compris que leurs conversations tournaient essentiellement autour de leur travail, de leur famille et de leurs programmes télé préférés. Ainsi, passé les deux premiers jours, il avait commencé à venir plus tard, après 20 heures, et à s’asseoir au comptoir.

Il avait désormais identifié trois types de dîneurs tardifs : les collègues mécontents qui se retrouvaient pour se plaindre de leur travail, les gens seuls qui redoutaient de rentrer chez eux et les couples d’amoureux. Il savait maintenant qui étaient les bons et les mauvais employeurs de Freedom, et connaissait beaucoup de détails intimes — et parfaitement inutiles — sur certains des tourtereaux.

Pourtant, le soir était le moment de la journée qu’il préférait. Il pouvait savourer la cuisine succulente du Talk of the Town Café et, s’il commandait une seconde part de la tarte de Faith, s’attarder jusqu’à l’heure de la fermeture, à 21 heures. Parfois, quand elle n’était pas trop occupée, elle bavardait avec lui.

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