Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 800
Membres
1 008 234

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Deux mois plus tard

— Qu’est-ce que je peux vous servir ?

Les deux jeunes femmes vêtues de débardeurs révélant leurs épaules nues s’étaient hissées sur les tabourets de bar bourgogne du Speakeasy où Julia était maintenant copropriétaire. Elles regardèrent le menu des cocktails, puis la blonde leva le visage vers Julia, les yeux remplis d’excitation.

— Pouvez-vous faire le Purple Snow Globe ? Nous avons entendu dire que c’était le seul bar où nous pouvions en avoir fraîchement fait, dit-elle en soulignant les deux derniers mots sur un ton doucereux. J’en ai servi quelques-uns que j’avais achetés au magasin, la semaine dernière, et tout le monde a adoré, mais nous voulions essayer le vrai de vrai.

— Et je serai ravie de le préparer pour vous, mais je dois vous dire que ce n’est pas le seul bar. Il y a un petit endroit à San Francisco du nom de Cubic Z qui fait aussi un Purple Snow Globe, alors si jamais vous vous retrouvez là-bas, vous saurez où aller, dit Julia en commençant à préparer le mélange.

— Nos amis vont être tellement jaloux. Tout le monde adore cette boisson, dit la femme.

— Je suis heureuse d’entendre ça.

Afficher en entier

Son dos frappa violemment la machine de jeu vidéo, et elle leva les mains devant son visage. McKenna lui avait assené un autre coup dans les côtes, puis un à l’épaule. Et maintenant, le shampouinage. Sa sœur lui empoigna les cheveux et frotta ses jointures contre la tête de Julia.

— Ne fais plus jamais, jamais, jamais ça !

— OK, OK, OK, dit Julia en cédant pour la vingtième fois.

McKenna recula en haletant.

— Je t’aurais aidée, fit-elle d’un air furieux. Je t’aurais donné ce foutu argent en un claquement de doigts. C’est pour ça que tu mérites une raclée. Tu es censée laisser ta grande sœur t’aider.

— Je sais, McKenna. Crois-moi, je sais, dit-elle en posant une main sur son cœur. Mais je devais te garder en sécurité. Tu ne comprends pas ça ? Je t’aime et j’aime Chris et je ferais n’importe quoi pour protéger votre bonheur.

— Y compris ne pas me dire qu’un foutu mafieux te forçait à travailler pour lui et t’agitait des pistolets au visage ?

Julia haussa les épaules d’un air désinvolte.

— Techniquement, il n’a jamais agité un pistolet devant moi.

McKenna passa brusquement ses mains au travers ses cheveux blonds.

Afficher en entier

Julia resta bouche bée devant le nombre de zéros.

— C’est la valeur de ce prix ?

Glen Mills hocha la tête et dit oui, encore et encore.

— J’ai remporté un concours auquel je ne savais même pas que je participais ET vous voulez simplement me donner autant d’argent ? Sans aucun engagement de ma part ?

Glen pouffa, et même son rire semblait convenable.

— Eh bien, l’engagement, c’est que nous aimerions beaucoup vous offrir un contrat pour fabriquer la boisson de concert avec Farrell Spirits, dit-il, en mentionnant le nom du plus important fabricant mondial de boissons de première qualité qui produisait plusieurs des meilleurs rhums, vodkas, gins et whiskys embouteillés sur la planète.

— Oh mon Dieu, comme ces mélanges de cosmo et de mojito qu’on voit dans les supermarchés, dit Kim en émettant un petit cri.

Afficher en entier

— J’ai réfléchi à de nouveaux noms pour des cocktails. Enfin, Craig et moi y avons réfléchi, dit Kim pendant une accalmie dans la foule du lundi soir.

— Ah oui ? Dis-moi.

— Nous avons dressé une liste entière de noms géniaux pendant que tu étais à New York.

— Ton mari s’approprie mon rôle de complice ? demanda Julia en appuyant une hanche le long du bar pendant qu’elle essuyait des verres.

— Pas du tout, mais il aime bien nommer les boissons. Voici ce que nous avons trouvé. Un petit verre du nom de Long Hard Night10* ; un petit remontant, One Night Stand11** ; et une variation du martini, avec une goutte de citron, que nous avons appelée Lemon Drop Your Panties12***, fit Kim, et Julia afficha un demi-sourire.

— Des noms géniaux, dit-elle avant de détourner le regard de Kim, parce que chacun de ces noms lui rappelait Clay.

Afficher en entier

Il cliqua sur le suivi du vol et regarda la flèche noire traverser le Midwest. Il posa sa tête dans sa main et jeta un autre coup d’œil quelques minutes plus tard, comme si l’ordinateur pouvait lui dire quelque chose. Comme si elle pouvait apparaître sur quelque écran de télé futuriste dans l’avion, le saluer de la main et lui dire qu’elle lui pardonnait.

— Ça va. Je sais que tu étais si occupé à m’aimer que tu as oublié de m’en informer, dirait-elle avec une lueur dans ses yeux gris et un joli clin d’œil.

Elle presserait ses douces lèvres contre l’écran et lui soufflerait un baiser.

— Je vais revenir, dirait-elle, et l’écran se brouillerait, comme avec des parasites, et deviendrait noir, mais tout irait bien, et elle retournerait vers lui.

Afficher en entier

Ils paniquent à propos du film. APPELLE-MOI.

Le message téléphonique lui semblait comme un hurlement sur la table de nuit, ses yeux voilés par le manque de sommeil. Mais c’était la troisième fois qu’il résonnait. Il le lut une fois de plus, un texto urgent de Flynn. Merde.

Il saisit son téléphone puis écarta les couvertures, mit pied à terre et descendit l’escalier pour éviter de réveiller Julia.

— Qu’est-ce qui se passe ? demanda-t-il en sortant sur le balcon, accueilli par le soleil qui se levait par ce matin de juin.

Les jours chauds et humides de la fin du printemps s’insinuaient dans New York. La chaleur vibrait dans l’air.

— Ils ont peur que nous n’arrivions pas à composer avec le studio. Que nous ne soyons pas assez gros, dit Flynn d’une voix tremblante.

— C’est insensé. J’ai négocié de nombreuses fois avec ce studio, et toi aussi.

— Je sais, répondit Flynn exaspéré. Et ça leur allait dès le départ. Mais maintenant, je pense qu’ils deviennent nerveux. Je crains qu’ils se retirent. J’ai un petit-déjeuner de travail avec eux dans une demi-heure, dans l’Upper West Side.

Afficher en entier

Julia gambadait sur le trottoir, à deux heures du matin. Chacun de ses mouvements le faisait sourire et lui remplissait le cœur de bonheur.

Elle avait réussi. Elle avait gagné beaucoup. Après avoir perdu quelques mises au profit de Michele, elle avait fait quelques gros paris sur quelques bonnes mains et elle s’était remise à gagner. Elle avait ramassé les jetons et les avait tenus serrés contre elle. Elle avait certainement eu l’air de vouloir les embrasser, de porter chacun à ses lèvres, puis de les jeter en l’air en signe de victoire, mais elle les avait plutôt empilés, les avait tendus à Liam, puisqu’il faisait office de banquier, et avait regardé, les yeux écarquillés, pendant que ces jetons se transformaient en argent comptant.

Elle rejeta la tête vers l’arrière en tournoyant dans la rue comme si elle était une enfant attrapant des flocons de neige sur sa langue.

— Et voici votre argent, monsieur, chanta-t-elle en faisant semblant de le remettre à Charlie. Maintenant, allez vous faire foutre pour toujours.

Afficher en entier

Deux heures plus tard, elle avait chassé les pensées à propos de Michele. Clay était avec elle, et seulement elle. Julia était peut-être possessive, mais ce n’était pas une femme jalouse. Comment pouvait-elle être jalouse, alors qu’elle se rapprochait de son but ? Elle était presque à mi-chemin de remporter la mise, et Liam gageait de plus en plus. Que Dieu bénisse un acteur comme lui. Il était riche à craquer et ne semblait pas se soucier de perdre de l’argent.

Elle montra ses deux as, et Liam éclata de rire en secouant la tête.

— Tu m’as encore eu, dit-il en poussant tous les jetons vers Julia, puisque tous les autres s’étaient retirés.

Un autre pas vers son but. Elle se sentait effervescente, les bulles montant à la surface. Elle pouvait le faire. Elle pouvait gagner à sa propre façon. Se libérer de sa dette. À la manière dont elle le voulait, en se débarrassant de ses problèmes, petit à petit. L’idée de ne pas avoir à se fier au renflouement de Clay provoqua en elle une poussée d’adrénaline. Elle ne voulait pas de filet de sécurité. Son cœur s’accéléra, stimulé par ses attentes. Elle pouvait goûter la liberté sur sa langue, comme des cristaux de sucre, et cela la motivait pendant qu’ils jouèrent une autre main, puis une autre, et chaque fois, elle accumulait les gains.

Clay se pencha pour frotter son nez contre son cou.

— Tu gagnes, ma belle. Je le savais.

— Ne me porte pas la guigne, dit-elle doucement.

Afficher en entier

Son instinct avait été tout à fait correct. Klausman, le producteur de spectacles à la tête complètement chauve et aux sourcils toujours froncés, avait été dur comme l’acier. Son visage était difficile à déchiffrer, et c’était un homme calculateur, mais elle avait réussi à le soulager d’environ mille dollars en s’en tenant à sa stratégie habituelle, en étudiant ses cartes et en analysant ra-pidement ce qui avait été joué et ce qui ne l’avait pas été. Klausman était un adversaire coriace ; le type ne montrait aucune émotion et il lui rappelait la façon dont elle jouait pendant les parties truquées de Charlie.

Sauf que ce soir, elle ne jouait pas comme ça. Elle jouait de manière apparemment décontractée, riait, faisait des blagues, et préparait un verre ici ou là dans le restaurant que Liam devait ouvrir dans deux semaines.

Il l’appelait le Speakeasy7*, et l’endroit était magnifique. Il y avait des banquettes en cuir brun raffiné, de superbes tables de chêne et un long bar de bois poli. Elle était heureuse qu’il n’ait pas suivi la tendance actuelle de tant de bars et de restaurants qui se drapaient de chrome et d’acier. Ce restaurant était chic et chaleureux, avec les affiches d’art abstrait dans des cadres rouges sur les murs et des tabourets bourgogne au bar.

Afficher en entier

Il ne voulait pas que le temps s’achève avec elle. Il voulait que rien ne s’achève avec elle.

Alors qu’il entrait dans l’ascenseur après avoir dîné dans un restaurant italien, ce soir-là, il était douloureusement conscient du temps qui s’écoulait vers la partie du lendemain, puis vers le dimanche matin, quand ils rencontreraient Charlie à onze heures, et dimanche après-midi, quand il la conduirait à l’aéroport pour qu’elle traverse le pays. En arrivant à son étage, l’idée de la renvoyer encore une fois chez elle était comme une coupure à l’intérieur de la bouche, un rappel agaçant qu’il ne pouvait ignorer. Parce qu’il désirait obtenir tellement davantage. Il voulait que ces moments se produisent chaque foutue journée.

Mais tout ce qu’il pouvait faire, c’était tirer le meilleur parti de ce moment.

— J’ai un cadeau pour toi, dit-il après être rentré chez lui.

Un sourire se dessina sur les magnifiques lèvres de Julia.

— Un cadeau ? J’adore les cadeaux. Comment donc le savais-tu ?

— Bien sûr que tu aimes les cadeaux, dit-il, sûr de la connaître.

— Pourquoi dis-tu «bien sûr» ?

Elle s’appuya contre le cadre de porte dans sa cuisine et pencha la tête de côté d’un air curieux.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode