Ajouter un extrait
Liste des extraits
J'étais qu'un gosse perdu entre deux époques. C'est con, mais j'ai jamais trouvé mon chemin...
Afficher en entierRomain a été étonné de ce baiser. Un baiser arrivé trop vite. Sans tambour ni trompette. Pas de solennité dans ce baiser. Un baiser volé, comme une baffe dans la gueule du marionnettiste.
Afficher en entier"Y a un alpiniste dont la corde vient de lâcher en haut d'un sérac. Il se rattrape de justesse à la paroi verglacée. Comme il sent que ses doigts glissent, il crie "Hé ! Y a quelqu'un ?" Et une voix profonde lui répond, venue de nulle part : "C'est Dieu qui te parle. Si tu crois en moi, lâche tes deux mains et Sagarmatha te rattrapera". Et l'alpiniste répond : "Euh... Y a pas quelqu'un d'autre?"
Afficher en entier- "...Crever sur le sommet, je veux bien, ça fait presque partie du contrat, mais me retrouver coincé dans une de ces espèces de crevasses de merde, non. J'aurais l'impression d'être une crotte dans une cuvette, à la merci du premier connard qui va tirer la chasse."
Afficher en entierJe ne suis pas propriétaire de ma vie, tout juste locataire, et si la nature, Dieu ou je ne sais pas quoi veut mettre fin au bail plus vite que prévu, que veux-tu que j'y fasse ?
Afficher en entierce qui ne tue pas ne rend pas plus mort
Afficher en entierC'est l'occasion qui fait le lardon, vous savez
Afficher en entierJe sais que l'avenir appartient à ceux qui se lavent tôt, mais bon, c'est pas mon truc les douches...
Afficher en entier2020 sera à marquer d'une pierre noire. C'était une année pourrie, de toute façon. On est en plein corollaire de Finagle : tout ce qui doit aller mal le sera au pire moment.
Afficher en entierJ'avais un atout : j'étais baraqué. Bien évidemment, à neuf ans, je ne savais pas vraiment quoi faire de mes muscles, mais je pesais maintenant soixante-dix kilos et je faisais un mètre quatre-vingt. J'étais l'un des plus costauds de l'école et comme je n'hésitais pas souvent avant de me lancer dans une bagarre, j'avais bien remarqué qu'on me respectait plus qu'avant. Avant, on me disait tout le temps que j'étais le fils de ma mère, mais que j'avais un poids chiche dans le ciboulot. Mais j'étais devenu une fabrique à cocards et plus je foutais des avoines aux abrutis qui me cherchaient, plus on me fixait avec crainte. Les moqueries avaient cessé.
Afficher en entier