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– Où comptes-tu aller comme ça ?
Il m’attire à lui, se couche sur moi, pour aussitôt déposer de petits baisers le long de mon cou.
– Il faut que je retourne dans ma chambre, Pâris ! résisté-je en le repoussant doucement, mes mains sur ses épaules.
– Tu as le temps, rien ne presse, il n’est que six heures.
– Je ne voudrais pas que quelqu’un se rende compte que je ne suis pas dans mon lit.
Il continue ses baisers, longe mon ventre.
Il relève la tête.
– Tu inventeras un truc, tu diras que tu es allée te baigner.
Ses baisers sur mon ventre sont brûlants, sensuels et m’arrachent quelques soupirs.
Je le repousse une nouvelle fois alors que ses lèvres se referment sur l’une de mes aréoles, qu’il aspire.
– Je ne plaisante pas, Pâris.
Il stoppe sa divine torture.
– Tu as peur, c’est ça ?
– Disons que je n’ai pas franchement la conscience tranquille.
– Tout va bien se passer, je te le promets.
Il revient se coucher sur moi et repousse mes cheveux de mon visage.
– Tu es en sécurité ici, personne ne vient dans ma chambre sans y être invité.
Il a ce petit sourire qui me fait toujours autant fondre.
– La porte est fermée à clé, Vic, ajoute-t-il en ponctuant mes joues de baisers.
Afficher en entierJe n’ai jamais connu l’amour d’une femme avant elle, je n’en ai même jamais éprouvé la nécessité. Avant elle, je perdais mon âme dans des relations éphémères et sans lendemain, je ne vivais pas, je survivais. Vic est venu tout bouleverser et l’aimer est la plus belle chose qui me soit arrivée. Je ne veux plus jamais vivre sans son amour.
Quand mes lèvres rencontrent les siennes, mon cœur explose de bonheur. Ce baiser est comme un retour à la maison, comme toucher le ciel, comme un morceau de paradis. Un paradis qui aurait pour seul nom : Victoire !
Afficher en entierMe voyant sur le point de crier au risque de réveiller toute la maison, Pâris plaque sa main sur ma bouche, et, mue par je ne sais quel instinct, j’en fais de même. Notre étreinte n’en est que plus forte, plus sublime, plus absolue, plus passionnée. Devoir nous unir en silence exacerbe davantage mes sens, jusqu’à me faire perdre la raison. Des éclairs dansent devant mes yeux, prémices de la jouissance. Ses coups de bassin se font de plus en plus acharnés, nos visages sont proches, nos mains se crispent, nos yeux rivés l’un à l’autre communiquent.
C’est fort, putain, ça n’a jamais été aussi fort !
Afficher en entier– Dis ce que tu as à dire, et tire-toi !
Il a un petit sourire contrit.
– Tu n’aurais pas un verre d’eau ?
Il se fout de ma gueule ?
– Ne me dis pas que tu as fait tout ce chemin pour un verre d’eau ?
Afficher en entierEst-ce qu’on peut succomber d’un trop-plein de sperme ? J’en sais foutre rien, je n’ai jamais été dans cette situation. Je suppose que lorsqu’on fait le choix de l’abstinence ce n’est pas un problème, mais dans mon cas, si !
Afficher en entierQu’il aille se faire foutre ! Lui et son… insupportable arrogance ; lui et son extrême confiance en lui ; lui et sa détermination de merde !
Je tourne les talons à mon tour pour retourner dans la villa. Je suis hors de moi ! Il se fout de mes arguments, ou même de ce que je ressens, seuls comptent son bon vouloir et ses propres désirs. Je l’ai menacé de rentrer à Paris, je le ferai s’il n’arrête pas son petit manège !
Afficher en entierSon sourire, savant mélange d’espièglerie et de candeur, fout le feu à mon boxer. De l’affrontement et de l’interdit naît le plaisir. Et quel plaisir ! Un plaisir presque jouissif qui m’enflamme. Vic n’est pas seulement la cause de l’addiction, elle en est également la source. Celle à laquelle je veux pouvoir m’abreuver.
Afficher en entierArrivée en bas, je m’arrête.
Je tourne la tête, et regarde vers le haut. Il n’a pas bougé. Nos regards se croisent une dernière fois, une toute dernière fois. Mon cœur fait un ultime bond dans ma poitrine. Je me détourne, emportant avec moi l’image de son si beau visage et de ses yeux encore chargés de désir.
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