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Sept mers et treize rivières



Description ajoutée par chantwal 2010-08-18T16:57:30+02:00

Résumé

Lorsque Nazneen apprend son prochain mariage avec un homme qui vit en Angleterre et qu'elle n'a jamais vu, sa vie bascule. Elevée dans un village du Pakistan et dans le respect des traditions, elle sera désormais l'épouse dévouée d'un mari de vingt ans son aîné, sans charme et sans ambition. Exilée dans ce pays dont elle ne parle même pas la langue, elle se soumettra tout d'abord à ce destin qu'elle n'a pas choisi avant d'entrevoir peu à peu la lumière et, grâce à l'amitié et l'amour, de prendre enfin le contrôle de son existence. Nouvelle voix incontournable de l'Angleterre métissée, Monica Ali raconte, dans ce premier roman où l'humour affleure toujours sous le drame, l'histoire poignante d'un éveil à l'indépendance dans un monde où s'entrechoquent traditions et préjugés.

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Classement en biblio - 16 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Allebei 2020-05-27T20:46:55+02:00

 D’après lui, c’est de la discrimination.

- Dans ce cas, répliqua Razia, demande-lui donc ceci : est-ce pire dans notre pays ou mieux ? Si c’est pire, pourquoi reste-t-il ? Si c’est mieux, de quoi se plaint-il ?

Ces questions-là, Nazneen ne les avait jamais posées. Elle n’y avait d’ailleurs jamais pensé. Elle était là parce que la vie en avait décidé ainsi. Par conséquent, tout le monde était là pour la même raison.

« Je ne sais pas s’il se plaint de la situation répondit-elle. C’est juste qu’il aime en parler. Il dit que le racisme est intégré au « système ». J’ignore ce qu’il entend au juste par « système ».

- L’institutrice de mon fils est quelqu’un de bien. Elle l’aide de son mieux et il l’aime beaucoup. Mon mari a un collègue de travail qui nous donne des affaires. Des vêtements devenus trop petits pour ses enfants. Un appareil pour se sécher les cheveux. Une radio, des escabeaux… Des tas d’objets. Il y a des bons et des méchants. Comme chez nous, quoi. Tu peux te montrer amicale avec certaines personnes. D’autres ne sont pas aussi ouvertes. Mais du moment que chacun de nous laisse l’autre vivre ne paix, ça me suffit.

- Les hommes au bureau de mon mari, ce sont peut-être des méchants, justement ?

- Encore une chose : ici, quand tu n’as pas de travail, on te donne de l’argent. Tu le savais ? Tu as la possibilité de vivre dans un logement sans payer de loyer. Tes enfants ont la possibilité d’aller à l’école. Et pour couronner le tout, on te donne de l’argent. Que se passerait-il au pays ? Pourrais-tu manger sans travailler ? Pourrais-tu avoir un toit au-dessus de ta tête ? »

Dialogue entre Nazsneen et Razia (p. p. 82-83 édition 10 18).

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Allebei 2020-05-27T22:37:52+02:00
Diamant

Attention, ne vous fiez pas aux affreuses couvertures du livre dans sa version française ! Elles sont trompeuses, tout comme le titre. Bien sûr, en lisant, on finit pas apprendre que « Sept mers et treize rivières », c’est l’espace qui sépare un prince et sa princesse dans un conte du Bangladesh. C’est celui qui divise la jeune Nazneen, mariée à l’âge de 18 ans à Chanu Ahmed, un presque quadragénaire qui l’emmène en Angleterre et Hasina, sa sœur restée au pays (Gouripur, puis Dacca an Bengladesh). Le titre original anglais est « Brick Lane », quartier de Londres, cœur de la communauté bangladaise et indienne. Cet endroit devient le nouvel univers de Naszeen, coupée de sa famille, de ses amis et de ses habitudes. En bonne croyante musulmane, elle remercie son sort. Son mari qui ne la trouve pas particulièrement jolie ne la bat pas, lui permet de manger à sa faim et à échapper à la pauvreté de son pays. Pourtant, Chanu n’est qu’un modeste employé de bureau désireux d’une promotion. S’il se marie, c’est pour avoir de la compagnie. Il s’est donc « acheté » une épouse « non corrompue » en provenance de son pays, patiente, gentille, serviable, naïve, prête à l’écouter et à s’occuper de lui, qui est gros, sans charme, plutôt laid et médiocre. Sa jeune femme corvéable à merci lui masse volontiers les pieds, lui coupe les cors (de ses pieds), lui sert de coiffeur, taille les poils de ses narines et de ses oreilles, cuisine, nettoie, repasse, range… Bref, elle fait tout pour son mari et ne se doute pas une seconde qu’il est médiocre. À côté d’elle, il semble plus aisé : il a un peu d’argent et un modeste logis. Mais même s’il n’a qu’un pauvre travail d’exécutant dans un bureau, il a beaucoup d’aspirations ! C’est un intellectuel, amoureux de la littérature anglaise, et passionné d’histoire et du culture du Bangladesh. Pendant qu’il s’en va travailler, Nazneen essaie de s’adapter à sa nouvelle vie. Sauf qu’elle ne sort presque jamais de chez elle et si elle ose passer la porte, elle ne s’éloigne pas de son quartier, dit « le village », puisqu’à part quelques Britanniques originaires de la classe sociale la plus pauvre, tous les habitants appartiennent à la même communauté : celle du Bangladesh. C’est ainsi que pendant de longues années, Nazneen va côtoyer des femmes, ses compatriotes, tout en ne connaissant pas grand-chose de l’Angleterre. Même le médecin que Chanu invite à dîner souvent chez lui (car il souhaiterait que celui-ci devienne son ami) est bangladais… La très passive Nazneen découvre son petit monde où les mentalités ne sont guère très évoluées… à l’exception de Razia, la rebelle. Cette mère de famille ne se sent plus du tout bangladaise mais britannique (d’ailleurs, elle obtient un passeport britannique, porte de grosses chaussures, des pantalons et un sweater aux couleurs de l’Union Jack et en plus elle a coupé ses cheveux). Razia ne porte pas le sari comme les femmes du « village ». Bien sûr, elle a mauvais genre. Son mari est violent, la frappe et refuse qu’elle aille travailler à l’atelier de couture. Elle veut étudier l’anglais… Bref, elle se distingue en voulant s’intégrer à son nouveau pays, bien consciente de l’horreur qu’elle a laissée en Asie. La gentille Nazneen aime bien cette amie insolite qui la distrait de son ennui. Loin de sa sœur qui lui manque, avec un mari qu’elle sert, ce n’est pas facile. Par bonheur, Nazneen devient enfin mère d’un petit garçon. Malheureusement, celui-ci meurt après quelques mois. Cependant, la jeune mère aura deux filles, Shahanna et Bibi pour la consoler. Entre temps, Nazneen attend les lettres de sa sœur Hasina. Celle-ci raconte sa vie au pays. Et ce qu’elle vit est un cauchemar ! Au début, elle s’est mariée avec celui qu’elle aimait au lieu d’accepter un mariage arrangé. Pour cela, elle s’est enfuie. Mais le mari très vite lassé de cette beauté la battait. Une fois à la rue Hasina a travaillé, a été exploitée dans une usine de confection, en a été chassée car elle était seule et vulnérable, s’est retrouvée à la rue, a été contrainte de se prostituer, a épousé un autre homme qui l’a abandonnée ensuite, est devenue femme de ménage. À travers les lettres de la pauvre Hasina, l’auteur fait le tableau d’une réalité affreuse : il ne fait pas bon d’être une femme au Bangladesh. Méprisées, infériorisées, infantilisées, ces femmes doivent obéir à un mari. Elles sont sous tutelle permanente. Malheur à la femme pauvre, seule et abandonnée. Si elle veut travailler de façon honnête (c’est à dire travailler à la chaîne, de façon pénible et en étant exploitée), elle est mise à l’index de la société. C’est une mauvaise femme, pire qu’une prostituée. Voilà la belle mentalité de ces hommes qui battent, violent, tuent, accusent, défigurent à l’acide les épouses qu’ils veulent réduire à leur merci. À travers Hasina, Monica Ali dénonce cette mentalité arriérée qui oblige les femmes à être des esclaves de hommes. Par rapport à cette situation, Nazneen se sent privilégiée. Son mari minable et prétentieux ne la frappe pas et la nourrit. Même Razia qui se révolte subit les violences de son mari qui travaille dans une boucherie. Mais un miracle arrive pour cette dernière : le méchant mari odieux meurt d’un accident du travail. Devenue veuve, elle peut travailler à l’atelier de confection. Même pour la petite communauté en Angleterre, elle est considérée comme une moins que rien car elle travaille. Toutefois, elle n’est pas écartée ni ennuyée comme elle l’aurait été si elle vivait à Dacca où la religion reste omniprésente. Au nom du Coran, les femmes sont écrasées, maltraitées. Et pourtant, ce n’est pas à cause de la religion. Monica Ali le démontre bien. Pour faire le mal contre les femmes, pour mieux les rendre esclaves, certains se servent sans vergogne de la religion et la détournent à leur profit. Nazneen est croyante, prie, respecte sa religion. Mais les autres s’en servent pour les abus, y compris hors territoire, c’est-à dire en Angleterre. Parmi les membres influents de la communauté, apparaît la bien nommée Madame Islam. Cette vieille femme acariâtre et mauvaise sous des airs doucereux et qui a une position dans le village grâce à l’entreprise qu’elle tenait est en réalité une usurière très rapace. Elle veut commander tout le monde. Nazneen ne l’aime pas trop sans savoir pourquoi. Un jour, elle finit par comprendre pourquoi cette vieille femme indiscrète, bigote, omniprésente la gène. Chanu lui a emprunté de l’argent… Nazneen ne sait rien. Chanu gère tout et fait n’importe quoi de sa propre vie : n’ayant pas obtenu de promotion, il démissionne, se cherche du travail, n’en trouve pas toujours, finit pas se ruiner en investissant dans un taxi et termine chômeur. Nazneen, qui souhaite envoyer de l’argent à sa sœur en difficulté au pays, finit pas travailler à domicile pour l’atelier de couture. Elle se tue à la tâche. Comme son propre mari et les gens de sa communauté, elle envoie de l’argent au pays. Entre temps, l’intermédiaire qui travaille pour l’atelier de couture, un jeune homme nommé Karim et qui est chargé de lui apporter le travail à faire, entame une liaison avec la femme mariée timide et sérieuse. Sans s’en rendre compte, Nazneen tombe amoureuse et vit une relation secrète. Le beau Karim, plus jeune qu’elle, l’entraîne aux réunions des « Tigres du Bengale », des jeunes musulmans en révolte contre la société anglaise dans le quartier. Entre temps, la tragédie du 11 septembre frappe les esprits. Chanu rêve de rentrer au pays et d’y emmener sa famille. Or, ses filles, notamment l’aînée Shahanna, une adolescente libre et rebelle refuse cette idée. Pourquoi partir dans un endroit qu’elle ne connaît pas ? L’Angleterre si méprisée par les immigrés n’est pas l’idéal mais un pays où les droits de la femme sont inexistants et où l’on meurt de faim, ce n’est pas mieux. Karim, né en Angleterre voudrait voir Nazneen divorcer pour pouvoir l’épouser. Or, celle-ci ne sait plus quoi faire. Partir au pays ? Suivre son mari ? Faire souffrir ses filles ? Quitter son amant ? Quitter son mari ? Après bien des épisodes, elle trouvera sa voie : elle repousse son amant devenu un fanatique islamiste (et qui part faire le Jihad) au fur et à mesure du temps. Nazneen laisse son mari s’en aller et reste avec ses filles (dont l’une a fugué pour manquer l’avion), met un terme à la dette que son mari avait avec la bien nommée Mme Islam et reste en Angleterre. Le livre trouve sa conclusion lorsque Razia l’emmène à la patinoire (le patinage artistique fait rêver Nazneen depuis longtemps). Pendant que son amie lace ses patins, elle déclare qu’on ne peut pas patiner en sari… Razia termine le livre en disant : « On est en Angleterre, répliqua-t-elle. Ici, tu peux faire tout ce que tu veux. » Grâce à la voix de son personnage, Monica Ali dit la vérité : être une femme en Occident est une chance. Naître ailleurs est une épreuve. Son livre aidera-t-il a faire changer les mentalités hostiles aux femmes (et esclavagistes à leur égard) au Bangladesh ? Au moins, elle essaie de faire passer le message : vouloir être libre pour une femme ne signifie pas qu’elle se prostitue et travailler n’est pas mauvais. Il y a beaucoup de chemin à faire encore… Je conseille ce livre sympathique, aux personnages très attachants pour qui il est facile d’avoir de l’empathie. On apprend aussi beaucoup sur la société peu évoluée du Bangladesh. C’est triste et ça fait peur… Et on se sent solidaire avec ces femmes qui luttent et qui méritent de gagner leur place dans leur monde.

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Commentaire ajouté par cocodu19 2012-06-03T20:27:57+02:00
Diamant

Un roman certes, mais malheureusement calqué sur la triste réalité de la condition des femmes indiennes. Nazneen , personnage attachant et finalement courageuse

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Commentaire ajouté par sereta 2012-04-16T13:17:23+02:00
Lu aussi

Personellement je n'ai pas adoré. La narration comporte beaucoup de détails dont on aurait fortement envie de se passer. J'imagine qu'il est assez réalliste mais je n'aime pas la manière dont c'est raconter.

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Commentaire ajouté par chantwal 2010-09-07T09:44:29+02:00
Or

Beaucoup aimé ce livre.

Tout de suite, on est dans la peau de cette jeune femme Bangladaise qui se marie et vient vivre avec son mari à Londres.

On est dans ses pensées et sa vie.

Livre intéressant pour la découverte de la culture Bangladaise.

Son dernier livre "En cuisine" vient de sortir et semble être de la même veine.

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Date de sortie

Sept mers et treize rivières

  • France : 2006-04-06 - Poche (Français)

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Les chiffres

lecteurs 16
Commentaires 4
extraits 7
Evaluations 6
Note globale 7.33 / 10

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