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Journal 2011 : Septembre absolu



Description ajoutée par Lilou 2012-04-21T23:17:58+02:00

Résumé

Septembre absolu est le Journal de Renaud Camus pour l'année 2011, celle qui le voit candidat, au nom de son parti de l'Innocence, à l'élection présidentielle de 2012. À vrai dire il ne paraît pas s'en soucier plus que cela et cette situation politique particulière n'affecte pas beaucoup sa vie quotidienne, d'autant que ce n'est pas lui qui s'occupe de réunir les fameuses cinq cents signatures d'indispensable “parrainage”. Sur ce point aussi il est radicalement différent des autres candidats, dont les Français exigent, paraît-il, qu'ils soient tout à fait décidés à passer sur le corps de leur mère pour parvenir à leurs fins. Après plusieurs chefs d'État de ce type, qui n'ont pas laissé la patrie sensiblement grandie ni l'harmonie sociale améliorée, les Français se trouveraient peut-être mieux, pourtant, d'un président qui, tout en croyant très fort à ses idées, et même à l'urgence de la situation, ne tiendrait que modérément à son poste…

Le titre de ce volume le suggère assez, au fil des jours l'essentiel n'est pas là.

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Classement en biblio

extrait

Extrait ajouté par bellajessica 2013-10-03T23:37:48+02:00

Dimanche 2 janvier, une heure moins vingt (le 3). La sonate de Dukas m’a mené à sa symphonie, que nous avons entendue deux fois aujourd’hui, mais sans en éprouver, pour ma part, un enthousiasme comparable. Il est vrai que je ne l’écoutais pas suffisamment, me livrant, pendant son déroulement, à des travaux divers, photographiques ou webmatiques. Il me faudra revenir à elle. Mais décidément elle me résiste, si c’est bien ainsi qu’il faut dire pour une œuvre qui ne me déplaît en aucune façon mais ne me marque pas, ne laisse que peu de traces dans mon esprit.

Pour des raisons églogales j’ai eu à m’occuper aussi, aujourd’hui, de la neuvième symphonie de Malcolm Arnold, celle que tira de lui, en 1985, son infirmier aimant, Anthony Day, alors qu’il était depuis plusieurs années dans des asiles psychiatriques. Les arnoldiens fervents présentent cet opus 128 comme un chef-d’œuvre de sobriété désolée, de noirceur, de starkness. Ils admirent que la partition en soit si nue, des pages entières se succédant en ne présentant chacune que quelques notes à peine. Il s’agirait, selon les paroles mêmes du compositeur (il n’est mort qu’en 2006), d’une entrée dans l’infinitude ; et ce minimalisme orchestral placerait Arnold, bien loin de sa réputation d’académisme, dans une position de modernisme qui n’aurait rien à envier à John Cage ou aux répétitifs. Je crains hélas mieux fondée l’opinion des chefs auxquels l’œuvre fut présentée après son achèvement et qui refusèrent de la diriger parce qu’ils ne voyaient en elle que la production sénile d’un malade mental à l’inspiration tarie ; encore plusieurs d’entre eux tenaient-ils en haute estime le corpus antérieur du compositeur, ce qui n’est pas mon cas. J’aime bien la musique anglaise, mais il y a des limites…

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Date de sortie

Journal 2011 : Septembre absolu

  • France : 2012-05-02 (Français)

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