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Extrait ajouté par ilovelire 2016-03-10T19:29:59+01:00

— Non. Et maintenant, rien qu’à te voir, je suis prêt à penser comme lui. Écoute, mon gars, ne finassons pas. Tu vas y aller du cigare et je le regrette. Ton histoire se serait passée en France ça se tassait sans bobo, mais il est trop tard… Seulement, il se pourrait que tu aies eu des ennuis… Que tu aies agi sous le coup d’une influence étrangère… Je ne sais pas… Bref, il est à penser – et nous le pensons – que quelque chose bougeotte là-dessous. Alors je profite de cet ultime entretien pour te demander quoi…

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-03-10T19:29:50+01:00

— Écoute, mon gars, je murmure, c’est pas la peine de t’enchetiber, ce serait pas correct en un pareil moment. Je joue franco : je ne suis pas plus curé que toi tu n’es le pape. Mon blaze est San-Antonio et je suis flic. Ton vieux est un pote de mon chef, c’est ce dernier qui a obtenu des English la permission d’envoyer un curé de chez nous pour t’assister. Seulement, au lieu de te dépêcher un représentant du clergé qui t’aurait cassé les pattes avec ses salades, il a trouvé plus judicieux d’envoyer quelqu’un de chez lui…

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-03-10T19:29:42+01:00

Il me dit que le brouillard est une légende et qu’en réalité, il ne fait pas plus mauvais à Londres qu’ailleurs.

Probable qu’il s’est habitué à vivre dans la pommade, ce zig ! Du reste, il conduit avec une rare maestria alors que je ne reconnaîtrais pas mon excellente femme de mère à trente centimètres même si elle me disait son nom…

Un heure plus tard nous stoppons devant une grande bâtisse, ni plus folichonne ni moins sinistre que toutes les prisons du monde. Brandon sonne à la porte. Un judas s’entrouvre et, derrière les barreaux d’une grille, j’aperçois le visage carré d’un gardien. Brandon lui jacte une phrase courte. L’autre ouvre sa lourde.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-03-10T19:29:33+01:00

Soudain, pourtant, il y a un trou d’air et l’appareil fait un plongeon terrible ; c’est un truc qui vous broie l’œsophage. La môme, instinctivement, se raccroche à mon brandillon. Morte de frousse elle pose sa tête sur mon épaule. Alors que voulez-vous, le gars San-Antonio est peut-être un peu curé, mais il n’est pas encore saint. De sentir sa chaleur, son parfum, ça me chavire et je fonds comme un comprimé d’aspirine dans un verre d’eau bouillante. Je la chope par le cou et je lui roule le patin maison, un siècle d’expérience, système breveté !

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-03-10T19:29:25+01:00

Le voyage se termine sans autres incidents. Il y a un brouillard aussi épais que dans les films de Marcel Carné lorsque nous atterrissons in London.

Dans le halo vaporeux des projecteurs, des silhouettes sont figées, immobiles…

Je m’approche des lumières en même temps que les autres voyageurs. Un grand type mince comme une paie de manœuvre s’avance droit sur moi, d’une démarche de robot. Il est vêtu d’un pardessus noir, il porte des lunettes, un chapeau à bord roulé, un parapluie roulé également et je suis persuadé que sa bourgeoise doit être aussi très bien roulée.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-03-10T19:29:16+01:00

J’en profite pour lui glisser que si elle espère bigler le Saint-Père, elle s’est gourrée de bolide car Londres est le dernier endroit de la planète où le Père de l’Église catholique aurait l’idée de tirer une bordée.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-03-10T19:28:59+01:00

Le haut-parleur d’Orly aboie dans le bar. Il dit aux voyageurs pour London de se manier la rondelle because le zoiseau à roulettes ne va pas tarder à mettre les adjas.

Nous sommes donc toute une floppée qui nous pressons sur l’aire d’envol.

Je prends place aux côtés d’une jolie souris platinée comme un bouchon de radiateur de Rolls. Elle a des cils façon ramasse-miettes et ce qu’elle s’est collé comme parfum pourrait camoufler les abattoirs de la Villette.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-03-10T19:28:50+01:00

Je presse ce truc écœurant et il le laisse retomber sur son genou.

Tout ce que je peux vous dire c’est que ma curiosité fait de la fumée… Et cette fumée doit me sortir du train because le grand patron se décide enfin à me rancarder.

— Avez-vous lu l’affaire Rolle, dans les journaux ? me demande-t-il.

Je secoue la calbombe négativement.

Moi, quand j’achète un journal, c’est pour bigler les programmes de cinéma et, à la rigueur, lire les bandes dessinées consacrées aux grandes amours de Félix Potin.

— Eh bien ! voilà, explique le boss. M. Rolle, ici présent, a un fils : Emmanuel. C’est un garçon studieux, calme, pondéré…

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-03-10T19:28:22+01:00

Le bonhomme a un regard comme deux œufs sur le plat. Il est petit avec des cheveux gris et il a le teint d’un homme qui s’est nourri exclusivement de yoghourt sa vie durant.

Il sanglote doucement sur le buvard du chef et ses larmes forment des étoiles roses.

Au moment où j’annonce mes quatre-vingt-dix kilogrammes dans la carrée, le chef me fait une petite grimace embêtée…

Des mecs qui chialent, c’est pas ce qui manque dans les locaux de la Grande Turne. Et c’est pas non plus ce qui nous contriste. En général, un mec qui commence à se répandre chez les flics, c’est un mec qui a fait une connerie et qui se prépare à jouer la grande scène du trois aux jurés…

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