Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 838
Membres
1 008 509

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Une seconde raison rendant nécessaire la relaxation est que nous avons besoin de périodes de détente et de récupération prolongées. Durant les périodes de canicule, les problèmes et la dangerosité ne viennent pas seulement des températures maximales atteintes dans la journée, mais aussi du fait qu’elles ne baissent pas assez pendant la nuit, ne permettant pas aux organismes de récupérer : des journées trop chaudes et des nuits sans fraîcheur représentent le pire mélange. Il en est de même pour le stress de nos journées : il faut pouvoir s’en débarrasser le soir et la nuit, en faisant durablement et nettement baisser notre niveau de tension.

Afficher en entier

Une seconde raison rendant nécessaire la relaxation est que nous avons besoin de périodes de détente et de récupération prolongées. Durant les périodes de canicule, les problèmes et la dangerosité ne viennent pas seulement des températures maximales atteintes dans la journée, mais aussi du fait qu’elles ne baissent pas assez pendant la nuit, ne permettant pas aux organismes de récupérer : des journées trop chaudes et des nuits sans fraîcheur représentent le pire mélange. Il en est de même pour le stress de nos journées : il faut pouvoir s’en débarrasser le soir et la nuit, en faisant durablement et nettement baisser notre niveau de tension.

Afficher en entier

Cette capacité à sourire de l’âme dans le courant de la tristesse, c’est de l’intelligence plus que de l’inconscience, contrairement à ce que croient les grincheux et les pessimistes. Mais il faut évidemment que ce soit un libre choix et que l’habitude vienne d’extraire d’un quotidien tout gris les instants de grâce, quelles que soient nos contraintes et obligations (ne parlons même pas de soucis ou de souffrances).

Afficher en entier

Les plus amusantes études de ce type consistent à vous faire regarder des dessins humoristiques tout en tenant un crayon soit entre les dents (essayez : vous verrez que cela vous force à une grimace qui ressemble à un sourire) ou entre les lèvres (la grimace devient une mimique triste). Les dessins vus sous sourire, même un peu forcé, sont jugés plus drôles que ceux vus avec les commissures labiales rabaissées. Nous apprécions davantage la vie en souriant qu’en nous renfrognant…

Afficher en entier

Depuis toujours, tu te méfies un peu des sourires forcés. Tu sais que les sourires sont comme des paroles : on peut mentir avec, on peut faire semblant. Et tu sais aussi qu’ils ont un pouvoir immense. À côté des sourires de démonstration ou de dissimulation (« voyez comme je vais bien ou comme j’ai confiance en moi ! »), il y en a qui apaisent et qui rassurent. Tu aimes bien ces sourires sincères et simples : chez l’inconnu qui t’indique ton chemin alors que tu es perdu ; chez le médecin qui te rassure alors que tu as peur ; chez la personne qui t’accueille alors que tu crains de déranger. Il te semble y voir là des messages de fraternité tranquille : bienvenue, nous sommes de la même famille des humains.

Afficher en entier

S’intéresser à ses états d’âme, ce n’est pas seulement un . L’âme se définit comme « ce qui anime les êtres sensibles » c’est-à-dire vivants. Elle nous permet d’aller au-delà de notre intelligence, ou du moins de l’entraîner dans une autre direction. Notre esprit, notre intelligence nous aident à penser le monde ; et notre âme nous aide à l’éprouver et à l’habiter pleinement.

De fait, nos états d’âme accroissent notre intelligence de vie : ils sont la résultante de notre , même dans ses microévénements. Ainsi, de petits événements de vie ne donnent pas d’émotion forte mais induisent des états d’âme. Souvenez-vous : quand vous avez assisté à des petites scènes de rue – un enfant qui pleurait, un mendiant qui cuvait son vin et sa misère, un couple qui se disputait –, tout cela, si toutefois vous y avez prêté attention, a pu déclencher en vous du cafard, sans que ces événements aient pourtant un impact sur le cours de votre journée ou de votre existence. Du dehors, ils n’ont pas eu d’effet tangible. Au-dedans, toutefois, ils flottent toujours en nous. Qui peut savoir vers où ils vont nous conduire ?

Afficher en entier

Nos états d’âme sont souvent ce qui nous rend uniques. Plus encore que nos émotions. Par exemple, au théâtre ou au cinéma, l’œuvre suscite en nous des réactions fortes, prenantes, uniformes, à peu près les mêmes chez tous les spectateurs : ce sont des émotions. Puis, après le spectacle, quand nous sortons, des pensées, des sentiments, des souvenirs complexes nous arrivent, déclenchés par ce que nous avons vu et vécu par procuration. Là, cela ne se ressemble plus d’un spectateur à l’autre. Il y a beaucoup de différences individuelles, et plus de flou, de douceur, de discrétion : ce sont les états d’âme. Plus discrets, plus compliqués, plus personnels…

Afficher en entier

La sérénité est une tranquillité actuelle, mais aussi un vécu de paix avec son passé et une confiance dans les instants à venir ; d’où le fort sentiment de cohérence qui en découle, d’acceptation, et de force pour affronter ce qui viendra. C’est pour cela que la sérénité est davantage que le calme, comme le bonheur est plus que le bien-être.

Elle se définit par l’absence de trouble intérieur, par la paix de l’esprit. Un ciel serein est pur et calme. Est-ce que nos esprits peuvent être « purs et calmes » ? Sans pensées douloureuses ou négatives, habités par la paix ? Ça nous arrive parfois, par exemple lorsque nous sommes dans de bonnes conditions. Un petit matin calme en été, où l’air est tiède, où le soleil nous réchauffe doucement sans nous brûler, où les seuls bruits qui montent sont ceux de la nature. On sent que notre respiration est tranquille ; et notre esprit l’est aussi, au diapason. Alors, dans toute cette lenteur et cette douceur, il y a la naissance d’un sentiment paisible, qui synchronise tout ce qui se passe, bruits, couleurs, mouvements de notre respiration, battements de notre cœur et pensées qui passent : lente montée d’un état d’âme de sérénité. Ça ne durera pas, on le sait. Et pourtant, c’est aussi bon que c’est fort…

Ces instants de sérénité donnent sens et profondeur à notre vie.

Ils nous apaisent et nous régénèrent. Nous y faisons le plein de force et de calme pour les actions à venir. Et nous nous en souviendrons dans l’adversité pour nous pacifier, pour relativiser, pour espérer : tout finira, certes, mais aussi tout reviendra.

Afficher en entier

Introduction à la sérénité

par une mouche dans la cuisine

Bzzz bzzz bzzz…

Tout a commencé avec le bruit d’une mouche. D’habitude, c’est agaçant, et là, non : c’est apaisant. C’est juste la vie. Comme le petit nuage qui passe dans le ciel. Comme les miettes sur la table de la cuisine déserte. En cette après-midi d’été et de vacances, certains font la sieste, les autres sont partis en balade. Et toi, tu es resté là, à bouquiner et à ne rien faire. Tu viens d’entrer dans la cuisine, et tu regardes autour de toi, tu écoutes le silence, ce silence habité : le tic-tac de l’horloge, le ronronnement du vieux frigo. Et la mouche.

Le bourdonnement dure quelques secondes, puis disparaît : la bestiole a trouvé la sortie. Dans le sillage de son vol, un peu plus de silence. Et une drôle d’impression. Comment ça s’appelle, cette douceur sans cause précise, ce sentiment que tout est à sa place et que tu n’as plus besoin de rien ? C’est ça, la sérénité ?

Oui, c’est ça. C’est infiniment agréable. Un peu différent du bonheur : il n’y a pas ce sentiment de satisfaction ou d’accomplissement. Ce n’est pas de la joie non plus : pas d’excitation, pas d’envie de bouger, de chanter, d’aller te jeter dans les bras des autres. Non, c’est juste la perception d’une harmonie entre le monde et toi. Qui vient à la fois du dedans et du dehors, qui concerne le corps et l’esprit. Comme dans ce passage étrange de Fernando Pessoa, dans son

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode