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Brigade mondaine - La série

  • Nombre de tomes :
  • 337
  • Nombre de lecteurs :
  • 107
  • Classement en biblio :

La liste des tomes


Les seins de Micheline tremblèrent sous son chemisier quand elle ôta son imperméable. Timidement, elle parcourut du regard le grand bureau tendu de papier japonais et se figea devant la phot géante épinglée au-dessus du bureau. Une longue fille blonde aux cheveux courts, entièrement nue, assise dans un canapé, de face, les bras relevés, les deux pieds dans les accoudoirs.
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Description
Les seins de Micheline tremblèrent sous son chemisier quand elle ôta son imperméable. Timidement, elle parcourut du regard le grand bureau tendu de papier japonais et se figea devant la phot géante épinglée au-dessus du bureau. Une longue fille blonde aux cheveux courts, entièrement nue, assise dans un canapé, de face, les bras relevés, les deux pieds dans les accoudoirs.
Dans la lueur laiteuse de la lune aux trois quarts pleine, le tronc du marronnier se dédoubla lentement. Simple impression fugitive mais qui noua aussitôt la gorge de Serge Besson. La frêle silhouette en face de lui, à dix mètres, avait exactement les mensurations qui l'excitaient. Longues jambes en cuissardes collantes, minijupe tendue sur des hanches monces, blouson gonflé par la poitrine.
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Description
Dans la lueur laiteuse de la lune aux trois quarts pleine, le tronc du marronnier se dédoubla lentement. Simple impression fugitive mais qui noua aussitôt la gorge de Serge Besson. La frêle silhouette en face de lui, à dix mètres, avait exactement les mensurations qui l'excitaient. Longues jambes en cuissardes collantes, minijupe tendue sur des hanches monces, blouson gonflé par la poitrine.
Bientôt, des aboiements, loin quelque part dans les souterrains, la firent se dresser. Un brusque accès de panique la saisit. C'était affreux. Bestial et humain à la fois. Elle frissonna comme si elle venait d'être jetée nue dans la neige. Pourtant, il faisait très chaud. Source : Plon
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Description
Bientôt, des aboiements, loin quelque part dans les souterrains, la firent se dresser. Un brusque accès de panique la saisit. C'était affreux. Bestial et humain à la fois. Elle frissonna comme si elle venait d'être jetée nue dans la neige. Pourtant, il faisait très chaud. Source : Plon
La boîte à pilules en or reposait sur la tablette du lavabo, bien en évidence. Séverine l'attrapa et l'ouvrit d'une chiquenaude machinale. Il n'y avait pas la moindre pilule dedans. Seulement, et à ras bord, un onguent un peu jaune, ocre plutôt, très gras, et qui colla instantanément à l'index de Séverine quand elle le plongea dedans après l'avoir humecté d'un coup de langue.
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Description
La boîte à pilules en or reposait sur la tablette du lavabo, bien en évidence. Séverine l'attrapa et l'ouvrit d'une chiquenaude machinale. Il n'y avait pas la moindre pilule dedans. Seulement, et à ras bord, un onguent un peu jaune, ocre plutôt, très gras, et qui colla instantanément à l'index de Séverine quand elle le plongea dedans après l'avoir humecté d'un coup de langue.
Brigade Mondaine [5] Le tronçon du manche était tel que le voulait Colette. Parfaitement lisse et doux. D'un coup de langue, elle humecta ses lèvres roses un peu gonflées. Porta le bâton à sa bouche jusqu'à ce qu'il soit complètement mouillé. Puis, sur la pointe de ses pieds nus, elle alla à la porte et colla son oreille. Pas un bruit, l'orphelinat dormait.
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Brigade Mondaine [5] Le tronçon du manche était tel que le voulait Colette. Parfaitement lisse et doux. D'un coup de langue, elle humecta ses lèvres roses un peu gonflées. Porta le bâton à sa bouche jusqu'à ce qu'il soit complètement mouillé. Puis, sur la pointe de ses pieds nus, elle alla à la porte et colla son oreille. Pas un bruit, l'orphelinat dormait.
La vieille machine à imprimer haletait sèchement, comme si elle avait des difficultés de respiration. Dans la lumière venue de l'atelier, les reins d'une fille renversée sur une poubelle se bombaient par saccades. Nus... Walter Capuccino prit une inspiration et se rua en avant. La fille se mit à gémir. Exactement au même rythme que la musique.
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La vieille machine à imprimer haletait sèchement, comme si elle avait des difficultés de respiration. Dans la lumière venue de l'atelier, les reins d'une fille renversée sur une poubelle se bombaient par saccades. Nus... Walter Capuccino prit une inspiration et se rua en avant. La fille se mit à gémir. Exactement au même rythme que la musique.
Brigade Mondaine [7] Les huit filles se dévoilaient au regard de Marcel. Toutes absolument nues, elles étaient mieux que jolies, immobiles, statues de chair offerte. -Geneviève! Docilement, la fille s'avança, les joues rosies. Alors, avant d'ouvrir le dossier, Marcel la fit tourner lentement sur elle même.
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Brigade Mondaine [7] Les huit filles se dévoilaient au regard de Marcel. Toutes absolument nues, elles étaient mieux que jolies, immobiles, statues de chair offerte. -Geneviève! Docilement, la fille s'avança, les joues rosies. Alors, avant d'ouvrir le dossier, Marcel la fit tourner lentement sur elle même.
Ses yeux ne s'allumaient que pour deux choses. Le meurtre. Et l'amour. Le prisonnier avança la bouche vers les lèvres gonflées de Jane et ses mains se mirent à pétrir le corps souple et tiède qui se laissait faire avec un total abandon. Il n'était évident qu'aucune violence ne lui tirerait le moindre mot. Le gardien, témoin paralysé de la scène, le savait mieux que quiconque.
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Ses yeux ne s'allumaient que pour deux choses. Le meurtre. Et l'amour. Le prisonnier avança la bouche vers les lèvres gonflées de Jane et ses mains se mirent à pétrir le corps souple et tiède qui se laissait faire avec un total abandon. Il n'était évident qu'aucune violence ne lui tirerait le moindre mot. Le gardien, témoin paralysé de la scène, le savait mieux que quiconque.
Jamais elle n'aurait imaginé se voir accueillir par un quadragénaire déculotté. Surtout par quelqu'un d'aussi timide et complexé que son voisin. Elle rit et s'avança, tranquille. - Alors pépé, fit-elle en se cabrant, c'était donc ça ? Je vous fais peur ? C'était juste ce qu'il ne fallait pas dire et elle le comprit instantanément.
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Jamais elle n'aurait imaginé se voir accueillir par un quadragénaire déculotté. Surtout par quelqu'un d'aussi timide et complexé que son voisin. Elle rit et s'avança, tranquille. - Alors pépé, fit-elle en se cabrant, c'était donc ça ? Je vous fais peur ? C'était juste ce qu'il ne fallait pas dire et elle le comprit instantanément.
Il y eut un grincement de cordons sur leurs poulies, la double tenture s'ouvrit. Arlette laissa échapper un cri. Sur une table, dans une rotonde tendue de velours noir, apparut un énorme cygne de bronze poli, carré sur ses pattes, ailes battantes rejetées en arrière, col levé, bel furieux. Sous le ventre tendu en avant, il y avait, proéminent, dressé, terrifiant, un double membre.
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Il y eut un grincement de cordons sur leurs poulies, la double tenture s'ouvrit. Arlette laissa échapper un cri. Sur une table, dans une rotonde tendue de velours noir, apparut un énorme cygne de bronze poli, carré sur ses pattes, ailes battantes rejetées en arrière, col levé, bel furieux. Sous le ventre tendu en avant, il y avait, proéminent, dressé, terrifiant, un double membre.
Brigade Mondaine [11] La fille l'avait repéré au Papagayo sur le port de Saint-Tropez. Elle était maintenant sous lui, totalement offerte. Il enfouit son visage dans son cou. Et aussitôt le délire de ses sens repartit. L'odeur féminine, la sueur et le parfum mélangés... La chimie précise qui affolait toujours Errol Gimondi.
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Brigade Mondaine [11] La fille l'avait repéré au Papagayo sur le port de Saint-Tropez. Elle était maintenant sous lui, totalement offerte. Il enfouit son visage dans son cou. Et aussitôt le délire de ses sens repartit. L'odeur féminine, la sueur et le parfum mélangés... La chimie précise qui affolait toujours Errol Gimondi.
Ling, cambrée, la poitrine fabuleuse, n’avait plus sur elle qu’un collier de jade lourd enroulé plusieurs fois. Elle dénoua son chignon et se mit à aller et venir devant Boris. Soudain, une silhouette surgit en pleine lumière : C’était l’homme à l’œil de verre…
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Ling, cambrée, la poitrine fabuleuse, n’avait plus sur elle qu’un collier de jade lourd enroulé plusieurs fois. Elle dénoua son chignon et se mit à aller et venir devant Boris. Soudain, une silhouette surgit en pleine lumière : C’était l’homme à l’œil de verre…
Seule différence avec les cocktails et soirées habituels donnés sur l’Atalante : les couples étaient tous composés du même sexe, les hommes avec les hommes, les femmes avec les femmes, et, chaque fois, celui ou celle qui tenait le rôle de l’ « épouse » était dans une tenue à la limite de l’indécence.
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Seule différence avec les cocktails et soirées habituels donnés sur l’Atalante : les couples étaient tous composés du même sexe, les hommes avec les hommes, les femmes avec les femmes, et, chaque fois, celui ou celle qui tenait le rôle de l’ « épouse » était dans une tenue à la limite de l’indécence.
Brigade Mondaine [14] Boris Corentin se figea. Ce qu’il voyait dépassait tout ce qu’il aurait pu imaginer. Le comble du raffinement dans le vice. Jamais encore, dans sa carrière de flic de la Mondaine, il était tombé sur une telle abomination. Et la fille qui gisait là ? s’offrant à lui, c’était Brigitte, la filleule de Brichot…
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Brigade Mondaine [14] Boris Corentin se figea. Ce qu’il voyait dépassait tout ce qu’il aurait pu imaginer. Le comble du raffinement dans le vice. Jamais encore, dans sa carrière de flic de la Mondaine, il était tombé sur une telle abomination. Et la fille qui gisait là ? s’offrant à lui, c’était Brigitte, la filleule de Brichot…
Brigade Mondaine [15] Sur l'écran se déroulait la séquence filmée à peine un quart d'heure plus tôt. Devant l'unique spectateur, athlète aux cheveux de lin, Marie-Martine Parker et Tagore se livraient, en gros plan, à une scène d'amour démente. Philippe Delvau faisait partie d'une catégorie très spéciale de voyeurs...
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Brigade Mondaine [15] Sur l'écran se déroulait la séquence filmée à peine un quart d'heure plus tôt. Devant l'unique spectateur, athlète aux cheveux de lin, Marie-Martine Parker et Tagore se livraient, en gros plan, à une scène d'amour démente. Philippe Delvau faisait partie d'une catégorie très spéciale de voyeurs...
Brigade Mondaine [16] Il recula, totalement dessaoulé face à cette évidence terrifiante. Lui, Gilbert Marinier, chef comptable, bon père de famille, avant violé une fille de quatorze ans. Et elle était morte. Etranglée. Tout redevint flou et il plongea de nouveau dans l'inconscience.
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Brigade Mondaine [16] Il recula, totalement dessaoulé face à cette évidence terrifiante. Lui, Gilbert Marinier, chef comptable, bon père de famille, avant violé une fille de quatorze ans. Et elle était morte. Etranglée. Tout redevint flou et il plongea de nouveau dans l'inconscience.
Le docteur n'arrivait pas à détacher ses yeux du sexe fendu très haut, encore plus indécent d'être libre de toute toison. En même temps, sa main tâtonnait vers sa Samsonite, posée au milieu des dossiers. Il l'ouvrit et en sortit une grande plume d’oie d’un blanc immaculé.
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Le docteur n'arrivait pas à détacher ses yeux du sexe fendu très haut, encore plus indécent d'être libre de toute toison. En même temps, sa main tâtonnait vers sa Samsonite, posée au milieu des dossiers. Il l'ouvrit et en sortit une grande plume d’oie d’un blanc immaculé.
Avec des gestes presque tendres, Bertil de Maltrose extirpa la tête grandeur nature de son emballage. Un visage de fille ravissant, au nez retroussé, aux longs cils battant les pommettes, avec une bouche très rouge, grande ouverte. Un joli jouet réservé aux adultes... Poussant un soupir de bonheur, Bertil se prépara à recevoir l'hommage de la tête de plastique aux cheveux blonds.
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Avec des gestes presque tendres, Bertil de Maltrose extirpa la tête grandeur nature de son emballage. Un visage de fille ravissant, au nez retroussé, aux longs cils battant les pommettes, avec une bouche très rouge, grande ouverte. Un joli jouet réservé aux adultes... Poussant un soupir de bonheur, Bertil se prépara à recevoir l'hommage de la tête de plastique aux cheveux blonds.
Les yeux exorbités, Isabelle étudiait un à un les loubards. Elle voulut hurler. Impossible, la main du rouquin la serrait à l'étouffer et, au moindre mouvement de résistance, les chaines lui cisaillaient profondément la peau. Le chef de bande piqua la pointe de son poignard à l'insigne nazi dans la narine de la jeune femme terrorisée : — Écoute bien, murmura-t-il, si tu es gentille, on te fera pas de mal.
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Les yeux exorbités, Isabelle étudiait un à un les loubards. Elle voulut hurler. Impossible, la main du rouquin la serrait à l'étouffer et, au moindre mouvement de résistance, les chaines lui cisaillaient profondément la peau. Le chef de bande piqua la pointe de son poignard à l'insigne nazi dans la narine de la jeune femme terrorisée : — Écoute bien, murmura-t-il, si tu es gentille, on te fera pas de mal.
Terrorisée, Jenny sentit la chinoise lui appliquer d'innombrables aiguilles d'or, partout sur son corps nu. — Du plaisir jusqu'à en mourir, curieux n'est-ce pas ? Car vois-tu, l'acupuncture plonge ses racines dans la vieille science de torture de mon pays. Jenny avait l'effroyable impression d'être entrée chez les fous. Des fous immondes. Puis la première vague de plaisir l'inonda...
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Terrorisée, Jenny sentit la chinoise lui appliquer d'innombrables aiguilles d'or, partout sur son corps nu. — Du plaisir jusqu'à en mourir, curieux n'est-ce pas ? Car vois-tu, l'acupuncture plonge ses racines dans la vieille science de torture de mon pays. Jenny avait l'effroyable impression d'être entrée chez les fous. Des fous immondes. Puis la première vague de plaisir l'inonda...
Le prince Suleïman Al Hassan avait promis à Boris Corentin une vraie nuit arabe. Quand Isadora apparut, il dut reconnaître que le prince savait y faire. La jeune Française était habillée d’un superbe haik transparent. À la naissance du cou, un énorme bijou d’or et de corail maintenait les bords du tissu qui s’ouvrait en s’évasant vers le bas. Elle ne portait pas de soutien-gorge, seulement un petit slip en dentelle aussi transparent que son haik. Comme appel au viol, on ne fait pas mieux…
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Le prince Suleïman Al Hassan avait promis à Boris Corentin une vraie nuit arabe. Quand Isadora apparut, il dut reconnaître que le prince savait y faire. La jeune Française était habillée d’un superbe haik transparent. À la naissance du cou, un énorme bijou d’or et de corail maintenait les bords du tissu qui s’ouvrait en s’évasant vers le bas. Elle ne portait pas de soutien-gorge, seulement un petit slip en dentelle aussi transparent que son haik. Comme appel au viol, on ne fait pas mieux…
Brigade Mondaine [22] Une espèce d'ivresse monta au cerveau du vicomte qui se tenait dans l'embrasure de la porte de l'étable. Le rai de lumière venu du vasistas tombait sur les seins à demi dénudés de la jeune fermière. L'homme ne pouvait détacher ses yeux des globes blancs qui dansaient au rythme de la traite. C'est seulement quand elle se retourna en prenant le seau rempli de lait fumant qu'elle vit la silhouette immobile du châtelain. Une peur venue du fond des âges l'envahit... Le droit de cuissage !
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Brigade Mondaine [22] Une espèce d'ivresse monta au cerveau du vicomte qui se tenait dans l'embrasure de la porte de l'étable. Le rai de lumière venu du vasistas tombait sur les seins à demi dénudés de la jeune fermière. L'homme ne pouvait détacher ses yeux des globes blancs qui dansaient au rythme de la traite. C'est seulement quand elle se retourna en prenant le seau rempli de lait fumant qu'elle vit la silhouette immobile du châtelain. Une peur venue du fond des âges l'envahit... Le droit de cuissage !
Elizabeth esquissa un sourire timide : - Non, monsieur l'ambassadeur, je n'ai pas peur. On m'a dit que vous étiez gentil. L'homme un bel Africain au yeux incroyablement doux, acquiesça d'un mouvement de tête La lycéenne se prêta longuement à tous ses désirs. Puis brutalement une poigne d'acier, attrapa sa queue de cheval. Au dessus d'elle, l'ambassadeur lui adressait des paroles du bassesses ordurière. - Non, non ! Hurla-t'elle. Je ne peux pas
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Elizabeth esquissa un sourire timide : - Non, monsieur l'ambassadeur, je n'ai pas peur. On m'a dit que vous étiez gentil. L'homme un bel Africain au yeux incroyablement doux, acquiesça d'un mouvement de tête La lycéenne se prêta longuement à tous ses désirs. Puis brutalement une poigne d'acier, attrapa sa queue de cheval. Au dessus d'elle, l'ambassadeur lui adressait des paroles du bassesses ordurière. - Non, non ! Hurla-t'elle. Je ne peux pas
De sa cachette, Fanny Ambroso pouvait suivre l'étrange cérémonie qui se déroulait à la lumière de dizaines de bougies dans la vieille église désaffectée. La prêtresse avançait parmi les "amazones" prosternées, entonnant une incantation. Quand elle se tut, une table s'éleva lentement du sol. Un homme, nu, pieds et poings liés, y était allongé. L'officiante s'approcha, tenant un objet dans sa main crispée... Fanny poussa un hurlement de terreur.
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De sa cachette, Fanny Ambroso pouvait suivre l'étrange cérémonie qui se déroulait à la lumière de dizaines de bougies dans la vieille église désaffectée. La prêtresse avançait parmi les "amazones" prosternées, entonnant une incantation. Quand elle se tut, une table s'éleva lentement du sol. Un homme, nu, pieds et poings liés, y était allongé. L'officiante s'approcha, tenant un objet dans sa main crispée... Fanny poussa un hurlement de terreur.
Une vague de sueur colla les paumes de Pierre Thibault à son volant. Dans l'état où l'avait mis cette auto-stoppeuse, il était hors de question de continuer à rouler à 130. À côté de lui, la superbe rousse était totalement nue. — Vous n'avez jamais rien expérimenté en voiture, sur l'autoroute ? Zézaya-t-elle. C'est si bon... Pierre Thibault avait tout aboli ; sa femme, ses enfants, sa vie rangée. Il n'entendait plus que le chant de la sirène...
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Une vague de sueur colla les paumes de Pierre Thibault à son volant. Dans l'état où l'avait mis cette auto-stoppeuse, il était hors de question de continuer à rouler à 130. À côté de lui, la superbe rousse était totalement nue. — Vous n'avez jamais rien expérimenté en voiture, sur l'autoroute ? Zézaya-t-elle. C'est si bon... Pierre Thibault avait tout aboli ; sa femme, ses enfants, sa vie rangée. Il n'entendait plus que le chant de la sirène...
Les 146 kilos de graisse et de muscles du sumotori se courbèrent au-dessus du corps frêle de Valériane. L'épouse de l'attaché commercial de l'ambassade de France à Tokyo se tourna vers le visage impassible du fameux lutteur, vénéré à l'égal d'un Bouddha de son pays. — Je vous en prie, supplia-t-elle. Vous allez me faire mal. Avec un grognement de bête, le sumotori l'écrasa de toute sa masse...
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Les 146 kilos de graisse et de muscles du sumotori se courbèrent au-dessus du corps frêle de Valériane. L'épouse de l'attaché commercial de l'ambassade de France à Tokyo se tourna vers le visage impassible du fameux lutteur, vénéré à l'égal d'un Bouddha de son pays. — Je vous en prie, supplia-t-elle. Vous allez me faire mal. Avec un grognement de bête, le sumotori l'écrasa de toute sa masse...
Muriel gisait ligotée sur le dos dans la clairière. Les yeux dardés vers ses bourreaux avec des appels terrorisés dans les prunelles. - La planchette, ordonna le pêcheur bulgare. - Oh non !... gémit-elle dans son bâillon. Elle avait compris : son supplice ne faisait que commencer.
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Muriel gisait ligotée sur le dos dans la clairière. Les yeux dardés vers ses bourreaux avec des appels terrorisés dans les prunelles. - La planchette, ordonna le pêcheur bulgare. - Oh non !... gémit-elle dans son bâillon. Elle avait compris : son supplice ne faisait que commencer.
Sabine s’avança lentement vers l’homme à la tête de cobra, dont le regard cruel était dissimulé par des Ray-Ban fumées. - Mon petit frère, murmura-t-elle, bouleversée. Laisse-moi t’aider... L’homme sentit le corps brûlant de sa sœur s’écraser contre lui...
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Sabine s’avança lentement vers l’homme à la tête de cobra, dont le regard cruel était dissimulé par des Ray-Ban fumées. - Mon petit frère, murmura-t-elle, bouleversée. Laisse-moi t’aider... L’homme sentit le corps brûlant de sa sœur s’écraser contre lui...
Boris faisait un effort surhumain pour continuer à jouer l'aveugle. Ne se démasquer à aucun prix. L'aphrodisiaque agissait déjà sur ses sens avec une puissance prodigieuse. Devant lui, les trois femmes arrachaient leurs vêtements, déchaînées. Elles se jetèrent sur lui toutes les trois à la fois. "Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire, quand on est flic !" soupira-t-il en recevant l'assaut.
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Boris faisait un effort surhumain pour continuer à jouer l'aveugle. Ne se démasquer à aucun prix. L'aphrodisiaque agissait déjà sur ses sens avec une puissance prodigieuse. Devant lui, les trois femmes arrachaient leurs vêtements, déchaînées. Elles se jetèrent sur lui toutes les trois à la fois. "Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire, quand on est flic !" soupira-t-il en recevant l'assaut.
Brigade Mondaine [30] — Vous possédez ma "poupée", fit Nancy en se déshabillant. Vous avez le droit de vie et de mort sur moi. Je dois me soumettre à tout, absolument tout. Boris Corentin, muet de stupeur, la regardait faire. Tel un animal parfaitement dressé, elle s'exécutait, indifférente. Seule sa voix lancinante trahissait l'horreur qu'elle éprouvait. Quand elle eut terminé, Boris n'avait qu'une envie. Fuir cette ville où le guettait Ho Chu, maître de Hong Kong, maître des poupées... Vivantes..
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Brigade Mondaine [30] — Vous possédez ma "poupée", fit Nancy en se déshabillant. Vous avez le droit de vie et de mort sur moi. Je dois me soumettre à tout, absolument tout. Boris Corentin, muet de stupeur, la regardait faire. Tel un animal parfaitement dressé, elle s'exécutait, indifférente. Seule sa voix lancinante trahissait l'horreur qu'elle éprouvait. Quand elle eut terminé, Boris n'avait qu'une envie. Fuir cette ville où le guettait Ho Chu, maître de Hong Kong, maître des poupées... Vivantes..
Jean-Marie Corteix la sentit glisser le long de la paroi du wagon et s'accroupir, engloutie immédiatemment par la masse humaine des heures de pointe. L'instant d'après, le bas-ventre de Corteix connut un délicieux martyre. Des yeux très noirs, étrangement brillants dans une face de hibou, suivaient minutieusement la scène. L'homme, un quadragénaire, suait à grosses gouttes. Sa main, dans sa poche, se crispa autour d'un long poinçon effilé. Une alène de cordonnier.
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Jean-Marie Corteix la sentit glisser le long de la paroi du wagon et s'accroupir, engloutie immédiatemment par la masse humaine des heures de pointe. L'instant d'après, le bas-ventre de Corteix connut un délicieux martyre. Des yeux très noirs, étrangement brillants dans une face de hibou, suivaient minutieusement la scène. L'homme, un quadragénaire, suait à grosses gouttes. Sa main, dans sa poche, se crispa autour d'un long poinçon effilé. Une alène de cordonnier.
Brigade Mondaine [32] Ahmed Ben Saadi se déboutonna et Virginie parut fascinée par le membre exceptionnel de son protecteur. — Face à face, fit-il. Viens t'asseoir sur moi, ça te changera de tes clients ! Le Maghrébin n'eut pas le temps de comprendre. Le coupe-chou descendit comme un éclair. Ahmed la regarda, les yeux agrandis de stupeur. Il se mit à hurler. Avant de se rhabiller, Virginie déposa un message sur le couvre-lit imbibé de sang : En souvenir de Marthe, signé l'Exécutrice.
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Brigade Mondaine [32] Ahmed Ben Saadi se déboutonna et Virginie parut fascinée par le membre exceptionnel de son protecteur. — Face à face, fit-il. Viens t'asseoir sur moi, ça te changera de tes clients ! Le Maghrébin n'eut pas le temps de comprendre. Le coupe-chou descendit comme un éclair. Ahmed la regarda, les yeux agrandis de stupeur. Il se mit à hurler. Avant de se rhabiller, Virginie déposa un message sur le couvre-lit imbibé de sang : En souvenir de Marthe, signé l'Exécutrice.
Le corps offert, ses cheveux d'ange en une auréole lumineuse sur l'oreiller, Evelyne gisait inconsciente sur son lit. Le regard fou de l'égyptin ne parvenait pas à se détacher de sa victime. Il allait enfin réaliser son fantasme : violer une femme blanche. Bruquement, une douleur atroce lui traversait l'épaule. Une main poilue le projeta en arrière. - Sibha ! Ordonna le géant. Elle est sacrée. Elle appartient au Pharaon. C'est elle qui donne l'Immortalité... Source Plon
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Le corps offert, ses cheveux d'ange en une auréole lumineuse sur l'oreiller, Evelyne gisait inconsciente sur son lit. Le regard fou de l'égyptin ne parvenait pas à se détacher de sa victime. Il allait enfin réaliser son fantasme : violer une femme blanche. Bruquement, une douleur atroce lui traversait l'épaule. Une main poilue le projeta en arrière. - Sibha ! Ordonna le géant. Elle est sacrée. Elle appartient au Pharaon. C'est elle qui donne l'Immortalité... Source Plon
Au volant de sa voiture, Gérard-Georges Sciller sentit une douleur aiguë lui transpercer le cerveau. Sur le canal 35 de son émetteur-récepteur Cibi la voix de sa femme poursuivait un incroyable dialogue avec un inconnu : – Je suis déjà trempée ! souffla-t-elle. – Continue, ordonna l’homme. Je veux t’entendre jouir. Aussitôt un long gémissement envahit les ondes. Gérard-Georges Sciller écrasa l’accélérateur ; il lui fallait repérer la voiture du cibiste inconnu. Il fallait qu’il le tue...
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Au volant de sa voiture, Gérard-Georges Sciller sentit une douleur aiguë lui transpercer le cerveau. Sur le canal 35 de son émetteur-récepteur Cibi la voix de sa femme poursuivait un incroyable dialogue avec un inconnu : – Je suis déjà trempée ! souffla-t-elle. – Continue, ordonna l’homme. Je veux t’entendre jouir. Aussitôt un long gémissement envahit les ondes. Gérard-Georges Sciller écrasa l’accélérateur ; il lui fallait repérer la voiture du cibiste inconnu. Il fallait qu’il le tue...
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- Tu seras comblé, tu peux en être sûr ! Hurla Diane, complèment déchaînée. Les yeux bandés, François-Régis de Lubac frémissait dans l'attente du plaisir La cravache le cingla d'abord en pleine figure, faisant éclater la pommette droite. Elle siffla à nouveau pour venir s'abattrre sur son ventre embrasé. - Plus fort ! Supplia-t-il. Une jouissance incomparable l'envahissait. Pour la dernière fois peut-être… Source : Bibliopoche
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- Tu seras comblé, tu peux en être sûr ! Hurla Diane, complèment déchaînée. Les yeux bandés, François-Régis de Lubac frémissait dans l'attente du plaisir La cravache le cingla d'abord en pleine figure, faisant éclater la pommette droite. Elle siffla à nouveau pour venir s'abattrre sur son ventre embrasé. - Plus fort ! Supplia-t-il. Une jouissance incomparable l'envahissait. Pour la dernière fois peut-être… Source : Bibliopoche
Marilyn, accroupie devant le bol de riz au lait, attendait... - Mange ! Aboya l'homme. Tu sais comment. Bras croisés derrière le dos. Noyée de larmes, elle obéit : ses genoux nus s'enfoncèrent douloureusement dans le gravier finement concassé. - C'est très bien Marilyn, répéta l'homme d'une voix doucereuse. Il lui fallait un sosie, mais un sosie aux ordres.
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Marilyn, accroupie devant le bol de riz au lait, attendait... - Mange ! Aboya l'homme. Tu sais comment. Bras croisés derrière le dos. Noyée de larmes, elle obéit : ses genoux nus s'enfoncèrent douloureusement dans le gravier finement concassé. - C'est très bien Marilyn, répéta l'homme d'une voix doucereuse. Il lui fallait un sosie, mais un sosie aux ordres.
Le gardien s'approcha de Lulu, déjà installée sur le lit, à quatre pattes. - Tu te souviens du type qui t'a raccompagnée l'autre soir ? Demanda-t-il d'un ton faussement indifférent. - Oui. Un client de Julia. Il voulait la revoir... Le regard de l'homme noircit. Ainsi Lulu avait marché dans la combine du flic, dévoilant par ses bavardages qu'elle connaissait la jeune femme assassinée. C'était un jeu d'enfant de remonter jusqu'à lui maintenant. Toujours clame, il glissa sa main sur la croupe de sa maîtresse, puis la força avec brutalité. Source : Bibliopoche
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Le gardien s'approcha de Lulu, déjà installée sur le lit, à quatre pattes. - Tu te souviens du type qui t'a raccompagnée l'autre soir ? Demanda-t-il d'un ton faussement indifférent. - Oui. Un client de Julia. Il voulait la revoir... Le regard de l'homme noircit. Ainsi Lulu avait marché dans la combine du flic, dévoilant par ses bavardages qu'elle connaissait la jeune femme assassinée. C'était un jeu d'enfant de remonter jusqu'à lui maintenant. Toujours clame, il glissa sa main sur la croupe de sa maîtresse, puis la força avec brutalité. Source : Bibliopoche
Omar s'avançait, fendant l'eau de ses cuisses puissantes. Dans ses bras, il portait le corps nu d'une fille de vingt ans qui allait bientôt mourir. _ Tu es dans l'île aux femmes, ma jolie. La chasse commence. _ Non, non, balbutia-t-elle, blanche de terreur. Mais elle savait déjà ce qui l'attendait. Un safari dont elle était le gibier...
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Omar s'avançait, fendant l'eau de ses cuisses puissantes. Dans ses bras, il portait le corps nu d'une fille de vingt ans qui allait bientôt mourir. _ Tu es dans l'île aux femmes, ma jolie. La chasse commence. _ Non, non, balbutia-t-elle, blanche de terreur. Mais elle savait déjà ce qui l'attendait. Un safari dont elle était le gibier...
Brigade Mondaine [40] L’allemand fit claquer ses bottes noires et s’approcha de Christine, nue sur sa croix. D’un geste mécanique, il passa sa main sur le corps meurtri de la jeune française. — Dommage que tu ne sois pas blonde, tu aurais fait une merveilleuse recrue. Tu vas subir ta dernière épreuve, comme toutes celles de ta race… Pour le nouveau Reich !
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Brigade Mondaine [40] L’allemand fit claquer ses bottes noires et s’approcha de Christine, nue sur sa croix. D’un geste mécanique, il passa sa main sur le corps meurtri de la jeune française. — Dommage que tu ne sois pas blonde, tu aurais fait une merveilleuse recrue. Tu vas subir ta dernière épreuve, comme toutes celles de ta race… Pour le nouveau Reich !
_ Je suis la Princesse des Catacombes. Jamais tu ne quitteras mon royaume! Écartelée sur la table de pierre, Brigitte était livrée aux mains perverses de la femme à la tête de mort. Sur les murs suintants atour d'elles, des cierges éclairaient les crânes figés dans leur rictus éternel. Maintenant Brigitte savait qu'on ne revient pas des enfers...
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_ Je suis la Princesse des Catacombes. Jamais tu ne quitteras mon royaume! Écartelée sur la table de pierre, Brigitte était livrée aux mains perverses de la femme à la tête de mort. Sur les murs suintants atour d'elles, des cierges éclairaient les crânes figés dans leur rictus éternel. Maintenant Brigitte savait qu'on ne revient pas des enfers...
Mitou Polac voulait devenir star. C'est pour cela qu'elle se trouvait dans cette arène, en plein cœur d'Hollywood, devant un public déchaîné qui hurlait sa jouissance... C'est pour cela que les coups de cravache cinglaient son corps supplicié, et que les caméras filmaient tous les détails de sa souffrance. C'était la fin du tournage. La petite Française savait que les dernières minutes du film seraient aussi les dernières de sa vie.
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Mitou Polac voulait devenir star. C'est pour cela qu'elle se trouvait dans cette arène, en plein cœur d'Hollywood, devant un public déchaîné qui hurlait sa jouissance... C'est pour cela que les coups de cravache cinglaient son corps supplicié, et que les caméras filmaient tous les détails de sa souffrance. C'était la fin du tournage. La petite Française savait que les dernières minutes du film seraient aussi les dernières de sa vie.
Saluée par les flashes des journalistes et un par un tonnerre d'applaudissements, Nadia exécuta une révérence parfaite sur le podium. Tendant son visage radiuex vers la lumière, elle vit la main. Trop tard. Un liquide lui brûla atrocement les yeux. Du vitriol. Dans la salle, un parfum à base d'orange et de lavande se diffusait. Celui de la dame en gris. Source : Bibliopoche
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Saluée par les flashes des journalistes et un par un tonnerre d'applaudissements, Nadia exécuta une révérence parfaite sur le podium. Tendant son visage radiuex vers la lumière, elle vit la main. Trop tard. Un liquide lui brûla atrocement les yeux. Du vitriol. Dans la salle, un parfum à base d'orange et de lavande se diffusait. Celui de la dame en gris. Source : Bibliopoche
Dans la chaleur de la nuit équatoriale, au rythme lancinant des tam-tams, le peuple Kamo s’apprêtait à célébrer le culte de l’araignée sacrée. Ecartelé sur un totem d’ébène, les yeux révulsés, la respiration bloquée, Sandrine attendait... Que l’énorme mygale, immobile sur son ventre blanc, achève le sacrifice. Par sa piqûre mortelle.
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Dans la chaleur de la nuit équatoriale, au rythme lancinant des tam-tams, le peuple Kamo s’apprêtait à célébrer le culte de l’araignée sacrée. Ecartelé sur un totem d’ébène, les yeux révulsés, la respiration bloquée, Sandrine attendait... Que l’énorme mygale, immobile sur son ventre blanc, achève le sacrifice. Par sa piqûre mortelle.
Brigade Mondaine [45] Barbara ouvrit les yeux et un cri d'horreur vint mourir sur ses lèvres bâillonnées : le nabot se tenait au-dessus d'elle, ses globes oculaires vides et immobiles. Avec, dans chaque main, cinq poignards. Comme autrefois, dans le numéro de cirque qui l'avait rendu célèbre, la danse des couteaux allait commencer. Et l'apothéose serait la mort atroce et lente de Barbara.
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Brigade Mondaine [45] Barbara ouvrit les yeux et un cri d'horreur vint mourir sur ses lèvres bâillonnées : le nabot se tenait au-dessus d'elle, ses globes oculaires vides et immobiles. Avec, dans chaque main, cinq poignards. Comme autrefois, dans le numéro de cirque qui l'avait rendu célèbre, la danse des couteaux allait commencer. Et l'apothéose serait la mort atroce et lente de Barbara.
- La morsure est mortelle, susurra Liu Jia Zhang, en tendant des photos à sa prisonnière. Le coeur de Ghislaine s'arrêta de battre. Sur les images, des femmes très belles, étendues sur leurs lits, les jambes en croix. Dans le sexe de chacun, un serpent jaune et noir dormait. - Ils se croient en mer, commenta le chinois. C'est salé l'intérieur d'une femme... Source : Biblipoche
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- La morsure est mortelle, susurra Liu Jia Zhang, en tendant des photos à sa prisonnière. Le coeur de Ghislaine s'arrêta de battre. Sur les images, des femmes très belles, étendues sur leurs lits, les jambes en croix. Dans le sexe de chacun, un serpent jaune et noir dormait. - Ils se croient en mer, commenta le chinois. C'est salé l'intérieur d'une femme... Source : Biblipoche
Le reggae lent et sensuel qui s'enroulait autour des corps enchevêtrés, à moitié dévêtus, s'arrêta soudain. Monstrueusement boursouflée de graisse, encastrée dans un fauteuil roulant, une femme venait d'apparaître. Sa tête, minuscule, renssemblait à celle d'un oiseau au bec cruel. Un noir au crâne rasé, totalement nu, s'inclina vers elle, puis enclencha aussitôt la suite des cérémonies. Ce serait un enchaînenement hallucinant de scènes d'horreur. La veuve San Dimaro allait assouvir sa vengeance...
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Le reggae lent et sensuel qui s'enroulait autour des corps enchevêtrés, à moitié dévêtus, s'arrêta soudain. Monstrueusement boursouflée de graisse, encastrée dans un fauteuil roulant, une femme venait d'apparaître. Sa tête, minuscule, renssemblait à celle d'un oiseau au bec cruel. Un noir au crâne rasé, totalement nu, s'inclina vers elle, puis enclencha aussitôt la suite des cérémonies. Ce serait un enchaînenement hallucinant de scènes d'horreur. La veuve San Dimaro allait assouvir sa vengeance...
Mireille leva vers le notable un visage défait. Ses yeux étaient rivés à un collier au bout d'une chaîne avec un système de serrure. - Non, pas la chaîne… balbutia-t-elle. Doucement le notable lui rappela qu'elle lui appartenait. Doucement, il caressa sa bouche : - je reveindrai quand tu auras gagné dix millions dans cette chambre. Mais n'oublie pas, je serai toujours derrière cette porte. L'œilleton est là pour ça ! Mireille n'avait que dix sept ans… Source : Bibliopoche
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Mireille leva vers le notable un visage défait. Ses yeux étaient rivés à un collier au bout d'une chaîne avec un système de serrure. - Non, pas la chaîne… balbutia-t-elle. Doucement le notable lui rappela qu'elle lui appartenait. Doucement, il caressa sa bouche : - je reveindrai quand tu auras gagné dix millions dans cette chambre. Mais n'oublie pas, je serai toujours derrière cette porte. L'œilleton est là pour ça ! Mireille n'avait que dix sept ans… Source : Bibliopoche
Ses mains gantées sur le volant de noyer, Ivan Sadov conduisait lentement la Rolls à l'intérieur de la Grande Réserve. Au claquement sec derrière eux, de la grille qui se refermait, le coeur de Charlotte se serra. Encore quelques instants... Puis ils pénétrèrent dans un enclos où l'odeur était insupportable. Hypnotisée d'horreur, Charlotte fixa le regard immonde de Sadov, cherchant dans son rictus le moment où il lancerait l'ordre de commencer la fête. Source : Bibliopoche
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Ses mains gantées sur le volant de noyer, Ivan Sadov conduisait lentement la Rolls à l'intérieur de la Grande Réserve. Au claquement sec derrière eux, de la grille qui se refermait, le coeur de Charlotte se serra. Encore quelques instants... Puis ils pénétrèrent dans un enclos où l'odeur était insupportable. Hypnotisée d'horreur, Charlotte fixa le regard immonde de Sadov, cherchant dans son rictus le moment où il lancerait l'ordre de commencer la fête. Source : Bibliopoche
Renversée sur la grande table en marbre de Carrare, Marie-Claire, attendait sa délivrance. Lentement, savamment, le prince Boltraffio caressait le pubis emprisonné par la ceinture de chasteté. Du canal en bas leur parvenait la musique stridente du carnaval. Venise... Devenue pour un jour le lupanar de l'Europe ! Il y eut un déclic, la ceinture desserra son étreinte et Marie-Claire fut inondée par les délices de sa liberté retrouvée. Brutalement, la main du prince s'enfourna dans son ventre. Elle se tendit, crucifiée sur le marbre.
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Renversée sur la grande table en marbre de Carrare, Marie-Claire, attendait sa délivrance. Lentement, savamment, le prince Boltraffio caressait le pubis emprisonné par la ceinture de chasteté. Du canal en bas leur parvenait la musique stridente du carnaval. Venise... Devenue pour un jour le lupanar de l'Europe ! Il y eut un déclic, la ceinture desserra son étreinte et Marie-Claire fut inondée par les délices de sa liberté retrouvée. Brutalement, la main du prince s'enfourna dans son ventre. Elle se tendit, crucifiée sur le marbre.
Brigade Mondaine [51] Terrorisée, Ingrid gardait les yeux fermés. On l'avait déshabillée. Une poutrelle lui sciait atrocement le ventre, ses jambes pendaient dans le vide, soixante mètres au-dessus du sol. La voix du bourreau lui parvint dure, tendue : - Rampe ! Sous ses paupières closes, Ingrid eut le sentiment que la Tour Eiffel était prise de folie et qu'elle tournait autour d'elle à une vitesse vertigineuse...
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Brigade Mondaine [51] Terrorisée, Ingrid gardait les yeux fermés. On l'avait déshabillée. Une poutrelle lui sciait atrocement le ventre, ses jambes pendaient dans le vide, soixante mètres au-dessus du sol. La voix du bourreau lui parvint dure, tendue : - Rampe ! Sous ses paupières closes, Ingrid eut le sentiment que la Tour Eiffel était prise de folie et qu'elle tournait autour d'elle à une vitesse vertigineuse...
Les yeux hallucinés, l'homme s'était complètement déshabillé. Lentement, il baissa la tête, son crâne étrangement déformé dirigé vers le ventre de la fille. Enfin, il allait pouvoir. Tuer la fille et renaître. Devenir un autre...
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Les yeux hallucinés, l'homme s'était complètement déshabillé. Lentement, il baissa la tête, son crâne étrangement déformé dirigé vers le ventre de la fille. Enfin, il allait pouvoir. Tuer la fille et renaître. Devenir un autre...
Les vêtements arrachés, ses seins blancs écrasés dans l'herbe humide du terrain de golf, Éliane rampait vers la haute silhouette qui la dominait. - Avant de me tuer, donne-moi au moins du plaisir, supplia-t-elle en s'offrant. Le club se leva lentement, brillant dans le soleil - Non, non ! hurla-t-elle dans un sanglot.
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Les vêtements arrachés, ses seins blancs écrasés dans l'herbe humide du terrain de golf, Éliane rampait vers la haute silhouette qui la dominait. - Avant de me tuer, donne-moi au moins du plaisir, supplia-t-elle en s'offrant. Le club se leva lentement, brillant dans le soleil - Non, non ! hurla-t-elle dans un sanglot.
Brigade Mondaine [54] Ghislaine s'avança vers Boris, dansante, poitrine secouée. Regarde, mais regarde, dit- elle, projetant ses hanches en avant. Tu n'as rien remarqué ? Boris ne bronchait pas. Tu n'as rien vu, en bas, mais regarde, fulmina-t-elle. Boris se leva, mit un disque. Ce que je vois, lui dit-il, c'est que tu t'es enduite de Vénitex, que ta peau est prête à craquer, que ta vie est en danger...
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Brigade Mondaine [54] Ghislaine s'avança vers Boris, dansante, poitrine secouée. Regarde, mais regarde, dit- elle, projetant ses hanches en avant. Tu n'as rien remarqué ? Boris ne bronchait pas. Tu n'as rien vu, en bas, mais regarde, fulmina-t-elle. Boris se leva, mit un disque. Ce que je vois, lui dit-il, c'est que tu t'es enduite de Vénitex, que ta peau est prête à craquer, que ta vie est en danger...
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Nimba avança lentement dans la grande salle des cérémonies. A la lueur des bougies, ses yeux paraissaient démesurément grands, hallucinés. Elle parcourut les quelques mètres qui la séparaient du Marabout. — Sœur, fit le maître, en promenant son regard aigu sur le corps nu de la jeune femme. J’ai consulté les génies des montagnes, ils réclament ta juste punition...
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Nimba avança lentement dans la grande salle des cérémonies. A la lueur des bougies, ses yeux paraissaient démesurément grands, hallucinés. Elle parcourut les quelques mètres qui la séparaient du Marabout. — Sœur, fit le maître, en promenant son regard aigu sur le corps nu de la jeune femme. J’ai consulté les génies des montagnes, ils réclament ta juste punition...
Cloé Larrieux n'avait plus qu'une faible lueur de conscience. Le cerveau embrumé, le corps abandonné, elle flottait à l'intérieur du caisson de relaxation, portée par le mélange de magnésium et d'algues marines. Un merveilleux moment hors du monde… Dans l'obscurité, elle sentit une présence. Un homme. Qui avançait vers elle, et bientôt l'attendrait entre ses jambes. Cloé sourit, et dans le noir, ses dents blanches luirent comme une menace.
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Cloé Larrieux n'avait plus qu'une faible lueur de conscience. Le cerveau embrumé, le corps abandonné, elle flottait à l'intérieur du caisson de relaxation, portée par le mélange de magnésium et d'algues marines. Un merveilleux moment hors du monde… Dans l'obscurité, elle sentit une présence. Un homme. Qui avançait vers elle, et bientôt l'attendrait entre ses jambes. Cloé sourit, et dans le noir, ses dents blanches luirent comme une menace.
Gudrun rampait vers le milieu de la pièce en poussant un feulement sourd. Son long corps souple était parfaitement dénudé. A part un escarpin rouge à talon aiguille qu'elle portait encore au pied droit. L'autre était dans la main. Le sang se mit à battre plus fort dans le cœur des spectateurs. Cela faisait des semaines qu'ils attendaient ce moment...
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Gudrun rampait vers le milieu de la pièce en poussant un feulement sourd. Son long corps souple était parfaitement dénudé. A part un escarpin rouge à talon aiguille qu'elle portait encore au pied droit. L'autre était dans la main. Le sang se mit à battre plus fort dans le cœur des spectateurs. Cela faisait des semaines qu'ils attendaient ce moment...
À minuit, Roger Hartique était entré sans frapper dans la chambre de Libertade. Puis il l’avait violée, gentiment, avec tout le charme convaincant dont était capable cet homme rond et brun, dru de poils, et qui avait besoin d’un nouveau rasage le soir avant d’aller dîner, par exemple à la réunion du Rotary Club du coin. À peine Libertade « révélée » à elle-même, Sylvaine était entrée en jeu à son tour, et dans la même, nuit, Libertade avait aussi appris le lesbianisme. Plus la cravache.
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À minuit, Roger Hartique était entré sans frapper dans la chambre de Libertade. Puis il l’avait violée, gentiment, avec tout le charme convaincant dont était capable cet homme rond et brun, dru de poils, et qui avait besoin d’un nouveau rasage le soir avant d’aller dîner, par exemple à la réunion du Rotary Club du coin. À peine Libertade « révélée » à elle-même, Sylvaine était entrée en jeu à son tour, et dans la même, nuit, Libertade avait aussi appris le lesbianisme. Plus la cravache.
La torpeur qui accablait Paris en cette fin de juin pesait même sur le parking. Edith se glissa à l’intérieur de sa Mercedes toute neuve et tendit la main pour mettre la climatisation en marche. Au même moment, elle se figea. L'homme, le mâle immonde, était là...
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La torpeur qui accablait Paris en cette fin de juin pesait même sur le parking. Edith se glissa à l’intérieur de sa Mercedes toute neuve et tendit la main pour mettre la climatisation en marche. Au même moment, elle se figea. L'homme, le mâle immonde, était là...
Ladies and gentlemen, je vous présente la première concurrente, Lucie, elle est vierge ! Dans la somptueuse salle de bal du paquebot l'assistance cessa de parler. La lumière crue jouait sur le corps dénudé de la fille. Des yeux avides dévoraient la chair laiteuse de ses seins, les hanches rondes, les fesses... Le cœur de Lucie battait à se rompre. Il fallait qu'elle gagne ce concours de beauté. Après, elle serait riche, enfin. Dans le fond de la pièce, un homme habillé de noir la regardait fixement. Une laisse à chien dans la main…
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Ladies and gentlemen, je vous présente la première concurrente, Lucie, elle est vierge ! Dans la somptueuse salle de bal du paquebot l'assistance cessa de parler. La lumière crue jouait sur le corps dénudé de la fille. Des yeux avides dévoraient la chair laiteuse de ses seins, les hanches rondes, les fesses... Le cœur de Lucie battait à se rompre. Il fallait qu'elle gagne ce concours de beauté. Après, elle serait riche, enfin. Dans le fond de la pièce, un homme habillé de noir la regardait fixement. Une laisse à chien dans la main…
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Si Dihn, la strip-teaseuse cambodgienne, avait pu hurler, son cri aurait traversé les murs du pavillon et se serait entendu bien au-delà de la Porte d'Italie, jusqu'au périphérique. Bâillonnée, les yeux agrandis par la terreur, tordant son corps flexible comme une liane, elle essayait d'échapper à l'horreur. Tout près d'elle, bondissant et sifflant, l'énorme rat affamé n'attendait que l'ouverture de sa cage pour la dévorer. D'une geste précis, le chinois souleva la trappe et le libéra...
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Si Dihn, la strip-teaseuse cambodgienne, avait pu hurler, son cri aurait traversé les murs du pavillon et se serait entendu bien au-delà de la Porte d'Italie, jusqu'au périphérique. Bâillonnée, les yeux agrandis par la terreur, tordant son corps flexible comme une liane, elle essayait d'échapper à l'horreur. Tout près d'elle, bondissant et sifflant, l'énorme rat affamé n'attendait que l'ouverture de sa cage pour la dévorer. D'une geste précis, le chinois souleva la trappe et le libéra...
Alvaro Carrillo suait à grosses gouttes dans sa Cadillac louée sous un faux nom. Mais il ne pouvait pas encore détacher ses yeux du spectacle qu’il observait à travers ses jumelles, là-bas, de l’autre côté de la haie de bougainvilliers, au bord de la piscine ; une adolescente, blonde comme les blés, vêtue d’un bikini minuscule, virevoltait, tournoyait, présentant tour à tour ses fesses merveilleusement rebondies aux fossettes profondes et ses seins étonnants, qui s’échappaient sans cesse de son soutien-gorge. Carrillo se ressaisit enfin et se tourna vers son fournisseur : – D’accord. Je la veux. Vous me la livrerez dans six mois. Parfaitement dressée…
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Alvaro Carrillo suait à grosses gouttes dans sa Cadillac louée sous un faux nom. Mais il ne pouvait pas encore détacher ses yeux du spectacle qu’il observait à travers ses jumelles, là-bas, de l’autre côté de la haie de bougainvilliers, au bord de la piscine ; une adolescente, blonde comme les blés, vêtue d’un bikini minuscule, virevoltait, tournoyait, présentant tour à tour ses fesses merveilleusement rebondies aux fossettes profondes et ses seins étonnants, qui s’échappaient sans cesse de son soutien-gorge. Carrillo se ressaisit enfin et se tourna vers son fournisseur : – D’accord. Je la veux. Vous me la livrerez dans six mois. Parfaitement dressée…
Debout, le visage aussi inexpressif qu’un masque, se tenait une femme blonde. Un corset baleiné noir et lacé dans le dos la serrait à l’étouffer. Dans sa main droite, elle tenait un petit objet vert qui montait et descendait avec une précision diabolique vers le sexe de l’homme, entravé sur un lit près d’elle. — Non, non, pas tout de suite, bafouilla l’homme en se tordant de toutes ses forces sur le sommier grinçant. La blonde sourit. Elle releva l’objet vers elle. Un yoyo. Un simple yoyo. Avec quatre lames de rasoir collées à l’intérieur...
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Debout, le visage aussi inexpressif qu’un masque, se tenait une femme blonde. Un corset baleiné noir et lacé dans le dos la serrait à l’étouffer. Dans sa main droite, elle tenait un petit objet vert qui montait et descendait avec une précision diabolique vers le sexe de l’homme, entravé sur un lit près d’elle. — Non, non, pas tout de suite, bafouilla l’homme en se tordant de toutes ses forces sur le sommier grinçant. La blonde sourit. Elle releva l’objet vers elle. Un yoyo. Un simple yoyo. Avec quatre lames de rasoir collées à l’intérieur...
Sur l’écran vidéo, la fille était maintenant face aux trois loubards. Avec ses talons aiguilles, ses porte-jarretelles, son chapeau vert à violette couvrant les trois-quarts de son visage, elle faisait presque salope. Partout sur son corps, des petites perles de transpiration captaient la lumière des projos. Et quand elle s'agenouilla, s'offrant totalement aux trois voyous, Jean-Paul se tourna fébrile vers son ami. Qui est-elle ? Je VEUX savoir !
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Sur l’écran vidéo, la fille était maintenant face aux trois loubards. Avec ses talons aiguilles, ses porte-jarretelles, son chapeau vert à violette couvrant les trois-quarts de son visage, elle faisait presque salope. Partout sur son corps, des petites perles de transpiration captaient la lumière des projos. Et quand elle s'agenouilla, s'offrant totalement aux trois voyous, Jean-Paul se tourna fébrile vers son ami. Qui est-elle ? Je VEUX savoir !
Le Scania d'Alfred Desidero approchait la frontière italienne. Puissant et tranquille, semblable à des milliers d'autres camions. Mais sa remorque avait un double fond et dans l'habitacle minuscule, camouflé derrière des amoncellements de matériel hi-fi et vidéo, quatre filles endormies depuis le départ de Paris.
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Le Scania d'Alfred Desidero approchait la frontière italienne. Puissant et tranquille, semblable à des milliers d'autres camions. Mais sa remorque avait un double fond et dans l'habitacle minuscule, camouflé derrière des amoncellements de matériel hi-fi et vidéo, quatre filles endormies depuis le départ de Paris.
Les murs de la chambre étaient capitonnés comme la porte. Il y avait des doubles vitres à la fenêtre. - Du dehors on entend rien de ce qui se passe ici, expliqua Marc Loiseau, en décrochant une cravache. A poil et vide ! La secrétaire se déshabilla en tremblant. Elle ne pouvait pas se permettre de désobéir à monsieur Loiseau. C'était son patron.
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Les murs de la chambre étaient capitonnés comme la porte. Il y avait des doubles vitres à la fenêtre. - Du dehors on entend rien de ce qui se passe ici, expliqua Marc Loiseau, en décrochant une cravache. A poil et vide ! La secrétaire se déshabilla en tremblant. Elle ne pouvait pas se permettre de désobéir à monsieur Loiseau. C'était son patron.
Lentiment, Odile fit glisser son vison sur l'épaisse moquette de la suite luxueuse. Elle inspira profondément. Ses seins laiteux, aux bouts fardés, gonflèrent dans la guêpière de satin, étranglée à la taille. Son client haletait déjà. Cet énorme Gabonais la fascinait. Avec tous ces dollars dans une malette ouverte à quelques pas... Il lui tendit une coupe de chapagne. Sans un mot, du bout de sa langue rose, elle lapa longuement les gouttes qui perlaient sur le bord du verre. La voix de l'homme se fit rauque, imaptiente : - Alors, belle panthère, ce soir, c'est le grand jeu ?
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Lentiment, Odile fit glisser son vison sur l'épaisse moquette de la suite luxueuse. Elle inspira profondément. Ses seins laiteux, aux bouts fardés, gonflèrent dans la guêpière de satin, étranglée à la taille. Son client haletait déjà. Cet énorme Gabonais la fascinait. Avec tous ces dollars dans une malette ouverte à quelques pas... Il lui tendit une coupe de chapagne. Sans un mot, du bout de sa langue rose, elle lapa longuement les gouttes qui perlaient sur le bord du verre. La voix de l'homme se fit rauque, imaptiente : - Alors, belle panthère, ce soir, c'est le grand jeu ?
- Si tu veux que je te fasse l'amour, murmura Corentin en tirant sur les menottes qui ankylosaient déjà ses bras, il faudra que tu me détaches... Assis sur les talons devant Boris, dissimulant les frémissements de son corps sous le tchador ample, la jeune Iranienne résista longtemps. Puis, brutalement, sans un mot, elle libéra les mains du commissaire et se laissa glisser, haletante, sur le sol.
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- Si tu veux que je te fasse l'amour, murmura Corentin en tirant sur les menottes qui ankylosaient déjà ses bras, il faudra que tu me détaches... Assis sur les talons devant Boris, dissimulant les frémissements de son corps sous le tchador ample, la jeune Iranienne résista longtemps. Puis, brutalement, sans un mot, elle libéra les mains du commissaire et se laissa glisser, haletante, sur le sol.
Les trois hommes se levèrent cérémonieusement à l’apparition de la grande fille nue. Aussi blanche et blonde qu’ils étaient noirs. Trois soudanais. Elle fut submergée par la rage. — Qu’est-ce que cela signifie ? Tu m’avais promis… Valéry émit un petit ricanement. — J’avais promis de ne pas te toucher, Caroline. Je ne t’avais pas promis qu’on serait seuls ! Elle se précipita sur lui, griffes en avant, mais déjà, elle se savait vaincue. Pourtant, les nouvelles exigences de Valéry lui étaient insupportables.
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Les trois hommes se levèrent cérémonieusement à l’apparition de la grande fille nue. Aussi blanche et blonde qu’ils étaient noirs. Trois soudanais. Elle fut submergée par la rage. — Qu’est-ce que cela signifie ? Tu m’avais promis… Valéry émit un petit ricanement. — J’avais promis de ne pas te toucher, Caroline. Je ne t’avais pas promis qu’on serait seuls ! Elle se précipita sur lui, griffes en avant, mais déjà, elle se savait vaincue. Pourtant, les nouvelles exigences de Valéry lui étaient insupportables.
- Elisabeth Poussin a été retrouvée morte hier soir dans un studio de la rue de la Pompe. Etranglée... Etonné, Boris regarda son patron. Pourquoi cet air de catastrophe ? Badolini poursuivit en le fixant bien dans les yeux : - Et avant d'être étranglée, elle a été, disons... Maltraitée. Par un vrai maniaque. Je vous passe les détails. - Des indices ? Demanda Boris - Ph oui ! Un ticket de teinturier. Nous avons vérifié. Sur le talon figure un nom. Le vôtre, inspecteur Boris Corentin...
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- Elisabeth Poussin a été retrouvée morte hier soir dans un studio de la rue de la Pompe. Etranglée... Etonné, Boris regarda son patron. Pourquoi cet air de catastrophe ? Badolini poursuivit en le fixant bien dans les yeux : - Et avant d'être étranglée, elle a été, disons... Maltraitée. Par un vrai maniaque. Je vous passe les détails. - Des indices ? Demanda Boris - Ph oui ! Un ticket de teinturier. Nous avons vérifié. Sur le talon figure un nom. Le vôtre, inspecteur Boris Corentin...
Brigade Mondaine [75] Quand l'homme abandonna brusquement sa caméra, il avait un véritable incendie dans le ventre. Le blanc de ses yeux avait explosé en striures de sang. Il fut en deux enjambées tout près de Patricia, et celle-ci rouvrit les yeux au moment où une main énorme glissait vers sa toison. Elle sursauta : - Qu'est-ce qui vous prend ? - Tais-toi, tais-toi, bafouilla-t-il. - Mais ce n'est pas prévu dans le contrat ! Se cabra la jeune fille. Il l'écrasa contre lui, l'empêchant de se débattre en la maintenant écartelée. Elle état terrorisée par ce viol sauvage. Même si le violeur était une des vedettes les plus célèbres de la télévision.
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Brigade Mondaine [75] Quand l'homme abandonna brusquement sa caméra, il avait un véritable incendie dans le ventre. Le blanc de ses yeux avait explosé en striures de sang. Il fut en deux enjambées tout près de Patricia, et celle-ci rouvrit les yeux au moment où une main énorme glissait vers sa toison. Elle sursauta : - Qu'est-ce qui vous prend ? - Tais-toi, tais-toi, bafouilla-t-il. - Mais ce n'est pas prévu dans le contrat ! Se cabra la jeune fille. Il l'écrasa contre lui, l'empêchant de se débattre en la maintenant écartelée. Elle état terrorisée par ce viol sauvage. Même si le violeur était une des vedettes les plus célèbres de la télévision.
Boris courait à travers le parc, à peine ralenti par Aïda, évanouie dans ses bras, quand, derrière lui, toutes les fenêtres de la maison s’allumèrent. Ce qu’il venait de faire était dément. Lui, un flic, enlever une fille ! Mais il n’y avait pas d’autre moyen pour essayer de sauver un gosse de dix-sept ans livré à deux mangeuses d’hommes.
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Boris courait à travers le parc, à peine ralenti par Aïda, évanouie dans ses bras, quand, derrière lui, toutes les fenêtres de la maison s’allumèrent. Ce qu’il venait de faire était dément. Lui, un flic, enlever une fille ! Mais il n’y avait pas d’autre moyen pour essayer de sauver un gosse de dix-sept ans livré à deux mangeuses d’hommes.
Lorsque Nancy, casquée et bottée, fit rugir les cylindres de sa Kawasaki, Charles-Edouard Rivault sentit son membre s'ériger. Il respira profondément et fixa la scène inondée de lumière, les choses sérieuses commençaient. La jeune femme nue qui servait de gibier eut juste le temps de se retourner pour voir la moto qui fonçait sur elle. Tétanisée, elle ne put faire un mouvement. Au moment où l'engin la frôlait, elle vit Nancy lever le bras. Aussitôt, elle ressentit une violente brûlure sur les reins : Nancy venait de la cingler avec sa cravache. Le désir quitta instantanément le corps de la jeune femme, et une panique viscérale l'envahit.
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Lorsque Nancy, casquée et bottée, fit rugir les cylindres de sa Kawasaki, Charles-Edouard Rivault sentit son membre s'ériger. Il respira profondément et fixa la scène inondée de lumière, les choses sérieuses commençaient. La jeune femme nue qui servait de gibier eut juste le temps de se retourner pour voir la moto qui fonçait sur elle. Tétanisée, elle ne put faire un mouvement. Au moment où l'engin la frôlait, elle vit Nancy lever le bras. Aussitôt, elle ressentit une violente brûlure sur les reins : Nancy venait de la cingler avec sa cravache. Le désir quitta instantanément le corps de la jeune femme, et une panique viscérale l'envahit.
Agglutinés les uns contre les autres, les clients du supermarché poussaient leurs caddies pleins à ras bord jusqu'aux caisses. Une jeune femme élégante, moulée dans un short ultra serré, attendait son tour, impatiente et nerveuse : de l'autre côté, près des portes de sortie, deux hommes la fixaient. Deux handicapés, avec des têtes de brute et un regard de folie. Elle tourna la tête, pour payer. Lorsqu'elle la leva de nouveau, les deux hommes avaient disparu. Soulagée, elle se dirigea rapidement vers le parking souterrain...
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Agglutinés les uns contre les autres, les clients du supermarché poussaient leurs caddies pleins à ras bord jusqu'aux caisses. Une jeune femme élégante, moulée dans un short ultra serré, attendait son tour, impatiente et nerveuse : de l'autre côté, près des portes de sortie, deux hommes la fixaient. Deux handicapés, avec des têtes de brute et un regard de folie. Elle tourna la tête, pour payer. Lorsqu'elle la leva de nouveau, les deux hommes avaient disparu. Soulagée, elle se dirigea rapidement vers le parking souterrain...
Tous les hommes avaient à présent le regard tourné vers la porte. Dans l'encadrement se tenait une femme étrange. Son corps, entièrement nu, était peint, de la tête aux pieds, d'arabesques imitant parfaitement le plumage d'un oiseau. Une cagoule de cuir brun fermée au cou accentuait encore cette impression irréelle. Repliant ses bras, les relevant à l'horizontale, l'inconnue fit quelques pas hésitants. Des battements d'aile ! Soudain, elle sauta, légère, sur l'accoudoir d'un fauteuil et s'accroupit, tel un oiseau qui se pose. Puis à intervalles réguliers, elle poussait des petits cris, mi-soupirs, mi-plaintes. Comme un animal...
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Tous les hommes avaient à présent le regard tourné vers la porte. Dans l'encadrement se tenait une femme étrange. Son corps, entièrement nu, était peint, de la tête aux pieds, d'arabesques imitant parfaitement le plumage d'un oiseau. Une cagoule de cuir brun fermée au cou accentuait encore cette impression irréelle. Repliant ses bras, les relevant à l'horizontale, l'inconnue fit quelques pas hésitants. Des battements d'aile ! Soudain, elle sauta, légère, sur l'accoudoir d'un fauteuil et s'accroupit, tel un oiseau qui se pose. Puis à intervalles réguliers, elle poussait des petits cris, mi-soupirs, mi-plaintes. Comme un animal...
Tereza contempla dans la glace son corps juvénile avec une jouissance non dissimulée. Un bras replié sur la poitrine pour remonter les pointes couleur framboise de ses seins, faisant onduler son ventre, tordant sa taille pour mieux scruter le galbe de ses reins. Madame Brozek soupira : — Tu ne sens rien ? La jeune prostituée haussa les épaules. — Rien du tout, c’est incroyable, non ? Je pourrai presque me balader comme ça sans y penser. Et pourtant Tereza portait dans son ventre un objet qui signifiait la mort d’un homme. Et elle le savait…
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Tereza contempla dans la glace son corps juvénile avec une jouissance non dissimulée. Un bras replié sur la poitrine pour remonter les pointes couleur framboise de ses seins, faisant onduler son ventre, tordant sa taille pour mieux scruter le galbe de ses reins. Madame Brozek soupira : — Tu ne sens rien ? La jeune prostituée haussa les épaules. — Rien du tout, c’est incroyable, non ? Je pourrai presque me balader comme ça sans y penser. Et pourtant Tereza portait dans son ventre un objet qui signifiait la mort d’un homme. Et elle le savait…
Le célèbre chef d’orchestre tressaillit violemment au moment où Estelle poussa son long gémissement, de plaisir. Il ferma les yeux, submergé par une excitation sauvage. Cette voix de femme, chantant, modulait son désir, le plongeait dans une ivresse inouïe. C’était celle qu’il cherchait depuis des années, celle dont il avait tant besoin pour composer sa grande Symphonie Érotique. Le musicien fixa longuement Estelle à travers la glace sans tain. Elle était en sa possession, à tout jamais…
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Le célèbre chef d’orchestre tressaillit violemment au moment où Estelle poussa son long gémissement, de plaisir. Il ferma les yeux, submergé par une excitation sauvage. Cette voix de femme, chantant, modulait son désir, le plongeait dans une ivresse inouïe. C’était celle qu’il cherchait depuis des années, celle dont il avait tant besoin pour composer sa grande Symphonie Érotique. Le musicien fixa longuement Estelle à travers la glace sans tain. Elle était en sa possession, à tout jamais…
– Je n’ai pas beaucoup de temps, expliqua l’actrice, on remonte en scène dans dix minutes.Le nain posa ses mains boudinées sur les somptueuses fesses de Samantha.– Dix minutes, souffla-t-il. Ce sera amplement suffisant.Elle soupira et se prépara à le recevoir. Dans la seule position où il pouvait la prendre sans être obligé de grimper sur une chaise : à genoux par terre, lui debout, derrière elle. Il exhiba un sexe monstrueusement gigantesque, disproportionné par rapport à sa taille.Il voulait se détendre les nerfs. Mais sa folle angoisse ne se laisserait pas oublier aussi facilement…
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– Je n’ai pas beaucoup de temps, expliqua l’actrice, on remonte en scène dans dix minutes.Le nain posa ses mains boudinées sur les somptueuses fesses de Samantha.– Dix minutes, souffla-t-il. Ce sera amplement suffisant.Elle soupira et se prépara à le recevoir. Dans la seule position où il pouvait la prendre sans être obligé de grimper sur une chaise : à genoux par terre, lui debout, derrière elle. Il exhiba un sexe monstrueusement gigantesque, disproportionné par rapport à sa taille.Il voulait se détendre les nerfs. Mais sa folle angoisse ne se laisserait pas oublier aussi facilement…
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Encore cinquante mètres, encore quarante, plus que trente, plus que vingt ! Melissa courait à perdre haleine dans la nuit glacée du bois de Boulogne. Elle seule avait reconnu les phares oblongs, les seuls phares qui puissent être ceux du cabriolet BMW de Coco. Elle allait le retrouver son mac, son julot, son dieu viviant au membre inépuisable, un dieu incroyablement doux et attentif quand il lui faisait l'amour. - Coco ! Coco ! Ah, je savais... Eut-elle le temps de crier, avant de s'écrouler, horrifiée. Là-bas, à Montparnasse, Francis sifflotait en nouant sa cravate rose. - Tchao Coco ! Maintenant le premier gigolo de Paris, c'est moi !
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Encore cinquante mètres, encore quarante, plus que trente, plus que vingt ! Melissa courait à perdre haleine dans la nuit glacée du bois de Boulogne. Elle seule avait reconnu les phares oblongs, les seuls phares qui puissent être ceux du cabriolet BMW de Coco. Elle allait le retrouver son mac, son julot, son dieu viviant au membre inépuisable, un dieu incroyablement doux et attentif quand il lui faisait l'amour. - Coco ! Coco ! Ah, je savais... Eut-elle le temps de crier, avant de s'écrouler, horrifiée. Là-bas, à Montparnasse, Francis sifflotait en nouant sa cravate rose. - Tchao Coco ! Maintenant le premier gigolo de Paris, c'est moi !
"Tu m’as tué", sourit-il avant de se renverser dans les oreillers, sombrant aussitôt dans un sommeil profond. Il ne vit pas le regard glacé que Fanny dirigea sur lui. Il ne l’entendit pas se lever, se rhabiller en toute hâte. Plus tard, seulement, il comprendrait, quand il verrait le mot qu’elle lui avait laissé, écrit au feutre rouge sur la glace de la salle de bains...
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"Tu m’as tué", sourit-il avant de se renverser dans les oreillers, sombrant aussitôt dans un sommeil profond. Il ne vit pas le regard glacé que Fanny dirigea sur lui. Il ne l’entendit pas se lever, se rhabiller en toute hâte. Plus tard, seulement, il comprendrait, quand il verrait le mot qu’elle lui avait laissé, écrit au feutre rouge sur la glace de la salle de bains...
Au milieu des gueulements d’une sono pourrie, une quinzaine de spectateurs s’agglutinaient devant la vitrine d’une baraque foraine : sur la scène, une strip-teaseuse dansait avec des mouvements de croupe de jument en chaleur. Les doigts de sa main gauche jouaient avec la dentelle de son slip qui, lentement, glissait. Lorsque les premières boucles de sa toison flamboyante apparurent, il y eut comme une sorte de frisson qui remua le public. – Putain de garce ! gronda l’un des types. Un peu plus loin, deux guignols en uniforme déambulaient sur le trottoir, indifférents. Pouvaient-ils savoir que cette rousse pulpeuse s’appelait Julia Lucas ?
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Au milieu des gueulements d’une sono pourrie, une quinzaine de spectateurs s’agglutinaient devant la vitrine d’une baraque foraine : sur la scène, une strip-teaseuse dansait avec des mouvements de croupe de jument en chaleur. Les doigts de sa main gauche jouaient avec la dentelle de son slip qui, lentement, glissait. Lorsque les premières boucles de sa toison flamboyante apparurent, il y eut comme une sorte de frisson qui remua le public. – Putain de garce ! gronda l’un des types. Un peu plus loin, deux guignols en uniforme déambulaient sur le trottoir, indifférents. Pouvaient-ils savoir que cette rousse pulpeuse s’appelait Julia Lucas ?
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Brigitte Hentier avait téléphoné dès son arrivée en Angleterre dans sa famille « au pair ». Elle avait été délirante d’enthousiasme. Tout était si formidable ! Depuis, les parents de Brigitte n’eurent plus aucune nouvelle. Ils avaient tout fait pour la retrouver. Jusqu’au jour où, presque un an après, sa photo s’étala en première page dans un journal anglais. Au-dessus, il y avait ce titre en gros caractères : jeune fille inconnue a tenté de se suicider.
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Brigitte Hentier avait téléphoné dès son arrivée en Angleterre dans sa famille « au pair ». Elle avait été délirante d’enthousiasme. Tout était si formidable ! Depuis, les parents de Brigitte n’eurent plus aucune nouvelle. Ils avaient tout fait pour la retrouver. Jusqu’au jour où, presque un an après, sa photo s’étala en première page dans un journal anglais. Au-dessus, il y avait ce titre en gros caractères : jeune fille inconnue a tenté de se suicider.
Gare de Lyon, 22h45, le Train bleu démarrait doucement. Martine Pardello s'arrêta sur le seuil de son compartiment : ainsi ce serait là, dans ce train, que Jacques et elle passeraient leur première nuit d'amour, la nuit qui allait décider de tout leur avenir. La vie ne les avait pas épargnés jusqu'à présent, mais ils allaient enfin avoir droit au bonheur, elle en était sûre, après tant d'années d'épreuves. Et cet instant, elle ignorait encore que, dans ce train de rêves, elle aurait rendez-vous avec l'horreur... Source : Presses de la Cité
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Gare de Lyon, 22h45, le Train bleu démarrait doucement. Martine Pardello s'arrêta sur le seuil de son compartiment : ainsi ce serait là, dans ce train, que Jacques et elle passeraient leur première nuit d'amour, la nuit qui allait décider de tout leur avenir. La vie ne les avait pas épargnés jusqu'à présent, mais ils allaient enfin avoir droit au bonheur, elle en était sûre, après tant d'années d'épreuves. Et cet instant, elle ignorait encore que, dans ce train de rêves, elle aurait rendez-vous avec l'horreur... Source : Presses de la Cité
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C'était dans un petit bordel cradingue de Tampico, au Mexique, que l'idée leur était venue. Ils s'étaient retrouvés là par hasard, cinq touristes français, en mal de sensations fortes, aguichés par le portier qui leur avait annoncé "Du jamais vu". La salle était bondée, une odeur lourde de foutre et de sueur masculine flottait dans l'air. Sur l'estrade, nue, une toute jeune fille, presque une gamine, attendait que commence le spectacle de son propre supplice, sous l'oeil attentif et froid des caméras...
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C'était dans un petit bordel cradingue de Tampico, au Mexique, que l'idée leur était venue. Ils s'étaient retrouvés là par hasard, cinq touristes français, en mal de sensations fortes, aguichés par le portier qui leur avait annoncé "Du jamais vu". La salle était bondée, une odeur lourde de foutre et de sueur masculine flottait dans l'air. Sur l'estrade, nue, une toute jeune fille, presque une gamine, attendait que commence le spectacle de son propre supplice, sous l'oeil attentif et froid des caméras...
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- Ecoutez les mecs, s’énerva Justine, vous me baisez comme vous voulez, ça m’est égal, mais laissez-moi regarder la télé ! Sur l’écran, venait d’apparaître le visage d’un homme, épanoui et souriant. Edouard… Un fantôme surgi du fond de sa mémoire… Et, tandis que les deux types, agenouillés à côté d’elle, commençaient à caresser ses seins lourds et majestueux, à flatter ses superbes fesses, Justine, les yeux vissés sur le récepteur, revoyait défiler les images de son passé, des images macabres… Source : Plon
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- Ecoutez les mecs, s’énerva Justine, vous me baisez comme vous voulez, ça m’est égal, mais laissez-moi regarder la télé ! Sur l’écran, venait d’apparaître le visage d’un homme, épanoui et souriant. Edouard… Un fantôme surgi du fond de sa mémoire… Et, tandis que les deux types, agenouillés à côté d’elle, commençaient à caresser ses seins lourds et majestueux, à flatter ses superbes fesses, Justine, les yeux vissés sur le récepteur, revoyait défiler les images de son passé, des images macabres… Source : Plon
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C'était la troisième fois qu'Herbert revenait à la charge dans son ventre. Et il était toujours aussi violent, toujours aussi brutal. Il galopait au fond de ses reins comme un étalon fou dopé aux amphétamines. Convulsivement, la jeune Tahilandaise se mordit le lèvres, se répétant qu'il valait mieux ne pas crier, car alors, il deviendrait méchant. Dans sa tête, résonnait une phrase que lui martelait autrefois sa grand-mère, là-bas, dans sa lointaine Asie: "Nous sommes nées esclaves, nous mourrons esclaves..." Source : Presses de la Cité
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C'était la troisième fois qu'Herbert revenait à la charge dans son ventre. Et il était toujours aussi violent, toujours aussi brutal. Il galopait au fond de ses reins comme un étalon fou dopé aux amphétamines. Convulsivement, la jeune Tahilandaise se mordit le lèvres, se répétant qu'il valait mieux ne pas crier, car alors, il deviendrait méchant. Dans sa tête, résonnait une phrase que lui martelait autrefois sa grand-mère, là-bas, dans sa lointaine Asie: "Nous sommes nées esclaves, nous mourrons esclaves..." Source : Presses de la Cité
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— Mets-toi à poil et boucle-là ! Coupa le jeune homme trop gros en se redressant sur les coudes. Pour la première fois Katia eut peur. Une sorte d’aura invisible, comme une étrange lumière noire, environnait son client. Il n’était pas « normal ». Elle non plus en un sens, mais d’une manière infiniment douce… Il empoigna à pleine mains sa robe, crochant ses ongles dans la soie verte pour la déchirer. Katia luttait, blême, les dents serrées. La main droite de l’homme s’abattit sur son bas-ventre, emprisonnant son entrecuisse. À ce moment, tout bascula.
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— Mets-toi à poil et boucle-là ! Coupa le jeune homme trop gros en se redressant sur les coudes. Pour la première fois Katia eut peur. Une sorte d’aura invisible, comme une étrange lumière noire, environnait son client. Il n’était pas « normal ». Elle non plus en un sens, mais d’une manière infiniment douce… Il empoigna à pleine mains sa robe, crochant ses ongles dans la soie verte pour la déchirer. Katia luttait, blême, les dents serrées. La main droite de l’homme s’abattit sur son bas-ventre, emprisonnant son entrecuisse. À ce moment, tout bascula.
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Brigade Mondaine [105] En cette veille de Noël, à Belle-Ile-en-Mer, un ciel clair, un bleu intense, illuminait la plage de Donnant. Plantée au milieu de ce décor somptueux fermé de chaque côté par de gros rocheux sombres qui plongeaient dans la mer comme de hauts rideaux de scène, une fille se tenait immobile. Elle était nue. Intégralement nue à part un porte-jarretelles en cuir et des bas de résilles noires qui gainaient ses longues jambes fines. A quelques mètres de là, à travers la meurtrière d'un blockhaus niché dans les replis de la falaise, deux yeux noisette suivaient, fascinés, exorbités, le spectacle insolite qu'offrait cette Vénus impudique...
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Brigade Mondaine [105] En cette veille de Noël, à Belle-Ile-en-Mer, un ciel clair, un bleu intense, illuminait la plage de Donnant. Plantée au milieu de ce décor somptueux fermé de chaque côté par de gros rocheux sombres qui plongeaient dans la mer comme de hauts rideaux de scène, une fille se tenait immobile. Elle était nue. Intégralement nue à part un porte-jarretelles en cuir et des bas de résilles noires qui gainaient ses longues jambes fines. A quelques mètres de là, à travers la meurtrière d'un blockhaus niché dans les replis de la falaise, deux yeux noisette suivaient, fascinés, exorbités, le spectacle insolite qu'offrait cette Vénus impudique...
Brigade Mondaine [106] Elle avait à peine trente ans, elle était merveilleusement longue et mince. Allongée nue sur le sable, les jambes ouvertes, elle souriait. Le long de son cou et sur sa poitrine, une goutte de sueur suivait lentement un chemin capricieux. Bouleversé, Jean-Paul Sarrazin contemplait dans l'obscurité les courbes somptueuses de ce corps offert qui exhalait une puissante odeur de féminité, un parfum lourd et chaud. Il allait faire la connerie de sa vie, il le savait, mais il ne pouvait rien empêcher : le désir était en lui comme une brûlure, un incendie...
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Brigade Mondaine [106] Elle avait à peine trente ans, elle était merveilleusement longue et mince. Allongée nue sur le sable, les jambes ouvertes, elle souriait. Le long de son cou et sur sa poitrine, une goutte de sueur suivait lentement un chemin capricieux. Bouleversé, Jean-Paul Sarrazin contemplait dans l'obscurité les courbes somptueuses de ce corps offert qui exhalait une puissante odeur de féminité, un parfum lourd et chaud. Il allait faire la connerie de sa vie, il le savait, mais il ne pouvait rien empêcher : le désir était en lui comme une brûlure, un incendie...
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Boris Corentin se pencha sur les Polaroïdes que son ami d'enfance venait de jeter sur la table basse. La première photo montrait un gros plan d'un pistolet à clous. Un de ces trucs modernes à détente automatique qui remplacent le marteau. La deuxième photo : une fille nue crucifiée sur un mur. Poignets et chevilles transpercés. Les deux dernières soulevaient carrément le coeur... - Voilà ce qu'ils vont faire à ma femme, si je ne cède pas à leur chantage, murmura Yann. - C'est signé la Mafia, grinça Boris entre ses dents. Tu t'es fourré dans un sacré pétrin avec des conneries.
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Boris Corentin se pencha sur les Polaroïdes que son ami d'enfance venait de jeter sur la table basse. La première photo montrait un gros plan d'un pistolet à clous. Un de ces trucs modernes à détente automatique qui remplacent le marteau. La deuxième photo : une fille nue crucifiée sur un mur. Poignets et chevilles transpercés. Les deux dernières soulevaient carrément le coeur... - Voilà ce qu'ils vont faire à ma femme, si je ne cède pas à leur chantage, murmura Yann. - C'est signé la Mafia, grinça Boris entre ses dents. Tu t'es fourré dans un sacré pétrin avec des conneries.
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Maxime était ivre de sa puissance, un sentiment de puissance totale qu’il n’avait jamais connu, lui, le rejeton méprisé de la dynastie des Pitret, ces banquiers arrogants qui l’avaient toujours écrasé sous le poids de leur condescendance enfin il était Dieu, Maître absolku du destin de cette fille qui gémissait sous ses coups de boutoir et il n’avait plus qu’une idée en tête : la faire crier encore plus, il eut l’impression qu’une étoile explosait dans son crâne et ses doigts se crispèrent autour du manche de corne du rasoir qu’il tenait à la main… Source : Vaugirard
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Maxime était ivre de sa puissance, un sentiment de puissance totale qu’il n’avait jamais connu, lui, le rejeton méprisé de la dynastie des Pitret, ces banquiers arrogants qui l’avaient toujours écrasé sous le poids de leur condescendance enfin il était Dieu, Maître absolku du destin de cette fille qui gémissait sous ses coups de boutoir et il n’avait plus qu’une idée en tête : la faire crier encore plus, il eut l’impression qu’une étoile explosait dans son crâne et ses doigts se crispèrent autour du manche de corne du rasoir qu’il tenait à la main… Source : Vaugirard
Brigade Mondaine [111] La connerie, c'est que je vous l’avais confiée et que vous l'avez violée... (Le tueur consulta sa montre). Alors avant de mourir, il vous reste une demi-heure pour le regretter. Les frères Galvez ouvrirent des yeux ronds. Le verbe violer était inconnu de leur vocabulaire de truand. Ou'est-ce qu'ils avaient fait dès mal avec cette fille? Ils avaient rigolé, c’est tout. Même s'il avait fallu la cogner un peu pour lui apprendre à ouvrir les cuisses. Maintenant, reprit le tueur, vous allez refaire exactement tout ce que vous avez fait à Monique. (Il toussota). Mais entre vous.
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Brigade Mondaine [111] La connerie, c'est que je vous l’avais confiée et que vous l'avez violée... (Le tueur consulta sa montre). Alors avant de mourir, il vous reste une demi-heure pour le regretter. Les frères Galvez ouvrirent des yeux ronds. Le verbe violer était inconnu de leur vocabulaire de truand. Ou'est-ce qu'ils avaient fait dès mal avec cette fille? Ils avaient rigolé, c’est tout. Même s'il avait fallu la cogner un peu pour lui apprendre à ouvrir les cuisses. Maintenant, reprit le tueur, vous allez refaire exactement tout ce que vous avez fait à Monique. (Il toussota). Mais entre vous.
D'une brusque détente de son bras droit, le boxeur projeta son poing dans l'énorme sac qui oscillait devant lui. Un gémissement rauque répondit à ce swing asséné en force. Galvanisé, il se mit alors à expédier une série de crochets suivie d'un fulgurant direct qui arracha un nouveau râle à l'étrange assemblage qui se balançait sous l'impact de ses poings. Car derrière le sac, le corps plaqué contre le cuir, une femme nue était attachée par les poignets...
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D'une brusque détente de son bras droit, le boxeur projeta son poing dans l'énorme sac qui oscillait devant lui. Un gémissement rauque répondit à ce swing asséné en force. Galvanisé, il se mit alors à expédier une série de crochets suivie d'un fulgurant direct qui arracha un nouveau râle à l'étrange assemblage qui se balançait sous l'impact de ses poings. Car derrière le sac, le corps plaqué contre le cuir, une femme nue était attachée par les poignets...
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Brigade Mondaine [114] - Alors, c'est un accident ? - Non. Désolé de vous faire de la peine, patron, c'est un meurtre. Charlie Badolini, le patron de la Brigade Mondaine, gémit et se rassit lourdement. - Eh bien, messieurs, on va avoir le "haut-lieu", comme on dit, sur le dos jusqu'à ce que vous arrêtiez le coupable : la victime travaillait pour un réseau de call-girls protégé par au moins deux ministères, dont celui du Commerce extérieur...
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Brigade Mondaine [114] - Alors, c'est un accident ? - Non. Désolé de vous faire de la peine, patron, c'est un meurtre. Charlie Badolini, le patron de la Brigade Mondaine, gémit et se rassit lourdement. - Eh bien, messieurs, on va avoir le "haut-lieu", comme on dit, sur le dos jusqu'à ce que vous arrêtiez le coupable : la victime travaillait pour un réseau de call-girls protégé par au moins deux ministères, dont celui du Commerce extérieur...
Brigade Mondaine [115] Quand la lourde porte en fer s'ouvrit, Virginie de Pottère cligna des yeux, éblouie par la lumière des dizaines de candélabres d'argent qui inondait l'immense cave voûtée. Instinctivement, elle recula, frissonnant sous la longue robe blanche presque transparente qui la couvrait du cou aux chevilles. A l'exception de tout autre vêtement. - Tu ne vas pas craquer maintenant, ma chérie, lui souffla Solange de sa voix un peu trop rauque. Tremblante, Virginie s'avança entre les deux rangées de fidèles, tous masqués, qui psamoldiaient une étrange litanie. Derrière l'autel de pierre, sous la haute voûte en ogive, les yeux brillant d'un éclat insoutenable, le Grand-Prêtre l'attendant. Pour le sacrifice...
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Brigade Mondaine [115] Quand la lourde porte en fer s'ouvrit, Virginie de Pottère cligna des yeux, éblouie par la lumière des dizaines de candélabres d'argent qui inondait l'immense cave voûtée. Instinctivement, elle recula, frissonnant sous la longue robe blanche presque transparente qui la couvrait du cou aux chevilles. A l'exception de tout autre vêtement. - Tu ne vas pas craquer maintenant, ma chérie, lui souffla Solange de sa voix un peu trop rauque. Tremblante, Virginie s'avança entre les deux rangées de fidèles, tous masqués, qui psamoldiaient une étrange litanie. Derrière l'autel de pierre, sous la haute voûte en ogive, les yeux brillant d'un éclat insoutenable, le Grand-Prêtre l'attendant. Pour le sacrifice...
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Cette séance de photo la nuit sur le Grand Bé était une idée géniale ! Ce petit îlot rocheux à cinq cents mètres de la côte malouine offrait un décor somptueux et, tandis qu'il mitraillait le visage de Marianne déformé par la souffrance, Tanguy sentait croître son excitation : les amateurs qui achetaient ses tirages allaient adorer ce corps meurtri d'adolescente, zébré de sillons rouge sombre, qui se cabrait sous les coups de cravache ! Sans doute eût-il été moins exalté s'il avait su qu'à quelques pas de là, deux yeux écarquillés d'horreur l'observaient, lui et ses deux complices...
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Cette séance de photo la nuit sur le Grand Bé était une idée géniale ! Ce petit îlot rocheux à cinq cents mètres de la côte malouine offrait un décor somptueux et, tandis qu'il mitraillait le visage de Marianne déformé par la souffrance, Tanguy sentait croître son excitation : les amateurs qui achetaient ses tirages allaient adorer ce corps meurtri d'adolescente, zébré de sillons rouge sombre, qui se cabrait sous les coups de cravache ! Sans doute eût-il été moins exalté s'il avait su qu'à quelques pas de là, deux yeux écarquillés d'horreur l'observaient, lui et ses deux complices...
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Brigade Mondaine [120] Pour ses millions de fans dans le monde, Rick Ruby, la rock-star, est un véritable demi-dieu. Pour d'autres, il n'était qu'une proie à mettre en condition. Et pour Jules Lafayette, alias Tête d'or, il était l'homme à abattre. On le payait pour terroriser Rick Ruby mais lui, Lafayette, avait une vengeance personnelle à assouvir. Gratuitement. Pour le plaisir.
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Brigade Mondaine [120] Pour ses millions de fans dans le monde, Rick Ruby, la rock-star, est un véritable demi-dieu. Pour d'autres, il n'était qu'une proie à mettre en condition. Et pour Jules Lafayette, alias Tête d'or, il était l'homme à abattre. On le payait pour terroriser Rick Ruby mais lui, Lafayette, avait une vengeance personnelle à assouvir. Gratuitement. Pour le plaisir.
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Brigade Mondaine [132] Caressant du bout des doigts l'anneau d'or de son annulaire, monsieur Wong laissa errer son regard sur les courbes affolantes du corps d'Anaïs. Sa femme... Ils étaient de la même race tous les deux, celles de la Chine éternelle, impitoyable et belle, délicate et sanguine. Puis son visage se tourna vers leur dernière recrue dont les yeux, écarquillés par l'horreur, le fixaient tandis qu'il se levait lentement de son trône. Alors Anaïs s'approcha de la victime et l'empoigna brutalement par les cheveux. – Le sang, murmura-t-elle, le sang, petite fille... C'est le vin de l'amour.
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Brigade Mondaine [132] Caressant du bout des doigts l'anneau d'or de son annulaire, monsieur Wong laissa errer son regard sur les courbes affolantes du corps d'Anaïs. Sa femme... Ils étaient de la même race tous les deux, celles de la Chine éternelle, impitoyable et belle, délicate et sanguine. Puis son visage se tourna vers leur dernière recrue dont les yeux, écarquillés par l'horreur, le fixaient tandis qu'il se levait lentement de son trône. Alors Anaïs s'approcha de la victime et l'empoigna brutalement par les cheveux. – Le sang, murmura-t-elle, le sang, petite fille... C'est le vin de l'amour.
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- Réfléchis, Hélène : si on prévient les flics, dans deux jours toute la région sera au courant que nous étions ensemble dans les bois. Hélène Bourneuil plongea ses yeux bouleversés dans ceux de son amant. - Tu imagines le scandale, les retombées professionnelles pour ton mari, pour moi, ta réputation salie… Hélène voyons, c’est ça que tu veux ? Enfin bon Dieu, tu es la femme de maître Bourneuil ! Vaincue, Hélène poussa un soupir qui ressemblait presque à un sanglot. Patrick avait raison. Personne n’avait rien à gagner à sacrifier les apparences. Personne et encore moins cette pauvre fille dont le cadavre allait tout simplement continuer à pourrir sous son tas de feuilles mortes. Rien ne s’était passé. description
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- Réfléchis, Hélène : si on prévient les flics, dans deux jours toute la région sera au courant que nous étions ensemble dans les bois. Hélène Bourneuil plongea ses yeux bouleversés dans ceux de son amant. - Tu imagines le scandale, les retombées professionnelles pour ton mari, pour moi, ta réputation salie… Hélène voyons, c’est ça que tu veux ? Enfin bon Dieu, tu es la femme de maître Bourneuil ! Vaincue, Hélène poussa un soupir qui ressemblait presque à un sanglot. Patrick avait raison. Personne n’avait rien à gagner à sacrifier les apparences. Personne et encore moins cette pauvre fille dont le cadavre allait tout simplement continuer à pourrir sous son tas de feuilles mortes. Rien ne s’était passé. description
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48 heures avant le début du tournoi de Roland-Garros, le vestiaire des filles était encore désert. Nue devant le miroir embué de la douche, Pamela Burton, 5ème joueuse au classement ATP, contemplait son image. Elle attrapa la grande serviette blanche et commença par frotter son ventre plat et soyeux, puis descendit le long de ses cuisses musclées où scintillaient, comme autant de diamants, une multitude de gouttelettes d´eau. La caresse du tissu éponge émerisa sa peau d´un long frisson de plaisir qu´elle ne réprima pas. Elle était seule et pouvait profiter de ce moment d´intimité avec son corps. Seule. Ou du moins le croyait-elle.
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48 heures avant le début du tournoi de Roland-Garros, le vestiaire des filles était encore désert. Nue devant le miroir embué de la douche, Pamela Burton, 5ème joueuse au classement ATP, contemplait son image. Elle attrapa la grande serviette blanche et commença par frotter son ventre plat et soyeux, puis descendit le long de ses cuisses musclées où scintillaient, comme autant de diamants, une multitude de gouttelettes d´eau. La caresse du tissu éponge émerisa sa peau d´un long frisson de plaisir qu´elle ne réprima pas. Elle était seule et pouvait profiter de ce moment d´intimité avec son corps. Seule. Ou du moins le croyait-elle.
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Son volant entre les mains, Michel Bézard sentit tout à coup monter en lui un sentiment de puissance. Il en avait assez de jouer les doublures, assez de ces petits tours de piste sur des circuits d’essais. Il allait leur montrer à tous que lui aussi était un grand pilote. De la race des Seigneurs. Il enclencha la cinquième. Puis la sixième. Il accéléra encore. C’est à peine s’il se souvenait de ce « jeu » stupide auquel il avait fini par se prêter : piloter une Formule 1 avec une femme nue ligotée sur le museau de la voiture. Une femme dont la tête oscillait de plus en plus dangereusement.
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Son volant entre les mains, Michel Bézard sentit tout à coup monter en lui un sentiment de puissance. Il en avait assez de jouer les doublures, assez de ces petits tours de piste sur des circuits d’essais. Il allait leur montrer à tous que lui aussi était un grand pilote. De la race des Seigneurs. Il enclencha la cinquième. Puis la sixième. Il accéléra encore. C’est à peine s’il se souvenait de ce « jeu » stupide auquel il avait fini par se prêter : piloter une Formule 1 avec une femme nue ligotée sur le museau de la voiture. Une femme dont la tête oscillait de plus en plus dangereusement.
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La porte de chêne massif s'ouvrit avec un léger grincement. Yves Saint-Gratien, le très redouté fondé de pouvoir de l'une des plus grosses banques de Zurich, s'inclina avec obséquiosité devant la haute silhouette vêtue d'une combinaison de cuir noir ouverte jusqu'au nombril. Timidement, il releva la tête. -Maîtresse...Enfin ! C'est un tel honneur pour moi, balbutia-t-il, le regard rivé sur les pointes des seins braqués à hauteur de ses yeux et percés par deux anneaux d'or qui brillaient dans la semi-pénombre.
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La porte de chêne massif s'ouvrit avec un léger grincement. Yves Saint-Gratien, le très redouté fondé de pouvoir de l'une des plus grosses banques de Zurich, s'inclina avec obséquiosité devant la haute silhouette vêtue d'une combinaison de cuir noir ouverte jusqu'au nombril. Timidement, il releva la tête. -Maîtresse...Enfin ! C'est un tel honneur pour moi, balbutia-t-il, le regard rivé sur les pointes des seins braqués à hauteur de ses yeux et percés par deux anneaux d'or qui brillaient dans la semi-pénombre.
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22h15 pile. Paula, en grande professionnelle, fit une entrée fracassante devant la foule des invités. Le corps gainé dans un fourreau de soie noire, elle se mit à osciller sur les ondulations de la musique comme un serpent voluptueux. 22h25. La longue robe commença à glisser sur ses hanches, laissant apparaître deux globes sublimes qui émergeaient d’une guêpière noire. 22h30. Débarrassée de son corset, Paula, toujours tourbillonnante, ne portait plus qu’un minuscule slip et ses bas. 22h45. Paula dansait maintenant totalement nue. « Encore trois minutes », songea-t-elle. A quelques centaines de mètres de l’homme qui s’apprêtait à la massacrer faisait le même compte à rebours.
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22h15 pile. Paula, en grande professionnelle, fit une entrée fracassante devant la foule des invités. Le corps gainé dans un fourreau de soie noire, elle se mit à osciller sur les ondulations de la musique comme un serpent voluptueux. 22h25. La longue robe commença à glisser sur ses hanches, laissant apparaître deux globes sublimes qui émergeaient d’une guêpière noire. 22h30. Débarrassée de son corset, Paula, toujours tourbillonnante, ne portait plus qu’un minuscule slip et ses bas. 22h45. Paula dansait maintenant totalement nue. « Encore trois minutes », songea-t-elle. A quelques centaines de mètres de l’homme qui s’apprêtait à la massacrer faisait le même compte à rebours.
La fille était allongée sur le ventre, les bras et les jambes fixés aux montants du chevalet de torture. Ses hanches étaient surélevées de façon à faire saillir sa croupe au maximum, sa tête pendait dans le vide et ses magnifiques cheveux balayaient le sol. L’homme écarta les pans de sa cape et son formidable sexe jaillit en pleine lumière. Un murmure d’extase parcourut l’assemblée ; le lourd parfum d’ambre qui inondait la cave devenait de plus en plus entêtant. Alexandra avait du mal à respirer. Soudain, elle dut retenir un cri de stupéfaction : elle venait de reconnaître cet homme. Un flic ! Plus précisément un inspecteur de la Brigade Mondaine : Boris Corentin…
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La fille était allongée sur le ventre, les bras et les jambes fixés aux montants du chevalet de torture. Ses hanches étaient surélevées de façon à faire saillir sa croupe au maximum, sa tête pendait dans le vide et ses magnifiques cheveux balayaient le sol. L’homme écarta les pans de sa cape et son formidable sexe jaillit en pleine lumière. Un murmure d’extase parcourut l’assemblée ; le lourd parfum d’ambre qui inondait la cave devenait de plus en plus entêtant. Alexandra avait du mal à respirer. Soudain, elle dut retenir un cri de stupéfaction : elle venait de reconnaître cet homme. Un flic ! Plus précisément un inspecteur de la Brigade Mondaine : Boris Corentin…
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L'orage lourd, étouffant, pesait comme une menace au-dessus de la Francilienne. L'embouteillage monstrueux avait donné à ce grand périphérique de Paris un aspect d'immobilité quasi éternelle. Gisèle, qui suffoquait à l'intérieur de la Renault Espace, agitait les pans de sa robe de coton jaune canari pour créér un peu de fraicheur. Un coup de klaxon la fit sursauter et elle leva les yeux vers une semi-remorque bloquée à quelques pas. Lentement, le routier descendit de sa cabine et se dirigea vers elle. Subjuguée, fébrile, elle bascula son siège en arrière, écarta ses cuisses et ouvrit la portière, comme si la tempête qui la secouait brutalement avait le même besoin d'éclater que l'orage au-dessus de sa tête, la même soif d'anéantissement absolu. Haletante, le ventre en fusion, elle attendait l'assaut du mâle...
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L'orage lourd, étouffant, pesait comme une menace au-dessus de la Francilienne. L'embouteillage monstrueux avait donné à ce grand périphérique de Paris un aspect d'immobilité quasi éternelle. Gisèle, qui suffoquait à l'intérieur de la Renault Espace, agitait les pans de sa robe de coton jaune canari pour créér un peu de fraicheur. Un coup de klaxon la fit sursauter et elle leva les yeux vers une semi-remorque bloquée à quelques pas. Lentement, le routier descendit de sa cabine et se dirigea vers elle. Subjuguée, fébrile, elle bascula son siège en arrière, écarta ses cuisses et ouvrit la portière, comme si la tempête qui la secouait brutalement avait le même besoin d'éclater que l'orage au-dessus de sa tête, la même soif d'anéantissement absolu. Haletante, le ventre en fusion, elle attendait l'assaut du mâle...
Une cage aux barreaux finement ouvragés enfermait Lola de Merteuil, l’enserrant à la taille. Plus bas, le reste de son corps, les fesses, le ventre, les cuisses, était libre. C’est sur cette partie de sa personne que pleuvaient les coups de cravache des invités du grand couturier parisien. Mais la jeune étudiante en droit ne songeait pas à se plaindre. Elle était l’attraction de la soirée et cela faisait partie de son contrat. Le paquet d’argent qu’elle allait toucher était, de toute façon, le plus puissant des baumes… Brusquement, complètement ivre, le frère du grand couturier s’approcha et arracha la cage qui protégeait son visage. Lola sut alors que l’enfer allait s’abattre sur elle…
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Une cage aux barreaux finement ouvragés enfermait Lola de Merteuil, l’enserrant à la taille. Plus bas, le reste de son corps, les fesses, le ventre, les cuisses, était libre. C’est sur cette partie de sa personne que pleuvaient les coups de cravache des invités du grand couturier parisien. Mais la jeune étudiante en droit ne songeait pas à se plaindre. Elle était l’attraction de la soirée et cela faisait partie de son contrat. Le paquet d’argent qu’elle allait toucher était, de toute façon, le plus puissant des baumes… Brusquement, complètement ivre, le frère du grand couturier s’approcha et arracha la cage qui protégeait son visage. Lola sut alors que l’enfer allait s’abattre sur elle…
Quelque part dans la pinède, un rire d'homme éclata. Frissonnante, Hildegarde von Brenen resserra autour d'elle la grossière tunique de toile dont "ils" l'avaient affublée et qui la faisait ressembler à une paysanne vietnamienne. C'est d'ailleurs exactement ce qu'elle était, de son plein gré, pour la durée de cette nuit d'orgie : une villageoise du Viêt minh traquée par une troupe de marines américains. Et elle, fille unique de l'un des plus puissants industriels munichois, en vacances au club Plein-Soleil sur la côte Adriatique, faisait partie d'un contingent de chait fraîche livré aux fureurs sexuelles d'une bande de brutes. A nouveau un rire résonna dans l'obscurité. La chasse avait commencé. Source : Vaugirard
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Quelque part dans la pinède, un rire d'homme éclata. Frissonnante, Hildegarde von Brenen resserra autour d'elle la grossière tunique de toile dont "ils" l'avaient affublée et qui la faisait ressembler à une paysanne vietnamienne. C'est d'ailleurs exactement ce qu'elle était, de son plein gré, pour la durée de cette nuit d'orgie : une villageoise du Viêt minh traquée par une troupe de marines américains. Et elle, fille unique de l'un des plus puissants industriels munichois, en vacances au club Plein-Soleil sur la côte Adriatique, faisait partie d'un contingent de chait fraîche livré aux fureurs sexuelles d'une bande de brutes. A nouveau un rire résonna dans l'obscurité. La chasse avait commencé. Source : Vaugirard
Elle n’était pas seulement belle, Kérifa. Elle était royale avec sa longue crinière noire, son teint mat et cette nuance d’Orient qui lui donnaient l’air d’une princesse des Mille et Une Nuits. Elle galopait à perdre haleine. À la façon d’une jument, elle tirait un petit sulky rouge qui cahotait sur les inégalités du chemin. Assis à l’arrière, Charles Henry serrait la cravache dans sa main. Il fixait la taille naturellement étranglée avec le double rebond voluptueux des hanches qui dansaient devant lui. Ce jeu lui paraissait stupide et cruel. Comme le calvaire dans lequel il allait lui-même bientôt basculer.
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Elle n’était pas seulement belle, Kérifa. Elle était royale avec sa longue crinière noire, son teint mat et cette nuance d’Orient qui lui donnaient l’air d’une princesse des Mille et Une Nuits. Elle galopait à perdre haleine. À la façon d’une jument, elle tirait un petit sulky rouge qui cahotait sur les inégalités du chemin. Assis à l’arrière, Charles Henry serrait la cravache dans sa main. Il fixait la taille naturellement étranglée avec le double rebond voluptueux des hanches qui dansaient devant lui. Ce jeu lui paraissait stupide et cruel. Comme le calvaire dans lequel il allait lui-même bientôt basculer.
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- Mesdames et messieurs, je suis ravi de vous voir tous réunis ici ce soir. Nous allons commencer la vente aux conditions habituelles... Lionel Martain-Précy s'interrompit et se racla la gorge pour tenter de poser sa voix qu'il sentait vacillante. Une soirée exceptionnelle s'ouvrait à l'hôtel Drouot : une collection rassemblant des trésors de l'art érotique, des temps les plus anciens à l'époque contemporaine, allait être mise aux enchères. Ce n'était pourtant pas l'objet de la vente qui faisait trembler la voix du commissaire-priseur. Non. C'était le vertige devant le point de non-retour qu'il allait franchir dans quelques minutes. Car, pour la première fois de sa vie, lui, l'héritier d'une longue lignée d'officier ministériel assermenté, il s'apprêtait à truquer une vente...
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- Mesdames et messieurs, je suis ravi de vous voir tous réunis ici ce soir. Nous allons commencer la vente aux conditions habituelles... Lionel Martain-Précy s'interrompit et se racla la gorge pour tenter de poser sa voix qu'il sentait vacillante. Une soirée exceptionnelle s'ouvrait à l'hôtel Drouot : une collection rassemblant des trésors de l'art érotique, des temps les plus anciens à l'époque contemporaine, allait être mise aux enchères. Ce n'était pourtant pas l'objet de la vente qui faisait trembler la voix du commissaire-priseur. Non. C'était le vertige devant le point de non-retour qu'il allait franchir dans quelques minutes. Car, pour la première fois de sa vie, lui, l'héritier d'une longue lignée d'officier ministériel assermenté, il s'apprêtait à truquer une vente...
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C'est sur le dernier coup de minuit que Tina fit son apparition face à douze "étalons" strictement sélectionnés. Douze hommes testés et recrutés pour la faire jouir. Douze mâles pour la rendre folle de plaisir, c'était le cadeau que son mari déposait au pieds de Tina , pour ,son anniversaire. Douze bougies à éteindre, en somme, pour une nuit d'orgie. Une nuit d'orgie qui devait s'achever en enfer... Source : Vauvenargues
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C'est sur le dernier coup de minuit que Tina fit son apparition face à douze "étalons" strictement sélectionnés. Douze hommes testés et recrutés pour la faire jouir. Douze mâles pour la rendre folle de plaisir, c'était le cadeau que son mari déposait au pieds de Tina , pour ,son anniversaire. Douze bougies à éteindre, en somme, pour une nuit d'orgie. Une nuit d'orgie qui devait s'achever en enfer... Source : Vauvenargues
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Brigade Mondaine [175] Edouard Bourgoin crut que son cœur allait exploser : la fille accoudée au bar venait de prendre son verre et se dirigeait vers sa table en imprimant à ses hanches un balancement que sa combinaison de cuir rendait encore plus affolant. Il posa sa main potelée et trop blanche sur celle, fine et nerveuse, de l'inconnue qui répondit à son geste par un sourire carnassier.. — Justine... Je m'appelle Justine, fit-elle d'une voix rauque. Peut-être pourrions-nous continuer cette conversation chez vous ? Trois minutes plus tard, ils quittaient ensemble le bar. Sur le pas de la porte, Justine désigna une grosse moto : — C'est à moi, cet engin. Vous prenez votre voiture et je vous suis ? Édouard opina machinalement et s'installa au volant de sa vieille R 19. Dix fois, vingt fois, pendant le court trajet qu'ils firent pour arriver jusqu'à chez lui, il vérifia que la moto le suivait toujours comme s'il craignait que son rêve n'explose. Evidemment, il ne pouvait savoir que, pour rien au monde, Justine ne l'aurait laissé s'échapper.
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Brigade Mondaine [175] Edouard Bourgoin crut que son cœur allait exploser : la fille accoudée au bar venait de prendre son verre et se dirigeait vers sa table en imprimant à ses hanches un balancement que sa combinaison de cuir rendait encore plus affolant. Il posa sa main potelée et trop blanche sur celle, fine et nerveuse, de l'inconnue qui répondit à son geste par un sourire carnassier.. — Justine... Je m'appelle Justine, fit-elle d'une voix rauque. Peut-être pourrions-nous continuer cette conversation chez vous ? Trois minutes plus tard, ils quittaient ensemble le bar. Sur le pas de la porte, Justine désigna une grosse moto : — C'est à moi, cet engin. Vous prenez votre voiture et je vous suis ? Édouard opina machinalement et s'installa au volant de sa vieille R 19. Dix fois, vingt fois, pendant le court trajet qu'ils firent pour arriver jusqu'à chez lui, il vérifia que la moto le suivait toujours comme s'il craignait que son rêve n'explose. Evidemment, il ne pouvait savoir que, pour rien au monde, Justine ne l'aurait laissé s'échapper.
Plantée au milieu de la foule dans le hall des arrivées de Roissy-Charles-de-Gaulle, Ulrika Paaer regardait l'inconnu qui venait de la frôler. Lui aussi, il la regardait. Ou, plutôt, il la déshabillait littéralement de ses petits yeux noirs. Un véritable viol. Inexplicablement, Ulrika se sentait happée par le magnétisme de bête sauvage qui émanait de cet homme. Possédée par un désir animal, auquel elle savait déjà qu'elle ne résisterait pas. Ils n'eurent même pas besoin d'échanger les rituelles banalités qui constituent le passage obligé de la drague : l'homme fit un pas vers elle et, donnant un petit coup de tête de côté, comme un souteneur qui ordonne à sa gagneuse de le suivre, il laissa tomber un seul mot : viens !
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Plantée au milieu de la foule dans le hall des arrivées de Roissy-Charles-de-Gaulle, Ulrika Paaer regardait l'inconnu qui venait de la frôler. Lui aussi, il la regardait. Ou, plutôt, il la déshabillait littéralement de ses petits yeux noirs. Un véritable viol. Inexplicablement, Ulrika se sentait happée par le magnétisme de bête sauvage qui émanait de cet homme. Possédée par un désir animal, auquel elle savait déjà qu'elle ne résisterait pas. Ils n'eurent même pas besoin d'échanger les rituelles banalités qui constituent le passage obligé de la drague : l'homme fit un pas vers elle et, donnant un petit coup de tête de côté, comme un souteneur qui ordonne à sa gagneuse de le suivre, il laissa tomber un seul mot : viens !
Laetitia gisait en travers du lit, le teint gris, la bouche ouverte et les yeux exorbités. Figée de terreur sur le seuil de la chambre, Maryline resta quelques longues secondes immobile, à contempler le cadavre de son amie. Puis, en dépit de l'envie de fuir qui lui tordait le ventre, elle parvint à s'approcher. Alors toute l'horreur de la scène lui sauta aux yeux. La main droite de Laetitia était ensanglantée et quatre lettres étaient maladroitement tracées sur le bois du lit: P H O T Des lettres à peines déchiffrables, d'un rouge tirant sur le brun noirâtre. Des lettres écrites par Laetitia avant de mourir, avec son propre sang.
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Laetitia gisait en travers du lit, le teint gris, la bouche ouverte et les yeux exorbités. Figée de terreur sur le seuil de la chambre, Maryline resta quelques longues secondes immobile, à contempler le cadavre de son amie. Puis, en dépit de l'envie de fuir qui lui tordait le ventre, elle parvint à s'approcher. Alors toute l'horreur de la scène lui sauta aux yeux. La main droite de Laetitia était ensanglantée et quatre lettres étaient maladroitement tracées sur le bois du lit: P H O T Des lettres à peines déchiffrables, d'un rouge tirant sur le brun noirâtre. Des lettres écrites par Laetitia avant de mourir, avec son propre sang.
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Le sang cognant à ses tempes, les yeux à demi aveuglés par les larmes, Agnès fonçait droit devant elle, ouvrait des portes, gravissait des escaliers, sans savoir où la menait cette course éperdue. Enfin, elle se retrouva à l’air libre, dans le grand parc où, quelques heures auparavant, la fourgonnette de l’agence l’avait déposée, elle et quatre autres filles. Toutes lauréates comme elle de concours de beauté. Courant à perdre haleine, galvanisée dans sa fuite par les cris de rage de ses poursuivants,, Agnès se rua vers la grille qui donnait sur la rue. Sans se soucier ce qu’elle était entièrement nue. Mais, dix secondes plus tard, elle faillit hurler de désespoir : l’immense avenue rectiligne sur laquelle elle venait de déboucher, était totalement déserte. Pas un chat. Pas une âme qui vive pour lui venir en aide. Elle était prise au piège. Source : Bibliopoche
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Le sang cognant à ses tempes, les yeux à demi aveuglés par les larmes, Agnès fonçait droit devant elle, ouvrait des portes, gravissait des escaliers, sans savoir où la menait cette course éperdue. Enfin, elle se retrouva à l’air libre, dans le grand parc où, quelques heures auparavant, la fourgonnette de l’agence l’avait déposée, elle et quatre autres filles. Toutes lauréates comme elle de concours de beauté. Courant à perdre haleine, galvanisée dans sa fuite par les cris de rage de ses poursuivants,, Agnès se rua vers la grille qui donnait sur la rue. Sans se soucier ce qu’elle était entièrement nue. Mais, dix secondes plus tard, elle faillit hurler de désespoir : l’immense avenue rectiligne sur laquelle elle venait de déboucher, était totalement déserte. Pas un chat. Pas une âme qui vive pour lui venir en aide. Elle était prise au piège. Source : Bibliopoche
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Dans la chambre, le spectacle était atroce : un homme d’une cinquantaine d’années gisait nu en travers du lit. Dans une mare de sang. La gorge déchiquetée, lacérée comme s’il avait été agressé par une bête sauvage, il râlait faiblement. Lorsque l’inspecteur principal Brichot se pencha sur lui, l’inconnu ouvrit péniblement les yeux. Puis ses lèvres s’écartèrent et il émit une sorte de gargouillis. Aimé Brichot colla son oreille contre la bouche du moribond qui, au terme d’un effort surhumain, parvint à articuler quelques mots. - L’ange… balbutia-t-il !. C’est l’Ange qui… les griffes… les griffes de l’An… Il ne termina pas sa phrase, un long frisson parcourut son corps qui retomba, inerte sur le drap. Il était mort. Source : Vauvenargues
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Dans la chambre, le spectacle était atroce : un homme d’une cinquantaine d’années gisait nu en travers du lit. Dans une mare de sang. La gorge déchiquetée, lacérée comme s’il avait été agressé par une bête sauvage, il râlait faiblement. Lorsque l’inspecteur principal Brichot se pencha sur lui, l’inconnu ouvrit péniblement les yeux. Puis ses lèvres s’écartèrent et il émit une sorte de gargouillis. Aimé Brichot colla son oreille contre la bouche du moribond qui, au terme d’un effort surhumain, parvint à articuler quelques mots. - L’ange… balbutia-t-il !. C’est l’Ange qui… les griffes… les griffes de l’An… Il ne termina pas sa phrase, un long frisson parcourut son corps qui retomba, inerte sur le drap. Il était mort. Source : Vauvenargues
- Toi, viens ici, fit Gaëtan Moutia en pointant un doigt boudiné sur Désirée Lamandé, une Noire sculpturale qui arborait une petite moue provocante. Elles étaient dix sur la piste improvisée du grand salon de Gaétan Moutia. Deux créoles, deux Blanches, deux Indiennes, deux Noires et deux Asiatiques. Dix femmes, c'est-à-dire deux pour chacun des cinq hommes présents, qui, en une seule soirée, pourraient ainsi goûter aux charmes de toutes les races représentées à l'île Maurice. C'était une idée du maître maison. Qui avait toujours de bonnes idées. D'ailleurs toutes les idées de Gaëtan Moutia étaient de bonnes idées. C'était unanimement admis dans l'île. Et surtout un élixir de longue vie. - Allez, viens ici, répéta-t-il, et montre tous tes talents. Mais Désirée Lamandé ne bougea pas. Et ce fut comme si un coup de tonnerre s'abattait sur la villa quand elle laissa tomber d'un voix glaciale : "Non!"
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- Toi, viens ici, fit Gaëtan Moutia en pointant un doigt boudiné sur Désirée Lamandé, une Noire sculpturale qui arborait une petite moue provocante. Elles étaient dix sur la piste improvisée du grand salon de Gaétan Moutia. Deux créoles, deux Blanches, deux Indiennes, deux Noires et deux Asiatiques. Dix femmes, c'est-à-dire deux pour chacun des cinq hommes présents, qui, en une seule soirée, pourraient ainsi goûter aux charmes de toutes les races représentées à l'île Maurice. C'était une idée du maître maison. Qui avait toujours de bonnes idées. D'ailleurs toutes les idées de Gaëtan Moutia étaient de bonnes idées. C'était unanimement admis dans l'île. Et surtout un élixir de longue vie. - Allez, viens ici, répéta-t-il, et montre tous tes talents. Mais Désirée Lamandé ne bougea pas. Et ce fut comme si un coup de tonnerre s'abattait sur la villa quand elle laissa tomber d'un voix glaciale : "Non!"
Dissimuler par une haie, à quelques mètres du motel, il retint son souffle en voyant apparaître la haute silhouette d'une femme, une grande blonde vêtue uniquement d'une guêpierre rouge. Ainsi, c'était elle que le hasard avait désignée comme sa future victime ...
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Dissimuler par une haie, à quelques mètres du motel, il retint son souffle en voyant apparaître la haute silhouette d'une femme, une grande blonde vêtue uniquement d'une guêpierre rouge. Ainsi, c'était elle que le hasard avait désignée comme sa future victime ...
-Ay, toro! Mira, mira! Toro! Mira! La voix tendue du torero résonnait étrangement dans l'arène où près de dix-huit mille spectateurs retenaient leur souffle. Fasciné par la muleta qu'une sorte de houle hypnotique agitait légèrement, le taureau baissa la tête pour charger, présentant son garrot ruisselant de sang écarlate. Au même moment, à quelques mètres des arènes de Nîmes, alors que le matador s'apprêtait à porter l'estocade, un autre combat se déroulait. Non pas celui, ancestral, de l'homme contre la bête. Celui, tout aussi ancestral et plus sauvage encore, de l'homme contre la femme: à l'instant précis où, sous les clameurs de la foule, la bête s'effondrait lourdement sur le sol, la femme hurla, blessée à mort, le ventre ravagé par une horrible déchirure. Source : livraddict
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-Ay, toro! Mira, mira! Toro! Mira! La voix tendue du torero résonnait étrangement dans l'arène où près de dix-huit mille spectateurs retenaient leur souffle. Fasciné par la muleta qu'une sorte de houle hypnotique agitait légèrement, le taureau baissa la tête pour charger, présentant son garrot ruisselant de sang écarlate. Au même moment, à quelques mètres des arènes de Nîmes, alors que le matador s'apprêtait à porter l'estocade, un autre combat se déroulait. Non pas celui, ancestral, de l'homme contre la bête. Celui, tout aussi ancestral et plus sauvage encore, de l'homme contre la femme: à l'instant précis où, sous les clameurs de la foule, la bête s'effondrait lourdement sur le sol, la femme hurla, blessée à mort, le ventre ravagé par une horrible déchirure. Source : livraddict
C'était une série de photos à couper le souffle. Monstrueuses, atroces, scandaleuses. S'arrachant à ces images insoutenables, Boris Corentin, commandant o e police à la Brigade Mondaine, l'as des as de sa sectio A a e, celle des Affaires Recommandées, pivota sur et marcha jusqu'à l'une des fenêtres de son bureaux quais de la Seine en bas lui partirent plus beaux que jamais. En cette période estivale de juillet, il y égnait une atmosphère de vacances, de repos, de bonheur. Mais ici, au deuxième étage du quai des Orfèvres, c'était l'horreur. Boris laissa à nouveau glisser son regard sur la chemise verte qui avait contenu les clichés et serra, les dents de rage impuissante. Car son nom, son propre nom, s'y étalait en grosses capitales infamie C'était le dossier "Bons Corentin".
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C'était une série de photos à couper le souffle. Monstrueuses, atroces, scandaleuses. S'arrachant à ces images insoutenables, Boris Corentin, commandant o e police à la Brigade Mondaine, l'as des as de sa sectio A a e, celle des Affaires Recommandées, pivota sur et marcha jusqu'à l'une des fenêtres de son bureaux quais de la Seine en bas lui partirent plus beaux que jamais. En cette période estivale de juillet, il y égnait une atmosphère de vacances, de repos, de bonheur. Mais ici, au deuxième étage du quai des Orfèvres, c'était l'horreur. Boris laissa à nouveau glisser son regard sur la chemise verte qui avait contenu les clichés et serra, les dents de rage impuissante. Car son nom, son propre nom, s'y étalait en grosses capitales infamie C'était le dossier "Bons Corentin".
Un sourire arrogant flottant sur les lèvres, le pirate indonésien contemplait la jeune française recroquevillée dans un angle de sa cellule. Un vrai petit fauve, toutes griffes dehors, prêt à mordre… - Tu es belle comme le diable, murmura-t-il en s’approchant. - Ne me touchez pas, espèce de sale porc ! hurla Barbara. Vous ne savez pas qui je suis ! Ca va vous coûter cher, mon père vous… - Ton père ? Mais, s’il veut te récupérer vivante et surtout intacte, c’est lui qui va payer ! ricana l’homme. Oh, je ne suis pas inquiet, ajouta-t-il d’un ton ironique, ça ne devrait pas lui poser trop de problème : un secrétaire d’Etat du gouvernement français a toutes sortes de moyens, je crois, pour trouver de l’argent. En attendant, je te conseille d’être docile, je ne voudrais pas être obligé de recourir à certaines méthodes… disons, un peu barbares. Barbara s’effondra, submergée par une vague de désespoir. Prisonnière à fond de cale dans un infect rafiot, quelque part au large de Sumatra, elle se sentait perdue. Que voulait dire ce « surtout intacte » dans la bouche de son geôlier ? Un flot d’images atroces venues du fond des âges la fit frissonner d’horreur. Source : Bibliopoche
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Un sourire arrogant flottant sur les lèvres, le pirate indonésien contemplait la jeune française recroquevillée dans un angle de sa cellule. Un vrai petit fauve, toutes griffes dehors, prêt à mordre… - Tu es belle comme le diable, murmura-t-il en s’approchant. - Ne me touchez pas, espèce de sale porc ! hurla Barbara. Vous ne savez pas qui je suis ! Ca va vous coûter cher, mon père vous… - Ton père ? Mais, s’il veut te récupérer vivante et surtout intacte, c’est lui qui va payer ! ricana l’homme. Oh, je ne suis pas inquiet, ajouta-t-il d’un ton ironique, ça ne devrait pas lui poser trop de problème : un secrétaire d’Etat du gouvernement français a toutes sortes de moyens, je crois, pour trouver de l’argent. En attendant, je te conseille d’être docile, je ne voudrais pas être obligé de recourir à certaines méthodes… disons, un peu barbares. Barbara s’effondra, submergée par une vague de désespoir. Prisonnière à fond de cale dans un infect rafiot, quelque part au large de Sumatra, elle se sentait perdue. Que voulait dire ce « surtout intacte » dans la bouche de son geôlier ? Un flot d’images atroces venues du fond des âges la fit frissonner d’horreur. Source : Bibliopoche
Obéissante, Geneviève s’allongea sur le sol froid et humide. Les yeux d’Arnaud Gloadec fouillait l’immense aquarium où grouillaient des centaines de crustacés qui paraissaient englués dans une somnolence éternelle. Parfois, pourtant, au milieu de l’incroyable enchevêtrement de pinces, de pattes et de carapaces rugueuses, une antenne bougeait. La jeune femme frissonna quand elle vit son amant plonger le bras dans l’eau et saisir une énorme langouste qu’il posa, ruisselante, sur sa poitrine nue. Figée par la peur, Geneviève fixait la créature qui crapahutait lentement sur son ventre. Elle eut soudain la sensation d’être couverte par une sorte de monstre préhistorique, une bête de cauchemar surgie du fond des abysses pour se livrer avec elle à un accouplement contre nature. La pointe de ses seins s’érigea et, presque malgré elle, elle ouvrit les jambes. Source : bibliopoche
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Obéissante, Geneviève s’allongea sur le sol froid et humide. Les yeux d’Arnaud Gloadec fouillait l’immense aquarium où grouillaient des centaines de crustacés qui paraissaient englués dans une somnolence éternelle. Parfois, pourtant, au milieu de l’incroyable enchevêtrement de pinces, de pattes et de carapaces rugueuses, une antenne bougeait. La jeune femme frissonna quand elle vit son amant plonger le bras dans l’eau et saisir une énorme langouste qu’il posa, ruisselante, sur sa poitrine nue. Figée par la peur, Geneviève fixait la créature qui crapahutait lentement sur son ventre. Elle eut soudain la sensation d’être couverte par une sorte de monstre préhistorique, une bête de cauchemar surgie du fond des abysses pour se livrer avec elle à un accouplement contre nature. La pointe de ses seins s’érigea et, presque malgré elle, elle ouvrit les jambes. Source : bibliopoche
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Brigade Mondaine [189] Il était un peu plus de huit heures, ce matin du 9 juillet, quand Etienne Sauveur coupa le contact de son quinze tonnes et sauta sur le macadam du parking de l’autoroute A6. Les mains dans les poches, il s’enfonça dans le sous-bois adjacent, histoire de se dégourdir les jambes. C’est là qu’il la vit : une fille très jeune, assise par terre, les cuisses ouvertes, le menton reposant sur sa poitrine. Bizarrement, elle arborait la tenue des footballeurs de l’équipe de France, cette équipe de France qui, la veille et pour la première fois de son histoire, venait de se qualifier en finale de la coupe du monde. En s’approchant de la fille, le routier s’aperçut qu’elle tenait un étrange objet entre ses mains : une reproduction en latex de Footix, la mascotte du mondial, qu’elle serait contre elle exactement comme, gamine, elle avait dû le faire avec sa poupée. Intrigué par son immobilité totale, Etienne s’accroupit et lui saisit le menton pour lui relever la tête. Deux grands yeux vides se posèrent sur lui sans le voir. La fille était morte…
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Brigade Mondaine [189] Il était un peu plus de huit heures, ce matin du 9 juillet, quand Etienne Sauveur coupa le contact de son quinze tonnes et sauta sur le macadam du parking de l’autoroute A6. Les mains dans les poches, il s’enfonça dans le sous-bois adjacent, histoire de se dégourdir les jambes. C’est là qu’il la vit : une fille très jeune, assise par terre, les cuisses ouvertes, le menton reposant sur sa poitrine. Bizarrement, elle arborait la tenue des footballeurs de l’équipe de France, cette équipe de France qui, la veille et pour la première fois de son histoire, venait de se qualifier en finale de la coupe du monde. En s’approchant de la fille, le routier s’aperçut qu’elle tenait un étrange objet entre ses mains : une reproduction en latex de Footix, la mascotte du mondial, qu’elle serait contre elle exactement comme, gamine, elle avait dû le faire avec sa poupée. Intrigué par son immobilité totale, Etienne s’accroupit et lui saisit le menton pour lui relever la tête. Deux grands yeux vides se posèrent sur lui sans le voir. La fille était morte…
- Ma liberté. C'est ma liberté que je fête avec toi ! Assise en face de son amant, Maria del Consuelo Nsar éclata de rire : Stéphane semblait si déconcerté par cette déclaration... - Tu... Tu veux dire que tu sors de prison ? Demanda--til, les yeux écarquillés ? Une "prison"... Le mot n'était pas si inapproprié que ça, songea Maria. Une prison dorée évidemment. Bien sûr, grâce à la fortune de son mari, elle avait mené une existence de reine. Mais de reine enchaînée. En échange d'une vie somptueuse aux quatre coins du monde, elle avait dit oui à Bayardo Nasar, sachant qu'elle renonçait en même temps à sa féminité, à tout sexualité. Elle frissonna, se souvenant d'une phrase qu'il lui avait dit, cinq ans auparavant, juste avant le mariage : "si jamais tu me trompes un jour, je te tuerai de mes propres mains..." Maria secoua la tête, c'était le passé, tout ça. Bayardo était mort à présent, paix à son âme et vive la liberté. A condition qu'il soit réellement mort... Source : Vaugirard
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- Ma liberté. C'est ma liberté que je fête avec toi ! Assise en face de son amant, Maria del Consuelo Nsar éclata de rire : Stéphane semblait si déconcerté par cette déclaration... - Tu... Tu veux dire que tu sors de prison ? Demanda--til, les yeux écarquillés ? Une "prison"... Le mot n'était pas si inapproprié que ça, songea Maria. Une prison dorée évidemment. Bien sûr, grâce à la fortune de son mari, elle avait mené une existence de reine. Mais de reine enchaînée. En échange d'une vie somptueuse aux quatre coins du monde, elle avait dit oui à Bayardo Nasar, sachant qu'elle renonçait en même temps à sa féminité, à tout sexualité. Elle frissonna, se souvenant d'une phrase qu'il lui avait dit, cinq ans auparavant, juste avant le mariage : "si jamais tu me trompes un jour, je te tuerai de mes propres mains..." Maria secoua la tête, c'était le passé, tout ça. Bayardo était mort à présent, paix à son âme et vive la liberté. A condition qu'il soit réellement mort... Source : Vaugirard
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Brigade Mondaine [195] Les draps roulés en boule à ses pieds, la fille était nue. Elle dormait, parfaitement inconsciente du spectacle qu’elle offrait. Debout, immobile au-dessus de son lit, l’homme la regardait de ses yeux vides. Il ne désirait pas cette fille. Il ne la connaissait pas. Alors pourquoi était-il là, dans le noir, triturant dans ses mains une corde de nylon, à se demander si ce n’était pas son devoir de la liquider ? Ce n’était même pas une tentation. C’était comme une éventualité vague qui rodait dans sa tête, cherchant à se matérialiser. La brebis en hurlant disparut dans sa gueule... L’homme sourit. Une chanson de son enfance venait de lui remonter en mémoire, une vieille comptine où il était question de moutons trop confiants qui laissaient entrer un loup dans leur bergerie parce qu’il se plaignait d’avoir froid... Brusquement, la corde se crispa entre les doigts de l’homme qui tressaillit. Il fallait qu’il se décide. La tuer ? Ou non ?
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Brigade Mondaine [195] Les draps roulés en boule à ses pieds, la fille était nue. Elle dormait, parfaitement inconsciente du spectacle qu’elle offrait. Debout, immobile au-dessus de son lit, l’homme la regardait de ses yeux vides. Il ne désirait pas cette fille. Il ne la connaissait pas. Alors pourquoi était-il là, dans le noir, triturant dans ses mains une corde de nylon, à se demander si ce n’était pas son devoir de la liquider ? Ce n’était même pas une tentation. C’était comme une éventualité vague qui rodait dans sa tête, cherchant à se matérialiser. La brebis en hurlant disparut dans sa gueule... L’homme sourit. Une chanson de son enfance venait de lui remonter en mémoire, une vieille comptine où il était question de moutons trop confiants qui laissaient entrer un loup dans leur bergerie parce qu’il se plaignait d’avoir froid... Brusquement, la corde se crispa entre les doigts de l’homme qui tressaillit. Il fallait qu’il se décide. La tuer ? Ou non ?
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Brigade Mondaine [206] Dès la première image, Boris Corentin, l’as des as de la Brigade Mondaine, se raidit comme un chien de chasse qui vient de flairer son gibier : tournée dans un décor somptueux qui apparemment était celui d’un luxueux salon meublé dans le style provençal, la bande vidéo montrait une fille d’une vingtaine d’années à peine, agenouillée, les mains menottées au-dessus de la tête et accrochées à un tuyau de radiateur. De longs plans fixes révélaient son visage torturé par la douleur. Révolté, Boris pressa le défilement accéléré et s’arrêta sur la dernière image : la fille était morte. - Le pire, gronda Boris, c’est qu’on a pas le moindre indice qui nous permette de remonter jusqu’à l’auteur de ces saloperies. - Moi j’en ai un… murmura son coéquipier, Aimé Brichot, qui assistait, muait d’horreur lui aussi, à cette insoutenable projection. Le décor de cette saloperie, comme tu dis, est exactement celui du feuilleton que je regarde à la télé avec mes filles tous les dimanches après-midi !
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Brigade Mondaine [206] Dès la première image, Boris Corentin, l’as des as de la Brigade Mondaine, se raidit comme un chien de chasse qui vient de flairer son gibier : tournée dans un décor somptueux qui apparemment était celui d’un luxueux salon meublé dans le style provençal, la bande vidéo montrait une fille d’une vingtaine d’années à peine, agenouillée, les mains menottées au-dessus de la tête et accrochées à un tuyau de radiateur. De longs plans fixes révélaient son visage torturé par la douleur. Révolté, Boris pressa le défilement accéléré et s’arrêta sur la dernière image : la fille était morte. - Le pire, gronda Boris, c’est qu’on a pas le moindre indice qui nous permette de remonter jusqu’à l’auteur de ces saloperies. - Moi j’en ai un… murmura son coéquipier, Aimé Brichot, qui assistait, muait d’horreur lui aussi, à cette insoutenable projection. Le décor de cette saloperie, comme tu dis, est exactement celui du feuilleton que je regarde à la télé avec mes filles tous les dimanches après-midi !
Brigade Mondaine [207] Dans la caravane qui lui servait de loge, Johanne Tremblay sursauta violemment lorsqu’elle sentit les grosses mains de son impresario se poser sur ses seins. — Sale porc ! rugit-elle en se dégageant. Combien de fois il faudra que je t’interdise de me toucher ? Heureusement, je n’en ai plus pour longtemps à supporter ce harcèlement répugnant ! Une mimique d’incompréhension se peignit sur le visage aux traits épais de Rejean Picard. — Hé oui, enchaîna la chanteuse, comme manger, tu pouvais faire illusion tant qu’on était un petit groupe de rock de la banlieue de Montréal, mais là tu vois, on commence à décoller, alors j’ai décidé de te remplacer dès notre retour au Québec. Et, sans lui laisser le temps de réagir, Johanne tourna le dos à son interlocuteur et ouvrit la porte de la caravane, aussitôt envahie par les hurlements de joie des dix mille spectateurs rassemblés autour de la grande scène du festival de La Rochelle où Alain Souchon venait d’entamer les premières notes de Foule sentimentale. — Tu oublies une chose, hurla Réjean Picard, tu es ma créature, Johanne, c’est moi qui t’ai faite ! Et ce qu’un créateur a modelé de ses mains, il peut aussi le détruire de ses mains !
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Brigade Mondaine [207] Dans la caravane qui lui servait de loge, Johanne Tremblay sursauta violemment lorsqu’elle sentit les grosses mains de son impresario se poser sur ses seins. — Sale porc ! rugit-elle en se dégageant. Combien de fois il faudra que je t’interdise de me toucher ? Heureusement, je n’en ai plus pour longtemps à supporter ce harcèlement répugnant ! Une mimique d’incompréhension se peignit sur le visage aux traits épais de Rejean Picard. — Hé oui, enchaîna la chanteuse, comme manger, tu pouvais faire illusion tant qu’on était un petit groupe de rock de la banlieue de Montréal, mais là tu vois, on commence à décoller, alors j’ai décidé de te remplacer dès notre retour au Québec. Et, sans lui laisser le temps de réagir, Johanne tourna le dos à son interlocuteur et ouvrit la porte de la caravane, aussitôt envahie par les hurlements de joie des dix mille spectateurs rassemblés autour de la grande scène du festival de La Rochelle où Alain Souchon venait d’entamer les premières notes de Foule sentimentale. — Tu oublies une chose, hurla Réjean Picard, tu es ma créature, Johanne, c’est moi qui t’ai faite ! Et ce qu’un créateur a modelé de ses mains, il peut aussi le détruire de ses mains !
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Brigade Mondaine [209] Virginie sentit un long frisson lui parcourir l’échine. Un tremblement d’excitation, bien sûr, mais où se mêlait aussi une sensation moins agréable. La peur. Plantée devant ce bâtiment de verre et d’acier ondulé de la zone d’activités de Perpignan, elle avait l’impression d’être au bord d’un ravin sur le point de faire un pas en avant.Comme pour exorciser ses dernières appréhensions, elle leva les yeux vers le fronton où s’étalaient les quatre énormes lettres du mot « DEFI », le nom du groupe spécialisé dans la production et la vente de tout ce qui touchait de près ou de loin à l’univers du X, qu’il s’agisse d’objets, gadgets, revues, livres, films, cassettes vidéo… Elle s’apprêtait à passer de l’autre côté de la barrière. Dans quelques minutes, lorsqu’elle aurait franchi le seuil de ce temple dédié au sexe, elle allait cesser d’être spectatrice pour devenir actrice. « Hardeuse » comme on dit dans le jargon du métier.
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Brigade Mondaine [209] Virginie sentit un long frisson lui parcourir l’échine. Un tremblement d’excitation, bien sûr, mais où se mêlait aussi une sensation moins agréable. La peur. Plantée devant ce bâtiment de verre et d’acier ondulé de la zone d’activités de Perpignan, elle avait l’impression d’être au bord d’un ravin sur le point de faire un pas en avant.Comme pour exorciser ses dernières appréhensions, elle leva les yeux vers le fronton où s’étalaient les quatre énormes lettres du mot « DEFI », le nom du groupe spécialisé dans la production et la vente de tout ce qui touchait de près ou de loin à l’univers du X, qu’il s’agisse d’objets, gadgets, revues, livres, films, cassettes vidéo… Elle s’apprêtait à passer de l’autre côté de la barrière. Dans quelques minutes, lorsqu’elle aurait franchi le seuil de ce temple dédié au sexe, elle allait cesser d’être spectatrice pour devenir actrice. « Hardeuse » comme on dit dans le jargon du métier.
Brigade Mondaine [210] Bizarrement, c’est en retrouvant la fraîcheur du dehors, le vent familier dans ses cheveux bruns et bouclés, qu’il éprouva une première impression désagréable. Bénédicte le précédait ; ondulant de la croupe. À chacun de ses pas, elle fouettait l’air de sa puissante crinière noire dont les torsades ressemblaient à des serpents que la lune irradiait de reflets argentés. Il la désirait autant qu’elle le désirait. Et pourtant à la regarder marcher devant lui, si belle dans cette nuit d’été, il se sentait peu à peu envahi par le sentiment d’une menace sourde. Obsédante comme la petite voix qui résonnait dans sa tête : Fous le camp, fous le camp tout de suite ! Cette fille est dangereuse ! Mais qui était cette fille ? Cette fille que pourtant, hier encore, il en était sûr, il ne connaissait pas, il n’avait jamais-vue. Et pourquoi ce malaise qui ne le quittait pas ?
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Brigade Mondaine [210] Bizarrement, c’est en retrouvant la fraîcheur du dehors, le vent familier dans ses cheveux bruns et bouclés, qu’il éprouva une première impression désagréable. Bénédicte le précédait ; ondulant de la croupe. À chacun de ses pas, elle fouettait l’air de sa puissante crinière noire dont les torsades ressemblaient à des serpents que la lune irradiait de reflets argentés. Il la désirait autant qu’elle le désirait. Et pourtant à la regarder marcher devant lui, si belle dans cette nuit d’été, il se sentait peu à peu envahi par le sentiment d’une menace sourde. Obsédante comme la petite voix qui résonnait dans sa tête : Fous le camp, fous le camp tout de suite ! Cette fille est dangereuse ! Mais qui était cette fille ? Cette fille que pourtant, hier encore, il en était sûr, il ne connaissait pas, il n’avait jamais-vue. Et pourquoi ce malaise qui ne le quittait pas ?
Au-dessus du sable doré qui s'étendait à perte de vue au large de la grande île d'Andros, Bobby Kramer avançait dans un silence cotonneux que rythmait le bruit de sa respiration. Cette curieuse résonance était devenue son environnement sonore habituel depuis dix ans qu'il passait son temps à fouiller le paysage sous-marin de l'archipel des Bahamas. Il suivait des yeux les évolutions d'une énorme raie manta quand, tout à coup, son regard fut attiré par une masse oblongue qui semblait onduler comme une algue, doucement balancée par le courant. Intrigué, il s'en approcha. Peu à peu, derrière la vitre de son masque, l'image se précisa... et soudain il eut l'impression que son sang se glaçait dans ses veines : devant lui, à cinq mètres, une grosse buse reposait sur le sable des fonds ; une chaîne y était fixée au bout de laquelle, attaché par les pieds, flottait le cadavre d'une fille. Une jeune fille, sublime de beauté jusque dans la mort, et entièrement nue. Une fille dont le corps scintillait étrangement entre deux eaux comme s'il était recouvert d'une pellicule d'or.
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Au-dessus du sable doré qui s'étendait à perte de vue au large de la grande île d'Andros, Bobby Kramer avançait dans un silence cotonneux que rythmait le bruit de sa respiration. Cette curieuse résonance était devenue son environnement sonore habituel depuis dix ans qu'il passait son temps à fouiller le paysage sous-marin de l'archipel des Bahamas. Il suivait des yeux les évolutions d'une énorme raie manta quand, tout à coup, son regard fut attiré par une masse oblongue qui semblait onduler comme une algue, doucement balancée par le courant. Intrigué, il s'en approcha. Peu à peu, derrière la vitre de son masque, l'image se précisa... et soudain il eut l'impression que son sang se glaçait dans ses veines : devant lui, à cinq mètres, une grosse buse reposait sur le sable des fonds ; une chaîne y était fixée au bout de laquelle, attaché par les pieds, flottait le cadavre d'une fille. Une jeune fille, sublime de beauté jusque dans la mort, et entièrement nue. Une fille dont le corps scintillait étrangement entre deux eaux comme s'il était recouvert d'une pellicule d'or.
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Brigade Mondaine [217] Elle s'appelait Cynthia. C'est du moins ce prénom qu'elle avait affiché sur le site X d'Internet. Mais Gérard Mellières savait bien que les prostituées ne donnent jamais leur véritable identité. De toute façon, il s'en fichait complétement, l'essentiel était qu'elle respecte à la lettre les consignes qu'il lui avait données : dès que la 'séance" était terminée, elle devait prendre la liasse de billets posée sur le guéridon et disparaître. Parce qu'une fois redevenu lui-même, P-DG tout-puissant et tyrannique qu'il était n'aurait pas supporté de ser le regard de celle devant qui il venait, pour son plaisir, de s'humilier. Jusqu'à présent, la fille avait été parfaite. Mais pourquoi restait-elle plantée là maintenant que tout était fini ? Soudain, elle fit pivoter vers son propre visage le spot de la lampe de bureau qu'elle maintenait braquée sur lui depuis son arrivée. Gérard reçut au creux de la poitrine un choc qui le tétanisa : la femme qui se tenait devant lui avec petit sourire à la fois triomphant et triste ne s'appelait pas Cynthia mais Pauline. Quant à son nom de 'famille, il était mieux que quiconque pour le connaître...
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Brigade Mondaine [217] Elle s'appelait Cynthia. C'est du moins ce prénom qu'elle avait affiché sur le site X d'Internet. Mais Gérard Mellières savait bien que les prostituées ne donnent jamais leur véritable identité. De toute façon, il s'en fichait complétement, l'essentiel était qu'elle respecte à la lettre les consignes qu'il lui avait données : dès que la 'séance" était terminée, elle devait prendre la liasse de billets posée sur le guéridon et disparaître. Parce qu'une fois redevenu lui-même, P-DG tout-puissant et tyrannique qu'il était n'aurait pas supporté de ser le regard de celle devant qui il venait, pour son plaisir, de s'humilier. Jusqu'à présent, la fille avait été parfaite. Mais pourquoi restait-elle plantée là maintenant que tout était fini ? Soudain, elle fit pivoter vers son propre visage le spot de la lampe de bureau qu'elle maintenait braquée sur lui depuis son arrivée. Gérard reçut au creux de la poitrine un choc qui le tétanisa : la femme qui se tenait devant lui avec petit sourire à la fois triomphant et triste ne s'appelait pas Cynthia mais Pauline. Quant à son nom de 'famille, il était mieux que quiconque pour le connaître...
Brigade Mondaine [218] La fête battait son plein. Tout ce que Paris comptait de célébrités de la jet-set internationale s'entassait dans les salons de la villa de Nina Crémili à Enghien. Le hall d'entrée était même noir de monde. Et pour cause, Nina y avait installé son cadeau de bienvenue : une fille nue enchaînée sur un grand lit rond drapé de soie noire, une fille payée pour satisfaire les caprices les plus extravagants de ses invités. Oui la fête battait son plein... Pourtant Nina avait l'esprit ailleurs. Elle dérivait quelque part en pleine mer, au large de la Bretagne, sur une plate-forme désaffectée située juste à la limite des eaux territoriales. En ce moment, se déroulait là-bas une opération qui allait lui permettre de conclure en apothéose une carrière qu'elle avait menée, à la force du poignet, d'une enfance misérable jusqu'aux plus hautes sphères de la réussite et du pouvoir : patronne du plus juteux bordel flottant qui soit au monde. Le plus inexpugnable aussi car cette forteresse sexuelle Offshore, au même titre qu'un paradis fiscal, n'était soumise à aucune loi.
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Brigade Mondaine [218] La fête battait son plein. Tout ce que Paris comptait de célébrités de la jet-set internationale s'entassait dans les salons de la villa de Nina Crémili à Enghien. Le hall d'entrée était même noir de monde. Et pour cause, Nina y avait installé son cadeau de bienvenue : une fille nue enchaînée sur un grand lit rond drapé de soie noire, une fille payée pour satisfaire les caprices les plus extravagants de ses invités. Oui la fête battait son plein... Pourtant Nina avait l'esprit ailleurs. Elle dérivait quelque part en pleine mer, au large de la Bretagne, sur une plate-forme désaffectée située juste à la limite des eaux territoriales. En ce moment, se déroulait là-bas une opération qui allait lui permettre de conclure en apothéose une carrière qu'elle avait menée, à la force du poignet, d'une enfance misérable jusqu'aux plus hautes sphères de la réussite et du pouvoir : patronne du plus juteux bordel flottant qui soit au monde. Le plus inexpugnable aussi car cette forteresse sexuelle Offshore, au même titre qu'un paradis fiscal, n'était soumise à aucune loi.
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Brigade Mondaine [220] — Ecoute-moi bien, sale chienne, éructa Harry Longford en saisissant Anh Minh par les cheveux, si tu refuses de nous dire où sont planqués ces salopards du Viêt-công, je donne l’ordre à mes hommes de foutre le feu à ta bicoque. Et si ça ne te suffit pas, ajouta-t-il en la giflant avec une telle violence que la fille partit à la renverse, je fais étriper toutes les putains de ta race de ce village ! Alors, devant le spectacle de sa victime, terrorisée à ses pieds, il sentit l’ivresse le gagner. La vraie. Celle que procurent le sang et la mort, celle dont il n’avait jamais perdu le goût après son retour du Viêtnam. Il la sentait monter un peu plus fort à chacun de ces simulacres qu’il organisait pour assouvir ses pulsions. Mais il savait pourtant qu’un jour prochain, il faudrait qu’il reprenne la guerre. Sa guerre. Et qu’il la mène jusqu’au bout…
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Brigade Mondaine [220] — Ecoute-moi bien, sale chienne, éructa Harry Longford en saisissant Anh Minh par les cheveux, si tu refuses de nous dire où sont planqués ces salopards du Viêt-công, je donne l’ordre à mes hommes de foutre le feu à ta bicoque. Et si ça ne te suffit pas, ajouta-t-il en la giflant avec une telle violence que la fille partit à la renverse, je fais étriper toutes les putains de ta race de ce village ! Alors, devant le spectacle de sa victime, terrorisée à ses pieds, il sentit l’ivresse le gagner. La vraie. Celle que procurent le sang et la mort, celle dont il n’avait jamais perdu le goût après son retour du Viêtnam. Il la sentait monter un peu plus fort à chacun de ces simulacres qu’il organisait pour assouvir ses pulsions. Mais il savait pourtant qu’un jour prochain, il faudrait qu’il reprenne la guerre. Sa guerre. Et qu’il la mène jusqu’au bout…
Brigade Mondaine [221] — Et merde ! Gérard eut un sourire : le vocabulaire d’Amélie, qui venait de ponctuer ainsi un drive raté qui avait propulsé sa balle dans le décor, n’était pas vraiment adapté à l’atmosphère plutôt compassée du monde golfique… — Ce n’est pas grave ma chérie, lui lança-t-il en commençant à courir, j’ai repéré où elle était tombée. J’y vais. Cinq minutes plus tard, lorsqu’elle rejoignit son mari, Amélie s’étonna d’abord de le trouver immobile et silencieux. C’est en arrivant à sa hauteur qu’elle comprit : à ses pieds gisait un cadavre. Le cadavre d’une femme nue dont le corps réduit en bouillie semblait être passé dans une concasseuse industrielle. Ses longs cheveux blonds masquaient en partie son visage devenu méconnaissable. Écrabouillé lui aussi… — Putain… lâcha-t-elle dans un souffle. Cette fois Gérard n’eut pas envie de sourire.
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Brigade Mondaine [221] — Et merde ! Gérard eut un sourire : le vocabulaire d’Amélie, qui venait de ponctuer ainsi un drive raté qui avait propulsé sa balle dans le décor, n’était pas vraiment adapté à l’atmosphère plutôt compassée du monde golfique… — Ce n’est pas grave ma chérie, lui lança-t-il en commençant à courir, j’ai repéré où elle était tombée. J’y vais. Cinq minutes plus tard, lorsqu’elle rejoignit son mari, Amélie s’étonna d’abord de le trouver immobile et silencieux. C’est en arrivant à sa hauteur qu’elle comprit : à ses pieds gisait un cadavre. Le cadavre d’une femme nue dont le corps réduit en bouillie semblait être passé dans une concasseuse industrielle. Ses longs cheveux blonds masquaient en partie son visage devenu méconnaissable. Écrabouillé lui aussi… — Putain… lâcha-t-elle dans un souffle. Cette fois Gérard n’eut pas envie de sourire.
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Brigade Mondaine [223] Tandis qu’elle longeait le bâtiment C3 de la cité André-Fortier où elle était née quinze ans plus tôt, Zohra sentit une affolante tiédeur envahir tout son être et un sourire de fierté illumina sa jolie frimousse adolescente : elle avait rendez-vous avec Amin, le « grand frère » de tous les gosses de la Cité, le caïd auquel rêvaient ses copines. Amin qui l’avait choisie elle. Amin auprès de qui, depuis huit jours, elle se sentait devenir une vraie femme. Amin a qui elle avait décidé d’offrir ce soir sa virginité, ce dernier vestige de son enfance. Amin… Le cœur battant Zohra poussa la porte du Centre culturel, un local désaffecté depuis longtemps et qui servait de QG aux jeunes de la Cité. Au premier pas qu’elle fit dans la pièce, elle comprit que son destin venait de basculer et qu’elle s’était jetée dans la gueule du loup. Ils étaient six, six loups affamés de sexe, qui jetaient sur elle des yeux crépitant de désir. Une tournante…
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Brigade Mondaine [223] Tandis qu’elle longeait le bâtiment C3 de la cité André-Fortier où elle était née quinze ans plus tôt, Zohra sentit une affolante tiédeur envahir tout son être et un sourire de fierté illumina sa jolie frimousse adolescente : elle avait rendez-vous avec Amin, le « grand frère » de tous les gosses de la Cité, le caïd auquel rêvaient ses copines. Amin qui l’avait choisie elle. Amin auprès de qui, depuis huit jours, elle se sentait devenir une vraie femme. Amin a qui elle avait décidé d’offrir ce soir sa virginité, ce dernier vestige de son enfance. Amin… Le cœur battant Zohra poussa la porte du Centre culturel, un local désaffecté depuis longtemps et qui servait de QG aux jeunes de la Cité. Au premier pas qu’elle fit dans la pièce, elle comprit que son destin venait de basculer et qu’elle s’était jetée dans la gueule du loup. Ils étaient six, six loups affamés de sexe, qui jetaient sur elle des yeux crépitant de désir. Une tournante…
Brigade Mondaine [224] Attachée à son lit de torture, Aurore de Carvelaire hurlait de douleur. Debout à ses côtés, spectateur attentif de son clavaire, Huber de Joubart suivait les opérations d’un œil passionné. Aurore était de cette race de femme dont il raffolait : celles qu’on soumet et qui en redemandent. En quelques semaines, il était devenu bien plus que son amant : il était son maître absolu. La prochaine étape de ce dressage implacable ? Un petit sourire étira ses lèvres minces : oui, pourquoi pas la prostituer ? Ce faisant, il prenait des risques énormes bien sûr : il mettait en jeu, non seulement sa carrière de haut fonctionnaire au ministère de la culture, mais aussi son avenir politique au sein du MDVF, un jeune parti crédité pourtant de confortables intentions aux prochaines législatives. Car, avant d’être sa maîtresse, Aurore était d’abord l’épouse légitime du marquis Xavier-Amédée de Carvelaire, fondateur et chef historique de ce Mouvement pour le Défense des Valeurs Fondamentales, dont le slogan de campagne était “Ordre et Vertu”. Tout un programme…
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Brigade Mondaine [224] Attachée à son lit de torture, Aurore de Carvelaire hurlait de douleur. Debout à ses côtés, spectateur attentif de son clavaire, Huber de Joubart suivait les opérations d’un œil passionné. Aurore était de cette race de femme dont il raffolait : celles qu’on soumet et qui en redemandent. En quelques semaines, il était devenu bien plus que son amant : il était son maître absolu. La prochaine étape de ce dressage implacable ? Un petit sourire étira ses lèvres minces : oui, pourquoi pas la prostituer ? Ce faisant, il prenait des risques énormes bien sûr : il mettait en jeu, non seulement sa carrière de haut fonctionnaire au ministère de la culture, mais aussi son avenir politique au sein du MDVF, un jeune parti crédité pourtant de confortables intentions aux prochaines législatives. Car, avant d’être sa maîtresse, Aurore était d’abord l’épouse légitime du marquis Xavier-Amédée de Carvelaire, fondateur et chef historique de ce Mouvement pour le Défense des Valeurs Fondamentales, dont le slogan de campagne était “Ordre et Vertu”. Tout un programme…
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Brigade Mondaine [226] Nue comme au jour de sa naissance, la fille émergea de la piscine dans un ruissellement de gouttelettes scintillantes. Armando ne put retenir un frisson de fierté en la regardant s'avancer vers lui. Cette fille, une jeune top-model qui promettait de compter un jour parmi les " grandes ", représentait pour lui, le playboy pourtant blasé, gavé d'argent et star incontestée de la jet-set, tout ce qui l'excitait encore. Précisément parce qu'elle était mannequin. Parce que sa beauté, qui s'étalait partout en couverture des magazines, était inaccessible au commun des mortels. Inaccessible à tous ; sauf à lui. Aussi, quand elle lui annonça d'un petit ton détaché qu'elle le quittait, qu'elle s'était bien amusée avec lui, mais qu'elle voulait maintenant s'occuper de sa carrière avant tout, il se produisit une sorte de court-circuit dans la tête d'Armando, un électrochoc qui déclencha un raz de marée d'une fureur impossible à contenir. Une fureur meurtrière.
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Brigade Mondaine [226] Nue comme au jour de sa naissance, la fille émergea de la piscine dans un ruissellement de gouttelettes scintillantes. Armando ne put retenir un frisson de fierté en la regardant s'avancer vers lui. Cette fille, une jeune top-model qui promettait de compter un jour parmi les " grandes ", représentait pour lui, le playboy pourtant blasé, gavé d'argent et star incontestée de la jet-set, tout ce qui l'excitait encore. Précisément parce qu'elle était mannequin. Parce que sa beauté, qui s'étalait partout en couverture des magazines, était inaccessible au commun des mortels. Inaccessible à tous ; sauf à lui. Aussi, quand elle lui annonça d'un petit ton détaché qu'elle le quittait, qu'elle s'était bien amusée avec lui, mais qu'elle voulait maintenant s'occuper de sa carrière avant tout, il se produisit une sorte de court-circuit dans la tête d'Armando, un électrochoc qui déclencha un raz de marée d'une fureur impossible à contenir. Une fureur meurtrière.
Brigade Mondaine [227] Ils étaient sales, les cheveux hirsutes collés parla crasse, et leurs vêtements informes sentaient la sueur et la macération. Pourtant Emmanuelle vint vers eux avec une sorte d'empressement, de gratitude même, comme si les relents de misère que ces clochards exhalaient avaient à eux seuls le pouvoir d'absorber la sensualité-du monde, d'en ,effacer la beauté trop éclatante, d'en expurger cette lubricité obscène qui s'inscrustait partout, jusque dans son propre corps. Des mains avides, aux dois jaunis parla nicotine, se tendirent vers elle, lorsque, de la poche sa veste, elle sortit une liasse de billets. Sa distribution terminée, elle releva les yeux, s'apprêtant à poursuivre sa route, vers les arches du Pont-Neuf. C'est alors qu'elle le vit. Allongé sur un banc, torse nu, la tête posée sur son tee-shirt roulé en boule, il souriait aux anges...
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Brigade Mondaine [227] Ils étaient sales, les cheveux hirsutes collés parla crasse, et leurs vêtements informes sentaient la sueur et la macération. Pourtant Emmanuelle vint vers eux avec une sorte d'empressement, de gratitude même, comme si les relents de misère que ces clochards exhalaient avaient à eux seuls le pouvoir d'absorber la sensualité-du monde, d'en ,effacer la beauté trop éclatante, d'en expurger cette lubricité obscène qui s'inscrustait partout, jusque dans son propre corps. Des mains avides, aux dois jaunis parla nicotine, se tendirent vers elle, lorsque, de la poche sa veste, elle sortit une liasse de billets. Sa distribution terminée, elle releva les yeux, s'apprêtant à poursuivre sa route, vers les arches du Pont-Neuf. C'est alors qu'elle le vit. Allongé sur un banc, torse nu, la tête posée sur son tee-shirt roulé en boule, il souriait aux anges...
Brigade Mondaine [228] C’est pourquoi les plaintes langoureuses émanant de la cabine voisine, avec une intensité croissante indiquant la proximité de l’orgasme, Boris ne tarda pas à les identifier. Et même à mettre un nom dessus. Celui d’une certaine Marie-Jeanne de Kerbiriou. Une belle blonde élancée, trente-cinq ans environ, gérante d’une grande librairie catholique située près de la gare de Rennes. Et qui avait eu la bonne idée de venir faire une thalasso à Loumenven, juste en même temps que le célèbre Boris Corentin, as des as de la Brigade Mondaine.
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Brigade Mondaine [228] C’est pourquoi les plaintes langoureuses émanant de la cabine voisine, avec une intensité croissante indiquant la proximité de l’orgasme, Boris ne tarda pas à les identifier. Et même à mettre un nom dessus. Celui d’une certaine Marie-Jeanne de Kerbiriou. Une belle blonde élancée, trente-cinq ans environ, gérante d’une grande librairie catholique située près de la gare de Rennes. Et qui avait eu la bonne idée de venir faire une thalasso à Loumenven, juste en même temps que le célèbre Boris Corentin, as des as de la Brigade Mondaine.
Brigade Mondaine [229] Nue devant la baie vitrée, Ursula regardait sans voir la neige qui tombait. Il faisait déjà presque nuit mais, conformément aux ordres du maître de maison, les spots extérieurs étaient allumés et, dans lumière froide piquetée de flocons, les murs de la propriété évoquaient irrésistiblement ceux d’une prison. Une prison bâtie dans l’un des plus riches quartiers de Grenoble, mais une prison tout de même… Ursula soupira. C’était son destin, après tout… La vie l’avait posée là, un jour, sur la route d’Astiz qui en avait fait sa femme, pour le meilleur et surtout pour le pire… Car elle était aussitôt devenue sa chose esclave, une bête modelée pour son plaisir à lui dont elle acceptait tout, les humiliations, les coups, les tortures, tout simplement parce qu’Astiz l’exigeait. Comme il avait exigé que, tout à l’heure, elle soit livrée en pâture à un parfait inconnu, le premier SDF ramassé sur le trottoir. Oui, c’était ça son destin, celui d’un ange déchu…
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Brigade Mondaine [229] Nue devant la baie vitrée, Ursula regardait sans voir la neige qui tombait. Il faisait déjà presque nuit mais, conformément aux ordres du maître de maison, les spots extérieurs étaient allumés et, dans lumière froide piquetée de flocons, les murs de la propriété évoquaient irrésistiblement ceux d’une prison. Une prison bâtie dans l’un des plus riches quartiers de Grenoble, mais une prison tout de même… Ursula soupira. C’était son destin, après tout… La vie l’avait posée là, un jour, sur la route d’Astiz qui en avait fait sa femme, pour le meilleur et surtout pour le pire… Car elle était aussitôt devenue sa chose esclave, une bête modelée pour son plaisir à lui dont elle acceptait tout, les humiliations, les coups, les tortures, tout simplement parce qu’Astiz l’exigeait. Comme il avait exigé que, tout à l’heure, elle soit livrée en pâture à un parfait inconnu, le premier SDF ramassé sur le trottoir. Oui, c’était ça son destin, celui d’un ange déchu…
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Brigade Mondaine [235] Pas fameux, pour un début d’enquête. Tout ce que Boris Corentin et Aime Brichot avaient en leur possession, pour l’instant, c’était le corps nu, harnaché de façon provocante, d’une fille qui avait dû être sublime et qu’un chalutier venait de repêcher au fond de la Manche. Son cou était entouré d’un collier de chien à clous et prolongé d’une chaîne… Difficile pour les deux as de la Mondaine ; à ce stade, d’imaginer que cette affaire allait les plonger dans les plus incroyables perversions de la haute finance internationale…
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Brigade Mondaine [235] Pas fameux, pour un début d’enquête. Tout ce que Boris Corentin et Aime Brichot avaient en leur possession, pour l’instant, c’était le corps nu, harnaché de façon provocante, d’une fille qui avait dû être sublime et qu’un chalutier venait de repêcher au fond de la Manche. Son cou était entouré d’un collier de chien à clous et prolongé d’une chaîne… Difficile pour les deux as de la Mondaine ; à ce stade, d’imaginer que cette affaire allait les plonger dans les plus incroyables perversions de la haute finance internationale…
Brigade Mondaine [236] - Ce n'est plus un humain, c'est un Dieu ! souffla la petite Laura Silverstone, d'une voix à peine reconnaissable. - Non, c'est un ange ! répondit Eleonor Chapman sur le même ton, sans parvenir à détacher ses yeux du garçonqui, à présent, avec des gestes souples de félin, se débarrassait du tee-shirt blanc moulant son torse et ses épaules. "L'ange français" : c'est comme ça que, au tout début de la soirée, cet escroc de John Currow leur avait annoncé l'arrivée d'une nouvelle recrue dans son établissement. Un établissement qui se trouvait être l'un des "lupanars" les plus cotés mais aussi les plus originaux de toute l'Australie. Simplement parce qu'il était exclusivement réservé aux femmes, et que tous ses pensionnaires étaient de jeunes mâles experts dans les choses de l'amour. En un clin d'oeil, la décision d'Eleonor fut prise : cet "Ange français" qui allait être mis aux enchères, il serait pour elle, et rien que pour elle. Quels qu'en soient le prix à payer et les conséquences...
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Brigade Mondaine [236] - Ce n'est plus un humain, c'est un Dieu ! souffla la petite Laura Silverstone, d'une voix à peine reconnaissable. - Non, c'est un ange ! répondit Eleonor Chapman sur le même ton, sans parvenir à détacher ses yeux du garçonqui, à présent, avec des gestes souples de félin, se débarrassait du tee-shirt blanc moulant son torse et ses épaules. "L'ange français" : c'est comme ça que, au tout début de la soirée, cet escroc de John Currow leur avait annoncé l'arrivée d'une nouvelle recrue dans son établissement. Un établissement qui se trouvait être l'un des "lupanars" les plus cotés mais aussi les plus originaux de toute l'Australie. Simplement parce qu'il était exclusivement réservé aux femmes, et que tous ses pensionnaires étaient de jeunes mâles experts dans les choses de l'amour. En un clin d'oeil, la décision d'Eleonor fut prise : cet "Ange français" qui allait être mis aux enchères, il serait pour elle, et rien que pour elle. Quels qu'en soient le prix à payer et les conséquences...
Brigade Mondaine [237] En connaisseur, Boris Corentin examinait les photos que son amie Sabrina venait de lui confier. Elles la représentaient dans une partouze, en plein déchaînement sexuel avec un homme... qu’elle n’avait jamais rencontré... Rien de tragique, si Sabrina n’avait pas été l’épouse d’un très riche, très influent et très catholique homme d’affaires italien. Lié à la mafia, qui plus est. Et les trois autres femmes, mariées à des hommes tout aussi fortunés et influents, n’aient pas reçu des photos les représentant dans des situations tout aussi... compromettantes. Ce qui aurait pu être qu’une plaisanterie de mauvais goût était en train de devenir une sale affaire...
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Brigade Mondaine [237] En connaisseur, Boris Corentin examinait les photos que son amie Sabrina venait de lui confier. Elles la représentaient dans une partouze, en plein déchaînement sexuel avec un homme... qu’elle n’avait jamais rencontré... Rien de tragique, si Sabrina n’avait pas été l’épouse d’un très riche, très influent et très catholique homme d’affaires italien. Lié à la mafia, qui plus est. Et les trois autres femmes, mariées à des hommes tout aussi fortunés et influents, n’aient pas reçu des photos les représentant dans des situations tout aussi... compromettantes. Ce qui aurait pu être qu’une plaisanterie de mauvais goût était en train de devenir une sale affaire...
La lourde porte de fer s'ouvrit avec un long grincement lugubre. Alice Kirchner cligna des yeux, éblouie par la lumière jaune qui jaillissait des dizaines de chandeliers d'argent, pour aller inonder l'immense voûte de pierre. Malgré elle, elle esquissa un pas en arrière, et un violent frisson parcourut son corps juvénile, entièrement nu sous la longue robe blanche qui la couvrait des chevilles jusqu'au cou. Emeline d'Etrépagny la prit par le bras et enfonça dans sa peau couleur de miel ses ongles très longs, acérés comme des griffes et entièrement recouverts d'un vernis noir et brillant. - Tu ne vas quand même pas reculer maintenant? souffla-t-elle, de sa voix rauque et grave, perpétuellement voilée, à l'oreille d'Alice. Tu vois bien qu'ils sont là pour toi. Tous! Ils t'attendent! C'est pour toi qu'ils sont venus jusqu'ici. Pour assister à ton sacre... Alice fit un pas en avant. Sans se douter que, parfois, « sacre " pouvait rimer avec « massacre »...
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La lourde porte de fer s'ouvrit avec un long grincement lugubre. Alice Kirchner cligna des yeux, éblouie par la lumière jaune qui jaillissait des dizaines de chandeliers d'argent, pour aller inonder l'immense voûte de pierre. Malgré elle, elle esquissa un pas en arrière, et un violent frisson parcourut son corps juvénile, entièrement nu sous la longue robe blanche qui la couvrait des chevilles jusqu'au cou. Emeline d'Etrépagny la prit par le bras et enfonça dans sa peau couleur de miel ses ongles très longs, acérés comme des griffes et entièrement recouverts d'un vernis noir et brillant. - Tu ne vas quand même pas reculer maintenant? souffla-t-elle, de sa voix rauque et grave, perpétuellement voilée, à l'oreille d'Alice. Tu vois bien qu'ils sont là pour toi. Tous! Ils t'attendent! C'est pour toi qu'ils sont venus jusqu'ici. Pour assister à ton sacre... Alice fit un pas en avant. Sans se douter que, parfois, « sacre " pouvait rimer avec « massacre »...
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Brigade Mondaine [240] — Mais enfin… ma chérie… bafouilla Damien, qui semblait au bord des larmes. Tu étais tellement heureuse, tout à l’heure, avec moi… Tu es ma femme… — Une pute ! explosa « Belle Cuisse », avec un petit rire sans joie. Je ne suis pas ta femme, je suis une pute que ton père a payée pour faire sauter ton pucelage, ce qui est fait. Et toi, pauvre pomme, tu es mon client. Juste, un client parmi d’autres… Elle allait continuer sur ce ton mordant, mais elle s’arrêta net en voyant la figure que faisait Damien. Le jeune homme était méconnaissable, presqu’effrayant à cause du rictus qui tordait sa bouche, et de la lueur démente qui avait brusquement embrasé ses pupilles dilatées. Il poussa un rugissement de bête sauvage, une sorte de grondement caverneux semblant venir du plus profond de ses entrailles, et fit un bond en avant. Belle Cuisse faillit se mettre à crier, persuadée qu’il allait lui sauter à la gorge pour l’étrangler…
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Brigade Mondaine [240] — Mais enfin… ma chérie… bafouilla Damien, qui semblait au bord des larmes. Tu étais tellement heureuse, tout à l’heure, avec moi… Tu es ma femme… — Une pute ! explosa « Belle Cuisse », avec un petit rire sans joie. Je ne suis pas ta femme, je suis une pute que ton père a payée pour faire sauter ton pucelage, ce qui est fait. Et toi, pauvre pomme, tu es mon client. Juste, un client parmi d’autres… Elle allait continuer sur ce ton mordant, mais elle s’arrêta net en voyant la figure que faisait Damien. Le jeune homme était méconnaissable, presqu’effrayant à cause du rictus qui tordait sa bouche, et de la lueur démente qui avait brusquement embrasé ses pupilles dilatées. Il poussa un rugissement de bête sauvage, une sorte de grondement caverneux semblant venir du plus profond de ses entrailles, et fit un bond en avant. Belle Cuisse faillit se mettre à crier, persuadée qu’il allait lui sauter à la gorge pour l’étrangler…
Brigade Mondaine [241] Le parc aux grands arbres froids était plongé dans la nuit. Que seuls trouaient les grands yeux blancs ou jaunes, très lumineux des monstres ronronnants. Des yeux dont chacun était unique, comme ceux des légendaires cyclopes. Malgré elle, Lydia Rigoni eut un léger mouvement d’hésitation, avant de franchir le seuil de la somptueuse villa de style néo-gothique. Soudain l’angoisse s’était emparée d’elle, faisant gonfler sa poitrine lourde qui frémissait dans les balconnets de dentelle noire. Elle avait l’impression que les monstres qui la regardaient sans bouger allaient se précipiter tous ensemble sur elle pour la dévorer. Et, dans un sens, c’était exactement ce qui l’attendait, Lydia le savait parfaitement. Pour la bonne raison que c’est avec son plein accord qu’allait commencer, dans quelques secondes, cette « équipée sauvage » d’un genre très particulier.
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Brigade Mondaine [241] Le parc aux grands arbres froids était plongé dans la nuit. Que seuls trouaient les grands yeux blancs ou jaunes, très lumineux des monstres ronronnants. Des yeux dont chacun était unique, comme ceux des légendaires cyclopes. Malgré elle, Lydia Rigoni eut un léger mouvement d’hésitation, avant de franchir le seuil de la somptueuse villa de style néo-gothique. Soudain l’angoisse s’était emparée d’elle, faisant gonfler sa poitrine lourde qui frémissait dans les balconnets de dentelle noire. Elle avait l’impression que les monstres qui la regardaient sans bouger allaient se précipiter tous ensemble sur elle pour la dévorer. Et, dans un sens, c’était exactement ce qui l’attendait, Lydia le savait parfaitement. Pour la bonne raison que c’est avec son plein accord qu’allait commencer, dans quelques secondes, cette « équipée sauvage » d’un genre très particulier.
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- Approchez-vous, lui souffla Clyde Fielding, en pressant ses épaules nues entre ses deux mains. Vous allez voir... Le chef d'oeuvre de ma vie... Sylvie-Anne s'avança et tout son corps se tétanisa sous l'effet de la stupeur incrédule qui l'avait envahie d'un bloc. C'était impossible. Ce qu'elle voyait n'existait pas. Ca ne pouvait pas exister; La plaque de verre près de laquelle elle se trouvait, comme au bord d'un gouffre vertigineux, donnait sur une autre grotte, beaucoup plus vaste et située juste en dessous de celle où ils étaient, Fieldind et elle. Autour d'un feu de bois, se tenaient une douzaine d'hommes et de femmes, ainsi que trois enfants. Des êtres comme jamais encore Sylvie-Anne, ni personne d'autre d'ailleurs n'en avait vus. Des êtres humains disparus depuis plusieurs dizaines de milliers d'années. C'étaient des créatures préhistoriques.
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- Approchez-vous, lui souffla Clyde Fielding, en pressant ses épaules nues entre ses deux mains. Vous allez voir... Le chef d'oeuvre de ma vie... Sylvie-Anne s'avança et tout son corps se tétanisa sous l'effet de la stupeur incrédule qui l'avait envahie d'un bloc. C'était impossible. Ce qu'elle voyait n'existait pas. Ca ne pouvait pas exister; La plaque de verre près de laquelle elle se trouvait, comme au bord d'un gouffre vertigineux, donnait sur une autre grotte, beaucoup plus vaste et située juste en dessous de celle où ils étaient, Fieldind et elle. Autour d'un feu de bois, se tenaient une douzaine d'hommes et de femmes, ainsi que trois enfants. Des êtres comme jamais encore Sylvie-Anne, ni personne d'autre d'ailleurs n'en avait vus. Des êtres humains disparus depuis plusieurs dizaines de milliers d'années. C'étaient des créatures préhistoriques.
Brigade Mondaine [244] Alexia Cuques, la co-productrice du reality-show "Le Parti en Or", était une superbe plante dont le décolleté rendait difficile de la regarder dans les yeux. Elle s'approcha de Boris et lui susurra: – Sachez-le : les 24 candidates de notre petit jeu sont des femelles qui seront toutes après la même proie : vous. – On croirait qu’on va me jeter aux requins, plaisanta Boris. – C’est le cas, répliqua Alexia : ces filles ont toutes misé sur ce jeu. Certaines sont prêtes à tuer pour gagner.
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Brigade Mondaine [244] Alexia Cuques, la co-productrice du reality-show "Le Parti en Or", était une superbe plante dont le décolleté rendait difficile de la regarder dans les yeux. Elle s'approcha de Boris et lui susurra: – Sachez-le : les 24 candidates de notre petit jeu sont des femelles qui seront toutes après la même proie : vous. – On croirait qu’on va me jeter aux requins, plaisanta Boris. – C’est le cas, répliqua Alexia : ces filles ont toutes misé sur ce jeu. Certaines sont prêtes à tuer pour gagner.
Brigade Mondaine [245] - C'est parfait ! claironna Sylvain Courmayeur, lorsque tout le monde fut servi. Sylvie, Bruno, Romain : vous pouvez rentrer chez vous, mes enfants, nous n'aurons plus besoin de vos services ce soir... Dès que le chef eut prononcé ces mots, l'air tiède et saturé d'odeurs alléchantes se chargea d'une tension nouvelle, presque palpable, circulant de manière invisible mais indéniable entre les convives, mâles et femelles, du restaurant. Car tous les membres du "club des Savoureux" savaient ce que signifiait le départ prochain du personnel. Qu'ils allaient se retrouver entre eux et que la "soirée dégustation" allait vraiment commencer. C'est-à-dire que la dégustation en question allait se déplacer brusquement, changer de terrain. De gastronomique, elle allait devenir érotique.
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Brigade Mondaine [245] - C'est parfait ! claironna Sylvain Courmayeur, lorsque tout le monde fut servi. Sylvie, Bruno, Romain : vous pouvez rentrer chez vous, mes enfants, nous n'aurons plus besoin de vos services ce soir... Dès que le chef eut prononcé ces mots, l'air tiède et saturé d'odeurs alléchantes se chargea d'une tension nouvelle, presque palpable, circulant de manière invisible mais indéniable entre les convives, mâles et femelles, du restaurant. Car tous les membres du "club des Savoureux" savaient ce que signifiait le départ prochain du personnel. Qu'ils allaient se retrouver entre eux et que la "soirée dégustation" allait vraiment commencer. C'est-à-dire que la dégustation en question allait se déplacer brusquement, changer de terrain. De gastronomique, elle allait devenir érotique.
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La coiffure de Sophie de Fussac, blond vénitien, lissait autour de l'ovale de son visage deux couettes en accroche-coeurs à la manière d'une perruque d'artiste. Sa robe rétro ample et légère à grosses fleurs rouge-sang épousait le galbe puissant de sa croupe... sur laquelle il crevait d'envie de refermer ses mains. sans oser le faire. Sans un mot, elle sourit au prof de lettres en découvrant une nouvelle fois ses dents d'une blancheur étincelante... ses dents qui évoquaient de minuscules couteaux de nacre. Puis, toujours sans prononcer une parole, elle se laissa glisser le long du corps de son partenaire et, à genoux, s'attaqua à la boucle de sa ceinture, puis au zip de son pantalon... Un voile rouge tomba devant les yeux de Pascal Bodart, et tout devint noir.
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La coiffure de Sophie de Fussac, blond vénitien, lissait autour de l'ovale de son visage deux couettes en accroche-coeurs à la manière d'une perruque d'artiste. Sa robe rétro ample et légère à grosses fleurs rouge-sang épousait le galbe puissant de sa croupe... sur laquelle il crevait d'envie de refermer ses mains. sans oser le faire. Sans un mot, elle sourit au prof de lettres en découvrant une nouvelle fois ses dents d'une blancheur étincelante... ses dents qui évoquaient de minuscules couteaux de nacre. Puis, toujours sans prononcer une parole, elle se laissa glisser le long du corps de son partenaire et, à genoux, s'attaqua à la boucle de sa ceinture, puis au zip de son pantalon... Un voile rouge tomba devant les yeux de Pascal Bodart, et tout devint noir.
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Brigade Mondaine [252] La bastide n’était plus qu’un amas de décombres calcinés. L’odeur de brûlé et de fumée prit Boris à la gorge. Kim apparu sur le seuil, armée d’un fusil de chasse. À sa façon de tenir l’arme braquée sur lui, il devina qu’elle savait s’en servir… Boris arracha le fusil des mains de la jeune femme. Au lieu de se débattre, Kim se plaqua contre lui d’un élan de tout le corps. Il devina qu’elle était nue sous sa robe et ressentit une brusque poussée de désir. Puis il distingua, à l’instant où l’obscurité les happait, la poudre blanche qui enduisait, comme un fard, les lèvres entrouvertes. Un sixième sens l’avertit du danger…
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Brigade Mondaine [252] La bastide n’était plus qu’un amas de décombres calcinés. L’odeur de brûlé et de fumée prit Boris à la gorge. Kim apparu sur le seuil, armée d’un fusil de chasse. À sa façon de tenir l’arme braquée sur lui, il devina qu’elle savait s’en servir… Boris arracha le fusil des mains de la jeune femme. Au lieu de se débattre, Kim se plaqua contre lui d’un élan de tout le corps. Il devina qu’elle était nue sous sa robe et ressentit une brusque poussée de désir. Puis il distingua, à l’instant où l’obscurité les happait, la poudre blanche qui enduisait, comme un fard, les lèvres entrouvertes. Un sixième sens l’avertit du danger…
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Boris Corentin rapprocha e fax de la lampe du bureau pour que la feuille soit bien éclairée dans le halo de lumière - Un cercle surmonté d'une croix verticale, dit-il. C'est le symbole féminin - et il a été barré, d'un grand X - rageusement, semble En plus, du sang perle par endroits. On a fait ça au couteau, dans la chair de la morte, ou plutôt au cutter. Aimé Brichot tendit l'index: Regarde, c'est curieux; le cercle n'est pas rond, il est ovale. - Exactement, reprit Corentin - ovale comme un ballon de rugby -et tu sais ce que cela signifie ? Notre tueur ne s'en prend pas à n'importe quelle femme après l'avoir violée - Mais seulement à 'celles qui jouent au rugby. Ça change tout, murmura Brichot, remué.
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Boris Corentin rapprocha e fax de la lampe du bureau pour que la feuille soit bien éclairée dans le halo de lumière - Un cercle surmonté d'une croix verticale, dit-il. C'est le symbole féminin - et il a été barré, d'un grand X - rageusement, semble En plus, du sang perle par endroits. On a fait ça au couteau, dans la chair de la morte, ou plutôt au cutter. Aimé Brichot tendit l'index: Regarde, c'est curieux; le cercle n'est pas rond, il est ovale. - Exactement, reprit Corentin - ovale comme un ballon de rugby -et tu sais ce que cela signifie ? Notre tueur ne s'en prend pas à n'importe quelle femme après l'avoir violée - Mais seulement à 'celles qui jouent au rugby. Ça change tout, murmura Brichot, remué.
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Brigade Mondaine [260] Toutes les nuits, devant son écran plasma, Pascal Rouve se caressait en dévorant du regard la seule femme de sa vie : Tamara, la célèbre " hardeuse ", la grande prêtresse du porno féminisant. Il vénérait tout chez elle : son maquillage noir qui accentuait la blancheur cadavérique de sa peau, le piercing de sa langue et celui de son sexe épilé, couronné d'un bouc sombre, la petite dominatrice au fouet, tatouée au creux de ses reins et le cœur transpercé d'une croix, sur son épaule gauche... Hier encore, il aurait donné n'importe quoi pour empoigner ses seins qui se dressait un défi au ciel, enfouir son visage dans la fleur de sa féminité triomphante... Mais depuis l'humiliation qu'elle lui avait infligée, il ne rêvait plus que d'une chose : la tuer. En commençant par la détruire... lentement.
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Brigade Mondaine [260] Toutes les nuits, devant son écran plasma, Pascal Rouve se caressait en dévorant du regard la seule femme de sa vie : Tamara, la célèbre " hardeuse ", la grande prêtresse du porno féminisant. Il vénérait tout chez elle : son maquillage noir qui accentuait la blancheur cadavérique de sa peau, le piercing de sa langue et celui de son sexe épilé, couronné d'un bouc sombre, la petite dominatrice au fouet, tatouée au creux de ses reins et le cœur transpercé d'une croix, sur son épaule gauche... Hier encore, il aurait donné n'importe quoi pour empoigner ses seins qui se dressait un défi au ciel, enfouir son visage dans la fleur de sa féminité triomphante... Mais depuis l'humiliation qu'elle lui avait infligée, il ne rêvait plus que d'une chose : la tuer. En commençant par la détruire... lentement.
Brigade Mondaine [261] Toutes les nuits, devant son écran plasma, Pascal Rouve se caressait en dévorant du regard la seule femme de sa vie : Tamara, la célèbre « hardeuse », la grande prêtresse du porno féminisant. Il vénérait tout chez elle : son maquillage noir qui accentuait la blancheur cadavérique de sa peau, le piercing de sa langue et celui de son sexe épilé, couronné d’un bouc sombre, la petite dominatrice au fouet, tatouée au creux de ses reins et le cœur transpercé d’une croix, sur son épaule gauche… Hier encore, il aurait donné n’importe quoi pour empoigner ses seins qui se dressaient comme un défi au ciel, enfouir son visage dans la fleur de sa féminité triomphante… Mais depuis l’humiliation qu’elle lui avait infligée, il ne rêvait plus que d’une chose : la tuer. En commençant par la détruire… lentement.
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Brigade Mondaine [261] Toutes les nuits, devant son écran plasma, Pascal Rouve se caressait en dévorant du regard la seule femme de sa vie : Tamara, la célèbre « hardeuse », la grande prêtresse du porno féminisant. Il vénérait tout chez elle : son maquillage noir qui accentuait la blancheur cadavérique de sa peau, le piercing de sa langue et celui de son sexe épilé, couronné d’un bouc sombre, la petite dominatrice au fouet, tatouée au creux de ses reins et le cœur transpercé d’une croix, sur son épaule gauche… Hier encore, il aurait donné n’importe quoi pour empoigner ses seins qui se dressaient comme un défi au ciel, enfouir son visage dans la fleur de sa féminité triomphante… Mais depuis l’humiliation qu’elle lui avait infligée, il ne rêvait plus que d’une chose : la tuer. En commençant par la détruire… lentement.
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Brigade Mondaine [263] " Bois ? ordonna Julius Kraft, et tu connaîtras ce que jamais aucune femme n'a éprouvé : la mère de tous les orgasmes ! " Rose Lépine avala d'un trait le contenu de la " Fémina ", cette rose à l'image parfaite d'une intimité féminine, que son créateur venait de remplir de sa propre semence. L'instant d'après, le feu du plaisir explosa dans son ventre avec une violence inouïe, son cerveau démultipliait à l'infini des secousses de jouissance d'une intensité presque insoutenable... Emportée par une tornade orgasmique qu'aucune femme n'avait connue, Rose Lépine réussit à penser... un : qu'elle allait peut-être en mourir ; deux : qu'après avoir connu un orgasme pareil, ça n'avait plus tellement d'importance...
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Brigade Mondaine [263] " Bois ? ordonna Julius Kraft, et tu connaîtras ce que jamais aucune femme n'a éprouvé : la mère de tous les orgasmes ! " Rose Lépine avala d'un trait le contenu de la " Fémina ", cette rose à l'image parfaite d'une intimité féminine, que son créateur venait de remplir de sa propre semence. L'instant d'après, le feu du plaisir explosa dans son ventre avec une violence inouïe, son cerveau démultipliait à l'infini des secousses de jouissance d'une intensité presque insoutenable... Emportée par une tornade orgasmique qu'aucune femme n'avait connue, Rose Lépine réussit à penser... un : qu'elle allait peut-être en mourir ; deux : qu'après avoir connu un orgasme pareil, ça n'avait plus tellement d'importance...
Brigade Mondaine [264] Au premier coup d’œil, Géraldine constata que la réputation de liberté érotique de Venise, si elle n’existait plus durant le fameux carnaval, avait encore droit de cité dans les fêtes privées comme celle-ci. Dans plusieurs coins de la salle de bal, des couples flirtaient outrageusement. À droite de l’orchestre, une jeune femme blonde se laissait embrasser et caresser par les deux hommes qui se pressaient autour d’elle. Plus loin, une superbe brune massait langoureusement le devant du pantalon de son partenaire. Et ainsi de suite. Il se dégageait de ce palais somptueux une sorte d’ambiance orientale, byzantine. Comme si la Sérénissime avait décidé de jeter splendidement ses derniers feux, avant de sombrer dans 1es eaux noires de la lagune dont elle était miraculeusement sortie, mille ans plus tôt…
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Brigade Mondaine [264] Au premier coup d’œil, Géraldine constata que la réputation de liberté érotique de Venise, si elle n’existait plus durant le fameux carnaval, avait encore droit de cité dans les fêtes privées comme celle-ci. Dans plusieurs coins de la salle de bal, des couples flirtaient outrageusement. À droite de l’orchestre, une jeune femme blonde se laissait embrasser et caresser par les deux hommes qui se pressaient autour d’elle. Plus loin, une superbe brune massait langoureusement le devant du pantalon de son partenaire. Et ainsi de suite. Il se dégageait de ce palais somptueux une sorte d’ambiance orientale, byzantine. Comme si la Sérénissime avait décidé de jeter splendidement ses derniers feux, avant de sombrer dans 1es eaux noires de la lagune dont elle était miraculeusement sortie, mille ans plus tôt…
Brigade Mondaine [265] — Tu sais quel métier je fais ? — Oui…, oui, monsieur le commissaire. — Cela te fait peur ? Elle hésita, puis : — Non, je n’ai pas peur. Il sourit, la lâcha. — Je vais jouer, mais je te réserve la fin de ma nuit, reprit-il. Et même au-delà. Chez Maud, le temps ne compte pas, c’est sa devise, elle a dû te prévenir… Tu m’attendras. Tu seras disponible, n’est-ce pas ? Elle répondit sans ciller : — Oui, autant qu’il vous plaira. — C’est bien. À plus tard.
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Brigade Mondaine [265] — Tu sais quel métier je fais ? — Oui…, oui, monsieur le commissaire. — Cela te fait peur ? Elle hésita, puis : — Non, je n’ai pas peur. Il sourit, la lâcha. — Je vais jouer, mais je te réserve la fin de ma nuit, reprit-il. Et même au-delà. Chez Maud, le temps ne compte pas, c’est sa devise, elle a dû te prévenir… Tu m’attendras. Tu seras disponible, n’est-ce pas ? Elle répondit sans ciller : — Oui, autant qu’il vous plaira. — C’est bien. À plus tard.
Brigade Mondaine [266] Les trois hommes cagoulés s'immobilisèrent sur le seuil de la chambre, impressionnés malgré eux par la beauté tranquille du tableau qui frappait leurs rétines. Entièrement nue sur son lit, la fille avait les yeux fermés, la tête inclinée vers la droite ; une respiration calme et régulière soulevait sa poitrine volumineuse et ferme, qui s'enorgueillissait de larges aréoles brunes et de mamelons à demi érigés. Les yeux exorbités et le souffle court, Michel Lefuret se dit que leur Fille du Feu semblait réellement dormir. Cette même " Fille du feu " qui, sous ce pseudonyme étrange, les avait tous les trois convoqués chez elle, par l'intermédiaire d'Internet. Pour qu'ils lui fassent subir toutes les fantaisies érotiques qui leur passeraient par la tête...
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Brigade Mondaine [266] Les trois hommes cagoulés s'immobilisèrent sur le seuil de la chambre, impressionnés malgré eux par la beauté tranquille du tableau qui frappait leurs rétines. Entièrement nue sur son lit, la fille avait les yeux fermés, la tête inclinée vers la droite ; une respiration calme et régulière soulevait sa poitrine volumineuse et ferme, qui s'enorgueillissait de larges aréoles brunes et de mamelons à demi érigés. Les yeux exorbités et le souffle court, Michel Lefuret se dit que leur Fille du Feu semblait réellement dormir. Cette même " Fille du feu " qui, sous ce pseudonyme étrange, les avait tous les trois convoqués chez elle, par l'intermédiaire d'Internet. Pour qu'ils lui fassent subir toutes les fantaisies érotiques qui leur passeraient par la tête...
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Brigade Mondaine [268] Julie Berger n’avait pas ouvert la parfumerie depuis plus de dix minutes, lorsqu’un coursier fit irruption, porteur d’un flacon de « Paris », le parfum d’Yves Saint Laurent. Julie fut sidérée par le mot qui l’accompagnait : « Ma belle gazelle, vous le porterez ce soir, sans rien d’autre, à l’hôtel Saint-Pierre, chambre 11, à 21 heures ». Le mot ne portait pas la moindre signature, mais, d’instinct, rien qu’en consultant les battements de son cœur, Julie sut qu’il émanait de son voisin de table de la veille. Sur le coup, elle se sentit sincèrement choquée par la désinvolture arrogante du message. Qu’est-ce qu’il s’imaginait, ce type ? Que parce qu’il était beau comme un dieu, elle allait accourir au premier claquement de ses doigts ? Qu’elle allait se donner à lui, comme une vulgaire Marie-couche-toi-là ? C’était bien mal la connaître ! Pourtant, le soir même, elle poussait la porte de l’hôtel Saint-Pierre…
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Brigade Mondaine [268] Julie Berger n’avait pas ouvert la parfumerie depuis plus de dix minutes, lorsqu’un coursier fit irruption, porteur d’un flacon de « Paris », le parfum d’Yves Saint Laurent. Julie fut sidérée par le mot qui l’accompagnait : « Ma belle gazelle, vous le porterez ce soir, sans rien d’autre, à l’hôtel Saint-Pierre, chambre 11, à 21 heures ». Le mot ne portait pas la moindre signature, mais, d’instinct, rien qu’en consultant les battements de son cœur, Julie sut qu’il émanait de son voisin de table de la veille. Sur le coup, elle se sentit sincèrement choquée par la désinvolture arrogante du message. Qu’est-ce qu’il s’imaginait, ce type ? Que parce qu’il était beau comme un dieu, elle allait accourir au premier claquement de ses doigts ? Qu’elle allait se donner à lui, comme une vulgaire Marie-couche-toi-là ? C’était bien mal la connaître ! Pourtant, le soir même, elle poussait la porte de l’hôtel Saint-Pierre…
Brigade Mondaine [269] " Dans les allées sombres des couples enlacés, des gémissements, des soupirs, des chairs dénudées, claires dans la nuit.La femme passa près d'un couple. Une main se tendit, agrippa son bras. Viens... fit une voix rauque de plaisir. L'autre main tenait fermement un sexe dressé qu'elle manipulait avec rudesse. Le partenaire ahanait, la tête renversée au risque de se faire péter les cervicales. Le second sexe apparut à son tour. Une main s'en empara. Fascinée, la femme regardait ces deux pieux dont la chair claire miroitait dans la nuit.C'était comme deux épées qui se cherchaient, se caressaient, se frappaient. Et soudain, un des deux partenaires se baissa, aspira le membre gonflé, l'engloutit pour le sucer énergiquement. L'autre donnait des coups de reins en laissant échapper des plaintes heureuses.
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Brigade Mondaine [269] " Dans les allées sombres des couples enlacés, des gémissements, des soupirs, des chairs dénudées, claires dans la nuit.La femme passa près d'un couple. Une main se tendit, agrippa son bras. Viens... fit une voix rauque de plaisir. L'autre main tenait fermement un sexe dressé qu'elle manipulait avec rudesse. Le partenaire ahanait, la tête renversée au risque de se faire péter les cervicales. Le second sexe apparut à son tour. Une main s'en empara. Fascinée, la femme regardait ces deux pieux dont la chair claire miroitait dans la nuit.C'était comme deux épées qui se cherchaient, se caressaient, se frappaient. Et soudain, un des deux partenaires se baissa, aspira le membre gonflé, l'engloutit pour le sucer énergiquement. L'autre donnait des coups de reins en laissant échapper des plaintes heureuses.
Brigade Mondaine [270] En se concentrant sur sa progression, Aurore de Beaumesnil se dit qu’elles devaient former un tableau assez surréaliste, toutes les huit – les sept pensionnaires du collège Le Clos d’Astier, plus Madame la Directrice – à avancer comme elles le faisaient, en file indienne, en direction du fond du parc, toutes vêtues du même uniforme austère, à près d’onze heures du soir. Sauf qu’il n’y avait personne pour venir les espionner ici, dans ce coin boisé et vallonné du grand ouest de l’Ile-de-France. Heureusement, d’ailleurs, vu les activités auxquelles Aurore et les jeunes filles qui l’encadraient s’apprêtaient à se livrer. Ou, plus exactement, à se soumettre. Car, quelque part au bout de ce petit chemin, le chemin des écolières, c’était un groupe de loups affamés qui les attendait. Des loups avides de leur ration de chair fraîche...
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Brigade Mondaine [270] En se concentrant sur sa progression, Aurore de Beaumesnil se dit qu’elles devaient former un tableau assez surréaliste, toutes les huit – les sept pensionnaires du collège Le Clos d’Astier, plus Madame la Directrice – à avancer comme elles le faisaient, en file indienne, en direction du fond du parc, toutes vêtues du même uniforme austère, à près d’onze heures du soir. Sauf qu’il n’y avait personne pour venir les espionner ici, dans ce coin boisé et vallonné du grand ouest de l’Ile-de-France. Heureusement, d’ailleurs, vu les activités auxquelles Aurore et les jeunes filles qui l’encadraient s’apprêtaient à se livrer. Ou, plus exactement, à se soumettre. Car, quelque part au bout de ce petit chemin, le chemin des écolières, c’était un groupe de loups affamés qui les attendait. Des loups avides de leur ration de chair fraîche...
Brigade Mondaine [271] Rotchenko désigna du menton l'homme qui tenait son couteau contre le cou gracile de Sonia. Il aboya un ordre un russe, Karkarias, qui s'était mis à cette langue depuis qu'i faisait des affaires avec les récents milliardaires de ce pays, les " nouveaux russes ", comprit. " Emmenez-les et enfermez-les ! " avait ordonné Rotchenko. - On se reverra demain matin... à l'aube. Hugues Karkarias n'était pas du genre émotif. Mais un frisson le parcourut quand il comprit soudain en quoi allait consister, demain, sa " dernière épreuve "...
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Brigade Mondaine [271] Rotchenko désigna du menton l'homme qui tenait son couteau contre le cou gracile de Sonia. Il aboya un ordre un russe, Karkarias, qui s'était mis à cette langue depuis qu'i faisait des affaires avec les récents milliardaires de ce pays, les " nouveaux russes ", comprit. " Emmenez-les et enfermez-les ! " avait ordonné Rotchenko. - On se reverra demain matin... à l'aube. Hugues Karkarias n'était pas du genre émotif. Mais un frisson le parcourut quand il comprit soudain en quoi allait consister, demain, sa " dernière épreuve "...
Brigade Mondaine [272] Elektra frissonna involontairement. En parcourant les petites rues désertes et silencieuses de ce quartier résidentiel de Chatou, elle venait brusquement de se souvenir qu’elle n’était pas venue dans ce coin de banlieue pour un simple rendez-vous érotique et tarifé. Ce soir, son corps et son esprit allaient être possédés par Obatala, le saint de la paix et de l’harmonie, dans le panthéon du vaudou haïtien, ce culte qu’Elektra pratiquait depuis son adolescence, en secret de ses parents. Pour cette cérémonie, le grand prêtre aux pouvoirs extraordinaires l’avait choisie, elle, parce qu’Obatala se manifeste plus souvent, et de manière plus intense, sous la forme d’un être androgyne, possédant les énergies mâle et femelle. Ce qui était exactement le cas d’Elektra, somptueuse princesse vaudou à la fois homme et femme…
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Brigade Mondaine [272] Elektra frissonna involontairement. En parcourant les petites rues désertes et silencieuses de ce quartier résidentiel de Chatou, elle venait brusquement de se souvenir qu’elle n’était pas venue dans ce coin de banlieue pour un simple rendez-vous érotique et tarifé. Ce soir, son corps et son esprit allaient être possédés par Obatala, le saint de la paix et de l’harmonie, dans le panthéon du vaudou haïtien, ce culte qu’Elektra pratiquait depuis son adolescence, en secret de ses parents. Pour cette cérémonie, le grand prêtre aux pouvoirs extraordinaires l’avait choisie, elle, parce qu’Obatala se manifeste plus souvent, et de manière plus intense, sous la forme d’un être androgyne, possédant les énergies mâle et femelle. Ce qui était exactement le cas d’Elektra, somptueuse princesse vaudou à la fois homme et femme…
Brigade Mondaine [273] Le doigt fin et incroyablement long parcourut lentement toute la cambrure arrière de la botte, jusqu’au talon, à peine renflé. L’ongle rouge vif, d’une taille démesurée qui le faisait ressembler à une griffe sanglante, produisit un crissement feutré sur le cuir souple et noir.Élisabeth du Plieux en ressentit un petit frisson agréable, le long de la colonne vertébrale. Ses grands yeux noisette balayèrent rapidement l’immense armoire de chêne sculpté devant laquelle elle se tenait, une main sur la hanche, son corps souple et pulpeux légèrement déjeté sur la droite. Une armoire dont les rayonnages étaient entièrement couverts par des paires de bottes, alignées les unes contre les autres, pointes tournées vers l’extérieur. Les bottes étaient sa passion, depuis l’adolescence et même un peu avant. Elles étaient intimement liées, dans son esprit, à l’idée même d’érotisme, à ce que la sexualité avait de plus sauvage, de plus animal.
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Brigade Mondaine [273] Le doigt fin et incroyablement long parcourut lentement toute la cambrure arrière de la botte, jusqu’au talon, à peine renflé. L’ongle rouge vif, d’une taille démesurée qui le faisait ressembler à une griffe sanglante, produisit un crissement feutré sur le cuir souple et noir.Élisabeth du Plieux en ressentit un petit frisson agréable, le long de la colonne vertébrale. Ses grands yeux noisette balayèrent rapidement l’immense armoire de chêne sculpté devant laquelle elle se tenait, une main sur la hanche, son corps souple et pulpeux légèrement déjeté sur la droite. Une armoire dont les rayonnages étaient entièrement couverts par des paires de bottes, alignées les unes contre les autres, pointes tournées vers l’extérieur. Les bottes étaient sa passion, depuis l’adolescence et même un peu avant. Elles étaient intimement liées, dans son esprit, à l’idée même d’érotisme, à ce que la sexualité avait de plus sauvage, de plus animal.
Brigade Mondaine [274] Le surnom lui était resté : Kryo, " le type qui fait froid dans le dos ". Loin des dunes du désert et des plaisanteries de chambrée, mais toujours porteur d'une aura glaciale. La canicule était de retour, la chaleur accablante. Trempée de sueur, Fanny s'avança dans l'obscurité. Elle gambergeait, elle étouffait. La voix s'éleva : – Tu as soif ? on crève de chaud... Viens par ici. – À quoi vous jouez, monsieur ? j'y vois rien... Avant de comprendre, Fanny fut giflée par un courant d'air glacial. Elle poussa un cri de terreur. D'une bourrade, Kryo la propulsa à l'intérieur de la chambre froide. – Elle est pas chouette, ma piaule climatisée ?
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Brigade Mondaine [274] Le surnom lui était resté : Kryo, " le type qui fait froid dans le dos ". Loin des dunes du désert et des plaisanteries de chambrée, mais toujours porteur d'une aura glaciale. La canicule était de retour, la chaleur accablante. Trempée de sueur, Fanny s'avança dans l'obscurité. Elle gambergeait, elle étouffait. La voix s'éleva : – Tu as soif ? on crève de chaud... Viens par ici. – À quoi vous jouez, monsieur ? j'y vois rien... Avant de comprendre, Fanny fut giflée par un courant d'air glacial. Elle poussa un cri de terreur. D'une bourrade, Kryo la propulsa à l'intérieur de la chambre froide. – Elle est pas chouette, ma piaule climatisée ?
Brigade Mondaine [275] — Je pourrais peut-être récupérer mon fils, maintenant ? demanda Christine, qui trouvait que son face à face avec ce Père Noël de ce grand magasin avait assez duré. — Bien sûr, répondit l’homme en grand manteau à capuche rouge, doublé de fourrure blanche, dont le visage était mangé par une énorme fausse barbe cotonneuse. C’est par ici, Madame… Le hasard voulut que, pivotant sur lui-même, il fasse preuve d’une vivacité exagérée. Du coup, les pans de son manteau s’écartèrent l’un de l’autre. Cela ne dura qu’une seconde avant qu’il ne les rabatte, mais ce fut suffisant pour le regard leste et entraîné à ce genre de choses de Christine Brochard. Qui aperçut fort nettement un sexe masculin de belle taille. Et dans la plus rigide des érections.
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Brigade Mondaine [275] — Je pourrais peut-être récupérer mon fils, maintenant ? demanda Christine, qui trouvait que son face à face avec ce Père Noël de ce grand magasin avait assez duré. — Bien sûr, répondit l’homme en grand manteau à capuche rouge, doublé de fourrure blanche, dont le visage était mangé par une énorme fausse barbe cotonneuse. C’est par ici, Madame… Le hasard voulut que, pivotant sur lui-même, il fasse preuve d’une vivacité exagérée. Du coup, les pans de son manteau s’écartèrent l’un de l’autre. Cela ne dura qu’une seconde avant qu’il ne les rabatte, mais ce fut suffisant pour le regard leste et entraîné à ce genre de choses de Christine Brochard. Qui aperçut fort nettement un sexe masculin de belle taille. Et dans la plus rigide des érections.
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Brigade Mondaine [277] — Bon, maintenant, déshabille-toi… Sonia Schiele se renversa contre le dossier de son fauteuil, jouissant de l’embarras de la sculpturale fille brune qui se tenait debout, de l’autre côté de son bureau, les bras ballants. Elle se nommait Sylvie Cornu, mais, lorsqu’elle montait sur le ring, elle devenait Fighting girl, l’un des espoirs du catch féminin de demain. Elle avait tout juste 20 ans et Sonia Schiele l’avait repérée, une semaine plus tôt, dans une salle d’entraînement d’Aubervilliers. Dès le premier coup d’œil, elle avait été très frappée – et aussi très attirée… – par le corps superbe, à la fois musclé et harmonieux, de cette fille. Habituée à ne pas perdre de temps dans ce domaine, Sonia était entrée en contact avec Sylvie, simplement en la suivant jusqu’au vestiaire. Là, elle lui avait demandé si des exhibitions privées, très bien payées, l’intéressaient.
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Brigade Mondaine [277] — Bon, maintenant, déshabille-toi… Sonia Schiele se renversa contre le dossier de son fauteuil, jouissant de l’embarras de la sculpturale fille brune qui se tenait debout, de l’autre côté de son bureau, les bras ballants. Elle se nommait Sylvie Cornu, mais, lorsqu’elle montait sur le ring, elle devenait Fighting girl, l’un des espoirs du catch féminin de demain. Elle avait tout juste 20 ans et Sonia Schiele l’avait repérée, une semaine plus tôt, dans une salle d’entraînement d’Aubervilliers. Dès le premier coup d’œil, elle avait été très frappée – et aussi très attirée… – par le corps superbe, à la fois musclé et harmonieux, de cette fille. Habituée à ne pas perdre de temps dans ce domaine, Sonia était entrée en contact avec Sylvie, simplement en la suivant jusqu’au vestiaire. Là, elle lui avait demandé si des exhibitions privées, très bien payées, l’intéressaient.
Brigade Mondaine [278] Il repensa au bouquin qui l’avait enflammé. Tout de même, c’était assez extraordinaire de trouver quelqu’un qui avait exactement les mêmes fantasmes que vous. Car, Jérôme n’en doutait pas : cette Marie Deschants qui écrivait, décrivait avec force détails, les scènes érotiques qu’il avait dégustées, ne pouvait pas tout inventer. Forcément, c’était de ses fantasmes qu’elle parlait. Et soudain, ce fut une évidence : il fallait absolument qu’il rencontre l’auteur.
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Brigade Mondaine [278] Il repensa au bouquin qui l’avait enflammé. Tout de même, c’était assez extraordinaire de trouver quelqu’un qui avait exactement les mêmes fantasmes que vous. Car, Jérôme n’en doutait pas : cette Marie Deschants qui écrivait, décrivait avec force détails, les scènes érotiques qu’il avait dégustées, ne pouvait pas tout inventer. Forcément, c’était de ses fantasmes qu’elle parlait. Et soudain, ce fut une évidence : il fallait absolument qu’il rencontre l’auteur.
Brigade Mondaine [279] Lorsqu'il s'encadra dans la porte du premier salon, le maître du château eut une petite grimace de satisfaction. Une fois de plus, Karl-Heinz Ködlagel avait bien fait les choses, il fallait au moins lui reconnaître ce don. La petite dizaine de garçons et de filles vautrés dans les canapés et les fauteuils ne devaient pas avoir plus de 20 à 25 ans, et ils étaient tous fort appétissants. S'il était un cinéaste médiocre et frustré, le Toulousain d'origine autrichienne avait un sens très sûr du casting. Surtout lorsqu'il s'agissait de recruter des apprentis comédiens pour une soirée très spéciale, comme Réjean de Saint-Gahl aimait en organiser à Plieux de temps en temps. Soirée que, généralement, en français courant, on appelait une orgie.
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Brigade Mondaine [279] Lorsqu'il s'encadra dans la porte du premier salon, le maître du château eut une petite grimace de satisfaction. Une fois de plus, Karl-Heinz Ködlagel avait bien fait les choses, il fallait au moins lui reconnaître ce don. La petite dizaine de garçons et de filles vautrés dans les canapés et les fauteuils ne devaient pas avoir plus de 20 à 25 ans, et ils étaient tous fort appétissants. S'il était un cinéaste médiocre et frustré, le Toulousain d'origine autrichienne avait un sens très sûr du casting. Surtout lorsqu'il s'agissait de recruter des apprentis comédiens pour une soirée très spéciale, comme Réjean de Saint-Gahl aimait en organiser à Plieux de temps en temps. Soirée que, généralement, en français courant, on appelait une orgie.
Brigade Mondaine [280] Zena s'assit devant la coiffeuse, les jambes ouvertes, laissant entrevoir son intimité, mais sans trop dévoiler. Il fallait garder le suspens, faire monter la... pression dans le pantalon du client. Elle prit une houppette de plumes légères et la passa sur son visage comme une caresse voluptueuse en fermant les yeux, les lèvres entrouvertes. Puis, elle échancra le déshabillé, juste de quoi dénuder une épaule.
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Brigade Mondaine [280] Zena s'assit devant la coiffeuse, les jambes ouvertes, laissant entrevoir son intimité, mais sans trop dévoiler. Il fallait garder le suspens, faire monter la... pression dans le pantalon du client. Elle prit une houppette de plumes légères et la passa sur son visage comme une caresse voluptueuse en fermant les yeux, les lèvres entrouvertes. Puis, elle échancra le déshabillé, juste de quoi dénuder une épaule.
Brigade Mondaine [281] Emmanuelle Le Grais se jura solennellement que plus jamais elle n'accepterait de rencontrer un blogueur, quand elle serait sortie d'ici. Si elle avait la chance de sortir d'ici. Dans son dos, Guillaume resta un long moment immobile à la regarder, alors qu'elle ne pouvait pas le voir. Elle s'efforçait de rester immobile elle aussi, et silencieuse. Elle voulait que ce soit lui qui parle en premier : sans trop savoir pourquoi, ça lui semblait important. De fait, au bout d'un temps qui lui parut infernalement long, Emmanuelle entendit le raclement lourd des semelles de son geôlier sur le sol rugueux. Tout en sachant que c'était inutile, elle ne put s'empêcher de ruer dans ses liens lorsque les petits doigts boudinés se refermèrent sur les mamelons de ses petits seins, durcis par le froid, et les pincèrent sans douceur, lui arrachant un bref gémissement de souffrance.
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Brigade Mondaine [281] Emmanuelle Le Grais se jura solennellement que plus jamais elle n'accepterait de rencontrer un blogueur, quand elle serait sortie d'ici. Si elle avait la chance de sortir d'ici. Dans son dos, Guillaume resta un long moment immobile à la regarder, alors qu'elle ne pouvait pas le voir. Elle s'efforçait de rester immobile elle aussi, et silencieuse. Elle voulait que ce soit lui qui parle en premier : sans trop savoir pourquoi, ça lui semblait important. De fait, au bout d'un temps qui lui parut infernalement long, Emmanuelle entendit le raclement lourd des semelles de son geôlier sur le sol rugueux. Tout en sachant que c'était inutile, elle ne put s'empêcher de ruer dans ses liens lorsque les petits doigts boudinés se refermèrent sur les mamelons de ses petits seins, durcis par le froid, et les pincèrent sans douceur, lui arrachant un bref gémissement de souffrance.
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Brigade Mondaine [284] Sous les tendres caresses de son amant, Apolline Vinteuil se redressa comme si un frelon venait de la piquer. Durant un instant très court, le docteur Philippe Lenobres eut l’impression que son visage n’était plus qu’un concentré de haine.Une haine dirigée contre lui. Mais, la fraction de seconde suivante, Apolline retrouva son sourire sensuel, avant de descendre de la table d’auscultation et de rabattre sur son corps les pans de la blouse. — Je n’ai pas joui… fit humblement observer Philippe Lenobres. — C’est bien… c’est très bien… murmura Apolline, d’une voix étrangement lointaine. Tu vas avoir ta récompense à présent. Des sensations comme tu n’en as jamais connues. Et comme tu n’en connaîtras plus lamais… Pendant qu’elle disait cela, elle avait glissé ses deux mains dans les poches de la blouse et refermé ses doigts sur les lanières de nylon, à droite, et sur le rasoir, à gauche.
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Brigade Mondaine [284] Sous les tendres caresses de son amant, Apolline Vinteuil se redressa comme si un frelon venait de la piquer. Durant un instant très court, le docteur Philippe Lenobres eut l’impression que son visage n’était plus qu’un concentré de haine.Une haine dirigée contre lui. Mais, la fraction de seconde suivante, Apolline retrouva son sourire sensuel, avant de descendre de la table d’auscultation et de rabattre sur son corps les pans de la blouse. — Je n’ai pas joui… fit humblement observer Philippe Lenobres. — C’est bien… c’est très bien… murmura Apolline, d’une voix étrangement lointaine. Tu vas avoir ta récompense à présent. Des sensations comme tu n’en as jamais connues. Et comme tu n’en connaîtras plus lamais… Pendant qu’elle disait cela, elle avait glissé ses deux mains dans les poches de la blouse et refermé ses doigts sur les lanières de nylon, à droite, et sur le rasoir, à gauche.
Brigade Mondaine [285] May Li avança et s'immobilisa à un mètre de sa victime ligotée nue sur une croix de Saint-André. Elle le considéra d'un œil expert. « Bel homme, fut sa conclusion. J'avoue que dans d'autres circonstances, j'aurais volontiers cédé à votre charme. Mais le destin en a décidé autrement. » Elle coula un regard sarcastique sur Corentin. « Avez-vous une préférence ? demanda-t- elle. Non... ? Aucune expérience en ce domaine ? Vous avez bien quelques fantasmes secrets ? Non... Alors, je vais me laisser guider par mon inspiration. » La tigresse recula sans quitter sa proie des yeux. Son regard noir brillait d'une lueur sadique, presque satanique.
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Brigade Mondaine [285] May Li avança et s'immobilisa à un mètre de sa victime ligotée nue sur une croix de Saint-André. Elle le considéra d'un œil expert. « Bel homme, fut sa conclusion. J'avoue que dans d'autres circonstances, j'aurais volontiers cédé à votre charme. Mais le destin en a décidé autrement. » Elle coula un regard sarcastique sur Corentin. « Avez-vous une préférence ? demanda-t- elle. Non... ? Aucune expérience en ce domaine ? Vous avez bien quelques fantasmes secrets ? Non... Alors, je vais me laisser guider par mon inspiration. » La tigresse recula sans quitter sa proie des yeux. Son regard noir brillait d'une lueur sadique, presque satanique.
Brigade Mondaine [286] Blandine Devaux ne put s’empêcher d’avoir un imperceptible mouvement de recul en découvrant l’espèce de bête humaine s’encadrant dans la porte qui venait de s’ouvrir. Sa première réaction fut de se dire que ce type ne devait même pas être capable d’y passer, dans la porte, à moins de la franchir de biais, tant il était massif et large. Il n’était pas spécialement grand, mais il dégageait une incroyable impression de force et de puissance. Il avait des yeux de fauve.
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Brigade Mondaine [286] Blandine Devaux ne put s’empêcher d’avoir un imperceptible mouvement de recul en découvrant l’espèce de bête humaine s’encadrant dans la porte qui venait de s’ouvrir. Sa première réaction fut de se dire que ce type ne devait même pas être capable d’y passer, dans la porte, à moins de la franchir de biais, tant il était massif et large. Il n’était pas spécialement grand, mais il dégageait une incroyable impression de force et de puissance. Il avait des yeux de fauve.
Brigade Mondaine [287] ...C'était ainsi que les choses s'étaient passées, lorsque Marc avait téléphoné... Le cœur battant la chamade, les jambes flageolantes, elle avait une fois de plus eu du mal à simplement trouver ses mots. Son corps parlait pour elle. Le sang puisant aux tempes, la brusque sensation que ses seins étaient à l'étroit sous son pull et, plus éloquent que tout, son sexe qui s'éveillait. Une chaleur dans le ventre, les chairs tout à coup alourdies, gorgées d'un désir impatient... — C'est une soirée sous le masque. Tu passes la grille et tu entres dans un autre monde...
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Brigade Mondaine [287] ...C'était ainsi que les choses s'étaient passées, lorsque Marc avait téléphoné... Le cœur battant la chamade, les jambes flageolantes, elle avait une fois de plus eu du mal à simplement trouver ses mots. Son corps parlait pour elle. Le sang puisant aux tempes, la brusque sensation que ses seins étaient à l'étroit sous son pull et, plus éloquent que tout, son sexe qui s'éveillait. Une chaleur dans le ventre, les chairs tout à coup alourdies, gorgées d'un désir impatient... — C'est une soirée sous le masque. Tu passes la grille et tu entres dans un autre monde...
Brigade Mondaine [288] — Ça y est ? Votre semaine est finie ? demanda la jolie maquettiste. Traditionnellement, au magazine Pipôle, les rewriters travaillaient tous à temps partiel. Gaétan Ducharme, lui, «purgeait sa peine» (comme il disait), les lundis et mardis, jours les plus chargés en travail. — Je ne vous revois plus que lundi, donc ? insista gentiment Sandrine, avec un petit sourire. Au fond, elle aimait bien Gaétan Ducharme, en dépit de ses plans drague parfois un peu lourdingues. Et puis, elle connaissait son secret, il le lui avait révélé lui-même, un soir où l'alcool l'avait rendu sentimental. Et personne d'autre qu'elle ne savait, dans toute la rédaction, il le lui avait assuré en lui faisant promettre d'observer le silence le plus absolu. Elle avait juré. — Allez savoir... on se reverra peut-être plus tôt que vous ne le pensez... répondit finalement Ducharme d'une voix changée, en la fixant dans les yeux, avec un regard un peu étrange.
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Brigade Mondaine [288] — Ça y est ? Votre semaine est finie ? demanda la jolie maquettiste. Traditionnellement, au magazine Pipôle, les rewriters travaillaient tous à temps partiel. Gaétan Ducharme, lui, «purgeait sa peine» (comme il disait), les lundis et mardis, jours les plus chargés en travail. — Je ne vous revois plus que lundi, donc ? insista gentiment Sandrine, avec un petit sourire. Au fond, elle aimait bien Gaétan Ducharme, en dépit de ses plans drague parfois un peu lourdingues. Et puis, elle connaissait son secret, il le lui avait révélé lui-même, un soir où l'alcool l'avait rendu sentimental. Et personne d'autre qu'elle ne savait, dans toute la rédaction, il le lui avait assuré en lui faisant promettre d'observer le silence le plus absolu. Elle avait juré. — Allez savoir... on se reverra peut-être plus tôt que vous ne le pensez... répondit finalement Ducharme d'une voix changée, en la fixant dans les yeux, avec un regard un peu étrange.
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Brigade Mondaine [290] Emeline Gracian sourit à Ronald Sevillano. Et ce fut la lumière glaciale de ce sourire qui fit poindre un début d'angoisse dans son esprit. — Je t'ai dit que tu n'aurais qu'à te laisser faire, murmura-t-elle, tout en fouillant dans son sac. Lorsqu'il la vit en sortir un rouleau de film alimentaire transparent et souple, Ronaldo Sevillano commença à s'agiter dans ses liens. Encore sous le coup de son excitation, il n'était pas en état de se faire une idée claire de ce qui l'attendait. — Qu'est-ce... qu'est-ce que tu veux faire avec ce truc ? demanda-t-il, d'une voix devenue blanche. — Tu vas le savoir très vite... mon chéri ! répondit-elle, en crachant littéralement les deux derniers mots. Alors, le visage brusquement fermé, tel celui d'une statue antique chargée de maléfices, Emeline Gracian déroula une large bande de film et le tendit à bout de bras entre elle et son partenaire. Un partenaire qui, sans bien le comprendre encore, venait de se transformer en victime
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Brigade Mondaine [290] Emeline Gracian sourit à Ronald Sevillano. Et ce fut la lumière glaciale de ce sourire qui fit poindre un début d'angoisse dans son esprit. — Je t'ai dit que tu n'aurais qu'à te laisser faire, murmura-t-elle, tout en fouillant dans son sac. Lorsqu'il la vit en sortir un rouleau de film alimentaire transparent et souple, Ronaldo Sevillano commença à s'agiter dans ses liens. Encore sous le coup de son excitation, il n'était pas en état de se faire une idée claire de ce qui l'attendait. — Qu'est-ce... qu'est-ce que tu veux faire avec ce truc ? demanda-t-il, d'une voix devenue blanche. — Tu vas le savoir très vite... mon chéri ! répondit-elle, en crachant littéralement les deux derniers mots. Alors, le visage brusquement fermé, tel celui d'une statue antique chargée de maléfices, Emeline Gracian déroula une large bande de film et le tendit à bout de bras entre elle et son partenaire. Un partenaire qui, sans bien le comprendre encore, venait de se transformer en victime
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Brigade Mondaine [293] Stasic n'était pas sûr que Béa tienne le choc, là-haut dans les étages de la tourelle transformée en donjon. Elle avait déjà fort à faire à cet instant pour affronter les assauts conjugués de Chris et de Walther, de beaux culturistes jeunes, imberbes et généreusement dotés part la nature entre les bras desquels Stasic avait, à peine entré, poussé Béa. « Une nouvelle à essayer »: on s'était passé le mot, d’un box et d'un salon à l'autre, et les candidats s'étaient pressés, dissipant en un clin d'œil les illusions de la jeune fille; qui s'était crue un peu trop vite l'élue et pourquoi pas la favorite du couturier.Goguenard, ce dernier la voyait aux prises, sur un grand lit rond ceinturé de miroirs, avec ses favoris à lui.
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Brigade Mondaine [293] Stasic n'était pas sûr que Béa tienne le choc, là-haut dans les étages de la tourelle transformée en donjon. Elle avait déjà fort à faire à cet instant pour affronter les assauts conjugués de Chris et de Walther, de beaux culturistes jeunes, imberbes et généreusement dotés part la nature entre les bras desquels Stasic avait, à peine entré, poussé Béa. « Une nouvelle à essayer »: on s'était passé le mot, d’un box et d'un salon à l'autre, et les candidats s'étaient pressés, dissipant en un clin d'œil les illusions de la jeune fille; qui s'était crue un peu trop vite l'élue et pourquoi pas la favorite du couturier.Goguenard, ce dernier la voyait aux prises, sur un grand lit rond ceinturé de miroirs, avec ses favoris à lui.
Brigade Mondaine [294] Britzer s’approcha de la voiture après avoir rajusté sa cravate devant les vitres teintées. Un chauffeur en livrée rouge et blanche, apparu par enchantement, lui ouvrit la porte située juste devant les roues arrière. En pénétrant dans l’habitacle, le chef des assistants fut surpris par l’ambiance chaleureuse qui y régnait. L’ensemble baignait dans un nuancier de beige et brun. Des carrés translucides recouvraient le plafond et laissaient filtrer une douce lumière bleue. En baissant rapidement les yeux, il vit que la femme portait des bas résilles bleus et des hauts talons de couleur identique. C’est en prenant une inspiration qu’il s’aperçut qu’il était resté en apnée depuis qu’il était entré dans la limousine.
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Brigade Mondaine [294] Britzer s’approcha de la voiture après avoir rajusté sa cravate devant les vitres teintées. Un chauffeur en livrée rouge et blanche, apparu par enchantement, lui ouvrit la porte située juste devant les roues arrière. En pénétrant dans l’habitacle, le chef des assistants fut surpris par l’ambiance chaleureuse qui y régnait. L’ensemble baignait dans un nuancier de beige et brun. Des carrés translucides recouvraient le plafond et laissaient filtrer une douce lumière bleue. En baissant rapidement les yeux, il vit que la femme portait des bas résilles bleus et des hauts talons de couleur identique. C’est en prenant une inspiration qu’il s’aperçut qu’il était resté en apnée depuis qu’il était entré dans la limousine.
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Brigade Mondaine [296] Une bande de truands hors normes qui attirent dans leurs filets de jeunes étudiantes, mais pour les livrer à qui ? Et pour quels jeux érotiques trop poussés ? Qui est donc cet être qu'ils protègent envers et contre tout, et qu'ils doivent alimenter en chair fraîche sans que jamais sa soif érotique ne puisse être étanchée ? Qui, du gros homme, du lanceur de couteaux ou de l'inquiétante gouvernante est le vrai meneur de toute l'affaire ? Si ce n'est l'enquête la plus dangereuse de Boris Corentin et de ses collègues, c'est certainement la plus étrange et la plus sulfureuse...
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Brigade Mondaine [296] Une bande de truands hors normes qui attirent dans leurs filets de jeunes étudiantes, mais pour les livrer à qui ? Et pour quels jeux érotiques trop poussés ? Qui est donc cet être qu'ils protègent envers et contre tout, et qu'ils doivent alimenter en chair fraîche sans que jamais sa soif érotique ne puisse être étanchée ? Qui, du gros homme, du lanceur de couteaux ou de l'inquiétante gouvernante est le vrai meneur de toute l'affaire ? Si ce n'est l'enquête la plus dangereuse de Boris Corentin et de ses collègues, c'est certainement la plus étrange et la plus sulfureuse...
Brigade Mondaine [297] Parker dévisagea Jonathan avec des yeux stupéfaits : — Tu es en train de me dire que tu couches depuis des semaines avec une Française sans qu’elle ait jamais vu ton visage une seule fois ? Toujours dans le noir absolu ? C’est complètement dingue. Je ne… — Attends ! l’interrompit le petit génie de Wall Street. Le plus étonnant ; c’est 1a suite. Armelle m’a demandé si j’étais prêt à gagner très gros. — Comme quoi ? Directeur financier d’un bordel ? ironisa Parker. — Tu brûles : Directeur général de la holding personnelle de François Renard, l’empereur français des supermarchés et du luxe. — Quelle chance… mais ce nabab, il a un rapport avec ton Armelle. — Plus qu’un rapport. C’est sa femme, laissa tomber Jonathan. Seulement, pour toucher ce jackpot, j’ai dû accepter de articiper à un jeu Un jeu qui deviens de plus en plus dangereux, maintenant que la crise est là…
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Brigade Mondaine [297] Parker dévisagea Jonathan avec des yeux stupéfaits : — Tu es en train de me dire que tu couches depuis des semaines avec une Française sans qu’elle ait jamais vu ton visage une seule fois ? Toujours dans le noir absolu ? C’est complètement dingue. Je ne… — Attends ! l’interrompit le petit génie de Wall Street. Le plus étonnant ; c’est 1a suite. Armelle m’a demandé si j’étais prêt à gagner très gros. — Comme quoi ? Directeur financier d’un bordel ? ironisa Parker. — Tu brûles : Directeur général de la holding personnelle de François Renard, l’empereur français des supermarchés et du luxe. — Quelle chance… mais ce nabab, il a un rapport avec ton Armelle. — Plus qu’un rapport. C’est sa femme, laissa tomber Jonathan. Seulement, pour toucher ce jackpot, j’ai dû accepter de articiper à un jeu Un jeu qui deviens de plus en plus dangereux, maintenant que la crise est là…
Brigade Mondaine [298] Quand un homme traversait le salon-bar de l’Hôtel Intercontinental, son regard se dirigeait, telle l’aiguille d’une boussole vers le Nord, sur les jambes croisées et gainées de fins bas noirs d’une femme assise dans un fauteuil club. Parfois l’un d’eux s’autorisait à lui envoyer un sourire. Nicole Sterne ne détournait pas la tête mais restait impassible, ses yeux noirs reflétant une profonde indifférence. Depuis l’adolescence, elle était habituée à être ainsi sollicitée. À quarante-neuf ans, elle avait conservé une silhouette attrayante, resplendissante de féminité mature. En femme d’expérience, elle avait conscience de l’attirance quasi magnétique qu’elle exerçait sur les hommes. Nicole Sterne décroisa ses jambes et tira sur le pan de sa jupe qui, du seul fait de sa position assise, laissait apparente une large partie de ses cuisses.
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Brigade Mondaine [298] Quand un homme traversait le salon-bar de l’Hôtel Intercontinental, son regard se dirigeait, telle l’aiguille d’une boussole vers le Nord, sur les jambes croisées et gainées de fins bas noirs d’une femme assise dans un fauteuil club. Parfois l’un d’eux s’autorisait à lui envoyer un sourire. Nicole Sterne ne détournait pas la tête mais restait impassible, ses yeux noirs reflétant une profonde indifférence. Depuis l’adolescence, elle était habituée à être ainsi sollicitée. À quarante-neuf ans, elle avait conservé une silhouette attrayante, resplendissante de féminité mature. En femme d’expérience, elle avait conscience de l’attirance quasi magnétique qu’elle exerçait sur les hommes. Nicole Sterne décroisa ses jambes et tira sur le pan de sa jupe qui, du seul fait de sa position assise, laissait apparente une large partie de ses cuisses.
Brigade Mondaine [299] Liselotte sortit de la réception du motel, les joues en feu. Au moment où elle surgissait à l’air libre, une interminable limousine noire s’arrêtait sur l’esplanade. Liselotte vit un chauffeur en livrée sortir du véhicule et aller ouvrir la portière de droite. Elle fut stupéfaite de voir sortir de l’immense voiture une jeune mariée, portant la robe blanche et le voile traditionnels. — Comme vous le voyez, il n’y a pas que les couples illégitimes pour venir s’aimer chez nous…, dit une voix rauque, juste à sa gauche. Tournant la tête, Liselotte vérifia qu’il s’agissait bien de la brune à la robe rouge de la réception. — Je m’appelle Dores, la renseigna celle-ci, en posant sa main sur l’avant-bras, ce qui fit légèrement frissonner Liselotte, je suis brésilienne… et la directrice du domaine. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas à vous adresser directement à moi.
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Brigade Mondaine [299] Liselotte sortit de la réception du motel, les joues en feu. Au moment où elle surgissait à l’air libre, une interminable limousine noire s’arrêtait sur l’esplanade. Liselotte vit un chauffeur en livrée sortir du véhicule et aller ouvrir la portière de droite. Elle fut stupéfaite de voir sortir de l’immense voiture une jeune mariée, portant la robe blanche et le voile traditionnels. — Comme vous le voyez, il n’y a pas que les couples illégitimes pour venir s’aimer chez nous…, dit une voix rauque, juste à sa gauche. Tournant la tête, Liselotte vérifia qu’il s’agissait bien de la brune à la robe rouge de la réception. — Je m’appelle Dores, la renseigna celle-ci, en posant sa main sur l’avant-bras, ce qui fit légèrement frissonner Liselotte, je suis brésilienne… et la directrice du domaine. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas à vous adresser directement à moi.
Brigade Mondaine [300] Bon sang, il n’allait quand même pas la faire jouir. Mais le plaisir montait en elle, lentement, sûrement. Elle ne comprenait plus, était-ce ces histoires d’enfant et de maternité qui l’avaient amollie, mise comme à la merci de cet homme. Mais elle sentait maintenant ce membre puissant qui allait et venait en elle, et ce visage qui, à chaque coup de rein appuyé se rapprochait du sien. Elle voyait ses yeux d’un étrange éclat, et lorsque, s’enfonçant profondément, l’homme se pencha et murmura : — Vous savez, tous ces enfants que vous avez vu, ce sont les miens ! Elle jouit, d’un coup en criant « non ! non ! ». L’homme à nouveau se pencha vers son oreille : — Vous voyez bien que vous êtes prête !
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Brigade Mondaine [300] Bon sang, il n’allait quand même pas la faire jouir. Mais le plaisir montait en elle, lentement, sûrement. Elle ne comprenait plus, était-ce ces histoires d’enfant et de maternité qui l’avaient amollie, mise comme à la merci de cet homme. Mais elle sentait maintenant ce membre puissant qui allait et venait en elle, et ce visage qui, à chaque coup de rein appuyé se rapprochait du sien. Elle voyait ses yeux d’un étrange éclat, et lorsque, s’enfonçant profondément, l’homme se pencha et murmura : — Vous savez, tous ces enfants que vous avez vu, ce sont les miens ! Elle jouit, d’un coup en criant « non ! non ! ». L’homme à nouveau se pencha vers son oreille : — Vous voyez bien que vous êtes prête !
Brigade Mondaine [301] Elle se vit bras en croix au pied de la falaise, crucifiée sur la plage déserte, dans la nuit fraîche seulement peuplée par le clapotis du ressac... À peine dévêtue, mais renversée, sans défense, abandonnée... Entre ses cuisses crispées, c'était toute la Méditerranée qui poussait sa vague et déferlait, une marée obstinée, roulant en elle, de plus en plus loin, de plus en plus profondément. Un flot tiède, ponctué de lapements, clappements et autres bruits mouillés ; délicieusement obscènes...
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Brigade Mondaine [301] Elle se vit bras en croix au pied de la falaise, crucifiée sur la plage déserte, dans la nuit fraîche seulement peuplée par le clapotis du ressac... À peine dévêtue, mais renversée, sans défense, abandonnée... Entre ses cuisses crispées, c'était toute la Méditerranée qui poussait sa vague et déferlait, une marée obstinée, roulant en elle, de plus en plus loin, de plus en plus profondément. Un flot tiède, ponctué de lapements, clappements et autres bruits mouillés ; délicieusement obscènes...
Brigade Mondaine [302] La tension monta dès qu'ils virent la fille sortir de la cabane et courir vers le couvert des taillis. Mais aucun ne bougea. Il fallait attendre le signal de l'organisateur de cette chasse très spéciale. L'homme au masque noir laissa quelques minutes d'avance à Geneviève, avant de siffler l'ordre de départ. Aussitôt, les quatre hommes s'élancèrent dans des directions différentes. A partir de cet instant, c'était chacun pour soi. Le trophée du gagnant valait la peine qu'ils se donnent du mal.
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Brigade Mondaine [302] La tension monta dès qu'ils virent la fille sortir de la cabane et courir vers le couvert des taillis. Mais aucun ne bougea. Il fallait attendre le signal de l'organisateur de cette chasse très spéciale. L'homme au masque noir laissa quelques minutes d'avance à Geneviève, avant de siffler l'ordre de départ. Aussitôt, les quatre hommes s'élancèrent dans des directions différentes. A partir de cet instant, c'était chacun pour soi. Le trophée du gagnant valait la peine qu'ils se donnent du mal.
Brigade Mondaine [303] Sandra Muckiewicz pressa doucement l'extrémité du tube de crème pour en faire sortir une noix, qu'elle recueillit dans sa paume gauche. Puis, elle entreprit de bien étaler le produit gras sur toute la surface interne de sa main. De l'autre côté de la cloison contre laquelle elle était assise, elle percevait nettement des froissements d'étoffe, un bruit de ceinture que l'on déboucle, le raclement furtif des semelles sur le linoleum - et aussi une respiration masculine un peu forte, un peu trop rapide, preuve que son prochain " patient " (elle employait ce mot par une sorte d'autodérision, et aussi parce qu'elle détestait celui de client) était déjà bien " en condition " pour ce qui allait suivre.
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Brigade Mondaine [303] Sandra Muckiewicz pressa doucement l'extrémité du tube de crème pour en faire sortir une noix, qu'elle recueillit dans sa paume gauche. Puis, elle entreprit de bien étaler le produit gras sur toute la surface interne de sa main. De l'autre côté de la cloison contre laquelle elle était assise, elle percevait nettement des froissements d'étoffe, un bruit de ceinture que l'on déboucle, le raclement furtif des semelles sur le linoleum - et aussi une respiration masculine un peu forte, un peu trop rapide, preuve que son prochain " patient " (elle employait ce mot par une sorte d'autodérision, et aussi parce qu'elle détestait celui de client) était déjà bien " en condition " pour ce qui allait suivre.
Brigade Mondaine [304] Ce n’est qu’après avoir vidé la moitié de son verre qu’il se décida à ouvrir la lettre. Une pluie de photos en tomba, s’étalant sur le tapis. Toutes le représentaient. Sur un canapé un verre à la main, à quatre pattes avec la pointe d’une botte de femme enfoncée dans son cou, ou de dos, agenouillé entre les cuisses écartées d’une femme, mais hélas, il tournait la tête, et le profil était parfaitement reconnaissable. « Nous vous contacterons dans les jours prochains. » Aucune signature. Il examina l’enveloppe. Le cachet d’une poste parisienne. Son premier sentiment fut une rage inextinguible contre la fille qui violait tous les codes de sa profession.
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Brigade Mondaine [304] Ce n’est qu’après avoir vidé la moitié de son verre qu’il se décida à ouvrir la lettre. Une pluie de photos en tomba, s’étalant sur le tapis. Toutes le représentaient. Sur un canapé un verre à la main, à quatre pattes avec la pointe d’une botte de femme enfoncée dans son cou, ou de dos, agenouillé entre les cuisses écartées d’une femme, mais hélas, il tournait la tête, et le profil était parfaitement reconnaissable. « Nous vous contacterons dans les jours prochains. » Aucune signature. Il examina l’enveloppe. Le cachet d’une poste parisienne. Son premier sentiment fut une rage inextinguible contre la fille qui violait tous les codes de sa profession.
Brigade Mondaine [305] Karine agenouillée dans cet énorme gâteau n'avait rien à faire pour tuer le temps et le silence. Elle ne cessait de penser et repenser à ce qui allait se dérouler après, lorsqu'elle devrait jaillir en cadeau-surprise. Dans l'état d'excitation où ils devaient être, tous, il était évident que les invités allaient se précipiter sur elle pour " consommer leur dessert ". À savoir lécher la crème dont elle serait enduite des pieds à la tête. L'idée de toutes ses bouches inconnues la parcourant, la fouillant, explorant les recoins les plus secrets de son corps, déclenchait depuis un moment chez Karine l'adolescente des sentiments violemment contradictoires. Le dégoût et l'excitation...
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Brigade Mondaine [305] Karine agenouillée dans cet énorme gâteau n'avait rien à faire pour tuer le temps et le silence. Elle ne cessait de penser et repenser à ce qui allait se dérouler après, lorsqu'elle devrait jaillir en cadeau-surprise. Dans l'état d'excitation où ils devaient être, tous, il était évident que les invités allaient se précipiter sur elle pour " consommer leur dessert ". À savoir lécher la crème dont elle serait enduite des pieds à la tête. L'idée de toutes ses bouches inconnues la parcourant, la fouillant, explorant les recoins les plus secrets de son corps, déclenchait depuis un moment chez Karine l'adolescente des sentiments violemment contradictoires. Le dégoût et l'excitation...
Brigade Mondaine [306] Sonia renversa la tête en arrière. Son léger gémissement de plaisir acheva de bousculer le DRH. D’un geste brusque, la respiration haletante, il la plaqua contre lui, frotta son sexe dur contre les fesses de Sonia, alors que ses deux mains s'étaient emparées des globes souples et fermes de sa poitrine. Puis il la tourna face à lui et prenant son visage entre ses mains, d'un mouvement brutal il aspira ses lèvres. Sa langue s’enfonça dans la bouche grande ouverte de Sonia, la fouillant au plus profond. Sonia était satisfaite. La première étape de sa mission se présentait bien.
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Brigade Mondaine [306] Sonia renversa la tête en arrière. Son léger gémissement de plaisir acheva de bousculer le DRH. D’un geste brusque, la respiration haletante, il la plaqua contre lui, frotta son sexe dur contre les fesses de Sonia, alors que ses deux mains s'étaient emparées des globes souples et fermes de sa poitrine. Puis il la tourna face à lui et prenant son visage entre ses mains, d'un mouvement brutal il aspira ses lèvres. Sa langue s’enfonça dans la bouche grande ouverte de Sonia, la fouillant au plus profond. Sonia était satisfaite. La première étape de sa mission se présentait bien.
Brigade Mondaine [307] — Tu es sûre que c’est vraiment prudent d’aller là-bas ? souffla Mette, avec la pointe d’accent Scandinave dont elle ne parvenait pas à se défaire bien qu’elle vécût en France depuis plus de quatre ans. Vanessa se retourna vers elle et, avec une petite moue à la fois ironique et sensuelle, lui murmura : — C’est bien toi qui m’as dit que tu adorerais te promener dans le château en pleine nuit, non ? — Oui, oui, bien sûr, mais… C’est pas un peu risqué ? Après tout, on on ne sait pas si… La jeune Danoise laissa sa phrase en suspens. Vanessa venait de passer son bras autour de ses épaules nues et, la serrant contre elle, parcourait à présent sa nuque et la base de son cou de petits baisers à peine effleurés.
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Brigade Mondaine [307] — Tu es sûre que c’est vraiment prudent d’aller là-bas ? souffla Mette, avec la pointe d’accent Scandinave dont elle ne parvenait pas à se défaire bien qu’elle vécût en France depuis plus de quatre ans. Vanessa se retourna vers elle et, avec une petite moue à la fois ironique et sensuelle, lui murmura : — C’est bien toi qui m’as dit que tu adorerais te promener dans le château en pleine nuit, non ? — Oui, oui, bien sûr, mais… C’est pas un peu risqué ? Après tout, on on ne sait pas si… La jeune Danoise laissa sa phrase en suspens. Vanessa venait de passer son bras autour de ses épaules nues et, la serrant contre elle, parcourait à présent sa nuque et la base de son cou de petits baisers à peine effleurés.
Brigade Mondaine [308] Frida jouait avec le feu, poussait parfois son Peppo aux limites du geste fatal dont il rêvait lorsqu'il défonçait sa maîtresse. Fine psychologue, elle savait que c'était au moment même où Peppo était écœuré par leurs jeux sexuels et par ses fantasmes à elle, qu'il puisait au fond de lui-même, dans son dégoût du corps de Frida et de leur accouplement, les forces physiques supérieures qui l'amenaient, elle, à des orgasmes exceptionnels, jaillis sur les limites de son désir et de sa peur d'y laisser sa peau. Depuis longtemps, elle avait deviné que Peppo rêvait de se débarrasser d'elle. S'il ne l'avait pas encore fait, c'est qu'elle lui inspirait de la terreur, depuis les débuts du Groupe 69 qu'elle avait fondé.
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Brigade Mondaine [308] Frida jouait avec le feu, poussait parfois son Peppo aux limites du geste fatal dont il rêvait lorsqu'il défonçait sa maîtresse. Fine psychologue, elle savait que c'était au moment même où Peppo était écœuré par leurs jeux sexuels et par ses fantasmes à elle, qu'il puisait au fond de lui-même, dans son dégoût du corps de Frida et de leur accouplement, les forces physiques supérieures qui l'amenaient, elle, à des orgasmes exceptionnels, jaillis sur les limites de son désir et de sa peur d'y laisser sa peau. Depuis longtemps, elle avait deviné que Peppo rêvait de se débarrasser d'elle. S'il ne l'avait pas encore fait, c'est qu'elle lui inspirait de la terreur, depuis les débuts du Groupe 69 qu'elle avait fondé.
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Brigade Mondaine [310] Cerbera saisit Clotilde aux épaules et l’écarta doucement d’elle. Non sans murmurer, avec un sourire qui se voulait prometteur : — Allons, Ophélie, ne soyez pas si pressée ! Nous avons tout le temps devant nous… Clotilde tressaillit en s’entendant appeler Ophélie – un prénom, un surnom plutôt, que seules ses meilleures amies étaient censées connaître, pour la bonne raison que c’étaient elles qui le lui avaient donné. Elle dévisagea la brune d’un air quelque peu égaré, les yeux écarquillés : — Mais… Comment savez-vous que… — Que vos amies, les Xénaïdes, vous ont surnommée ainsi, Ophélie ? l’interrompit doucement Cerbera. Quelle importance, au fond ? Mais enfin, si vous tenez absolument à le savoir, disons que j’ai cette manie de toujours m’intéresser de près aux gens qui me plaisent. Et plus ils me plaisent, plus je m’y intéresse de près…
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Brigade Mondaine [310] Cerbera saisit Clotilde aux épaules et l’écarta doucement d’elle. Non sans murmurer, avec un sourire qui se voulait prometteur : — Allons, Ophélie, ne soyez pas si pressée ! Nous avons tout le temps devant nous… Clotilde tressaillit en s’entendant appeler Ophélie – un prénom, un surnom plutôt, que seules ses meilleures amies étaient censées connaître, pour la bonne raison que c’étaient elles qui le lui avaient donné. Elle dévisagea la brune d’un air quelque peu égaré, les yeux écarquillés : — Mais… Comment savez-vous que… — Que vos amies, les Xénaïdes, vous ont surnommée ainsi, Ophélie ? l’interrompit doucement Cerbera. Quelle importance, au fond ? Mais enfin, si vous tenez absolument à le savoir, disons que j’ai cette manie de toujours m’intéresser de près aux gens qui me plaisent. Et plus ils me plaisent, plus je m’y intéresse de près…
Nadia s'était arrêtée devant le «Plaisir d'amour». «On devrait aller voir à quoi ça ressemble» lui avait-elle dit à plusieurs reprises. Mais lui faisait la moue. - Tu y tiens vraiment ? - Oui, fit-elle gravement, j'y tiens. Il y avait un homme à la caisse, un homme qui aurait été plus à sa place dans un film noir, comme homme de main d'un quelconque gangster. - J'ai ce qu'il vous faut. Vous pouvez descendre dans la cabine deux. Je commande la projection de cette console. Elle commencera dès que vous aurez allumé la lumière de la cabine... Il fit une longue pause et la regarda droit dans les yeux. -... et verrouillé la porte... si vous voulez être tranquille...
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Nadia s'était arrêtée devant le «Plaisir d'amour». «On devrait aller voir à quoi ça ressemble» lui avait-elle dit à plusieurs reprises. Mais lui faisait la moue. - Tu y tiens vraiment ? - Oui, fit-elle gravement, j'y tiens. Il y avait un homme à la caisse, un homme qui aurait été plus à sa place dans un film noir, comme homme de main d'un quelconque gangster. - J'ai ce qu'il vous faut. Vous pouvez descendre dans la cabine deux. Je commande la projection de cette console. Elle commencera dès que vous aurez allumé la lumière de la cabine... Il fit une longue pause et la regarda droit dans les yeux. -... et verrouillé la porte... si vous voulez être tranquille...
Brigade Mondaine [312] Mince silhouette gracieuse, en jupe et tee-shirt, ses longs cheveux blonds noués en queue-de-cheval, sous une casquette américaine. Anthony Everett ne pouvait pas la rater. Il glissa sur le panneau d'affichage électronique, qui indiquait le score : Anthony servait pour le gain du deuxième set, après avoir perdu le premier... A l'instant de délivrer son service, il poussa un han ! auquel répondit, dans l'angle supérieur des tribunes, un petit cri rauque... - Faute ! cria un juge de ligne.
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Brigade Mondaine [312] Mince silhouette gracieuse, en jupe et tee-shirt, ses longs cheveux blonds noués en queue-de-cheval, sous une casquette américaine. Anthony Everett ne pouvait pas la rater. Il glissa sur le panneau d'affichage électronique, qui indiquait le score : Anthony servait pour le gain du deuxième set, après avoir perdu le premier... A l'instant de délivrer son service, il poussa un han ! auquel répondit, dans l'angle supérieur des tribunes, un petit cri rauque... - Faute ! cria un juge de ligne.
Brigade Mondaine [313] Boris Corentin fit un pas en avant pour combler la distance qui le séparait encore de Géraldine Hébert, et il ouvrit les bras pour la prendre par les épaules. Elle fit un saut vers l'arrière, tandis qu'un rictus de dégoût déformait ses traits. - Ne me touche pas, espèce d'ordure ! gronda-t-elle. Je t'interdis de poser la main sur moi, tu entends ? Et, pivotant rapidement sur elle-même, elle fila dans la salle de bain dont elle claqua la porte derrière elle. Hébété, titubant, Boris Corentin se laissa tomber sur son lit et se prit la tête entre les mains. Qu'est-ce qui lui arrivait ? Il n'en savait rien. Plus il cherchait à comprendre et plus il avait l'impression angoissante de s'enfoncer dans une sorte de vase épaisse et noire, dans laquelle c'était tout le monde réel qui se diluait...
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Brigade Mondaine [313] Boris Corentin fit un pas en avant pour combler la distance qui le séparait encore de Géraldine Hébert, et il ouvrit les bras pour la prendre par les épaules. Elle fit un saut vers l'arrière, tandis qu'un rictus de dégoût déformait ses traits. - Ne me touche pas, espèce d'ordure ! gronda-t-elle. Je t'interdis de poser la main sur moi, tu entends ? Et, pivotant rapidement sur elle-même, elle fila dans la salle de bain dont elle claqua la porte derrière elle. Hébété, titubant, Boris Corentin se laissa tomber sur son lit et se prit la tête entre les mains. Qu'est-ce qui lui arrivait ? Il n'en savait rien. Plus il cherchait à comprendre et plus il avait l'impression angoissante de s'enfoncer dans une sorte de vase épaisse et noire, dans laquelle c'était tout le monde réel qui se diluait...
- Voilà, dit-il en montrant le scooter. Ce n'est pas une Jaguar, il n'est pas bien brillant, mais il roule. Il ouvrit le coffre, y prit un casque qu'il lui tendit. C'est alors qu'elle éclata en sanglots. Ce qui le laissa pantois. - Eh bien, mon petit, qu'est-ce qu'il se passe ? interrogea-t-il avec douceur en posant sa main sur son épaule. - Mon ami avait, lui aussi, un scooter, balbutia-t-elle à travers ses larmes. - Et il vous a lâchée ? - Oui... Nous devions passer la soirée ensemble. Je suis allée chez lui, comme convenu, et il m'a déclaré qu'il ne voulait plus me voir. - Pauvre petite, fit-il en l'attirant contre lui.
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- Voilà, dit-il en montrant le scooter. Ce n'est pas une Jaguar, il n'est pas bien brillant, mais il roule. Il ouvrit le coffre, y prit un casque qu'il lui tendit. C'est alors qu'elle éclata en sanglots. Ce qui le laissa pantois. - Eh bien, mon petit, qu'est-ce qu'il se passe ? interrogea-t-il avec douceur en posant sa main sur son épaule. - Mon ami avait, lui aussi, un scooter, balbutia-t-elle à travers ses larmes. - Et il vous a lâchée ? - Oui... Nous devions passer la soirée ensemble. Je suis allée chez lui, comme convenu, et il m'a déclaré qu'il ne voulait plus me voir. - Pauvre petite, fit-il en l'attirant contre lui.
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nstinctivement, Pierre Langlade se signa. Ce qu'il voyait dépassait l'entendement. La fille était entièrement nue, c'était la première chose. Ensuite, ses deux poignets portaient chacun une vilaine blessure, autour de laquelle le sang séché formait une croûte noire et irrégulière. Son front aussi avait abondamment saigné, à cause de la couronne d'épines grossièrement tressés qu'on lui avait enfoncée sur la tête. Enfin, juste sous le sein gauche, on lui avait fiché dans le corps une sorte de court javelot en bois, qui semblait presque jaillir d'elle. Ce que Pierre Langlade avait sous les yeux, c'était une sorte de Christ d'après sa descente de croix. Un Christ qui aurait pris l'apparence d'une adolescente blonde, pour vivre sa seconde Passion.
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nstinctivement, Pierre Langlade se signa. Ce qu'il voyait dépassait l'entendement. La fille était entièrement nue, c'était la première chose. Ensuite, ses deux poignets portaient chacun une vilaine blessure, autour de laquelle le sang séché formait une croûte noire et irrégulière. Son front aussi avait abondamment saigné, à cause de la couronne d'épines grossièrement tressés qu'on lui avait enfoncée sur la tête. Enfin, juste sous le sein gauche, on lui avait fiché dans le corps une sorte de court javelot en bois, qui semblait presque jaillir d'elle. Ce que Pierre Langlade avait sous les yeux, c'était une sorte de Christ d'après sa descente de croix. Un Christ qui aurait pris l'apparence d'une adolescente blonde, pour vivre sa seconde Passion.
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Je vais te dire, Hervé : je n'arrive pas à saisir si cette situation de brouillard, où je dois tout apprendre a posteriori, m'irrite ou m'excite... Ce disant, Andrès posa une main sur la. cuisse de sa femme Annabelle et joua avec le tissu de sa jupe, en le remontant négligemment. - Ce pourrait être une nouvelle version de Hnock ! : " Ça vous irrite ou ça vous excite ? "
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Je vais te dire, Hervé : je n'arrive pas à saisir si cette situation de brouillard, où je dois tout apprendre a posteriori, m'irrite ou m'excite... Ce disant, Andrès posa une main sur la. cuisse de sa femme Annabelle et joua avec le tissu de sa jupe, en le remontant négligemment. - Ce pourrait être une nouvelle version de Hnock ! : " Ça vous irrite ou ça vous excite ? "
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- Et en plus, vous avez votre salle de bain privée ! annonça triomphalement Adrien Monastier. La porte juste à votre gauche. Avec un petit sourire de remerciement, Hanan se dirigea vers la porte indiquée ; celle-ci étant entrouverte, elle n'eut qu'à en pousser le battant pour découvrir effectivement une salle de bain équipée d'une baignoire et d'une cabine de douche, ce qui emporta la décision de la jeune femme. Il lui fallait absolument cette chambre ! Elle devait donc tout faire pour être agréée par le maître des lieux. Enfin, tout, non, peut-être pas quand même. Au moment où elle se faisait cette restriction mentale, Hanan sentit le souffle tiède et un peu rauque du député sur sa nuque. Il venait de poser ses grosses pattes poilues sur ses hanches étroites, afin de l'attirer contre son corps massif.
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- Et en plus, vous avez votre salle de bain privée ! annonça triomphalement Adrien Monastier. La porte juste à votre gauche. Avec un petit sourire de remerciement, Hanan se dirigea vers la porte indiquée ; celle-ci étant entrouverte, elle n'eut qu'à en pousser le battant pour découvrir effectivement une salle de bain équipée d'une baignoire et d'une cabine de douche, ce qui emporta la décision de la jeune femme. Il lui fallait absolument cette chambre ! Elle devait donc tout faire pour être agréée par le maître des lieux. Enfin, tout, non, peut-être pas quand même. Au moment où elle se faisait cette restriction mentale, Hanan sentit le souffle tiède et un peu rauque du député sur sa nuque. Il venait de poser ses grosses pattes poilues sur ses hanches étroites, afin de l'attirer contre son corps massif.
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Brigade Mondaine [328] Raffaella dut se rendre à la terrifiante évidence : un démon était remonté des profondeurs de son esprit vers la surface et avait en quelque sorte prit le contrôle du professeur d’Allose. Etrangement, alors qu’elle tournait et retournait ces pensées effrayantes ce fut le titre d’un poème de Baudelaire, appartenant aux fleurs du mal, qui se présenta à l’esprit de la jeune femme : Les Métamorphoses du vampire. C’était cela ! C’était exactement ce qui était en train d’arriver à son mari ; aussi incroyable et dément que cela puisse paraître : le fait d’avoir égorgé « par accident » l’infortunée Marie-Pierre Bouvillon l’avait littéralement métamorphosé en vampire.
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Brigade Mondaine [328] Raffaella dut se rendre à la terrifiante évidence : un démon était remonté des profondeurs de son esprit vers la surface et avait en quelque sorte prit le contrôle du professeur d’Allose. Etrangement, alors qu’elle tournait et retournait ces pensées effrayantes ce fut le titre d’un poème de Baudelaire, appartenant aux fleurs du mal, qui se présenta à l’esprit de la jeune femme : Les Métamorphoses du vampire. C’était cela ! C’était exactement ce qui était en train d’arriver à son mari ; aussi incroyable et dément que cela puisse paraître : le fait d’avoir égorgé « par accident » l’infortunée Marie-Pierre Bouvillon l’avait littéralement métamorphosé en vampire.
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