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Commissaire Maigret - La série

  • Nombre de tomes :
  • 81
  • Nombre de lecteurs :
  • 730
  • Classée dans le top séries Booknode :
  • # 1813
  • Classement en biblio :

La liste des tomes


Pietr-le-Letton arrive à Paris. Nul doute qu'il est là pour réaliser une des colossales escroqueries dont il est coutumier. Le commissaire Maigret, qui a reçu son signalement, le repère à son arrivée en gare du Nord. Il s'apprête à le filer lorsqu'un employé du train l'entraîne vers un compartiment où gît le cadavre d'un homme, parfait sosie du Letton. Mais est-ce bien lui ? Pour en être sûr, le policier retrouve la trace du premier voyageur dans un hôtel parisien. Le soi-disant Letton y a rencontré un comparse avec laquelle il a disparu. La piste semble coupée jusqu'au moment où Maigret trouve un indice qui le mène à Fécamp. La traque continue mais les choses se gâtent lorsqu'on tente de tuer le commissaire.
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Description
Pietr-le-Letton arrive à Paris. Nul doute qu'il est là pour réaliser une des colossales escroqueries dont il est coutumier. Le commissaire Maigret, qui a reçu son signalement, le repère à son arrivée en gare du Nord. Il s'apprête à le filer lorsqu'un employé du train l'entraîne vers un compartiment où gît le cadavre d'un homme, parfait sosie du Letton. Mais est-ce bien lui ? Pour en être sûr, le policier retrouve la trace du premier voyageur dans un hôtel parisien. Le soi-disant Letton y a rencontré un comparse avec laquelle il a disparu. La piste semble coupée jusqu'au moment où Maigret trouve un indice qui le mène à Fécamp. La traque continue mais les choses se gâtent lorsqu'on tente de tuer le commissaire.
Des faits le plus minutieusement reconstitués, il ne dégageait rien, sinon que la découverte des deux charretiers de Dizy était pour ainsi dire impossible. Le dimanche - c'était le 4 avril -, la pluie s'était mise à tomber à verse dès trois heures de l'après-midi. A ce moment, il y avait dans le port, au-dessus de l'écluse 14, qui fait la jonction entre la Marne et le canal latéral. deux péniches à moteur avalantes, un bateau de déchargement et une vidange. Un peu avant sept heures, alors que commençait le crépuscule, un bateau-citerne, l'Eco-III, s'était annoncé et avait pénétré dans le sas.
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Description
Des faits le plus minutieusement reconstitués, il ne dégageait rien, sinon que la découverte des deux charretiers de Dizy était pour ainsi dire impossible. Le dimanche - c'était le 4 avril -, la pluie s'était mise à tomber à verse dès trois heures de l'après-midi. A ce moment, il y avait dans le port, au-dessus de l'écluse 14, qui fait la jonction entre la Marne et le canal latéral. deux péniches à moteur avalantes, un bateau de déchargement et une vidange. Un peu avant sept heures, alors que commençait le crépuscule, un bateau-citerne, l'Eco-III, s'était annoncé et avait pénétré dans le sas.
La toute première prise de contact entre le commissaire Maigret et la mort, avec qui il allait vivre des semaines durant dans la plus déroutante des intimités, eut lieu le 27 juin 1930 en des circonstances à la fois banales, pénibles et inoubliables. Inoubliables surtout parce que, depuis une semaine, la Police Judiciaire recevait note sur note annonçant le passage à Paris du roi d’Espagne pour le 27 et rappelant les mesures à prendre en pareil cas. Or, le directeur de la P.J. était à Prague, où il assistait à un congrès de police scientifique. Le sous-directeur avait été appelé dans sa villa de la côte normande par la maladie d’un de ses gosses. Maigret était le plus ancien des commissaires et devait s’occuper de tout, par une chaleur suffocante, avec des effectifs que les vacances réduisaient au strict minimum. Ce fut encore le 27 juin au petit jour qu’on découvrit, rue Picpus, une mercière assassinée. Bref, à neuf heures du matin, tous les inspecteurs disponibles étaient partis pour la gare du Bois-de-Boulogne, où on attendait le souverain espagnol. Maigret avait fait ouvrir portes et fenêtres et, sous l’action des courants d’air, les portes claquaient, les papiers s’envolaient des tables. A neuf heures et quelques minutes arrivait un télégramme de Nevers : Emile Gallet, voyageur de commerce, domicilié à Saint-Fargeau, Seine-et-Marne, assassiné nuit du 25 au 26, Hôtel de la Loire à Sancerre. Nombreux détails étranges. Prière prévenir famille pour reconnaissance cadavre. Si possible envoyer inspecteur de Paris.
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La toute première prise de contact entre le commissaire Maigret et la mort, avec qui il allait vivre des semaines durant dans la plus déroutante des intimités, eut lieu le 27 juin 1930 en des circonstances à la fois banales, pénibles et inoubliables. Inoubliables surtout parce que, depuis une semaine, la Police Judiciaire recevait note sur note annonçant le passage à Paris du roi d’Espagne pour le 27 et rappelant les mesures à prendre en pareil cas. Or, le directeur de la P.J. était à Prague, où il assistait à un congrès de police scientifique. Le sous-directeur avait été appelé dans sa villa de la côte normande par la maladie d’un de ses gosses. Maigret était le plus ancien des commissaires et devait s’occuper de tout, par une chaleur suffocante, avec des effectifs que les vacances réduisaient au strict minimum. Ce fut encore le 27 juin au petit jour qu’on découvrit, rue Picpus, une mercière assassinée. Bref, à neuf heures du matin, tous les inspecteurs disponibles étaient partis pour la gare du Bois-de-Boulogne, où on attendait le souverain espagnol. Maigret avait fait ouvrir portes et fenêtres et, sous l’action des courants d’air, les portes claquaient, les papiers s’envolaient des tables. A neuf heures et quelques minutes arrivait un télégramme de Nevers : Emile Gallet, voyageur de commerce, domicilié à Saint-Fargeau, Seine-et-Marne, assassiné nuit du 25 au 26, Hôtel de la Loire à Sancerre. Nombreux détails étranges. Prière prévenir famille pour reconnaissance cadavre. Si possible envoyer inspecteur de Paris.
Personne ne s’aperçut de ce qui se passait. Personne ne se douta que c’était un drame qui se jouait dans la salle d’attente de la petite gare où six voyageurs seulement attendaient, l’air morne, dans une odeur de café, de bière et de limonade. Il était cinq heures de l’après-midi et la nuit tombait. Les lampes avaient été allumées mais, à travers les vitres, on distinguait encore dans la grisaille du quai les fonctionnaires allemands et hollandais, de la douane et du chemin de fer, qui battaient la semelle. Car la gare de Neuschanz est plantée à l’extrême nord de la Hollande, sur la frontière allemande. Une gare sans importance. Neuschanz est à peine un village. Aucune grande ligne ne passe par là. Il n’y a guère de trains que le matin et le soir, pour les ouvriers allemands qui, attirés par les gros salaires, travaillent dans les usines des Pays-Bas. Et la même cérémonie se reproduit chaque fois. Le train allemand s’arrête à un bout du quai. Le train hollandais attend à l’autre bout.
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Personne ne s’aperçut de ce qui se passait. Personne ne se douta que c’était un drame qui se jouait dans la salle d’attente de la petite gare où six voyageurs seulement attendaient, l’air morne, dans une odeur de café, de bière et de limonade. Il était cinq heures de l’après-midi et la nuit tombait. Les lampes avaient été allumées mais, à travers les vitres, on distinguait encore dans la grisaille du quai les fonctionnaires allemands et hollandais, de la douane et du chemin de fer, qui battaient la semelle. Car la gare de Neuschanz est plantée à l’extrême nord de la Hollande, sur la frontière allemande. Une gare sans importance. Neuschanz est à peine un village. Aucune grande ligne ne passe par là. Il n’y a guère de trains que le matin et le soir, pour les ouvriers allemands qui, attirés par les gros salaires, travaillent dans les usines des Pays-Bas. Et la même cérémonie se reproduit chaque fois. Le train allemand s’arrête à un bout du quai. Le train hollandais attend à l’autre bout.
Le 7 juillet, à Saint-Cloud, une riche veuve américaine, Mme Henderson, et sa femme de chambre, Élise Chatrier, sont assassinées dans leur villa. Très rapidement, Joseph Heurtin, un livreur de vingt-sept ans dont la présence sur les lieux du crime est attestée, est arrêté puis condamné à la peine de mort. Mais Maigret ne croit pas à la culpabiblité de Heurtin, et il organise en secret son évasion, persuadé que celui-ci va le mener sur la piste du véritable assassin.
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Le 7 juillet, à Saint-Cloud, une riche veuve américaine, Mme Henderson, et sa femme de chambre, Élise Chatrier, sont assassinées dans leur villa. Très rapidement, Joseph Heurtin, un livreur de vingt-sept ans dont la présence sur les lieux du crime est attestée, est arrêté puis condamné à la peine de mort. Mais Maigret ne croit pas à la culpabiblité de Heurtin, et il organise en secret son évasion, persuadé que celui-ci va le mener sur la piste du véritable assassin.
Personne ne savait d'où sortait cette affreuse bête errante, haute sur pattes, très maigre, d'un jaune sale, qui apparaissait toujours sur les lieux d'un nouveau crime. Concarneau avait peur. Un petit groupe de notables surtout, dont la vie semblait menacée par une série d'attentats mystérieusement orchestrés. Dans la salle du café de L'Amiral, Maigret attendait, questionnait, tendait ses pièges, tirait sur sa pipe. A sa manière, il semblait peser les âmes, celles des puissants et des bourgeois, celles des humbles et des vagabonds. Je ne crois rien, disait-il à son habitude, mais il n'était pas difficile de deviner où allait sa sympathie.
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Personne ne savait d'où sortait cette affreuse bête errante, haute sur pattes, très maigre, d'un jaune sale, qui apparaissait toujours sur les lieux d'un nouveau crime. Concarneau avait peur. Un petit groupe de notables surtout, dont la vie semblait menacée par une série d'attentats mystérieusement orchestrés. Dans la salle du café de L'Amiral, Maigret attendait, questionnait, tendait ses pièges, tirait sur sa pipe. A sa manière, il semblait peser les âmes, celles des puissants et des bourgeois, celles des humbles et des vagabonds. Je ne crois rien, disait-il à son habitude, mais il n'était pas difficile de deviner où allait sa sympathie.
Quand Maigret, avec un soupir de lassitude, écarta sa chaise du bureau auquel il était accoudé, il y avait exactement dix-sept heures que durait l'interrogatoire de Carl Andersen. On avait vu tour à tour, par les fenêtres ans rideaux, la foule des midinettes et des employés prendre d'assaut, à l'heure de midi, les crémeries de la place Saint-Michel, puis l'animation faiblir, la ruée de 6 heures vers les métros et les gares, la flânerie de l'apéritif... La Seine s'était enveloppée de buée. Un dernier remorqueur était passé, avec feux verts et rouges, traînant trois péniches. Dernier autobus. Dernier métro. Le cinéma dont on fermait les grilles après avoir rentré les panneaux-réclame... Et le poêle qui semblait ronfler plus fort dans le bureau de Maigret. Sur la table, il y avait des demis vides, des restes de sandwiches.
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Quand Maigret, avec un soupir de lassitude, écarta sa chaise du bureau auquel il était accoudé, il y avait exactement dix-sept heures que durait l'interrogatoire de Carl Andersen. On avait vu tour à tour, par les fenêtres ans rideaux, la foule des midinettes et des employés prendre d'assaut, à l'heure de midi, les crémeries de la place Saint-Michel, puis l'animation faiblir, la ruée de 6 heures vers les métros et les gares, la flânerie de l'apéritif... La Seine s'était enveloppée de buée. Un dernier remorqueur était passé, avec feux verts et rouges, traînant trois péniches. Dernier autobus. Dernier métro. Le cinéma dont on fermait les grilles après avoir rentré les panneaux-réclame... Et le poêle qui semblait ronfler plus fort dans le bureau de Maigret. Sur la table, il y avait des demis vides, des restes de sandwiches.
Quand Maigret arriva à Delfzijl, une après-midi de mai, il n'avait sur l'affaire qui l'appelait dans cette petite ville plantée à l'extrême nord de la Hollande que des notions élémentaires. Un certain Jean Duclos, professeur à l'université de Nancy, faisait une tournée de conférences dans les pays du Nord. A Delfzijl, il était l'hôte d'un professeur à l'Ecole navale, M. Popinga. Or, M. Popinga était assassiné et, si l'on n'accusait pas formellement le professeur français, on le priait néanmoins de ne pas quitter la ville et de se tenir à la disposition des autorités néerlandaises.
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Quand Maigret arriva à Delfzijl, une après-midi de mai, il n'avait sur l'affaire qui l'appelait dans cette petite ville plantée à l'extrême nord de la Hollande que des notions élémentaires. Un certain Jean Duclos, professeur à l'université de Nancy, faisait une tournée de conférences dans les pays du Nord. A Delfzijl, il était l'hôte d'un professeur à l'Ecole navale, M. Popinga. Or, M. Popinga était assassiné et, si l'on n'accusait pas formellement le professeur français, on le priait néanmoins de ne pas quitter la ville et de se tenir à la disposition des autorités néerlandaises.
Qui a étranglé Octave Fallut, le capitaine du chalutier L'Océan, avant de jeter son corps dans les eaux du port de Fécamp ? Le Clinche, son télégraphiste, accusé parce qu'on l'a vu rôder aux abords du bateau ? Trop facile. Alerté par un ami, Maigret entreprend d'y regarder de plus près. Il entreprend de se renseigner sur la dernière campagne de pêche de Fallut et de son équipage. Lorsqu'il découvre que le défunt avait en secret installé à bord Adèle, sa maîtresse, il lui paraît évident que la clef de l'affaire pourrait bien se trouver de ce côté-là. Mais d'autres révélations l'attendent, dans l'ambiance en clair-obscur du port de pêche et du « Rendez-vous des Terre-Neuvas ».
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Qui a étranglé Octave Fallut, le capitaine du chalutier L'Océan, avant de jeter son corps dans les eaux du port de Fécamp ? Le Clinche, son télégraphiste, accusé parce qu'on l'a vu rôder aux abords du bateau ? Trop facile. Alerté par un ami, Maigret entreprend d'y regarder de plus près. Il entreprend de se renseigner sur la dernière campagne de pêche de Fallut et de son équipage. Lorsqu'il découvre que le défunt avait en secret installé à bord Adèle, sa maîtresse, il lui paraît évident que la clef de l'affaire pourrait bien se trouver de ce côté-là. Mais d'autres révélations l'attendent, dans l'ambiance en clair-obscur du port de pêche et du « Rendez-vous des Terre-Neuvas ».
À Liège, deux adolescents fréquentent le Gai-Moulin, une boîte de nuit où officie Adèle, une entraîneuse qu’ils courtisent tous les deux. Un soir, ils se laissent enfermer dans la cave de l’établissement afin de s’emparer de la recette.
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À Liège, deux adolescents fréquentent le Gai-Moulin, une boîte de nuit où officie Adèle, une entraîneuse qu’ils courtisent tous les deux. Un soir, ils se laissent enfermer dans la cave de l’établissement afin de s’emparer de la recette.
Une fin d'après-midi radieuse. Un soleil presque sirupeux dans les rues paisibles de la Rive Gauche. Et partout, sur les visages, dans les mille bruits familiers de la rue, de la joie de vivre. Il y a des jours ainsi, où l'existence est moins quotidienne et où les passants, sur les trottoirs, les tramways et les autos semblent jouer leur rôle dans une féerie. C'était le 27 juin. Quand Maigret arriva à la poterne de la Santé, le factionnaire attendri regardait un petit chat blanc qui jouait avec le chien de la crémière. Il doit y avoir des jours aussi où les pavés sont plus sonores. Les pas de Maigret résonnèrent dans la cour immense. Au bout d'un couloir, il interrogea un gardien. - Il a appris ?... - Pas encore. Un tour de clef. Un verrou. Une cellule très haute, très propre, et un homme qui se levait tandis que son visage semblait chercher une expression. - Ça va, Lenoir ? questionna le commissaire.
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Une fin d'après-midi radieuse. Un soleil presque sirupeux dans les rues paisibles de la Rive Gauche. Et partout, sur les visages, dans les mille bruits familiers de la rue, de la joie de vivre. Il y a des jours ainsi, où l'existence est moins quotidienne et où les passants, sur les trottoirs, les tramways et les autos semblent jouer leur rôle dans une féerie. C'était le 27 juin. Quand Maigret arriva à la poterne de la Santé, le factionnaire attendri regardait un petit chat blanc qui jouait avec le chien de la crémière. Il doit y avoir des jours aussi où les pavés sont plus sonores. Les pas de Maigret résonnèrent dans la cour immense. Au bout d'un couloir, il interrogea un gardien. - Il a appris ?... - Pas encore. Un tour de clef. Un verrou. Une cellule très haute, très propre, et un homme qui se levait tandis que son visage semblait chercher une expression. - Ça va, Lenoir ? questionna le commissaire.
Yves Joris disparaît de son domicile. Six semaines plus tard, il est retrouvé errant dans Paris, amnésique et portant une blessure à la tête. Le médecin qui l'examine remarque qu'il a reçu une balle dans le crâne, et qu'il a été heureusement soigné. La police parvient à déterminer qu'il a voyagé en Norvège. Mais on ne sait rien de tout son périple.
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Yves Joris disparaît de son domicile. Six semaines plus tard, il est retrouvé errant dans Paris, amnésique et portant une blessure à la tête. Le médecin qui l'examine remarque qu'il a reçu une balle dans le crâne, et qu'il a été heureusement soigné. La police parvient à déterminer qu'il a voyagé en Norvège. Mais on ne sait rien de tout son périple.
Au fond de la cour d’un immeuble parisien qui donne sur la place des Vosges, Raymond Couchet, directeur d’un laboratoire, est assassiné, son coffre-fort, vidé. Parmi « ses trois femmes » – Juliette, Germaine et Nine –, laquelle est la meurtrière ? A moins que ce soit Roger, son fils, qui vit d’expédients et lui emprunte souvent de l’argent ?
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Au fond de la cour d’un immeuble parisien qui donne sur la place des Vosges, Raymond Couchet, directeur d’un laboratoire, est assassiné, son coffre-fort, vidé. Parmi « ses trois femmes » – Juliette, Germaine et Nine –, laquelle est la meurtrière ? A moins que ce soit Roger, son fils, qui vit d’expédients et lui emprunte souvent de l’argent ?
La dernière fois que Maigret s’est rendu à Saint-Fiacre, c’était à la mort de son père. Il aura fallu que la police de Moulins transmette à la PJ une feuille quadrillée annonçant qu’un crime serait « commis à l’église de Saint-Fiacre pendant la première messe du Jour des Morts » pour que le commissaire retourne dans son village natal.
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La dernière fois que Maigret s’est rendu à Saint-Fiacre, c’était à la mort de son père. Il aura fallu que la police de Moulins transmette à la PJ une feuille quadrillée annonçant qu’un crime serait « commis à l’église de Saint-Fiacre pendant la première messe du Jour des Morts » pour que le commissaire retourne dans son village natal.
Quand Maigret descendit du train, en gare de Givet, la première personne qu’il vit, juste en face de son compartiment, fut Anna Peeters. à croire qu’elle avait prévu qu’il s’arrêterait à cet endroit du quai exactement ! Elle n’en paraissait pas étonnée, ni fière. Elle était telle qu’il l’avait vue à Paris, telle qu’elle devait être toujours, vêtue d’un tailleur gris fer, les pieds chaussés de noir, chapeautée de telle sorte qu’il était impossible de se souvenir ensuite de la forme ou même de la couleur de son chapeau. Dans ce village frontalier des Ardennes, les Peeters ne sont pas comme les autres. Ils sont flamands. Riches, confits en dévotion et on les déteste. Un soir, Germaine, une pauvre fille à qui le fils Peeters a fait un enfant, est entrée chez eux, et depuis on ne l'a plus revue. On dit que les Flamands l'ont tuée et jetée dans la Meuse. Maigret questionne, observe, tourne en rond. Il n'aime pas la séduction malsaine que Peeters exerce sur son entourage, ni ce salon trop calme où les filles chantent en s'accompagnant au piano. Ce qu'il découvre le remplit de dégoût et de pitié. Accomplira-t-il jusqu'au bout son travail de commissaire ?
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Quand Maigret descendit du train, en gare de Givet, la première personne qu’il vit, juste en face de son compartiment, fut Anna Peeters. à croire qu’elle avait prévu qu’il s’arrêterait à cet endroit du quai exactement ! Elle n’en paraissait pas étonnée, ni fière. Elle était telle qu’il l’avait vue à Paris, telle qu’elle devait être toujours, vêtue d’un tailleur gris fer, les pieds chaussés de noir, chapeautée de telle sorte qu’il était impossible de se souvenir ensuite de la forme ou même de la couleur de son chapeau. Dans ce village frontalier des Ardennes, les Peeters ne sont pas comme les autres. Ils sont flamands. Riches, confits en dévotion et on les déteste. Un soir, Germaine, une pauvre fille à qui le fils Peeters a fait un enfant, est entrée chez eux, et depuis on ne l'a plus revue. On dit que les Flamands l'ont tuée et jetée dans la Meuse. Maigret questionne, observe, tourne en rond. Il n'aime pas la séduction malsaine que Peeters exerce sur son entourage, ni ce salon trop calme où les filles chantent en s'accompagnant au piano. Ce qu'il découvre le remplit de dégoût et de pitié. Accomplira-t-il jusqu'au bout son travail de commissaire ?
Quand Maigret reprend conscience à l’hôpital de Bergerac, il a du mal à reconnaître les visages de ceux qui l’entourent. La veille, dans l’express de Bordeaux, l’homme qui partageait son compartiment avait profité d’un ralentissement pour sauter hors du train, et le commissaire l’avait suivi avant de recevoir une balle dans l’épaule.
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Quand Maigret reprend conscience à l’hôpital de Bergerac, il a du mal à reconnaître les visages de ceux qui l’entourent. La veille, dans l’express de Bordeaux, l’homme qui partageait son compartiment avait profité d’un ralentissement pour sauter hors du train, et le commissaire l’avait suivi avant de recevoir une balle dans l’épaule.
"Cela commença par une sensation de vacances. Quand Maigret descendit du train, la moitié de la gare d'Antibes était baignée d'un soleil si lumineux qu'on n'y voyait les gens s'agiter que comme des ombres. Des ombres portant chapeau de paille, pantalon blanc, raquette de tennis. L'air bourdonnait. Il y avait des palmiers, des cactus en bordure du quai, un pan de mer bleue au-delà de la lampisterie. Et tout de suite quelqu'un se précipita. - Le commissaire Maigret, je pense ? Je vous reconnais grâce à une photo qui a paru dans les journaux... Inspecteur Boutigues... Boutigues ! Rien que ce nom-là avait l'air d'une farce ! Boutigues portait déjà les valises de Maigret, l'entraînait vers le souterrain. Il avait un complet gris perle, un œillet rouge à la boutonnière, des souliers à tiges de drap. - C'est la première fois que vous venez à Antibes ?"
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"Cela commença par une sensation de vacances. Quand Maigret descendit du train, la moitié de la gare d'Antibes était baignée d'un soleil si lumineux qu'on n'y voyait les gens s'agiter que comme des ombres. Des ombres portant chapeau de paille, pantalon blanc, raquette de tennis. L'air bourdonnait. Il y avait des palmiers, des cactus en bordure du quai, un pan de mer bleue au-delà de la lampisterie. Et tout de suite quelqu'un se précipita. - Le commissaire Maigret, je pense ? Je vous reconnais grâce à une photo qui a paru dans les journaux... Inspecteur Boutigues... Boutigues ! Rien que ce nom-là avait l'air d'une farce ! Boutigues portait déjà les valises de Maigret, l'entraînait vers le souterrain. Il avait un complet gris perle, un œillet rouge à la boutonnière, des souliers à tiges de drap. - C'est la première fois que vous venez à Antibes ?"
Après une soirée trop arrosée, le vieux Gassin, en regagnant son bateau, tombe à l'eau et est aussitôt agrippé par un deuxième homme en passe de se noyer. Ce dernier n'est autre que Ducrau, le patron de Gassin. On les repêche et on s'aperçoit que Ducrau a reçu un coup de couteau dans le dos avant de se retrouver dans le canal. On parvient à le sauver et il demande l'intervention de la police, ce qui déclenche l'enquête de Maigret. Ducrau, non sans une secrète satisfaction, lui expose sa vie de famille : il mène une existence dissolue ; sa femme n'est guère qu'un souillon ; son fils Jean, malade et déséquilibré, n'a pas d'importance à ses yeux ; quant à sa fille, qui a épousé un militaire médiocre, seul l'argent de son père l'intéresse. Très vite, Maigret remarque Aline, jeune fille étrange et quelque peu arriérée mentalement. Elle est la mère d'un garçon, quoique tout le monde à Charenton, pense qu'elle élève ainsi son jeune frère, fruit d'une aventure quelconque de Gassin. Ducrau n'est pas le père de l'enfant, comme Maigret le soupçonne d'abord ; en revanche, il est le père d'Aline elle-même. Gassin, en fait, a toujours ignoré l'infidélité de sa femme. Jean se suicide, s'accusant d'avoir voulu tuer son père. Peu après, c'est Bébert, l'aide-éclusier, qui est trouvé pendu. Gassin, après s'être saoulé plusieurs jours, rôde autour de Ducrau, projetant un crime. Le dénouement se joue à Samois, où Ducrau a invité Maigret dans sa maison de campagne. Ebranlé par les récents événements, il avoue au cours de la soirée que le jour de l'attentat, il s'est battu avec Bébert : il venait en effet de comprendre que ce dernier était l'amant d'Aline et le père de l'enfant. Bébert a eu le dessus, mais l'armateur l'a tué quelques jours plus tard. Jean, de son côté, avait cru, comme le commissaire, que Ducrau était le père de l'enfant ; il avait attribué l'attentat à Aline et s'était tué pour la sauver en s'accusant. Ducrau fait entrer Gassin, qui le guette au-dehors, pour tout lui avouer et tenter de se réconcilier avec lui. Mais Gassin essaie de le tuer, sans y parvenir. Lui aussi, il a fini par comprendre la vérité, et il ne peut pardonner à Ducrau de l'avoir trompé avec sa femme. C'est la nuit ; tout semble s'apaiser. Le lendemain, pourtant, Gassin est retrouvé pendu. Quant à Ducrau, Maigret le fait incarcérer.
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Après une soirée trop arrosée, le vieux Gassin, en regagnant son bateau, tombe à l'eau et est aussitôt agrippé par un deuxième homme en passe de se noyer. Ce dernier n'est autre que Ducrau, le patron de Gassin. On les repêche et on s'aperçoit que Ducrau a reçu un coup de couteau dans le dos avant de se retrouver dans le canal. On parvient à le sauver et il demande l'intervention de la police, ce qui déclenche l'enquête de Maigret. Ducrau, non sans une secrète satisfaction, lui expose sa vie de famille : il mène une existence dissolue ; sa femme n'est guère qu'un souillon ; son fils Jean, malade et déséquilibré, n'a pas d'importance à ses yeux ; quant à sa fille, qui a épousé un militaire médiocre, seul l'argent de son père l'intéresse. Très vite, Maigret remarque Aline, jeune fille étrange et quelque peu arriérée mentalement. Elle est la mère d'un garçon, quoique tout le monde à Charenton, pense qu'elle élève ainsi son jeune frère, fruit d'une aventure quelconque de Gassin. Ducrau n'est pas le père de l'enfant, comme Maigret le soupçonne d'abord ; en revanche, il est le père d'Aline elle-même. Gassin, en fait, a toujours ignoré l'infidélité de sa femme. Jean se suicide, s'accusant d'avoir voulu tuer son père. Peu après, c'est Bébert, l'aide-éclusier, qui est trouvé pendu. Gassin, après s'être saoulé plusieurs jours, rôde autour de Ducrau, projetant un crime. Le dénouement se joue à Samois, où Ducrau a invité Maigret dans sa maison de campagne. Ebranlé par les récents événements, il avoue au cours de la soirée que le jour de l'attentat, il s'est battu avec Bébert : il venait en effet de comprendre que ce dernier était l'amant d'Aline et le père de l'enfant. Bébert a eu le dessus, mais l'armateur l'a tué quelques jours plus tard. Jean, de son côté, avait cru, comme le commissaire, que Ducrau était le père de l'enfant ; il avait attribué l'attentat à Aline et s'était tué pour la sauver en s'accusant. Ducrau fait entrer Gassin, qui le guette au-dehors, pour tout lui avouer et tenter de se réconcilier avec lui. Mais Gassin essaie de le tuer, sans y parvenir. Lui aussi, il a fini par comprendre la vérité, et il ne peut pardonner à Ducrau de l'avoir trompé avec sa femme. C'est la nuit ; tout semble s'apaiser. Le lendemain, pourtant, Gassin est retrouvé pendu. Quant à Ducrau, Maigret le fait incarcérer.
Sans la maladresse de son neveu Philippe, jeune policier inexpérimenté, Maigret n'aurait, jamais quitté sa paisible retraite hivernale des bords de la loire. Mais voilà, ce petit imbécile trop zélé' venait de tomber dans un guêpier tendu par le milieu de Pigalle. Le commissaire avait beau avoir passé sa vie parmi eux, il contemplait aujourd'hui ces voyous faussement pittoresques et méprisables avec une sorte d'écœurement et de rage vengeresse. A la P .J. on souriait. On savait que les méthodes, si personnelles, de Maigret échoueraient face à des gens qui ne songeaient même plus à cacher leurs combines, leurs mensonges et lé leurs crimes. On se trompait.
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Sans la maladresse de son neveu Philippe, jeune policier inexpérimenté, Maigret n'aurait, jamais quitté sa paisible retraite hivernale des bords de la loire. Mais voilà, ce petit imbécile trop zélé' venait de tomber dans un guêpier tendu par le milieu de Pigalle. Le commissaire avait beau avoir passé sa vie parmi eux, il contemplait aujourd'hui ces voyous faussement pittoresques et méprisables avec une sorte d'écœurement et de rage vengeresse. A la P .J. on souriait. On savait que les méthodes, si personnelles, de Maigret échoueraient face à des gens qui ne songeaient même plus à cacher leurs combines, leurs mensonges et lé leurs crimes. On se trompait.
Vols, suicides, meurtres et disparitions étranges, tel est le quotidien du célèbre commissaire Maigret. Observateur et fin psychologue, Maigret n’a nul besoin de techniciens de scène de crime et autres experts ; il lui suffit de se laisser guider par son instinct et sa connaissance de l’homme. Des bars de Pigalle aux pensions de famille, des appartements bourgeois aux squares parisiens, chaque nouvelle enquête est pour lui une manière de s’immerger dans la comédie humaine. Description de l'éditeur
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Vols, suicides, meurtres et disparitions étranges, tel est le quotidien du célèbre commissaire Maigret. Observateur et fin psychologue, Maigret n’a nul besoin de techniciens de scène de crime et autres experts ; il lui suffit de se laisser guider par son instinct et sa connaissance de l’homme. Des bars de Pigalle aux pensions de famille, des appartements bourgeois aux squares parisiens, chaque nouvelle enquête est pour lui une manière de s’immerger dans la comédie humaine. Description de l'éditeur
Les lettres anonymes, ce n'était pas vraiment le domaine du commissaire. Alors pourquoi accepta-t-il l'enquête ? La douceur du soleil de juin, la perspective d'un week-end au bord de l'eau ?...
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Les lettres anonymes, ce n'était pas vraiment le domaine du commissaire. Alors pourquoi accepta-t-il l'enquête ? La douceur du soleil de juin, la perspective d'un week-end au bord de l'eau ?...
Nouvelle Description Résumé : Un claquement de portière. C'était toujours le premier bruit de la journée. Le moteur qui continuait à tourner, dehors. Sans doute Charlotte serrait-elle la main du chauffeur ? Puis le taxi s'éloignait. Des pas. La clef dans la serrure et le déclic d'un commutateur électrique. Une allumette craquait dans la cuisine et le réchaud à gaz, en s'allumant, laissait fuser un " pfffttt ". Charlotte gravissait lentement, comme quelqu'un qui a passé la nuit debout, l'escalier trop neuf. Elle entrait sans bruit dans la chambre. Nouveau commutateur. Une ampoule s'allumait, avec un mouchoir rose en guise d'abat-jour et des glands de bois aux quatre coins du mouchoir.
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Nouvelle Description Résumé : Un claquement de portière. C'était toujours le premier bruit de la journée. Le moteur qui continuait à tourner, dehors. Sans doute Charlotte serrait-elle la main du chauffeur ? Puis le taxi s'éloignait. Des pas. La clef dans la serrure et le déclic d'un commutateur électrique. Une allumette craquait dans la cuisine et le réchaud à gaz, en s'allumant, laissait fuser un " pfffttt ". Charlotte gravissait lentement, comme quelqu'un qui a passé la nuit debout, l'escalier trop neuf. Elle entrait sans bruit dans la chambre. Nouveau commutateur. Une ampoule s'allumait, avec un mouchoir rose en guise d'abat-jour et des glands de bois aux quatre coins du mouchoir.
Tombé en disgrâce sans trop savoir pourquoi, Maigret a été nommé en Vendée où il s'ennuie. Un jour pourtant, un douanier qu'il connaît lui envoie sa femme pour signaler la présence d'un cadavre dans la maison de leur voisin, un ancien juge en retraite. Maigret arrive dans un village de pêcheurs méfiants, obéissant à ses propres règles et faisant front devant l'étranger. Ce que Maigret va découvrir à force de patience dépasse le simple fait divers. Le juge ne nie pas. Il y avait bien un mort chez lui dont il a voulu se débarrasser à la faveur de la marée. S'il n'avait jamais vu la victime et ne sait pas comment ni pourquoi l'inconnu est venu se faire tuer chez lui, le petit homme, remarquable de calme et de distinction, a bien d'autres choses à raconter...
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Tombé en disgrâce sans trop savoir pourquoi, Maigret a été nommé en Vendée où il s'ennuie. Un jour pourtant, un douanier qu'il connaît lui envoie sa femme pour signaler la présence d'un cadavre dans la maison de leur voisin, un ancien juge en retraite. Maigret arrive dans un village de pêcheurs méfiants, obéissant à ses propres règles et faisant front devant l'étranger. Ce que Maigret va découvrir à force de patience dépasse le simple fait divers. Le juge ne nie pas. Il y avait bien un mort chez lui dont il a voulu se débarrasser à la faveur de la marée. S'il n'avait jamais vu la victime et ne sait pas comment ni pourquoi l'inconnu est venu se faire tuer chez lui, le petit homme, remarquable de calme et de distinction, a bien d'autres choses à raconter...
Depuis six mois, le commissaire Maigret reçoit à son bureau la visite de Cécile Pardon ; la jeune femme a constaté que des objets changent de place pendant la nuit dans l'appartement qu'elle occupe avec sa tante infirme, Juliette Boynet. La maison a été surveillée, mais rien de suspect n'a été découvert. Le 7 octobre, Cécile attend de nouveau que Maigret veuille bien la recevoir. Lorsque celui-ci peut enfin s'occuper d'elle, la jeune femme a disparu, lui laissant un message : « un drame affreux » a eu lieu… Le jour même, le commissaire découvre que Juliette Boynet a été étranglée. Quelques heures plus tard, il trouve le cadavre de Cécile, étranglée à son tour, dans un placard. Le commissaire apprend qu’elle vivait très pauvrement chez sa tante qui, propriétaire de plusieurs maisons closes, la traitait en servante…
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Depuis six mois, le commissaire Maigret reçoit à son bureau la visite de Cécile Pardon ; la jeune femme a constaté que des objets changent de place pendant la nuit dans l'appartement qu'elle occupe avec sa tante infirme, Juliette Boynet. La maison a été surveillée, mais rien de suspect n'a été découvert. Le 7 octobre, Cécile attend de nouveau que Maigret veuille bien la recevoir. Lorsque celui-ci peut enfin s'occuper d'elle, la jeune femme a disparu, lui laissant un message : « un drame affreux » a eu lieu… Le jour même, le commissaire découvre que Juliette Boynet a été étranglée. Quelques heures plus tard, il trouve le cadavre de Cécile, étranglée à son tour, dans un placard. Le commissaire apprend qu’elle vivait très pauvrement chez sa tante qui, propriétaire de plusieurs maisons closes, la traitait en servante…
" Demain, à cinq heures de relevée, je tuerai la voyante. Signé : Picpus ". Qui est ce Picpus ? Quelle voyante ? Pourquoi ce crime invraisemblable et sans mobile annoncé ? Maigret, qui a fait établir une surveillance très large au risque d'être ridicule, en arrive, pour la première fois de sa carrière, à souhaiter que le meurtre ait bien lieu. Ce qui arrive en effet. Une Mlle Jeanne est poignardée chez elle dans son boudoir. Dans la cuisine mitoyenne est enfermé à clef un vieil homme en pardessus, calmement assis sur une chaise. Il attend. Il semble n'avoir rien vu et pleure doucement à la nouvelle du drame. " Jamais devant un homme [Maigret] n'a eu une telle impression de mystère ", écrit Simenon.
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" Demain, à cinq heures de relevée, je tuerai la voyante. Signé : Picpus ". Qui est ce Picpus ? Quelle voyante ? Pourquoi ce crime invraisemblable et sans mobile annoncé ? Maigret, qui a fait établir une surveillance très large au risque d'être ridicule, en arrive, pour la première fois de sa carrière, à souhaiter que le meurtre ait bien lieu. Ce qui arrive en effet. Une Mlle Jeanne est poignardée chez elle dans son boudoir. Dans la cuisine mitoyenne est enfermé à clef un vieil homme en pardessus, calmement assis sur une chaise. Il attend. Il semble n'avoir rien vu et pleure doucement à la nouvelle du drame. " Jamais devant un homme [Maigret] n'a eu une telle impression de mystère ", écrit Simenon.
Félicie est partie faire les courses. À son retour, Jules Lapie, le paisible retraité dont elle tient le ménage, a été assassiné. Le commissaire Maigret, avec sa sagacité habituelle, a tout de suite compris que la jeune fille au physique ingrat savait quelque chose, que derrière ses airs revêches elle cachait un coeur tendre... Comment l'amener à se confier ? Qui protège-t-elle en gardant le silence ? Rarement un témoin aura donné autant de fil à retordre au célèbre commissaire...
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Félicie est partie faire les courses. À son retour, Jules Lapie, le paisible retraité dont elle tient le ménage, a été assassiné. Le commissaire Maigret, avec sa sagacité habituelle, a tout de suite compris que la jeune fille au physique ingrat savait quelque chose, que derrière ses airs revêches elle cachait un coeur tendre... Comment l'amener à se confier ? Qui protège-t-elle en gardant le silence ? Rarement un témoin aura donné autant de fil à retordre au célèbre commissaire...
Le 7 janvier, à Saint-Aubin-les-Marais, Albert Retailleau est écrasé par un train. Accident ou meurtre ? La rumeur publique accuse Etienne Naud qui, pour étouffer le scandale, demande conseil à son beau-frère, juge parisien, lequel prie son ami Maigret d'aller sur place aider Naud.
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Le 7 janvier, à Saint-Aubin-les-Marais, Albert Retailleau est écrasé par un train. Accident ou meurtre ? La rumeur publique accuse Etienne Naud qui, pour étouffer le scandale, demande conseil à son beau-frère, juge parisien, lequel prie son ami Maigret d'aller sur place aider Naud.
II était sept heures et demie. Dans le bureau du chef, avec un soupir d’aise et de fatigue à la fois, un soupir de gros homme à la fin d’une chaude journée de juillet, Maigret avait machinalement tiré sa montre de son gousset. Puis il avait tendu la main, ramassé ses dossiers sur le bureau d’acajou. La porte matelassée s’était refermée derrière lui et il avait traversé l’antichambre. Personne sur les fauteuils rouges. Le vieux garçon de bureau était dans sa cage vitrée. Le couloir de la Police judiciaire était vide, une longue perspective à la fois grise et ensoleillée.
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II était sept heures et demie. Dans le bureau du chef, avec un soupir d’aise et de fatigue à la fois, un soupir de gros homme à la fin d’une chaude journée de juillet, Maigret avait machinalement tiré sa montre de son gousset. Puis il avait tendu la main, ramassé ses dossiers sur le bureau d’acajou. La porte matelassée s’était refermée derrière lui et il avait traversé l’antichambre. Personne sur les fauteuils rouges. Le vieux garçon de bureau était dans sa cage vitrée. Le couloir de la Police judiciaire était vide, une longue perspective à la fois grise et ensoleillée.
Mme Maigret, qui écossait des petits pois dans une ombre chaude où le bleu de son tablier et le vert des cosses mettaient des taches somptueuses, Mme Maigret, dont les mains n’étaient jamais inactives, fût-ce à deux heures de l’après-midi par la plus chaude journée d’un mois d’août accablant, Mme Maigret, qui surveillait son mari comme un poupon, s’inquiéta : – Je parie que tu vas déjà te lever... Pourtant le fauteuil transatlantique dans lequel Maigret était étendu n’avait pas craqué. L’ancien commissaire de la P.J. n’avait pas poussé le plus léger soupir.
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Mme Maigret, qui écossait des petits pois dans une ombre chaude où le bleu de son tablier et le vert des cosses mettaient des taches somptueuses, Mme Maigret, dont les mains n’étaient jamais inactives, fût-ce à deux heures de l’après-midi par la plus chaude journée d’un mois d’août accablant, Mme Maigret, qui surveillait son mari comme un poupon, s’inquiéta : – Je parie que tu vas déjà te lever... Pourtant le fauteuil transatlantique dans lequel Maigret était étendu n’avait pas craqué. L’ancien commissaire de la P.J. n’avait pas poussé le plus léger soupir.
Pourquoi et comment Maigret s’est-il laissé convaincre d’embarquer pour New York alors qu’il jouissait paisiblement de sa retraite dans sa maison de Meung-sur-Loire ? Convaincu – qui plus est - par un gamin persuadé que son père, « Little John », homme d’affaires new-yorkais, est en danger !
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Pourquoi et comment Maigret s’est-il laissé convaincre d’embarquer pour New York alors qu’il jouissait paisiblement de sa retraite dans sa maison de Meung-sur-Loire ? Convaincu – qui plus est - par un gamin persuadé que son père, « Little John », homme d’affaires new-yorkais, est en danger !
C'était une de ces affaires dont l'odeur plaisait à Maigret, qu'il aurait aimé renifler à loisir jusqu'au moment où il en serait si bien imprégné que la vérité lui apparaîtrait d'elle-même. Et il tombait sur le pauvre Lognon, le meilleur des hommes, le plus consciencieux des inspecteurs, mais sur qui la malchance s'acharnait avec tant d'insistance qu'il en était arrivé à avoir la hargne d'un chien galeux... Une nouvelle de Simenon illustrée par Loustal.
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C'était une de ces affaires dont l'odeur plaisait à Maigret, qu'il aurait aimé renifler à loisir jusqu'au moment où il en serait si bien imprégné que la vérité lui apparaîtrait d'elle-même. Et il tombait sur le pauvre Lognon, le meilleur des hommes, le plus consciencieux des inspecteurs, mais sur qui la malchance s'acharnait avec tant d'insistance qu'il en était arrivé à avoir la hargne d'un chien galeux... Une nouvelle de Simenon illustrée par Loustal.
Alors que le couple Maigret se repose quelques jours aux Sables-d'Olonne, Mme Maigret est victime d'une crise d'appendicite. A l'hôpital où elle est soignée, une religieuse implore le commissaire de s'intéresser à « la malade du 15 ».Dans quelles circonstances cette jeune femme est-elle tombée de la voiture que conduisait son beau-frère, le Dr Philippe Bellamy ? Pourquoi ce dernier semble-t-il faire si peur à la jeune Lucile Duffieux, une gamine de quatorze ans qui sera assassinée peu après ? Qu'est devenu Emile, son frère aîné, parti pour Paris où il n'est jamais arrivé ?Et Maigret d'oublier ses vacances. Entre deux visites à l'hôpital, il va percer à jour une de ces passions morbides qui peuvent naître au sein d'une vie en apparence aussi calme et équilibrée que celle du Dr Bellamy...
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Alors que le couple Maigret se repose quelques jours aux Sables-d'Olonne, Mme Maigret est victime d'une crise d'appendicite. A l'hôpital où elle est soignée, une religieuse implore le commissaire de s'intéresser à « la malade du 15 ».Dans quelles circonstances cette jeune femme est-elle tombée de la voiture que conduisait son beau-frère, le Dr Philippe Bellamy ? Pourquoi ce dernier semble-t-il faire si peur à la jeune Lucile Duffieux, une gamine de quatorze ans qui sera assassinée peu après ? Qu'est devenu Emile, son frère aîné, parti pour Paris où il n'est jamais arrivé ?Et Maigret d'oublier ses vacances. Entre deux visites à l'hôpital, il va percer à jour une de ces passions morbides qui peuvent naître au sein d'une vie en apparence aussi calme et équilibrée que celle du Dr Bellamy...
Un matin d’hiver, un inconnu téléphone à Maigret pour lui demander son aide. Depuis la veille il erre dans les rues de Paris pour échapper à des hommes qui, pense-t- il, en veulent à sa vie. Quand le commissaire le retrouve, il gît, assassiné, place de la Concorde. Qui était-il et pourquoi l’a-t-on tué ?
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Un matin d’hiver, un inconnu téléphone à Maigret pour lui demander son aide. Depuis la veille il erre dans les rues de Paris pour échapper à des hommes qui, pense-t- il, en veulent à sa vie. Quand le commissaire le retrouve, il gît, assassiné, place de la Concorde. Qui était-il et pourquoi l’a-t-on tué ?
Qui a tiré un coup de revolver, en pleine nuit, dans l'hôtel particulier de la puissante famille Gendreau-Balthazar, rue Chaptal ? Tout jeune secrétaire du commissariat du quartier Saint-Georges, Jules Maigret se voit confier une enquête officieuse - car on n'attaque pas de front ces gens de la haute société, aux relations influentes. Maigret va habilement débrouiller l'écheveau des secrets de la famille Gendreau. En particulier les ambitions d'Hector, fondateur de la dynastie : assurer à sa descendance un nom à particule. Comment la vanité mêlée aux intérêts d'argent peut déboucher sur le meurtre, c'est ce que nous découvrirons au terme de l'enquête. Enquête inutile. Maigret apprendra que les riches méritent des égards auxquels d'autres classes sociales n'ont pas droit...
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Qui a tiré un coup de revolver, en pleine nuit, dans l'hôtel particulier de la puissante famille Gendreau-Balthazar, rue Chaptal ? Tout jeune secrétaire du commissariat du quartier Saint-Georges, Jules Maigret se voit confier une enquête officieuse - car on n'attaque pas de front ces gens de la haute société, aux relations influentes. Maigret va habilement débrouiller l'écheveau des secrets de la famille Gendreau. En particulier les ambitions d'Hector, fondateur de la dynastie : assurer à sa descendance un nom à particule. Comment la vanité mêlée aux intérêts d'argent peut déboucher sur le meurtre, c'est ce que nous découvrirons au terme de l'enquête. Enquête inutile. Maigret apprendra que les riches méritent des égards auxquels d'autres classes sociales n'ont pas droit...
À Porquerolles, un homme a été assassiné. La veille, il clamait haut et fort son amitié pour Maigret. Ancien souteneur, mi-pêcheur mi-clochard, Marcellin vivait sur son bateau et était devenu une figure populaire de l'île. Et si on l'avait tué justement parce qu'il était l'« ami » du commissaire ?
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À Porquerolles, un homme a été assassiné. La veille, il clamait haut et fort son amitié pour Maigret. Ancien souteneur, mi-pêcheur mi-clochard, Marcellin vivait sur son bateau et était devenu une figure populaire de l'île. Et si on l'avait tué justement parce qu'il était l'« ami » du commissaire ?
Après une soirée bien arrosée en compagnie de cinq soldats de la base militaire voisine, Bessy est retrouvée morte sur la voie de chemin de fer. Maigret en voyage d’études dans l’Arizona, « à deux pas de la frontière mexicaine », assiste surpris, parfois réprobateur, aux séances publiques de l’enquête et se fait vite son idée.
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Après une soirée bien arrosée en compagnie de cinq soldats de la base militaire voisine, Bessy est retrouvée morte sur la voie de chemin de fer. Maigret en voyage d’études dans l’Arizona, « à deux pas de la frontière mexicaine », assiste surpris, parfois réprobateur, aux séances publiques de l’enquête et se fait vite son idée.
Qui pouvait vouloir tuer la vieille Valentine Besson, dont la servante, Rose, est morte d'avoir bu un verre d'eau destiné à sa patronne, et contenant des somnifères ? Maigret, appelé à faire la lumière sur ce meurtre, soupçonne un moment Arlette, la fille de Valentine, qui semble avoir une vie privée assez trouble avec son mari, Théo. Mais la cupidité ne peut être le mobile : la vieille dame ne possédait plus que des copies de bijoux, répliques de la fabuleuse collection jadis constituée par son mari. Sur ces entrefaites, Valentine abat d'un coup de revolver un " rôdeur " qui n'est autre que le frère de Rose. Pour Maigret, qui vient de découvrir une émeraude authentique, les pièces du puzzle commencent à s'assembler... Dans une atmosphère de vacances balnéaires, ce sont de bien sombres mystères qui vont peu à peu être dévoilés par le sagace enquêteur.
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Qui pouvait vouloir tuer la vieille Valentine Besson, dont la servante, Rose, est morte d'avoir bu un verre d'eau destiné à sa patronne, et contenant des somnifères ? Maigret, appelé à faire la lumière sur ce meurtre, soupçonne un moment Arlette, la fille de Valentine, qui semble avoir une vie privée assez trouble avec son mari, Théo. Mais la cupidité ne peut être le mobile : la vieille dame ne possédait plus que des copies de bijoux, répliques de la fabuleuse collection jadis constituée par son mari. Sur ces entrefaites, Valentine abat d'un coup de revolver un " rôdeur " qui n'est autre que le frère de Rose. Pour Maigret, qui vient de découvrir une émeraude authentique, les pièces du puzzle commencent à s'assembler... Dans une atmosphère de vacances balnéaires, ce sont de bien sombres mystères qui vont peu à peu être dévoilés par le sagace enquêteur.
Quatrième de couverture Un billet anonyme, une perquisition, des dents humaines retrouvées dans un calorifère... Maigret n'hésite pas à incarcérer Steuvels, un relieur belge établi rue de Turenne. Mais qui a été tué ? Et pourquoi ? La presse s'empare de l'affaire. Liotard, le jeune avocat de Steuvels, soigne sa publicité. Et l'enquête piétine. Cependant, Madame Maigret, en se rendant chez son dentiste, square d'Anvers, a lié connaissance avec une jeune femme italienne, accompagnée d'un enfant de deux ans. Le jour où celle-ci lui confie l'enfant durant deux heures, sans explication, elle s'ouvre à son mari. Or cette Gloria était au service d'une riche comtesse récemment assassinée à l'hôtel Claridge... Et c'est finalement Madame Maigret qui va mettre son mari sur la piste. Une piste tortueuse qui, du Claridge au square d'Anvers, et du square d'Anvers à la rue de Turenne, le mènera à la vérité.
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Quatrième de couverture Un billet anonyme, une perquisition, des dents humaines retrouvées dans un calorifère... Maigret n'hésite pas à incarcérer Steuvels, un relieur belge établi rue de Turenne. Mais qui a été tué ? Et pourquoi ? La presse s'empare de l'affaire. Liotard, le jeune avocat de Steuvels, soigne sa publicité. Et l'enquête piétine. Cependant, Madame Maigret, en se rendant chez son dentiste, square d'Anvers, a lié connaissance avec une jeune femme italienne, accompagnée d'un enfant de deux ans. Le jour où celle-ci lui confie l'enfant durant deux heures, sans explication, elle s'ouvre à son mari. Or cette Gloria était au service d'une riche comtesse récemment assassinée à l'hôtel Claridge... Et c'est finalement Madame Maigret qui va mettre son mari sur la piste. Une piste tortueuse qui, du Claridge au square d'Anvers, et du square d'Anvers à la rue de Turenne, le mènera à la vérité.
Pour le coup de téléphone de sept heures, il n'y avait pas de doute : Marcel l'avait bien donné de son journal. Germaine venait à peine d'arriver au restaurant Franco-Italien, boulevard de Clichy, où ils avaient l'habitude de dîner et où ils se retrouvaient automatiquement quand ils ne s'étaient pas donné rendez-vous ailleurs. Ils y avaient leur table réservée, près de la fenêtre. Cela faisait partie de leur home. Elle avait eu juste le temps de s'asseoir et de constater qu'il était sept heures moins trois minutes quand Lisette, la petite du vestiaire, qui la regardait d'un air si curieusement ému depuis qu'elle était mariée et qui avait tant de plaisir à l'appeler madame, s'était approchée. - Madame Blanc... c'est Monsieur qui vous demande au téléphone... Elle ne disait pas M. Blanc. Elle disait monsieur, et elle prenait un air si complice que c'était un peu comme si ce monsieur eût été leur monsieur à elles deux.
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Pour le coup de téléphone de sept heures, il n'y avait pas de doute : Marcel l'avait bien donné de son journal. Germaine venait à peine d'arriver au restaurant Franco-Italien, boulevard de Clichy, où ils avaient l'habitude de dîner et où ils se retrouvaient automatiquement quand ils ne s'étaient pas donné rendez-vous ailleurs. Ils y avaient leur table réservée, près de la fenêtre. Cela faisait partie de leur home. Elle avait eu juste le temps de s'asseoir et de constater qu'il était sept heures moins trois minutes quand Lisette, la petite du vestiaire, qui la regardait d'un air si curieusement ému depuis qu'elle était mariée et qui avait tant de plaisir à l'appeler madame, s'était approchée. - Madame Blanc... c'est Monsieur qui vous demande au téléphone... Elle ne disait pas M. Blanc. Elle disait monsieur, et elle prenait un air si complice que c'était un peu comme si ce monsieur eût été leur monsieur à elles deux.
Vers 1928, le commissaire Maigret voit arriver au Quai des Orfèvres un jeune journaliste très sûr de lui, et même passablement arrogant, qui s'appelle Georges Sim. Et qui n'hésite pas à publier un peu plus tard, à grand renfort de publicité, un roman le mettant en scène, lui Maigret, sous son vrai nom ! Bien des années plus tard, devenu l'ami de Simenon, Maigret prend la plume à son tour, désireux de rectifier l'image que le romancier a donnée de lui et de son métier. Quitte à convenir, de plus ou moins bon gré, que la vérité romanesque n'est peut-être pas infidèle à la vérité tout court... Savoureux et ironique dialogue entre un personnage et son auteur, ces Mémoires de Maigret forment aussi un étonnant tableau du Paris louche de l'entre-deux-guerres, avec ses hôtels garnis, ses truands, ses prostituées, ses pickpockets, ses immigrés légaux ou clandestins. " C'est une partie qui se joue, une partie qui n'a pas de fin. Une fois qu'on l'a commencée, il est bien difficile, sinon impossible, de la quitter " Qui parle, le romancier ou le commissaire ? Allez savoir !
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Vers 1928, le commissaire Maigret voit arriver au Quai des Orfèvres un jeune journaliste très sûr de lui, et même passablement arrogant, qui s'appelle Georges Sim. Et qui n'hésite pas à publier un peu plus tard, à grand renfort de publicité, un roman le mettant en scène, lui Maigret, sous son vrai nom ! Bien des années plus tard, devenu l'ami de Simenon, Maigret prend la plume à son tour, désireux de rectifier l'image que le romancier a donnée de lui et de son métier. Quitte à convenir, de plus ou moins bon gré, que la vérité romanesque n'est peut-être pas infidèle à la vérité tout court... Savoureux et ironique dialogue entre un personnage et son auteur, ces Mémoires de Maigret forment aussi un étonnant tableau du Paris louche de l'entre-deux-guerres, avec ses hôtels garnis, ses truands, ses prostituées, ses pickpockets, ses immigrés légaux ou clandestins. " C'est une partie qui se joue, une partie qui n'a pas de fin. Une fois qu'on l'a commencée, il est bien difficile, sinon impossible, de la quitter " Qui parle, le romancier ou le commissaire ? Allez savoir !
C'était au cour de la nuit. L'enfant avait ouvert les yeux parce qu'elle croyait voir de la lumière. Il était penché sur le plancher et avait l'air de travailler. Il se senti observé, se leva, vint vers le lit, y déposa une grande poupée, puis recula en mettant un doigt sur ses lèvres. elle avait vu le Père Noël
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C'était au cour de la nuit. L'enfant avait ouvert les yeux parce qu'elle croyait voir de la lumière. Il était penché sur le plancher et avait l'air de travailler. Il se senti observé, se leva, vint vers le lit, y déposa une grande poupée, puis recula en mettant un doigt sur ses lèvres. elle avait vu le Père Noël
Quand Arlette, légèrement éméchée, se rend au commissariat pour avertir qu’une comtesse va être assassinée, personne n’y prête vraiment attention. Pas même Maigret. Le lendemain, un coup de fil informe la PJ de la mort de la stripteaseuse du Picratt’s.
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Quand Arlette, légèrement éméchée, se rend au commissariat pour avertir qu’une comtesse va être assassinée, personne n’y prête vraiment attention. Pas même Maigret. Le lendemain, un coup de fil informe la PJ de la mort de la stripteaseuse du Picratt’s.
Qui a tiré sur l'inspecteur Janvier, tandis qu'il surveillait l'immeuble de la rue Lhomond où habitait le nommé Paulus, recherché pour vol ? Afin de le savoir, Maigret recourt une fois de plus à sa bonne vieille méthode : s'immerger dans la vie quotidienne, observer, deviner, prendre son temps. Le voici installé au coeur d'un vieux Paris tranquille et quasi provincial, dans l'immeuble où règne Mlle Clément, la propriétaire, affable, optimiste et espiègle. Au reste, tous les habitants sont sympathiques, même les suspects. Ce n'est tout de même pas Mme Boursicault, l'infirme du deuxième étage, qui a pu tirer sur un policier ? La vérité va d'elle-même venir au-devant de Maigret. Et nous découvrirons une fois encore comment les vies en apparence les plus tranquilles peuvent receler bien des secrets...
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Qui a tiré sur l'inspecteur Janvier, tandis qu'il surveillait l'immeuble de la rue Lhomond où habitait le nommé Paulus, recherché pour vol ? Afin de le savoir, Maigret recourt une fois de plus à sa bonne vieille méthode : s'immerger dans la vie quotidienne, observer, deviner, prendre son temps. Le voici installé au coeur d'un vieux Paris tranquille et quasi provincial, dans l'immeuble où règne Mlle Clément, la propriétaire, affable, optimiste et espiègle. Au reste, tous les habitants sont sympathiques, même les suspects. Ce n'est tout de même pas Mme Boursicault, l'infirme du deuxième étage, qui a pu tirer sur un policier ? La vérité va d'elle-même venir au-devant de Maigret. Et nous découvrirons une fois encore comment les vies en apparence les plus tranquilles peuvent receler bien des secrets...
" La Grande Perche ", c'est Ernestine, une prostituée qui a eu jadis maille à partir avec le commissaire Maigret. C'est à lui, dont elle a pu apprécier l'humanité et l'indulgence, qu'elle vient confier le secret qui terrorise son mari. Au cours d'un cambriolage chez un dentiste de Neuilly, celui-ci a découvert le cadavre d'une femme dans la maison. Ainsi Maigret va-t-il faire la connaissance du Dr Guillaume Serre, veuf d'une première femme et, dit-il, quitté par la seconde, une Hollandaise du nom de Maria. Maria a-t-elle vraiment regagné Amsterdam ? Quels secrets ténébreux partagent le dentiste et sa mère, personnalité dominatrice dont il n'a manifestement jamais su s'affranchir ? Au terme d'un face à face tendu, l'intuition et l'ascendant psychologique de Maigret l'emporteront, lui révélant les abîmes que peuvent receler des existences en apparence très ordinaires.
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" La Grande Perche ", c'est Ernestine, une prostituée qui a eu jadis maille à partir avec le commissaire Maigret. C'est à lui, dont elle a pu apprécier l'humanité et l'indulgence, qu'elle vient confier le secret qui terrorise son mari. Au cours d'un cambriolage chez un dentiste de Neuilly, celui-ci a découvert le cadavre d'une femme dans la maison. Ainsi Maigret va-t-il faire la connaissance du Dr Guillaume Serre, veuf d'une première femme et, dit-il, quitté par la seconde, une Hollandaise du nom de Maria. Maria a-t-elle vraiment regagné Amsterdam ? Quels secrets ténébreux partagent le dentiste et sa mère, personnalité dominatrice dont il n'a manifestement jamais su s'affranchir ? Au terme d'un face à face tendu, l'intuition et l'ascendant psychologique de Maigret l'emporteront, lui révélant les abîmes que peuvent receler des existences en apparence très ordinaires.
Nouvelle Description Résumé : Surnommé l'inspecteur Malgracieux à cause de son humeur et de son aspect sinistre, Lognon se croit sans cesse persécuté : il est convaincu qu'une vaste conspiration nuit à son avancement. Or, voici que se présente l'affaire de sa vie : une nuit, un corps est jeté d'une voiture sur la chaussée ; aussitôt arrive une autre voiture, dont le conducteur enlève le corps. Lognon qui a assisté à la scène décide d'agir sans en référer à ses chefs, mais bientôt sa femme reçoit la visite d'inquiétants personnages parlant anglais. Effrayé, Lognon raconte tout à Maigret, lequel prend l'affaire en main d'autant que le jour même, Lognon est attaqué, et se retrouve à l'hôpital, sérieusement blessé.
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Nouvelle Description Résumé : Surnommé l'inspecteur Malgracieux à cause de son humeur et de son aspect sinistre, Lognon se croit sans cesse persécuté : il est convaincu qu'une vaste conspiration nuit à son avancement. Or, voici que se présente l'affaire de sa vie : une nuit, un corps est jeté d'une voiture sur la chaussée ; aussitôt arrive une autre voiture, dont le conducteur enlève le corps. Lognon qui a assisté à la scène décide d'agir sans en référer à ses chefs, mais bientôt sa femme reçoit la visite d'inquiétants personnages parlant anglais. Effrayé, Lognon raconte tout à Maigret, lequel prend l'affaire en main d'autant que le jour même, Lognon est attaqué, et se retrouve à l'hôpital, sérieusement blessé.
Que voulait ce tout jeune homme, manifestement inquiet et nerveux, qui a vainement attendu Maigret dans son bureau ? On ne le saura pas, mais le fait est qu'il a emporté avec lui le revolver du policier.. Dans le même temps, le commissaire s'intéresse à un nommé Lagrange, qui, lui aussi, a voulu le rencontrer mais n'est pas venu au rendez-vous. La découverte à la gare du Nord d'une malle contenant le corps d'un député assassiné va entraîner Maigret vers une sordide affaire de chantage, et aussi - comme toujours chez Georges Simenon - vers des personnages complexes aux destinées étranges et surtout pitoyables. Source : Le Livre de Poche
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Que voulait ce tout jeune homme, manifestement inquiet et nerveux, qui a vainement attendu Maigret dans son bureau ? On ne le saura pas, mais le fait est qu'il a emporté avec lui le revolver du policier.. Dans le même temps, le commissaire s'intéresse à un nommé Lagrange, qui, lui aussi, a voulu le rencontrer mais n'est pas venu au rendez-vous. La découverte à la gare du Nord d'une malle contenant le corps d'un député assassiné va entraîner Maigret vers une sordide affaire de chantage, et aussi - comme toujours chez Georges Simenon - vers des personnages complexes aux destinées étranges et surtout pitoyables. Source : Le Livre de Poche
Comment Louis Thouret, marié, habitant Juvisy et magasinier de son état, a-t-il pu finir tué d'un coup de couteau dans une impasse proche du boulevard Saint-Martin ? C'est en se posant cette question que Maigret va découvrir une existence étrange, la double vie d'un homme très ordinaire. Depuis longtemps, Thouret était pour sa femme un inconnu. Depuis longtemps, il n'était plus magasinier. Depuis longtemps, il mentait, mû par une crainte dérisoire et plus forte que tout. À quelle déchéance progressive ce mensonge initial a pu conduire le défunt, c'est ce que Maigret comprendra peu à peu, en explorant une de ces vies à la fois ordinaires et mystérieuses qu'excelle à camper Georges Simenon.
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Comment Louis Thouret, marié, habitant Juvisy et magasinier de son état, a-t-il pu finir tué d'un coup de couteau dans une impasse proche du boulevard Saint-Martin ? C'est en se posant cette question que Maigret va découvrir une existence étrange, la double vie d'un homme très ordinaire. Depuis longtemps, Thouret était pour sa femme un inconnu. Depuis longtemps, il n'était plus magasinier. Depuis longtemps, il mentait, mû par une crainte dérisoire et plus forte que tout. À quelle déchéance progressive ce mensonge initial a pu conduire le défunt, c'est ce que Maigret comprendra peu à peu, en explorant une de ces vies à la fois ordinaires et mystérieuses qu'excelle à camper Georges Simenon.
Tout à coup, entre deux petites gares dont il n'aurait pu dire le nom et dont il ne vit presque rien dans l'obscurité, sinon des lignes de pluie devant une grosse lampe et des silhouettes humaines qui poussaient des chariots, Maigret se demanda ce qu'il faisait là. Peut-être s'était-il assoupi un moment dans le compartiment surchauffé ? Il ne devait pas avoir perdu entièrement conscience car il savait qu'il était dans un train ; il en entendait le bruit monotone ; il aurait juré qu'il avait continué à voir, de loin en loin, dans l'étendue obscure des champs, les fenêtres éclairées d'une ferme isolée. Tout cela, et l'odeur de suie qui se mélangeait à celle de ses vêtements mouillés, restait réel, et aussi un murmure régulier de voix dans un compartiment voisin, mais cela perdait en quelque sorte de son actualité, cela ne se situait plus très bien dans l'espace, ni surtout dans le temps.
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Tout à coup, entre deux petites gares dont il n'aurait pu dire le nom et dont il ne vit presque rien dans l'obscurité, sinon des lignes de pluie devant une grosse lampe et des silhouettes humaines qui poussaient des chariots, Maigret se demanda ce qu'il faisait là. Peut-être s'était-il assoupi un moment dans le compartiment surchauffé ? Il ne devait pas avoir perdu entièrement conscience car il savait qu'il était dans un train ; il en entendait le bruit monotone ; il aurait juré qu'il avait continué à voir, de loin en loin, dans l'étendue obscure des champs, les fenêtres éclairées d'une ferme isolée. Tout cela, et l'odeur de suie qui se mélangeait à celle de ses vêtements mouillés, restait réel, et aussi un murmure régulier de voix dans un compartiment voisin, mais cela perdait en quelque sorte de son actualité, cela ne se situait plus très bien dans l'espace, ni surtout dans le temps.
Louise Filon est morte dans son appartement luxueux de l’avenue Carnot. Tuée d’un coup de révolver. Louise avait deux amants : Pierrot, un saxophoniste sans le sou, et le professeur Gouin, un chirurgien réputé. Deux ans plus tôt, on l’appelait encore Lulu ; elle faisait le tapin dans le quartier de la Chapelle.
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Louise Filon est morte dans son appartement luxueux de l’avenue Carnot. Tuée d’un coup de révolver. Louise avait deux amants : Pierrot, un saxophoniste sans le sou, et le professeur Gouin, un chirurgien réputé. Deux ans plus tôt, on l’appelait encore Lulu ; elle faisait le tapin dans le quartier de la Chapelle.
Il y a des images qu'on enregistre inconsciemment, avec la minutie d'un appareil photographique, et il arrive que, plus tard, quand on les retrouve dans sa mémoire, on se creuse la tête pour savoir où on les a vues. Maigret ne se rendait plus compte, après tant d'années, qu'en arrivant, toujours un peu essoufflé, au sommet de l'escalier dur et poussiéreux de la P. J. il marquait un léger temps d'arrêt et que, machinalement, son regard allait vers la cage vitrée qui servait de salle d'attente et que certains appelaient l'aquarium, d'autres le Purgatoire. Peut-être en faisaient-ils tous autant et était-ce devenu une sorte de tic professionnel ? Même quand, comme ce matin-là, un soleil clair et léger, qui avait la gaieté du muguet, brillait sur Paris et faisait briller les pots roses des cheminées sur les toits, une lampe restait allumée toute la journée dans le Purgatoire, qui n'avait pas de fenêtre et ne recevait le jour que de l'immense corridor.
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Il y a des images qu'on enregistre inconsciemment, avec la minutie d'un appareil photographique, et il arrive que, plus tard, quand on les retrouve dans sa mémoire, on se creuse la tête pour savoir où on les a vues. Maigret ne se rendait plus compte, après tant d'années, qu'en arrivant, toujours un peu essoufflé, au sommet de l'escalier dur et poussiéreux de la P. J. il marquait un léger temps d'arrêt et que, machinalement, son regard allait vers la cage vitrée qui servait de salle d'attente et que certains appelaient l'aquarium, d'autres le Purgatoire. Peut-être en faisaient-ils tous autant et était-ce devenu une sorte de tic professionnel ? Même quand, comme ce matin-là, un soleil clair et léger, qui avait la gaieté du muguet, brillait sur Paris et faisait briller les pots roses des cheminées sur les toits, une lampe restait allumée toute la journée dans le Purgatoire, qui n'avait pas de fenêtre et ne recevait le jour que de l'immense corridor.
Une jeune fille est trouvée morte, place Vintimille. Qui est-elle ? Pourquoi a-t-elle été assassinée ? Qui est son assassin ? Beaucoup de questions auxquelles devra répondre le célèbre commissaire Maigret...
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Une jeune fille est trouvée morte, place Vintimille. Qui est-elle ? Pourquoi a-t-elle été assassinée ? Qui est son assassin ? Beaucoup de questions auxquelles devra répondre le célèbre commissaire Maigret...
Le commissaire Maigret est ici confronté à une sombre affaire politique - un monde qu'il n'a jamais aimé. Un sanatorium pour enfants s'est écroulé par suite d'un glissement de terrain, causant des dizaines de morts. Peu de temps après le drame, la rumeur court qu'un rapport technique avait nettement mis en garde les pouvoirs publics contre le danger. Ce rapport a été remis à Auguste Point, nouveau ministre des Travaux publics, mais le document lui a été volé la nuit suivante. Ses adversaires politiques l'accusent déjà de l'avoir fait disparaître afin de protéger les responsables du désastre. Il fait officieusement appel à Maigret pour retrouver le rapport. Parlementaires corrompus, presse de chantage, cynisme des puissants... Le commissaire explore de sinistres coulisses. Ce tableau de mœurs n'a pas vieilli, et le drame d'Auguste Point - un homme intègre, dévoué à son pays, légèrement naïf et piégé - rappellera aux lecteurs des affaires plus récentes.
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Le commissaire Maigret est ici confronté à une sombre affaire politique - un monde qu'il n'a jamais aimé. Un sanatorium pour enfants s'est écroulé par suite d'un glissement de terrain, causant des dizaines de morts. Peu de temps après le drame, la rumeur court qu'un rapport technique avait nettement mis en garde les pouvoirs publics contre le danger. Ce rapport a été remis à Auguste Point, nouveau ministre des Travaux publics, mais le document lui a été volé la nuit suivante. Ses adversaires politiques l'accusent déjà de l'avoir fait disparaître afin de protéger les responsables du désastre. Il fait officieusement appel à Maigret pour retrouver le rapport. Parlementaires corrompus, presse de chantage, cynisme des puissants... Le commissaire explore de sinistres coulisses. Ce tableau de mœurs n'a pas vieilli, et le drame d'Auguste Point - un homme intègre, dévoué à son pays, légèrement naïf et piégé - rappellera aux lecteurs des affaires plus récentes.
Il primo pezzo che viene ritrovato, quasi per caso, impigliato nell'elica di una chiatta ferma sul canale Saint-Martin, in una luminosa giornata di marzo che profuma già di primavera, è un braccio. Ma, poiché non è così raro che un sadico si accanisca su una prostituta, la polizia non sembra preoccuparsene granché. Questa volta, però, la cosa è diversa, e Maigret lo intuisce subito: perché si tratta di un braccio non di donna, ma di uomo. Il palombaro incaricato delle ricerche non ci metterà molto a recuperare altri pezzi, e a partire da quelli il dottor Paul, dell'Istituto di medicina legale, comincia a fare delle ipotesi... Scritto a Lakeville, nel Connecticut, nel gennaio del 1955, questo romanzo apparve nel corso dello stesso anno. L'un après l'autre, les morceaux d'un cadavre, découverts par des mariniers, sortent des eaux du canal SaintMartin, au-dessus de l'écluse des Récollets. Seule la tête demeure introuvable. C'est dans un bistro voisin, sur le quai de Valmy, que Maigret va entreprendre de humer les mystères du quartier. Le patron du café, Omer Callas, est absent : au dire de sa femme Aline, il s'approvisionne en vins dans la région de Poitiers. Le policier a tôt fait de repérer les amants - l'un régulier, l'autre occasionnel - de cette femme évasive et sèche, adonnée à la boisson. Peu à peu l'étau se resserre autour d'elle. Mais quel intérêt pouvait-elle avoir à faire disparaître un mari aussi peu gênant ? La vérité surgira, étonnante, liée à ces paradoxes du cœur humain, à ces énigmes de la personnalité et du destin que Georges Simenon excelle à débusquer dans les existences les plus ordinaires.
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Il primo pezzo che viene ritrovato, quasi per caso, impigliato nell'elica di una chiatta ferma sul canale Saint-Martin, in una luminosa giornata di marzo che profuma già di primavera, è un braccio. Ma, poiché non è così raro che un sadico si accanisca su una prostituta, la polizia non sembra preoccuparsene granché. Questa volta, però, la cosa è diversa, e Maigret lo intuisce subito: perché si tratta di un braccio non di donna, ma di uomo. Il palombaro incaricato delle ricerche non ci metterà molto a recuperare altri pezzi, e a partire da quelli il dottor Paul, dell'Istituto di medicina legale, comincia a fare delle ipotesi... Scritto a Lakeville, nel Connecticut, nel gennaio del 1955, questo romanzo apparve nel corso dello stesso anno. L'un après l'autre, les morceaux d'un cadavre, découverts par des mariniers, sortent des eaux du canal SaintMartin, au-dessus de l'écluse des Récollets. Seule la tête demeure introuvable. C'est dans un bistro voisin, sur le quai de Valmy, que Maigret va entreprendre de humer les mystères du quartier. Le patron du café, Omer Callas, est absent : au dire de sa femme Aline, il s'approvisionne en vins dans la région de Poitiers. Le policier a tôt fait de repérer les amants - l'un régulier, l'autre occasionnel - de cette femme évasive et sèche, adonnée à la boisson. Peu à peu l'étau se resserre autour d'elle. Mais quel intérêt pouvait-elle avoir à faire disparaître un mari aussi peu gênant ? La vérité surgira, étonnante, liée à ces paradoxes du cœur humain, à ces énigmes de la personnalité et du destin que Georges Simenon excelle à débusquer dans les existences les plus ordinaires.
En six mois, cinq femmes seules ont été assassinées à Montmartre. Un défi pour Maigret : une conversation avec un psychiatre lui fait découvrir qu'il lui faut d'abord comprendre le mécanisme mental de l'assassin. En annonçant l'arrestation d'un faux coupable, il espère pousser le vrai à se manifester de nouveau. Le dispositif policier exceptionnel mis en place à cette occasion va se révéler efficace. Encore faut-il comprendre les motifs du criminel. Et lorsqu'un nouveau meurtre intervient après son arrestation, devinez qui cherche ainsi à l'innocenter... Le grand romancier analyse ici au scalpel une singulière figure de « tueur en série », incorporant magistralement à son univers des éléments venus de la psychanalyse. Source : Le Livre de Poche
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En six mois, cinq femmes seules ont été assassinées à Montmartre. Un défi pour Maigret : une conversation avec un psychiatre lui fait découvrir qu'il lui faut d'abord comprendre le mécanisme mental de l'assassin. En annonçant l'arrestation d'un faux coupable, il espère pousser le vrai à se manifester de nouveau. Le dispositif policier exceptionnel mis en place à cette occasion va se révéler efficace. Encore faut-il comprendre les motifs du criminel. Et lorsqu'un nouveau meurtre intervient après son arrestation, devinez qui cherche ainsi à l'innocenter... Le grand romancier analyse ici au scalpel une singulière figure de « tueur en série », incorporant magistralement à son univers des éléments venus de la psychanalyse. Source : Le Livre de Poche
Nouvelle Description Résumé : Si deux demi-échecs font un échec, alors le compte y est. Tout d'abord, il y a « l'histoire de l'Anglaise ». D'une caravane de quarante touristes venus de Londres pour visiter Paris, une veuve, mûre, mais encore comestible, disparaît une belle nuit. Scotland Yard, trouvant trop lentes et inefficaces les méthodes de recherche de la police pari-sienne, envoie à la rescousse l'inspecteur Pyke. Sa venue humilie et agace le commissaire, bien qu'il soit un ami, et le fait qu'il ne découvre rien ne suffit pas à réconforter les inspecteurs, collaborateurs habituels de Maigret. Eux et lui sont à bout de nerfs, à cause des faux tuyaux quotidiens — « on l'a vue ici... on la signale là... » — comme il y en a toujours dans ces affaires, à cause des commentaires narquois de la presse britannique et de la presse française, à cause des planques innombrables autant qu'inutiles qui se succèdent... Source : Presses de la cité
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Nouvelle Description Résumé : Si deux demi-échecs font un échec, alors le compte y est. Tout d'abord, il y a « l'histoire de l'Anglaise ». D'une caravane de quarante touristes venus de Londres pour visiter Paris, une veuve, mûre, mais encore comestible, disparaît une belle nuit. Scotland Yard, trouvant trop lentes et inefficaces les méthodes de recherche de la police pari-sienne, envoie à la rescousse l'inspecteur Pyke. Sa venue humilie et agace le commissaire, bien qu'il soit un ami, et le fait qu'il ne découvre rien ne suffit pas à réconforter les inspecteurs, collaborateurs habituels de Maigret. Eux et lui sont à bout de nerfs, à cause des faux tuyaux quotidiens — « on l'a vue ici... on la signale là... » — comme il y en a toujours dans ces affaires, à cause des commentaires narquois de la presse britannique et de la presse française, à cause des planques innombrables autant qu'inutiles qui se succèdent... Source : Presses de la cité
Le petit vieux à barbichette sortait à nouveau de l’ombre de l’entrepôt, à reculons, regardait à gauche et à droite, avec un geste des deux mains comme pour attirer vers lui le lourd camion dont il dirigeait la manœuvre. Ses mains disaient : - Un peu à droite... Là... Tout droit... Doucement... A gauche... maintenant... Braquez... Et le camion, en marche arrière aussi, traversait maladroitement le trottoir, s’engageait dans la rue où le petit vieux, maintenant, faisait signe aux voitures de s’arrêter un instant.
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Le petit vieux à barbichette sortait à nouveau de l’ombre de l’entrepôt, à reculons, regardait à gauche et à droite, avec un geste des deux mains comme pour attirer vers lui le lourd camion dont il dirigeait la manœuvre. Ses mains disaient : - Un peu à droite... Là... Tout droit... Doucement... A gauche... maintenant... Braquez... Et le camion, en marche arrière aussi, traversait maladroitement le trottoir, s’engageait dans la rue où le petit vieux, maintenant, faisait signe aux voitures de s’arrêter un instant.
Nouvelle Description Résumé : - Les affaires les plus empoisonnantes sont celles qui ont l'air si banales au début qu'on ne leur attache pas d'importance. C'est un peu comme ces maladies qui commencent d'une façon sourde, par de vagues malaises. Quand on les prend enfin au sérieux, il est souvent trop tard. C'était Maigret qui avait dit ça, jadis, à l'inspecteur Janvier, un soir qu'ils s'en revenaient tous les deux par le Pont-Neuf au Quai des Orfèvres. Mais, cette nuit, Maigret ne commentait pas les événements qui se déroulaient, car il dormait profondément, dans son appartement du boulevard Richard-Lenoir à côté de Mme Maigret. S'il s'était attendu à des embêtements, ce n'est pas à l'hôtel George-V qu'il aurait pensé, un endroit dont on parle plus souvent à la rubrique mondaine des journaux que dans les faits divers, mais à la fille d'un député qu'il avait été obligé de convoquer à son bureau pour lui recommander de ne plus se livrer à certaines excentricités.
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Nouvelle Description Résumé : - Les affaires les plus empoisonnantes sont celles qui ont l'air si banales au début qu'on ne leur attache pas d'importance. C'est un peu comme ces maladies qui commencent d'une façon sourde, par de vagues malaises. Quand on les prend enfin au sérieux, il est souvent trop tard. C'était Maigret qui avait dit ça, jadis, à l'inspecteur Janvier, un soir qu'ils s'en revenaient tous les deux par le Pont-Neuf au Quai des Orfèvres. Mais, cette nuit, Maigret ne commentait pas les événements qui se déroulaient, car il dormait profondément, dans son appartement du boulevard Richard-Lenoir à côté de Mme Maigret. S'il s'était attendu à des embêtements, ce n'est pas à l'hôtel George-V qu'il aurait pensé, un endroit dont on parle plus souvent à la rubrique mondaine des journaux que dans les faits divers, mais à la fille d'un député qu'il avait été obligé de convoquer à son bureau pour lui recommander de ne plus se livrer à certaines excentricités.
Qui dit la vérité ? Le nommé Marton, personnage inquiet et fragile, convaincu que sa femme veut l'empoisonner à petit feu ? Ou la froide Gisèle Marton, qui affirme avec un léger mépris que son mari est neurasthénique ? L'un et l'autre en tout cas sont assez étranges pour éveiller la curiosité et le flair de Maigret. Lequel découvrira sans trop de peine l'amant de Gisèle Marton, et les tendres sentiments qui unissent Xavier Marton à sa belle-soeur. Pas de quoi déranger un commissaire. Quand il y aura bel et bien un mort, ce sera différent... Nous découvrons ici le héros de Georges Simenon plongé dans des traités sur les psychoses et les névroses. Il n'y apprendra guère que ce qu'il savait déjà : nous sommes tous, à notre façon, un peu dérangés.
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Qui dit la vérité ? Le nommé Marton, personnage inquiet et fragile, convaincu que sa femme veut l'empoisonner à petit feu ? Ou la froide Gisèle Marton, qui affirme avec un léger mépris que son mari est neurasthénique ? L'un et l'autre en tout cas sont assez étranges pour éveiller la curiosité et le flair de Maigret. Lequel découvrira sans trop de peine l'amant de Gisèle Marton, et les tendres sentiments qui unissent Xavier Marton à sa belle-soeur. Pas de quoi déranger un commissaire. Quand il y aura bel et bien un mort, ce sera différent... Nous découvrons ici le héros de Georges Simenon plongé dans des traités sur les psychoses et les névroses. Il n'y apprendra guère que ce qu'il savait déjà : nous sommes tous, à notre façon, un peu dérangés.
« Tu n'as pas oublié ton parapluie ? - Non. La porte allait se refermer et Maigret tournait déjà la tête vers l'escalier. - Tu ferais mieux de mettre ton écharpe ». Sa femme courait la chercher, sans se douter que cette petite phrase-là allait le barbouiller un bon moment et lui inspirer des pensées mélancoliques. On n'était qu'en novembre - le 3 novembre - et il ne faisait pas particulièrement froid. Il tombait seulement, d'un ciel bas et uniforme, une de ces pluies qui, surtout dans le petit matin, paraissent plus fluides et comme plus traîtresses que d'autres.
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« Tu n'as pas oublié ton parapluie ? - Non. La porte allait se refermer et Maigret tournait déjà la tête vers l'escalier. - Tu ferais mieux de mettre ton écharpe ». Sa femme courait la chercher, sans se douter que cette petite phrase-là allait le barbouiller un bon moment et lui inspirer des pensées mélancoliques. On n'était qu'en novembre - le 3 novembre - et il ne faisait pas particulièrement froid. Il tombait seulement, d'un ciel bas et uniforme, une de ces pluies qui, surtout dans le petit matin, paraissent plus fluides et comme plus traîtresses que d'autres.
L'affaire, au départ, semblait banale. Adrien Josset avait connu une belle réussite sociale. Il avait une jeune maîtresse. Il n'en fallait pas plus pour faire de lui, après l'assassinat de son épouse, le suspect numéro un... D'autres éléments, surgissant au fil de l'enquête, allaient non seulement accroître les soupçons, mais en outre le rendre odieux à l'opinion publique. Et aux jurés. Des années plus tard, Maigret raconte à son ami, le Dr Pardon, cet épisode qui continue à lé troubler. Jamais il n'y a eu de preuves, ni d'aveux. Et jamais il n'est parvenu à se convaincre de la culpabilité de Josset... Il n'y a pas que des triomphes dans la carrière du commissaire Maigret. Des doutes, aussi. Mais qu'y peut-on ? Certaines existences et certains drames gardent définitivement leur secret.
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L'affaire, au départ, semblait banale. Adrien Josset avait connu une belle réussite sociale. Il avait une jeune maîtresse. Il n'en fallait pas plus pour faire de lui, après l'assassinat de son épouse, le suspect numéro un... D'autres éléments, surgissant au fil de l'enquête, allaient non seulement accroître les soupçons, mais en outre le rendre odieux à l'opinion publique. Et aux jurés. Des années plus tard, Maigret raconte à son ami, le Dr Pardon, cet épisode qui continue à lé troubler. Jamais il n'y a eu de preuves, ni d'aveux. Et jamais il n'est parvenu à se convaincre de la culpabilité de Josset... Il n'y a pas que des triomphes dans la carrière du commissaire Maigret. Des doutes, aussi. Mais qu'y peut-on ? Certaines existences et certains drames gardent définitivement leur secret.
Nouvelle Description Résumé : Gaston Meurant est accusé du meutre de sa tante et de la petite fille qui était pensionnaire chez elle. Mais à la Cour d'assises où Maigret vient rendre compte de l'enquête menée huit mois plus tôt, Meurant est acquitté, faute de preuves suffisantes. Un nouvel élément est intervenu : Ginette, son épouse, avait un amant. Maigret soupçonne alors ce dernier d'avoir commis le double assassinat. Reste à prouver avant qu'il ne soit trop tard. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
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Nouvelle Description Résumé : Gaston Meurant est accusé du meutre de sa tante et de la petite fille qui était pensionnaire chez elle. Mais à la Cour d'assises où Maigret vient rendre compte de l'enquête menée huit mois plus tôt, Meurant est acquitté, faute de preuves suffisantes. Un nouvel élément est intervenu : Ginette, son épouse, avait un amant. Maigret soupçonne alors ce dernier d'avoir commis le double assassinat. Reste à prouver avant qu'il ne soit trop tard. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
C'était un de ces mois de mai exceptionnels comme on n'en connaît que deux ou trois dans sa vie et qui ont la luminosité, le goût, l'odeur des souvenirs d'enfance. Maigret disait un mois de mai cantique, car cela lui rappelait à la fois sa première communion et son premier printemps de Paris, quand tout était pour lui nouveau et merveilleux. Dans la rue, dans l'autobus, dans son bureau, il lui arrivait de tomber en arrêt, frappé par un son lointain, par une bouffée d'air tiède, par la tache claire d'un corsage qui le reportaient à vingt ou trente ans en arrière.
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C'était un de ces mois de mai exceptionnels comme on n'en connaît que deux ou trois dans sa vie et qui ont la luminosité, le goût, l'odeur des souvenirs d'enfance. Maigret disait un mois de mai cantique, car cela lui rappelait à la fois sa première communion et son premier printemps de Paris, quand tout était pour lui nouveau et merveilleux. Dans la rue, dans l'autobus, dans son bureau, il lui arrivait de tomber en arrêt, frappé par un son lointain, par une bouffée d'air tiède, par la tache claire d'un corsage qui le reportaient à vingt ou trente ans en arrière.
Il y eut un vacarme pas loin de sa tête et Maigret se mit à remuer, maussade, comme effrayé, un de ses bras battant l’air en dehors des draps. Il avait conscience d’être dans son lit, conscience aussi de la présence de sa femme qui, mieux éveillée que lui, attendait dans l’obscurité sans rien oser dire. Sur quoi il se trompait – pendant quelques secondes tout au moins – c’était sur la nature de ce bruit insistant, agressif, impérieux.
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Il y eut un vacarme pas loin de sa tête et Maigret se mit à remuer, maussade, comme effrayé, un de ses bras battant l’air en dehors des draps. Il avait conscience d’être dans son lit, conscience aussi de la présence de sa femme qui, mieux éveillée que lui, attendait dans l’obscurité sans rien oser dire. Sur quoi il se trompait – pendant quelques secondes tout au moins – c’était sur la nature de ce bruit insistant, agressif, impérieux.
Au lieu de grogner en cherchant l’appareil à tâtons dans l’obscurité comme il en avait l’habitude quand le téléphone sonnait au milieu de la nuit, Maigret poussa un soupir de soulagement. Déjà il ne se souvenait plus nettement du rêve auquel il était arraché, mais il savait que c’était un rêve désagréable : il tentait d’expliquer à quelqu’un d’important, dont il ne voyait pas le visage et qui était très mécontent de lui, que ce n’était pas sa faute, qu’il fallait montrer de la patience à son égard, quelques jours de patience seulement, parce qu’il avait perdu l’habitude et qu’il se sentait mou, mal dans sa peau. Qu’on lui fasse confiance et ce ne serait pas long. Surtout, qu’on ne le regarde pas d’un air réprobateur ou ironique…
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Au lieu de grogner en cherchant l’appareil à tâtons dans l’obscurité comme il en avait l’habitude quand le téléphone sonnait au milieu de la nuit, Maigret poussa un soupir de soulagement. Déjà il ne se souvenait plus nettement du rêve auquel il était arraché, mais il savait que c’était un rêve désagréable : il tentait d’expliquer à quelqu’un d’important, dont il ne voyait pas le visage et qui était très mécontent de lui, que ce n’était pas sa faute, qu’il fallait montrer de la patience à son égard, quelques jours de patience seulement, parce qu’il avait perdu l’habitude et qu’il se sentait mou, mal dans sa peau. Qu’on lui fasse confiance et ce ne serait pas long. Surtout, qu’on ne le regarde pas d’un air réprobateur ou ironique…
Un entrepreneur du quartier des Abesses menace de tuer sa femme et son amant, qui depuis deux ans s'est installé dans le foyer familial...
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Un entrepreneur du quartier des Abesses menace de tuer sa femme et son amant, qui depuis deux ans s'est installé dans le foyer familial...
Une nuit de mars, à Paris, deux bateliers tirent de la Seine un clochard grièvement blessé. Il s'agit de François Keller, un ancien médecin. Depuis plus de vingt ans, il a rompu tout lien avec son épouse et un milieu bourgeois qu'il ne supportait pas. Mais qui a pu vouloir sa mort ? C'est en bavardant avec les autres clochards que Maigret va reconstituer l'existence marginale de Keller, tout en s'intéressant à une Peugeot 403 rouge et à Van Houtte, un des sauveteurs de la victime, marié et père d'un jeune enfant. Les quais et les brumes de la Seine, le petit monde mystérieux des clochards et des mariniers fournissent au romancier un de ces décors en demi-teintes comme il les affectionne, pour y faire vivre une humanité apparemment ordinaire, mais lourde, pour qui sait voir, de secrets et de passions.
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Une nuit de mars, à Paris, deux bateliers tirent de la Seine un clochard grièvement blessé. Il s'agit de François Keller, un ancien médecin. Depuis plus de vingt ans, il a rompu tout lien avec son épouse et un milieu bourgeois qu'il ne supportait pas. Mais qui a pu vouloir sa mort ? C'est en bavardant avec les autres clochards que Maigret va reconstituer l'existence marginale de Keller, tout en s'intéressant à une Peugeot 403 rouge et à Van Houtte, un des sauveteurs de la victime, marié et père d'un jeune enfant. Les quais et les brumes de la Seine, le petit monde mystérieux des clochards et des mariniers fournissent au romancier un de ces décors en demi-teintes comme il les affectionne, pour y faire vivre une humanité apparemment ordinaire, mais lourde, pour qui sait voir, de secrets et de passions.
La Colère de Maigret Emile Boulay, patron de plusieurs cabarets montmartrois, est découvert étranglé près du Père-Lachaise. Avec qui avait-il rendez-vous ? Pourquoi, quelque temps plus tôt, cet homme habituellement si économe a-t-il retiré 500 000 francs de son compte bancaire ? Peu à peu, Maigret reconstitue les faits et découvre que Boulay est soupçonné de n'être pas étranger à la mort d'un racketteur du nom de Mazotti. Et, lorsqu'il s'apercevra que son nom a été cité, dans une sordide escroquerie, comme celui d'un policier corruptible, sa colère éclatera...
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La Colère de Maigret Emile Boulay, patron de plusieurs cabarets montmartrois, est découvert étranglé près du Père-Lachaise. Avec qui avait-il rendez-vous ? Pourquoi, quelque temps plus tôt, cet homme habituellement si économe a-t-il retiré 500 000 francs de son compte bancaire ? Peu à peu, Maigret reconstitue les faits et découvre que Boulay est soupçonné de n'être pas étranger à la mort d'un racketteur du nom de Mazotti. Et, lorsqu'il s'apercevra que son nom a été cité, dans une sordide escroquerie, comme celui d'un policier corruptible, sa colère éclatera...
L’inspecteur Lognon, dit « le Malgracieux », est victime d’une tentative d’assassinat en sortant d’un immeuble de l’avenue Junot, où il passe ses nuits chez Marinette, une jeune esthéticienne.
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L’inspecteur Lognon, dit « le Malgracieux », est victime d’une tentative d’assassinat en sortant d’un immeuble de l’avenue Junot, où il passe ses nuits chez Marinette, une jeune esthéticienne.
Maigret se défend Dites donc, Maigret… Un bout de phrase dont le commissaire se souviendrait plus tard, mais qui, sur le moment, ne l’avait pas frappé. Tout était familier : le décor, les visages, et même les gestes des personnages, si familier qu’on n’y prêtait plus attention. Cela se passait rue Popincourt, à quel-ques centaines de mètres du boulevard Richard-Lenoir, chez les Pardon, où les Maigret avaient l’habitude, depuis plusieurs années, de dîner une fois par mois. Et, une fois par mois, le docteur et sa femme venaient dîner chez le commissaire...
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Maigret se défend Dites donc, Maigret… Un bout de phrase dont le commissaire se souviendrait plus tard, mais qui, sur le moment, ne l’avait pas frappé. Tout était familier : le décor, les visages, et même les gestes des personnages, si familier qu’on n’y prêtait plus attention. Cela se passait rue Popincourt, à quel-ques centaines de mètres du boulevard Richard-Lenoir, chez les Pardon, où les Maigret avaient l’habitude, depuis plusieurs années, de dîner une fois par mois. Et, une fois par mois, le docteur et sa femme venaient dîner chez le commissaire...
Depuis longtemps Maigret surveillait le vieux Palmari, qu'il soupçonnait de diriger un gang de voleurs de bijoux, et sa maîtresse Aline, son seul contact avec l'extérieur depuis qu'il ait perdu l'usage de ses jambes. Et voilà que Palmari est assassiné. Maigret va s'intéresser au représentant Fernand Barillard, ami de la victime et amant d'Aline, à sa femme Mina et au vieux père sourd-muet de celle-ci, Jef Claes. Quels liens et quels conflits ont pu se nouer entre ces personnages ? Deux jours d'enquête suffiront au commissaire pour couronner des années de patience. Sans qu'il parvienne toutefois à empêcher un second meurtre...
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Depuis longtemps Maigret surveillait le vieux Palmari, qu'il soupçonnait de diriger un gang de voleurs de bijoux, et sa maîtresse Aline, son seul contact avec l'extérieur depuis qu'il ait perdu l'usage de ses jambes. Et voilà que Palmari est assassiné. Maigret va s'intéresser au représentant Fernand Barillard, ami de la victime et amant d'Aline, à sa femme Mina et au vieux père sourd-muet de celle-ci, Jef Claes. Quels liens et quels conflits ont pu se nouer entre ces personnages ? Deux jours d'enquête suffiront au commissaire pour couronner des années de patience. Sans qu'il parvienne toutefois à empêcher un second meurtre...
En pleine nuit, le docteur Pardon alerte son ami Maigret : un inconnu vient de lui amener une jeune femme, Lina, légèrement blessée par balle. Puis le couple a disparu, donnant de la blessure une explication très sommaire... Le lendemain, un Libanais du nom de Félix Nahour, joueur professionnel, est découvert assassiné dans son hôtel particulier. Il n'était autre que le mari de la jeune femme, dont la police retrouve la trace à Amsterdam, où elle s'est enfuie avec son amant, Vicente, un étudiant colombien. Nahour a-t-il tiré sur sa femme, comme celle-ci le prétend, parce qu'elle voulait demander le divorce ? Faut-il croire le secrétaire de Nahour, aux yeux de qui le meurtrier est évidemment l'amant de Lina ? Maigret ne parvient pas à se contenter de ces explications trop claires. Il lui faudra toute son intuition pour comprendre la mentalité des étrangers dont il s'occupe, et tout son ascendant pour leur faire avouer peu à peu la vérité.
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En pleine nuit, le docteur Pardon alerte son ami Maigret : un inconnu vient de lui amener une jeune femme, Lina, légèrement blessée par balle. Puis le couple a disparu, donnant de la blessure une explication très sommaire... Le lendemain, un Libanais du nom de Félix Nahour, joueur professionnel, est découvert assassiné dans son hôtel particulier. Il n'était autre que le mari de la jeune femme, dont la police retrouve la trace à Amsterdam, où elle s'est enfuie avec son amant, Vicente, un étudiant colombien. Nahour a-t-il tiré sur sa femme, comme celle-ci le prétend, parce qu'elle voulait demander le divorce ? Faut-il croire le secrétaire de Nahour, aux yeux de qui le meurtrier est évidemment l'amant de Lina ? Maigret ne parvient pas à se contenter de ces explications trop claires. Il lui faudra toute son intuition pour comprendre la mentalité des étrangers dont il s'occupe, et tout son ascendant pour leur faire avouer peu à peu la vérité.
Ce matin-là, sur la plate-forme de l'autobus, un voleur a subtilisé le portefeuille de Maigret. L'aventure ne serait que vexante si, dès le lendemain, après lui avoir renvoyé par la poste l'objet du larcin, « son » voleur ne téléphonait au commissaire... pour lui demander son aide, après l'assassinat de sa femme, assassinat dont il craint d'être accusé.Voici donc Maigret découvrant l'existence de ce François Ricain et, autour de celui-ci, d'un milieu artistique où l'ambition semble corrompre assez vite les âmes. Bientôt, il apparaît que la belle Sophie Ricain n'était pas un parangon de fidélité. Mais, surtout, Maigret se prend d'un intérêt croissant pour François Ricain : un homme étrange, intelligent, mais prétentieux, et peut-être humilié par la vie...Et puis, un homme comme lui vole-t-il des portefeuilles ?
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Ce matin-là, sur la plate-forme de l'autobus, un voleur a subtilisé le portefeuille de Maigret. L'aventure ne serait que vexante si, dès le lendemain, après lui avoir renvoyé par la poste l'objet du larcin, « son » voleur ne téléphonait au commissaire... pour lui demander son aide, après l'assassinat de sa femme, assassinat dont il craint d'être accusé.Voici donc Maigret découvrant l'existence de ce François Ricain et, autour de celui-ci, d'un milieu artistique où l'ambition semble corrompre assez vite les âmes. Bientôt, il apparaît que la belle Sophie Ricain n'était pas un parangon de fidélité. Mais, surtout, Maigret se prend d'un intérêt croissant pour François Ricain : un homme étrange, intelligent, mais prétentieux, et peut-être humilié par la vie...Et puis, un homme comme lui vole-t-il des portefeuilles ?
« Un bon nettoyage de l’organisme », a-t-on suggéré à Maigret victime d’un malaise. Et le voici en cure à Vichy, en compagnie de Mme Maigret, obligé de flâner et de boire de l’eau. Vichy où, inévitablement, on fait des rencontres. Notamment celle d’une femme mystérieuse, la « dame en lilas », dont, un matin, ils apprennent la mort.
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« Un bon nettoyage de l’organisme », a-t-on suggéré à Maigret victime d’un malaise. Et le voici en cure à Vichy, en compagnie de Mme Maigret, obligé de flâner et de boire de l’eau. Vichy où, inévitablement, on fait des rencontres. Notamment celle d’une femme mystérieuse, la « dame en lilas », dont, un matin, ils apprennent la mort.
" Averti par lettre anonyme qu'un meurtre se prépare au domicile de l'avocat Emile Parendon, Maigret obtient de ce dernier l'autorisation de séjourner chez lui. Avec son inépuisable et patiente curiosité envers les êtres, le taciturne commissaire comprend vite tout ce qui sépare l'avocat, physiquement disgracié mais prodigieusement brillant, passionné par le thème de la responsabilité du criminel, et sa femme, grande-bourgeoise éprise de mondanités, qui ne l'empêche plus de chercher un réconfort affectif et moral auprès d'Antoinette, sa secrétaire. Mais qui va tuer qui ? La présence de Maigret suffira-t-elle à conjurer le drame ? Fascination pour les passions secrètes qui mûrissent derrière la façade des convenances et du quotidien ; imminence d'une mort annoncée, de plus en plus obsédante et palpable... Georges Simenon fait jouer ici, pour notre plus grand plaisir, deux des ressorts les plus efficaces de son imaginaire et de son art de romancier. "
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" Averti par lettre anonyme qu'un meurtre se prépare au domicile de l'avocat Emile Parendon, Maigret obtient de ce dernier l'autorisation de séjourner chez lui. Avec son inépuisable et patiente curiosité envers les êtres, le taciturne commissaire comprend vite tout ce qui sépare l'avocat, physiquement disgracié mais prodigieusement brillant, passionné par le thème de la responsabilité du criminel, et sa femme, grande-bourgeoise éprise de mondanités, qui ne l'empêche plus de chercher un réconfort affectif et moral auprès d'Antoinette, sa secrétaire. Mais qui va tuer qui ? La présence de Maigret suffira-t-elle à conjurer le drame ? Fascination pour les passions secrètes qui mûrissent derrière la façade des convenances et du quotidien ; imminence d'une mort annoncée, de plus en plus obsédante et palpable... Georges Simenon fait jouer ici, pour notre plus grand plaisir, deux des ressorts les plus efficaces de son imaginaire et de son art de romancier. "
Léon Florentin a fait ses études au lycée de Moulins avec Jules Maigret. Difficile pour ce dernier de ne pas recevoir, dans son bureau du quai des Orfèvres, son ancien condisciple qui vient lui signaler le meurtre de sa maîtresse. Surtout quand il apprend que Josée était entretenue par Florentin et également par trois autres messieurs d'âge mûr.
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Léon Florentin a fait ses études au lycée de Moulins avec Jules Maigret. Difficile pour ce dernier de ne pas recevoir, dans son bureau du quai des Orfèvres, son ancien condisciple qui vient lui signaler le meurtre de sa maîtresse. Surtout quand il apprend que Josée était entretenue par Florentin et également par trois autres messieurs d'âge mûr.
Antoine Batille a-t-il payé de sa vie - sept coups de couteau - sa curieuse habitude d'enregistrer au magnétophone les conversations d'inconnus ? De fait, l'écoute de la dernière bande livre très vite à la police une équipe de voleurs de tableaux. Mais pourquoi l'assassin n'a-t-il pas dérobé cet enregistrement compromettant ? Et quel est l'inconnu qui téléphone à Maigret, indigné que les journaux accusent les trafiquants de ce meurtre ? C'est chez lui, boulevard Richard-Lenoir, que le commissaire Maigret entendra la confession de l'assassin. Une confession à la fois pathétique et dérisoire, qui lui révèle le drame de toute une vie...
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Antoine Batille a-t-il payé de sa vie - sept coups de couteau - sa curieuse habitude d'enregistrer au magnétophone les conversations d'inconnus ? De fait, l'écoute de la dernière bande livre très vite à la police une équipe de voleurs de tableaux. Mais pourquoi l'assassin n'a-t-il pas dérobé cet enregistrement compromettant ? Et quel est l'inconnu qui téléphone à Maigret, indigné que les journaux accusent les trafiquants de ce meurtre ? C'est chez lui, boulevard Richard-Lenoir, que le commissaire Maigret entendra la confession de l'assassin. Une confession à la fois pathétique et dérisoire, qui lui révèle le drame de toute une vie...
Qui a pu assassiner Oscar Chabut, apulent négociant en vins, réputé pour sa férocité en affaires, alors qu'il sortait avec sa secrétaire d'une maison de rendez-vous ? Quel est le personnage insaisissable qui, à chaque stade de l'enquête, met ses pas dans les pas de Maigret , lui écrit, lui tléphone même, pour lui dépeindre Chabut comme une crapule ? La vérité n'échappera pas longtemps au plus célèbre enquêteur que la PJ ait compté dans ses rangs... Mais ici, comme dans ses dizaines d'enquetes, c'est moins la vérité des faits ui interesse maigret que celle des hommes. C'est la personnalité de Chabut qu'il reconstitue post-motem, à petites touches, au gré des témoignages et des aveux. Et c'est une vérité humaine encore qui le fascinera en écoutant la confession de l'assassin. Vérité toujours confuse, imparfaite, en demi-teintes, qui donne à l'univers romanesque de Georges Simeneon son ambiance et sa saveur inimitables.
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Qui a pu assassiner Oscar Chabut, apulent négociant en vins, réputé pour sa férocité en affaires, alors qu'il sortait avec sa secrétaire d'une maison de rendez-vous ? Quel est le personnage insaisissable qui, à chaque stade de l'enquête, met ses pas dans les pas de Maigret , lui écrit, lui tléphone même, pour lui dépeindre Chabut comme une crapule ? La vérité n'échappera pas longtemps au plus célèbre enquêteur que la PJ ait compté dans ses rangs... Mais ici, comme dans ses dizaines d'enquetes, c'est moins la vérité des faits ui interesse maigret que celle des hommes. C'est la personnalité de Chabut qu'il reconstitue post-motem, à petites touches, au gré des témoignages et des aveux. Et c'est une vérité humaine encore qui le fascinera en écoutant la confession de l'assassin. Vérité toujours confuse, imparfaite, en demi-teintes, qui donne à l'univers romanesque de Georges Simeneon son ambiance et sa saveur inimitables.
La police n'en finirait pas, si elle devait tout prendre au sérieux. Par exemple, les craintes de cette vieille dame, à l'évidence un peu dérangée, qui prétend être suivie et ajoute que des objets bougent chez elle... Pourtant, Léontine de Caramé est bel et bien retrouvée assassinée dans son appartement. Maigret doit-il soupçonner Angèle, qui ne fréquentait guère sa vieille tante que dans l'espoir de toucher l'héritage ? Y a-t-il un lien entre cette affaire et le subit départ pour Toulon du Grand Marcel, barman bien connu de la police et amant d'Angèle ? Il n'y avait pas d'argent chez Léontine lorsqu'elle a été tuée. Mais les tiroirs des vieilles dames renferment parfois des secrets autrement surprenants...
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La police n'en finirait pas, si elle devait tout prendre au sérieux. Par exemple, les craintes de cette vieille dame, à l'évidence un peu dérangée, qui prétend être suivie et ajoute que des objets bougent chez elle... Pourtant, Léontine de Caramé est bel et bien retrouvée assassinée dans son appartement. Maigret doit-il soupçonner Angèle, qui ne fréquentait guère sa vieille tante que dans l'espoir de toucher l'héritage ? Y a-t-il un lien entre cette affaire et le subit départ pour Toulon du Grand Marcel, barman bien connu de la police et amant d'Angèle ? Il n'y avait pas d'argent chez Léontine lorsqu'elle a été tuée. Mais les tiroirs des vieilles dames renferment parfois des secrets autrement surprenants...
Il n'était que neuf heures du matin et il faisait déjà chaud. Maigret, qui avait tombé la veste, dépouillait paresseusement son courrier en jetant parfois un coup d'oeil par la fenêtre, et le feuillage des arbres du quai des Orfèvres n'avait pas un frémissement, la Seine était plate et lisse comme de la soie. On était en août. Lucas, Lapointe et une bonne moitié des inspecteurs étaient en vacances. Janvier et Torrence avaient pris les leurs en juillet et Maigret comptait passer une bonne partie de septembre dans sa maison de Meung-sur-Loire qui ressemblait à un presbytère.
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Il n'était que neuf heures du matin et il faisait déjà chaud. Maigret, qui avait tombé la veste, dépouillait paresseusement son courrier en jetant parfois un coup d'oeil par la fenêtre, et le feuillage des arbres du quai des Orfèvres n'avait pas un frémissement, la Seine était plate et lisse comme de la soie. On était en août. Lucas, Lapointe et une bonne moitié des inspecteurs étaient en vacances. Janvier et Torrence avaient pris les leurs en juillet et Maigret comptait passer une bonne partie de septembre dans sa maison de Meung-sur-Loire qui ressemblait à un presbytère.
Une nuit de mai, le corps de Maurice Marcia, le propriétaire de La Sardine, est découvert sur le trottoir de l’avenue Junot. Un indicateur anonyme a averti l’inspecteur Louis : les meurtriers sont les frères Mori. L’aîné est, semble-t-il, l’amant de Mme Marcia. Difficile de le prouver : les Mori refusent d’avouer et l’indicateur se cache.
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Une nuit de mai, le corps de Maurice Marcia, le propriétaire de La Sardine, est découvert sur le trottoir de l’avenue Junot. Un indicateur anonyme a averti l’inspecteur Louis : les meurtriers sont les frères Mori. L’aîné est, semble-t-il, l’amant de Mme Marcia. Difficile de le prouver : les Mori refusent d’avouer et l’indicateur se cache.
Voilà longtemps que Nathalie Sabin-Levesque sait à quoi s'en tenir sur les fugues de son mari. Tandis qu'elle sombre peu à peu dans l'alcool, rejetée par l'entourage de ce confortable notaire du faubourg Saint-Germain, Gérard, qui ne l'aime plus, se distrait dans les boîtes de nuit des Champs-Elysées, où les professionnelles le connaissent sous le nom de monsieur Charles. Mais cela fait un mois maintenant que Gérard n'a pas reparu... C'est à l'histoire d'un couple depuis longtemps désuni que Maigret va s'intéresser ici, telle que lui permettent de la reconstituer les témoignages des amis et des domestiques. Et à une femme dont l'ascension sociale aura été payée du prix de la solitude et de la déchéance.
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Voilà longtemps que Nathalie Sabin-Levesque sait à quoi s'en tenir sur les fugues de son mari. Tandis qu'elle sombre peu à peu dans l'alcool, rejetée par l'entourage de ce confortable notaire du faubourg Saint-Germain, Gérard, qui ne l'aime plus, se distrait dans les boîtes de nuit des Champs-Elysées, où les professionnelles le connaissent sous le nom de monsieur Charles. Mais cela fait un mois maintenant que Gérard n'a pas reparu... C'est à l'histoire d'un couple depuis longtemps désuni que Maigret va s'intéresser ici, telle que lui permettent de la reconstituer les témoignages des amis et des domestiques. Et à une femme dont l'ascension sociale aura été payée du prix de la solitude et de la déchéance.

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