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Après la Première Guerre mondiale, R. Martin du Gard conçoit le projet d'un long roman fleuve ou roman de longue haleine dont le sujet initial s'intitule "deux frères". De fait, le roman en huit volumes ensuite intitulé Les Thibault va l'occuper des années 1920 à 1940, date de publication du dernier volume, Epilogue. À travers l'histoire de Jacques et Antoine Thibault qui sont liés à la famille de Fontanin, le romancier fait le portrait d'une classe sociale, la bourgeoisie parisienne, catholique, protestante, universitaire, mais aussi en révolte dans le cas de Jacques Thibault, apprenti écrivain qui découvre le socialisme. Conçu comme une conclusion à une œuvre dont la réalisation menaçait de durer trop longtemps, les deux derniers volumes sont consacrés à la disparition des deux héros et mettent l'accent sur la Première Guerre mondiale. L'Eté 1914 décrit la marche à la guerre que ne peuvent empêcher ni les socialistes, ni les autres groupes pacifistes : révolutionnaire de cœur, Jacques Thibault ne saura que se sacrifier en lançant sur les tranchées un appel à la fraternisation des soldats allemands et français. Racontant la lente agonie d'Antoine Thibault gazé pendant le conflit, Epilogue évoque la "marche à la paix" et s'interroge sur les propositions du président Wilson qui aboutiront à la création de la SDN. (Source : Wikipédia)
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Après la Première Guerre mondiale, R. Martin du Gard conçoit le projet d'un long roman fleuve ou roman de longue haleine dont le sujet initial s'intitule "deux frères". De fait, le roman en huit volumes ensuite intitulé Les Thibault va l'occuper des années 1920 à 1940, date de publication du dernier volume, Epilogue. À travers l'histoire de Jacques et Antoine Thibault qui sont liés à la famille de Fontanin, le romancier fait le portrait d'une classe sociale, la bourgeoisie parisienne, catholique, protestante, universitaire, mais aussi en révolte dans le cas de Jacques Thibault, apprenti écrivain qui découvre le socialisme. Conçu comme une conclusion à une œuvre dont la réalisation menaçait de durer trop longtemps, les deux derniers volumes sont consacrés à la disparition des deux héros et mettent l'accent sur la Première Guerre mondiale. L'Eté 1914 décrit la marche à la guerre que ne peuvent empêcher ni les socialistes, ni les autres groupes pacifistes : révolutionnaire de cœur, Jacques Thibault ne saura que se sacrifier en lançant sur les tranchées un appel à la fraternisation des soldats allemands et français. Racontant la lente agonie d'Antoine Thibault gazé pendant le conflit, Epilogue évoque la "marche à la paix" et s'interroge sur les propositions du président Wilson qui aboutiront à la création de la SDN. (Source : Wikipédia)
Il voulait crier : "J'ai mené une vie inavouable... Je me suis avili... Interprète... Guide.. J'ai vécu d'expédients... Achmet... Pire encore, les bas-fonds, la Rue aux Juifs... Pour amis, des misérables, le père Kruger, Celadonio... Carolina... Une nuit, sur le port, ils m'ont assommé d'un coup de matraque, et après, l'hôpital, mes maux de tête, c'était à cause de ça... Et à Naples... Et en Allemagne, Rupert et la petite Rosa, ce couple... "
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Il voulait crier : "J'ai mené une vie inavouable... Je me suis avili... Interprète... Guide.. J'ai vécu d'expédients... Achmet... Pire encore, les bas-fonds, la Rue aux Juifs... Pour amis, des misérables, le père Kruger, Celadonio... Carolina... Une nuit, sur le port, ils m'ont assommé d'un coup de matraque, et après, l'hôpital, mes maux de tête, c'était à cause de ça... Et à Naples... Et en Allemagne, Rupert et la petite Rosa, ce couple... "
« Mon physique m'a déjà joué quelques tours, soupira-t-elle. Vous savez que j'ai passé pour une empoisonneuse ? Un quart de seconde, Antoine hésita. Ses paupières battirent. Il déclara : - Je sais. Elle mit ses coudes sur la table, et, les yeux dans les yeux de son amant, elle articula, d'une voix traînante : - Tu me crois capable de ça ? Le ton crânait, mais le regard avait fui et se perdait de nouveau dans le vague. - Pourquoi non ? fit-il, mi-plaisant, mi-sérieux. »
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« Mon physique m'a déjà joué quelques tours, soupira-t-elle. Vous savez que j'ai passé pour une empoisonneuse ? Un quart de seconde, Antoine hésita. Ses paupières battirent. Il déclara : - Je sais. Elle mit ses coudes sur la table, et, les yeux dans les yeux de son amant, elle articula, d'une voix traînante : - Tu me crois capable de ça ? Le ton crânait, mais le regard avait fui et se perdait de nouveau dans le vague. - Pourquoi non ? fit-il, mi-plaisant, mi-sérieux. »
Il saisit la feuille qu'elle désignait... " Un conseil de guerre a été tenu cette nuit à l'Elysée... Le IIIè Corps d'armée est dirigé en hâte vers la frontière... Les troupes du VIIIè Corps ont reçu leurs effets, leurs munitions, leurs vivres de campagne, en attendant l'ordre de départ... " Elle le regardait, les traits figés par l'angoisse. Enfin, avec la brusquerie d'une hésitation vaincue, elle murmura : - S'il y a la guerre, Jacques... partirez-vous ? Il attendait la question, depuis cinq jours. Il releva les yeux, et, de la tête, résolument, il fit : non.
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Il saisit la feuille qu'elle désignait... " Un conseil de guerre a été tenu cette nuit à l'Elysée... Le IIIè Corps d'armée est dirigé en hâte vers la frontière... Les troupes du VIIIè Corps ont reçu leurs effets, leurs munitions, leurs vivres de campagne, en attendant l'ordre de départ... " Elle le regardait, les traits figés par l'angoisse. Enfin, avec la brusquerie d'une hésitation vaincue, elle murmura : - S'il y a la guerre, Jacques... partirez-vous ? Il attendait la question, depuis cinq jours. Il releva les yeux, et, de la tête, résolument, il fit : non.
«Un espion... Un alboche...» Les mots courent de bouche en bouche. Autour de Jacques, le cercle se resserre, hostile, menaçant. Il est seul, ligoté, sans défense. Il détourne les yeux. Une brûlure à la joue le fait tressaillir. On ricane. Il aperçoit, au-dessus de lui, le buste d'un apprenti, en cotte bleue. L'enfant rit mécham¬ment ; il tient encore entre les doigts un mégot incandescent. «Laisse-le tranquille!» gronde le brigadier. «Pisque c'est un espion» réplique le gamin.
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«Un espion... Un alboche...» Les mots courent de bouche en bouche. Autour de Jacques, le cercle se resserre, hostile, menaçant. Il est seul, ligoté, sans défense. Il détourne les yeux. Une brûlure à la joue le fait tressaillir. On ricane. Il aperçoit, au-dessus de lui, le buste d'un apprenti, en cotte bleue. L'enfant rit mécham¬ment ; il tient encore entre les doigts un mégot incandescent. «Laisse-le tranquille!» gronde le brigadier. «Pisque c'est un espion» réplique le gamin.

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