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L’ouragan paraissait affoler les sauriens. Deux de ces géants, sortis de la forêt, venaient d’entamer, sur les terres soigneusement labourées de Viesspahn, une sorte de danse furieuse.
Il s’agissait de lékangs (comme on les nommait sur Vénus), c’est-à-dire de lézards-kangourous ; lorsqu’ils se dressaient sur leurs pattes de derrière, leur crâne aplati dépassait une hauteur de trente bons mètres. Leur lourde cuirasse écailleuse ne les empêchait pas de courir avec une surprenante agilité.
Viesspahn venait de découvrir la présence des deux monstres, ravageant ses plantations. Grommelant des injures, il s’était d’abord hâté de rappeler à l’abri de la ferme un tracteur téléguidé, avant qu’il fût réduit en miettes.
L’ouragan paraissait affoler les sauriens. Deux de ces géants, sortis de la forêt, venaient d’entamer, sur les terres soigneusement labourées de Viesspahn, une sorte de danse furieuse.
Il s’agissait de lékangs (comme on les nommait sur Vénus), c’est-à-dire de lézards-kangourous ; lorsqu’ils se dressaient sur leurs pattes de derrière, leur crâne aplati dépassait une hauteur de trente bons mètres. Leur lourde cuirasse écailleuse ne les empêchait pas de courir avec une surprenante agilité.
Viesspahn venait de découvrir la présence des deux monstres, ravageant ses plantations. Grommelant des injures, il s’était d’abord hâté de rappeler à l’abri de la ferme un tracteur téléguidé, avant qu’il fût réduit en miettes.
A l’heure actuelle, la vente de tels diapasons doit faire florès à Trulan ! Vous ne comprenez pas ? C’est pourtant simple....
Les contrôleurs, comme je vous le disais, ont une paille, ils sont allergiques à la note sol. Que se passe-t-il dans ce qui leur sert de cervelle lorsqu’ils l’entendent résonner ? Je l’ignore. Tout ce que je peux vous affirmer, c’est qu’elle les rend stupides et incapables aussi bien de s’auto réparer que de signaler à la centrale qu’ils ont été court-circuités ? Ce qui vous explique pourquoi j’espère bien, ce soir, entrer sans problèmes en possession de mes six mille capsules de Shaks.
A l’heure actuelle, la vente de tels diapasons doit faire florès à Trulan ! Vous ne comprenez pas ? C’est pourtant simple....
Les contrôleurs, comme je vous le disais, ont une paille, ils sont allergiques à la note sol. Que se passe-t-il dans ce qui leur sert de cervelle lorsqu’ils l’entendent résonner ? Je l’ignore. Tout ce que je peux vous affirmer, c’est qu’elle les rend stupides et incapables aussi bien de s’auto réparer que de signaler à la centrale qu’ils ont été court-circuités ? Ce qui vous explique pourquoi j’espère bien, ce soir, entrer sans problèmes en possession de mes six mille capsules de Shaks.
A l’heure actuelle, la vente de tels diapasons doit faire florès à Trulan ! Vous ne comprenez pas ? C’est pourtant simple....
Les contrôleurs, comme je vous le disais, ont une paille, ils sont allergiques à la note sol. Que se passe-t-il dans ce qui leur sert de cervelle lorsqu’ils l’entendent résonner ? Je l’ignore. Tout ce que je peux vous affirmer, c’est qu’elle les rend stupides et incapables aussi bien de s’auto réparer que de signaler à la centrale qu’ils ont été court-circuités ? Ce qui vous explique pourquoi j’espère bien, ce soir, entrer sans problèmes en possession de mes six mille capsules de Shaks.
A l’heure actuelle, la vente de tels diapasons doit faire florès à Trulan ! Vous ne comprenez pas ? C’est pourtant simple....
Les contrôleurs, comme je vous le disais, ont une paille, ils sont allergiques à la note sol. Que se passe-t-il dans ce qui leur sert de cervelle lorsqu’ils l’entendent résonner ? Je l’ignore. Tout ce que je peux vous affirmer, c’est qu’elle les rend stupides et incapables aussi bien de s’auto réparer que de signaler à la centrale qu’ils ont été court-circuités ? Ce qui vous explique pourquoi j’espère bien, ce soir, entrer sans problèmes en possession de mes six mille capsules de Shaks.
Le lieutenant Cerl Sandford, aux commandes, attendait lë signal de l'appareillage : il ne disposerait que de trois secondes pour foncer au large, trois secondes durant lesquelles le Lotus resterait sans défense, tous ses écrans protecteurs abattus. Plusieurs autres avisos du même type se trouvaient à bord, mais celui-là était le seul à posséder un compensateur de structure ; aucun détecteur ennemi ne pourrait donc enregistrer l'ébranlement du continuum consécutif à la plongée de la Gazelle dans l'hyperespace, pour réémerger à moins de neuf millions de kilomètres du système d'Hépérès.
Cerl Sandford avait 23 ans et Markus le tenait pour le plus capable de ses hommes lorsqu'il s'agissait d'approcher ainsi une planète sans attirer l'attention...
Le lieutenant Cerl Sandford, aux commandes, attendait lë signal de l'appareillage : il ne disposerait que de trois secondes pour foncer au large, trois secondes durant lesquelles le Lotus resterait sans défense, tous ses écrans protecteurs abattus. Plusieurs autres avisos du même type se trouvaient à bord, mais celui-là était le seul à posséder un compensateur de structure ; aucun détecteur ennemi ne pourrait donc enregistrer l'ébranlement du continuum consécutif à la plongée de la Gazelle dans l'hyperespace, pour réémerger à moins de neuf millions de kilomètres du système d'Hépérès.
Cerl Sandford avait 23 ans et Markus le tenait pour le plus capable de ses hommes lorsqu'il s'agissait d'approcher ainsi une planète sans attirer l'attention...
Il comprit qu'il était tombé dans un piège; mais il était trop tard : dix traits d'énergie sifflaient déjà dans sa direction transformant l'hypercom en une masse fumante de métal de verre et de plastique fondu...
Il comprit qu'il était tombé dans un piège; mais il était trop tard : dix traits d'énergie sifflaient déjà dans sa direction transformant l'hypercom en une masse fumante de métal de verre et de plastique fondu...
— Morlag... Il se tenait là, devant ce tableau, lorsque le... la chose a commencé. Je lui ai jeté un coup d’oeil par hasard et j’ai remarqué que ses jambes semblaient se dissoudre dans l’air. Lui-même ne s’était aperçu de rien ; il continuait de vaquer tranquillement à ses occupations on aurait dit qu’il flottait... sans pieds.
— Morlag... Il se tenait là, devant ce tableau, lorsque le... la chose a commencé. Je lui ai jeté un coup d’oeil par hasard et j’ai remarqué que ses jambes semblaient se dissoudre dans l’air. Lui-même ne s’était aperçu de rien ; il continuait de vaquer tranquillement à ses occupations on aurait dit qu’il flottait... sans pieds.
Depuis plus de trente ans, les météorologues avaient pris le climat sous contrôle et, par des chutes de pluie savamment orchestrées, avaient transformé le désert de jadis en plaine fertile et verdoyante. Je ne songeais pas sans effroi à ces grandioses réalisations, fruit de l’ambition obstinée de cet homme qui avait été — et n’aurait jamais dû cesser d’être — un pilote parmi d’autres, un Américain sans importance...
Depuis plus de trente ans, les météorologues avaient pris le climat sous contrôle et, par des chutes de pluie savamment orchestrées, avaient transformé le désert de jadis en plaine fertile et verdoyante. Je ne songeais pas sans effroi à ces grandioses réalisations, fruit de l’ambition obstinée de cet homme qui avait été — et n’aurait jamais dû cesser d’être — un pilote parmi d’autres, un Américain sans importance...
Les Swoons, un peuple d'êtres ne dépassant pas une trentaine de centimètres de hauteur, sont spécialisés dans la fabrication d'appareils ultrasophistiqués et presque microscopiques. Or quelqu'un leur a commandé un dispositif permettant de détecter tout mouvement de navires dans l'espace. Le Stellarque, aidé par les mutants, tentera de découvrir qui est l'acheteur et pourquoi désire-t-il cet appareillage qui, en fait, pourrait servir d'arme déterminante en cas de conflit.
Les Swoons, un peuple d'êtres ne dépassant pas une trentaine de centimètres de hauteur, sont spécialisés dans la fabrication d'appareils ultrasophistiqués et presque microscopiques. Or quelqu'un leur a commandé un dispositif permettant de détecter tout mouvement de navires dans l'espace. Le Stellarque, aidé par les mutants, tentera de découvrir qui est l'acheteur et pourquoi désire-t-il cet appareillage qui, en fait, pourrait servir d'arme déterminante en cas de conflit.
Grâce à un appareil spécial mis au point par les les Swoons, le G.C.L., une équipe de Terriens a réussi à pénétrer dans la dimension temporelle des Invisibles. Mais le G.C.L. cesse de fonctionner et les Terriens sont confrontés à divers phénomènes bizarres, ainsi qu'aux habitants de ce monde plein de dangers, les Drouffs. Arriveront-ils à réintégrer sains et saufs leur dimension d'origine ?
Grâce à un appareil spécial mis au point par les les Swoons, le G.C.L., une équipe de Terriens a réussi à pénétrer dans la dimension temporelle des Invisibles. Mais le G.C.L. cesse de fonctionner et les Terriens sont confrontés à divers phénomènes bizarres, ainsi qu'aux habitants de ce monde plein de dangers, les Drouffs. Arriveront-ils à réintégrer sains et saufs leur dimension d'origine ?
Rhodan et son ami avaient été jugés dignes de passer au physiotron qui, par une modification des cellules, arrêtait leur vieillissement pour une durée de soixante — deux ans. Ce délai écoulé, ils reviendraient sur Délos pour renouveler le traitement.
Mais ils devaient alors s’en tenir à des dates très précises, se situant entre le 1° février 2042 et le 1° mai de la même année.
S’ils dépassaient cette dernière date, ils se verraient en quelques jours ramenés à leur âge véritable : deux vieillards plus que centenaires, un pied déjà dans la tombe.
Et Délos avait disparu !
Rhodan et son ami avaient été jugés dignes de passer au physiotron qui, par une modification des cellules, arrêtait leur vieillissement pour une durée de soixante — deux ans. Ce délai écoulé, ils reviendraient sur Délos pour renouveler le traitement.
Mais ils devaient alors s’en tenir à des dates très précises, se situant entre le 1° février 2042 et le 1° mai de la même année.
S’ils dépassaient cette dernière date, ils se verraient en quelques jours ramenés à leur âge véritable : deux vieillards plus que centenaires, un pied déjà dans la tombe.
Et Délos avait disparu !
La sphère étincelante monta dans le ciel bleu et sans nuages ; dans toute l’île, les Cuivrés tombaient à genoux, le front dans la poussière. Pour eux, nous étions des dieux. Mais ces dieux pourraient-ils les sauver de la catastrophe imminente ?
La sphère étincelante monta dans le ciel bleu et sans nuages ; dans toute l’île, les Cuivrés tombaient à genoux, le front dans la poussière. Pour eux, nous étions des dieux. Mais ces dieux pourraient-ils les sauver de la catastrophe imminente ?
Anticipation 671
Le sol trembla et le tonnerre d’une puissance explosion retentit.
Ils se retournèrent. Derrière eux, le ciel était maintenant rouge pourpre ; l’épave de l’aventureux s’y détachait en ombre chinoise. Un gigantesque jet de flamme monta ; puis ils entendirent le fracas d’une seconde explosion.
Verseuil ! Cria Mullon. Ils bombardent Verseuil ! Vite ! Retournons en ville.
Anticipation 671
Le sol trembla et le tonnerre d’une puissance explosion retentit.
Ils se retournèrent. Derrière eux, le ciel était maintenant rouge pourpre ; l’épave de l’aventureux s’y détachait en ombre chinoise. Un gigantesque jet de flamme monta ; puis ils entendirent le fracas d’une seconde explosion.
Verseuil ! Cria Mullon. Ils bombardent Verseuil ! Vite ! Retournons en ville.
Dans le micro de mon casque, j’entendis Rhodan qui hurlait des ordres. Tout à ma souffrance, je n’y prêtai qu’à peine attention.
Appareillez ! Appareillez immédiatement ! Bull, Sikermann, décollez ! Plongez, vite ! Nous resterons ici jusqu’à ce que le transmetteur du Drusus se manifeste. Mais qu’attendez-vous ? Appareillez. C’est un ordre. Nous n’avons plus le temps de vous rejoindre à bord. Mais appareillez donc !
Dans le micro de mon casque, j’entendis Rhodan qui hurlait des ordres. Tout à ma souffrance, je n’y prêtai qu’à peine attention.
Appareillez ! Appareillez immédiatement ! Bull, Sikermann, décollez ! Plongez, vite ! Nous resterons ici jusqu’à ce que le transmetteur du Drusus se manifeste. Mais qu’attendez-vous ? Appareillez. C’est un ordre. Nous n’avons plus le temps de vous rejoindre à bord. Mais appareillez donc !
J’ignore qui je suis, disait la voix mentale. Mais je vous connais Perry Rhodan. Mon âme désincarnée erre en vain dans l’éternité, de monde en monde, de race en race, pour retrouver ce corps que j’ai perdu voici des années ou des millénaires. J’ai vu le commencement des temps et l’horreur de leur fin. Les soleils épuisés s’éteignaient. Et la vie s’éteignait avec eux...
D’où venez-vous ? Avait demandé le stellarque.
Je l’ignore, je l’ignore...
J’ignore qui je suis, disait la voix mentale. Mais je vous connais Perry Rhodan. Mon âme désincarnée erre en vain dans l’éternité, de monde en monde, de race en race, pour retrouver ce corps que j’ai perdu voici des années ou des millénaires. J’ai vu le commencement des temps et l’horreur de leur fin. Les soleils épuisés s’éteignaient. Et la vie s’éteignait avec eux...
D’où venez-vous ? Avait demandé le stellarque.
Je l’ignore, je l’ignore...
Une affreuse angoisse étreignit Mike Judson. Ils étaient donc bien en route, Rhodan, Bull l’Arkonide, et le mutant. Et ils ignoraient tout de l’incendie atomique, déchaîné par le Régent ! S’ils choisissaient la mauvaise sortie, ils allaient droit à la mort. Il fallait les avertir à tout prix.
Une affreuse angoisse étreignit Mike Judson. Ils étaient donc bien en route, Rhodan, Bull l’Arkonide, et le mutant. Et ils ignoraient tout de l’incendie atomique, déchaîné par le Régent ! S’ils choisissaient la mauvaise sortie, ils allaient droit à la mort. Il fallait les avertir à tout prix.
A faible vitesse, l’infante dérivait vers la tache incertaine. Celle-ci poursuivait imperturbablement sa route, que celle de la frégate couperait dans une heure environ.
Dans le poste central, les hommes, pleins d’une curiosité mêlée d’angoisse, ne soufflaient mot, on n’entendait d’autre bruit que la vibration légère des blocs propulsion.
La nuée mystérieuse continuait à s’approcher lentement du milieu de l’écran.
A faible vitesse, l’infante dérivait vers la tache incertaine. Celle-ci poursuivait imperturbablement sa route, que celle de la frégate couperait dans une heure environ.
Dans le poste central, les hommes, pleins d’une curiosité mêlée d’angoisse, ne soufflaient mot, on n’entendait d’autre bruit que la vibration légère des blocs propulsion.
La nuée mystérieuse continuait à s’approcher lentement du milieu de l’écran.
Ras ployait sous sa charge de bombes. Il venait de se rematérialiser dans une salle qu’il estimait souterraine ; une vibration sourde et continue trahissait, dans le voisinage, la présence de générateurs, alimentant le camp en énergie. Les lieux étaient si bien défendus qu’aucun saboteur n’aurait normalement dû pouvoir s’y introduire. Les Arkonides auraient là une belle énigme à résoudre !
Ras ployait sous sa charge de bombes. Il venait de se rematérialiser dans une salle qu’il estimait souterraine ; une vibration sourde et continue trahissait, dans le voisinage, la présence de générateurs, alimentant le camp en énergie. Les lieux étaient si bien défendus qu’aucun saboteur n’aurait normalement dû pouvoir s’y introduire. Les Arkonides auraient là une belle énigme à résoudre !
Kenniof s’approcha et les vit : les dormeurs. Pareils à des poissons, ils flottaient, immobiles et complètement nus, dans un liquide jaunâtre et huileux, chacun dans son alvéole ; les yeux fermés, le visage tourné tantôt vers le haut, tantôt vers le bas. Ils étaient innombrables. Les uns avaient les mains jointes, les autres avaient les doigts écartés, d’autres encore les avaient recroquevillés comme des griffes. Des mains d’ouvriers, de savants, d’hommes et de femmes.
Kenniof s’approcha et les vit : les dormeurs. Pareils à des poissons, ils flottaient, immobiles et complètement nus, dans un liquide jaunâtre et huileux, chacun dans son alvéole ; les yeux fermés, le visage tourné tantôt vers le haut, tantôt vers le bas. Ils étaient innombrables. Les uns avaient les mains jointes, les autres avaient les doigts écartés, d’autres encore les avaient recroquevillés comme des griffes. Des mains d’ouvriers, de savants, d’hommes et de femmes.
Quatorze heures après l’explosion du barrage sur l’Amazone, les actes de sabotage s’arrêtèrent aussi brusquement qu’ils avaient commencé. Mais ce cours laps de temps avait suffi pour ébranler les assises de l’empire Solaire
Les habitants de toutes les planètes se dressèrent contre Rhodan, certains journaux réclamèrent sa tête...
Quatorze heures après l’explosion du barrage sur l’Amazone, les actes de sabotage s’arrêtèrent aussi brusquement qu’ils avaient commencé. Mais ce cours laps de temps avait suffi pour ébranler les assises de l’empire Solaire
Les habitants de toutes les planètes se dressèrent contre Rhodan, certains journaux réclamèrent sa tête...
Le gigantesque soleil double de Siamed venait de se lever au-dessus de l’horizon lorsque le lieutenant Mundi enclencha le démarreur. Avec un hurlement strident, le disque spatial s’élança dans le ciel coloré, pas assez vite pour échapper détecteurs des Droufs, mais avec une rapidité suffisante pour rester hors d’atteinte de leurs réactions.
Le gigantesque soleil double de Siamed venait de se lever au-dessus de l’horizon lorsque le lieutenant Mundi enclencha le démarreur. Avec un hurlement strident, le disque spatial s’élança dans le ciel coloré, pas assez vite pour échapper détecteurs des Droufs, mais avec une rapidité suffisante pour rester hors d’atteinte de leurs réactions.
Le malaise de Goldstein devenait effrayant certitude. La torture mentale lui arrachait des gémissements. Les hommes autour de lui s’interrogeaient du regard, tendus dans l’attente d’une défaillance du mutant.
Goldstein tressaillit lorsque Mataal se mit à déstructurer le pseudo-corps flottant dans l’espace. Presque en même temps, le bourdonnement étouffant qui avait encombré sa tête se dissipa. Il respira avec soulagement. Avec une netteté aveuglante, il entrevoyait les actions abominables auxquelles il s’était prêté et qui faisaient de lui le point de mire de la haine générale.
Le malaise de Goldstein devenait effrayant certitude. La torture mentale lui arrachait des gémissements. Les hommes autour de lui s’interrogeaient du regard, tendus dans l’attente d’une défaillance du mutant.
Goldstein tressaillit lorsque Mataal se mit à déstructurer le pseudo-corps flottant dans l’espace. Presque en même temps, le bourdonnement étouffant qui avait encombré sa tête se dissipa. Il respira avec soulagement. Avec une netteté aveuglante, il entrevoyait les actions abominables auxquelles il s’était prêté et qui faisaient de lui le point de mire de la haine générale.
La salle était non seulement crépusculaire, mais encore plongée dans un silence absolu. Les bruits divers de l’immense navire étaient ici totalement absents. L’air était bon à respirer, mais glacial. Rivés au mur, des tableaux de commande signalaient la présence d’installations inconnues.
Le regard du psychologue tomba sur les deux longues rangées de blocs translucides. Le liquide qui les emplissait devait être d’une densité considérable puisque les corps y flottaient en surface et ne s’enfonçaient que peu, comme aurait fait un bout de bois sur du mercure.
La salle était non seulement crépusculaire, mais encore plongée dans un silence absolu. Les bruits divers de l’immense navire étaient ici totalement absents. L’air était bon à respirer, mais glacial. Rivés au mur, des tableaux de commande signalaient la présence d’installations inconnues.
Le regard du psychologue tomba sur les deux longues rangées de blocs translucides. Le liquide qui les emplissait devait être d’une densité considérable puisque les corps y flottaient en surface et ne s’enfonçaient que peu, comme aurait fait un bout de bois sur du mercure.
L’Australien avait surpris mon regard ; j’abattis mon mono-bloc pour mieux capter ses impulsions mentales. Le dialogue muet s’établit.
A quoi pensent-ils ?
A rien de bien précis, amiral. Ils se posent pourtant quelques questions.
Le pourquoi de ma survie, j’imagine ?
Oui. Votre aspect physique, surtout, les étonne : vous réapparaissez au bout de dix mille ans, sans avoir pris une ride. Certains se sont donné la peine de fouiller dans les archives d’Etat ; ils ont retrouvé votre arbre généalogique, prouvant que vous étiez bel et bien celui que vous prétendiez être.
L’Australien avait surpris mon regard ; j’abattis mon mono-bloc pour mieux capter ses impulsions mentales. Le dialogue muet s’établit.
A quoi pensent-ils ?
A rien de bien précis, amiral. Ils se posent pourtant quelques questions.
Le pourquoi de ma survie, j’imagine ?
Oui. Votre aspect physique, surtout, les étonne : vous réapparaissez au bout de dix mille ans, sans avoir pris une ride. Certains se sont donné la peine de fouiller dans les archives d’Etat ; ils ont retrouvé votre arbre généalogique, prouvant que vous étiez bel et bien celui que vous prétendiez être.