Syndrome 1866 - La série

Miroku est un jeune homme brillant mais solitaire... Il a cessé de suivre ses cours a l'université et ne se présente plus à ses petits boulots. Vivant désormais reclus dans son studio, il s'interroge sans cesse sur cette société a laquelle il n'adhère plus. L'intervention télévisée d'un général américain légitimant un bombardement sur une population civile va transformer ses interrogations en certitudes : la morale n'a plus sa place lorsque les actions de grands hommes sont au service de grands desseins ! Miroku peut alors se lancer dans l'exécution de ce projet qu'il fomente depuis quelque temps... Adaptation libre et actuelle du roman Crime et châtiment de Dostoïevski, Syndrome 1866 est une oeuvre forte et sombre sur le parcours torturé et criminel d'un jeune adulte.

Miroku est toujours en plein doute ; son projet meurtrier n’est-il que pure folie ou relève-til, au contraire, d’un acte d’utilité publique ? Et, comment organiser le crime parfait? S’ajoutent à ses hésitations, angoisses et profondes réflexions du moment, le fait que les yakuzas qui protègent sa cible sont désormais au courant de son existence et n’apprécient peu qu’il se mêle de leurs affaires.

Désormais, Miroku est un assassin ! Mais le doute l’envahit, jusqu’à se transformer en paranoïa extrême. A-t-il vraiment commis le crime parfait ? Ce n’est pas l’avis de la police. Selon les enquêteurs, attraper le meurtrier n’est qu’une question de temps. D’autant qu’un juge zélé, révulsé par la violence du crime, suit l’affaire de très près, tout comme un clan de yakuzas à cran...

Après s’être évanoui au commissariat, Miroku est hospitalisé. Plongé dans un étrange coma, il revit en songe sa rencontre avec Kaï Sudô, l’homme énigmatique, grand séducteur, arnaqueur au passé trouble, qui l’a entraîné dans les bas-fonds, lui faisant côtoyer le pire de ce que peut produire notre société. Serait-ce lui qui aurait fait basculer Miroku dans la folie meurtrière ?

A peine sorti du coma dans lequel il était plongé, Miroku fait la connaissance d’un homme étrange. Un homme, soûl, qui se met à lui raconter sa misérable vie : ancien professeur brimé par ses propres élèves, il n’a connu dans son parcours d’enseignant qu’un seul et unique soutien, une de ses élèves. Il n’a eu qu’elle pourtant il ne tarda pas à la briser, à jamais.

Miroku est dans une position délicate. Et ce n’est pas la police qui met les nerfs du jeune assassin à rude épreuve mais M. Goï, un grand amateur de littérature. Ce dernier a dévoré l’essai du jeune homme dans lequel il tente de légitimer ses actes... Or M. Goï est aussi procureur, et s’il y a bien quelque chose qu’il hait, ce sont les êtres humains qui se dévoient !

Le meurtrier vient d’avouer ! Mais alors, comment se fait-il que le véritable assassin, Miroku, soit encore en liberté ? Comment les enquêteurs ont-il pu arriver à cette conclusion, eux qui n’arrivaient toujours pas à faire progresser l’enquête ? Certaines langues se délient et des bruits commencent à évoquer une pression exercée par des hommes politiques mêlés à un sordide réseau de prostitution...

Ethika est morte d’inquiétude, Miroku a disparu ! Les yakuzas auraient-ils finalement mis leurs menaces à exécution ? A moins que ce ne soit la police ? Ou alors peut-être s’agit-il de cet homme mystérieux qui rentre à peine de l’étranger ? D’ailleurs, d’où vient ce lien étrange, quasi fraternel, qui semble l’unir à Miroku, malgré leurs caractères radicalement opposés?

Kidnappée, Ethika est aux prises de l’homme ténébreux qui avait semé le trouble dans l’esprit de Miroku ! Ce dernier se lance à la recherche de la jeune femme et jure coûte que coûte de la ramener en vie. Mais quelle n’est pas sa surprise lorsqu’il se fait remettre un sac contenant un pistolet à l'intérieur... Qui a bien pu lui faire parvenir cette arme, et dans quel dessein ?

L’arme à la main, Miroku doit faire un choix. Fuir avec Sudô et être enfin libéré des contraintes de la société et de ses codes, ou alors, s’unir à Ethika et assumer ce qu’il a fait, dans l’espoir d’entrevoir cette rédemption qui le délivrerait de l’angoisse et de la paranoïa. A moins que, pour en finir avec ce cauchemar, il ne choisisse finalement de pointer son revolver sur sa propre tempe...