Ajouter un extrait
Liste des extraits
Des milliers de litres d’eau se précipitèrent dans l’énorme blessure et remplirent les réservoirs vides déchirés dans la collision. Le navire gîta à droite sous le poids d’au moins 500 tonnes d’eau qui alla se déverser dans la salle du générateur. Une rivière huileuse roula par un tunnel d’accès et les écoutilles puis monta par les caillebotis du sol de la salle des machines. L’équipage des mécaniciens lutta pour sortir sur les ponts pleins d’huile comme des clowns exécutant des cascades
Afficher en entierLe commandant savait qu’il prenait un gros risque en exposant le vaste flanc du Doria. Il pria pour que l’autre bateau s’écarte pendant qu’il était encore temps. Il ne pouvait pas croire qu’ils allaient se télescoper. Tout cela ressemblait à un mauvais rêve. Le hurlement d’un de ses officiers le ramena brutalement à la réalité. — Il vient droit sur nous
Afficher en entierPRÉSENTATION D’UN AMI
Lorsqu’on m’a demandé de présenter Kurt Austin, Joe Zavala et leurs amis qui, tous, travaillent pour l’Agence Nationale Marine et Sous-Marine (NUMA), j’ai accepté avec grand plaisir et enthousiasme. J’ai le privilège de connaître Kurt et Joe depuis de nombreuses années. Nous avons fait connaissance lorsque, sur l’invitation de l’amiral Sandecker, ils ont rejoint les rangs de la NUMA, peu après qu’Al Giordino et moi-même en ayons fait autant. Bien que nous n’ayons jamais eu l’occasion de travailler sur le même projet, les escapades de Kurt et de Joe sur l’eau et sous l’eau avaient souvent enflammé mon imagination et m’avaient donné l’envie d’avoir fait moi-même tout ce qu’ils avaient réalisé.
Afficher en entierLa salle des machines était en plein chaos. L’équipage tournait frénétiquement le volant qui stoppait le moteur tribord. Ils se hâtaient d’ouvrir les vannes qui inverseraient sa puissance et arrêteraient le moteur bâbord. Le navire frissonna tandis que le freinage s’accentuait. Trop tard. Le Stockholm filait comme une flèche sur le bateau sans protection
Afficher en entierMerci, dit Nillson avant de raccrocher. Il alla vérifier le radar, sans savoir que le Doria avait pris une nouvelle trajectoire. Les tops d’écho étaient maintenant si proches les uns des autres que leur lecture ne signifiait rien d’intelligible pour lui. Il se rendit sur le flanc bâbord, sans se presser, leva ses jumelles et les régla sur les feux de navigation. Là, son calme l’abandonna
Afficher en entierNillson marqua d’une croix la carte de pointage et tira des traits pour les relier, vérifia à nouveau le top d’écho puis ordonna à la vigie de continuer à surveiller la mer depuis l’aile de pont bâbord. Son relèvement montrait que l’autre navire avançait dans leur direction sur une route parallèle, un peu à gauche. Il sortit sur le flanc du Stockholm et tenta de percer la nuit avec ses jumelles.
Afficher en entierQuand le Doria avait enfin aperçu le bateau-feu à 10 h 20 ce soir-là, le pont put enregistrer le vaisseau sur son radar et entendre le mugissement de sa corne de brume, mais il était invisible à moins d’un mille. Quand il eut dépassé le bateau-feu, le commandant du Doria ordonna de mettre le cap plein ouest vers New York
Afficher en entierLe radar était constamment branché sur un rayon de vingt milles depuis trois heures du matin quand le commandant Piero Calamai monta sur le pont et aperçut de minces volutes grises flottant sur la mer occidentale telles des âmes de marins noyés
Afficher en entierLa tête de Hansen pivota sur son cou musclé. La lueur du compas se refléta dans ses yeux, leur donnant un éclat sauvage et accentuant la profondeur de sa cicatrice. Son regard paraissait flamboyer. Sentant son agressivité muette, Nillson faillit reculer machinalement. Il s’efforça de rester immobile et montra du doigt les chiffres inscrits sur les cubes de la boîte de cap
Afficher en entierNillson fit la grimace, appréciant peu le changement. Il ne se sentait jamais à son aise quand il partageait un quart avec cet homme. La marine suédoise est très « service service ». Les officiers ne s’adressent aux marins que pour donner des ordres. Il n’y a jamais d’échange de plaisanteries. Nillson brisait parfois cette règle, partageant de temps en temps une bonne blague ou une observation ironique avec un homme d’équipage. Jamais avec Hansen
Afficher en entier