Extraits

You don’t get to leave me. Do you understand?” Cupping my face, he wrenched me backward and kissed me hard. His voice was fierce. His eyes were fiercer. They burned into mine, angry and anguished and afraid. “You don’t get to do this alone. If you retreat into your mind—into your magic—I’ll follow you, Lou.” He shook me slightly, tears glistening in those frightened eyes. “I’ll follow you into that darkness, and I’ll bring you back. Do you hear me? Where you go, I will go.

"Tu n'as pas à te battre toute seule. Et si tu te retranches dans ton esprit- dans ta magie-, je t'y suivrai, Lou." Il me secoua légèrement et des larmes scintillèrent dans ses yeux apeurés. " Je te suivrai dans cette obscurité, et je te ramènerai. Tu m'entends ? Où tu iras, j'irai.»

Une nouvelle toux retentit. Elle semblait provenir de Beau. Plus fort cette fois. Insistante.

Mais Lou persévéra. Sa main glissa à nouveau vers le bas.

" Il y a quelque chose qui ne va pas, cher mari ?"

J'arrêtai sa main au niveau de mon nombril et la fusillai du regard. Nez à nez. Lèvres contre lèvres. " Garce.

– Je vais te montrer si je suis une garce..."

Avec un soupir de réprobation, Beau se redressa et nous interrompit bruyamment." Hou hou ! Excusez-moi ! Comme ça semble vous avoir échappé, je vous rapelle qu'il y a d'autres personnes ici !" Il grommela un ton plus bas :" Même si, clairement, ces autres personnes vont bientôt se ratatiner et mourir d'abstinence."

La fin du monde

Lou

Le monde ne prit pas fin dans un cœur de hurlements terrible.

Il s'acheva dans un souffle. Un seule expiration effrayée. Et ensuite...

Rien.

Rien que le silence.

“Have I told you,” I said, bending low to whisper in his ear, “how beautiful you are when you smile?”

He smiled then, the kind of smile that dimpled his cheek and set my heart on fire. “Tell me.”

“Sometimes when I look at you, I can’t breathe.” My hand moved to his belt. “I can’t think. I can’t function until you look back. And when you give me this smile”—I brushed my knuckle against his dimple—“it’s like a secret just for the two of us. I don’t think I ever love you more than when you smile at me.”

He ran his fingertips down my ribs, lingering on my waist. “I want to know all your secrets.”

“My secrets are ugly, Reid.”

“Not to me.” He swallowed hard when I inched my hand beneath his belt. Lower still. “I meant what I said after Modraniht. I’ve never met anyone like you. You make me feel alive, and I just”—he gasped at my touch—“I want to share everything with you.”

What you are now is not what you’ve always been, nor is it what you always will be. You are a snake. Shed your skin if it no longer serves you. Transform into something different. Something better.

- Tu as vécu sans magie pendant des années.

- Ce n'était pas vivre. C'était survivre. D'ailleurs, sans... tout ça - elle avait englobé d'un geste l'espace autour de nous- qui suis-je ?

L'envie de la saisir avait été irrésistible. Mais je m'étais contenté de me pencher jusqu'à ce que nous soyons les yeux dans les yeux et nez contre nez. "Tu es tout, avais-je déclaré avec ferveur."

« Peu importe que tu sois une sorcière », m'avait dit Reid après Modraniht. Il avait pris mes mains dans les siennes et des larmes avaient coulé de ses yeux. Ils étaient si expressifs, débordants d'émotion. D'amour. « La façon dont tu vois le monde.. je veux le voir de cette façon aussi. »

Je sais que les choses ont changé entre nous. Mais je veux que tu saches que je t'aime. Rien ne pourra jamais changer ça. Et si tu meurs aujourd'hui, je te retrouverai dans l'au-delà et je te botterai le cul pour m'avoir abandonnée. Compris ?

Ils eurent tous les deux la décence de paraître désolés.

« Ah. » Je battis des cils pendant que Beau tendait la bouteille à

Mme Labelle, qui secoua sèchement la tête. Elle attendait ma réponse, les lèvres pincées. « Ne me pose pas de questions, mon amour, et je ne te répondrai pas de mensonges. »

Quand il serra la mâchoire, luttant visiblement pour contenir sa colère, je me préparai à l’inquisition. Même si Reid ne portait plus son uniforme bleu, il ne semblait pas pouvoir s’empêcher d’agir comme un Chasseur. La loi était la loi. Peu importe de quel côté il se trouvait. C’était sa nature.

« Dis-moi que tu ne l’as pas volée. Dis-moi que tu l’as trouvée dans un trou quelque part.

— D’accord. Je ne l’ai pas volée. Je l’ai trouvée dans un trou quelque part. »

Il croisa les bras et m’examina d’un air sévère. « Lou.

— Quoi ? » lui demandai-je innocemment. D’un geste secourable, Coco m’offrit la bouteille, et je bus une longue gorgée, admirant les biceps de mon mari, sa mâchoire carrée, sa bouche charnue, ses cheveux cuivrés, avec un plaisir non dissimulé. Je lui tapotai la joue. « Tu n’as pas demandé la vérité. »

Il emprisonna ma main contre son visage. « Je te la demande maintenant. »