Commentaires de livres faits par severine12
Extraits de livres par severine12
Commentaires de livres appréciés par severine12
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mettre ses hommes sur la route de Lallybroch. Il les a
sauvés de Culloden.
— Mais alors ?
— C'est après. Vous m'avez dit qu'il avait l'intention de
retourner sur le champ de bataille et je crois que, là encore,
il a réussi. Mais...
Les mots ne sortaient pas. Finalement, il ouvrit le livre
et lut à voix haute :
— A l'issue de la bataille de Culloden, dix-huit officiers
jacobites, tous blessés, trouvèrent refuge dans une vieille
maison où, pendant deux jours, ils se terrèrent, sans soins,
souffrant le martyre. Puis ils furent découverts, traînés dans
la cour et exécutés sommairement. L'un d'entre eux, un
Fraser du régiment du Maître de Lovât, échappa au carnage.
Les autres furent enterrés au fond du jardin.
de chambre aussi surprise que moi.
— Madame, vous ne vous sentez pas bien ? Voulez-vous
que je...
— Non, dis-je fermement. Je vous remercie, je ne veux
rien. Je suis très bien, laissez-moi.
La jeune fille ne se fit pas prier et, après une petite
courbette, disparut dans le couloir. Je restai les yeux fixés sur
un tableau suspendu au mur en face de moi. Il représentait une
scène d'amour dans un jardin.
J'eus soudainement froid et je rabattis autour de moi les
pans de mon manteau que je n'avais toujours pas eu le temps
d'enlever.
emplissait presque toute la fenêtre. Elle semblait si proche
et si grosse qu'il n'y avait pas à s'étonner de ce que les cycles
marins et féminins soient soumis à l'attraction d'un astre
aussi puissant.
Mes propres cycles ne répondaient pourtant plus à ses
appels chastes et stériles.
Prenant la main de Jamie, je la posai son mon ventre,
moi aussi je crois bien que j'ai un cadeau pour toi.
Et le monde s'ouvrit tout autour de nous, riche de
promesses.
avant la vôtre. Pourquoi vou-drais-je vivre, si vous mourez ?
Elle plissa les yeux.
— Bien que j'apprécie le sentiment — et je le fais, au plus haut point —, promettez-moi
que vous ne sacrifierez jamais votre vie pour la mienne.
Il soutint son regard sans ciller, aussi sérieux qu'elle.
— Si vous me promettez de ne pas vous laisser attraper par un fou meurtrier.
Elle réfléchit puis hocha la tête.
— Je vous le promets, pour autant que j'en sois capable.
Son regard passa sur Tutresiel.
— Merci pour le cadeau. Il a été pratique. Peut-être qu’un jour je te revaudrai ça.
Il se renfrogna, ses ailes argentées largement écartées avec ce qui pourrait être de la colère.
Elle regarda Oz, puis Niko et Tyler, et enfin Alexander. Elle eut la gorge nouée. Pour eux tous, pour
avoir enfin compris ce qui était important, et pour être obligée de tout quitter. Il y avait sans doute
quelque chose de profond à dire, mais elle ne put que penser aux derniers mots de Jim.
— À un de ces quatre.
Il lui lança un sourire moqueur. Les doigts de Max se resserrèrent en un poing.
Elle avait envie de le frapper. Puis elle sourit à son tour. Il était de nouveau luimême.
Elle parvenait à peine à croire combien cela la rendait bêtement heureuse.
Elle ouvrit la bouche pour ajouter quelque chose, mais tout à coup, elle fut
renvoyée dans l’abîme, Spike collée contre sa jambe. Après un moment, elle réalisa
que Scooter n’allait pas leur faire franchir le reste du chemin. Elle pensa donc à
Horngate. À sa famille, là-bas. À Tyler, Thor, Oz et Lise. À Chêne, Acier et Silex. À
Tris, Kyle et leurs parents. À Giselle. Et à Alexander. Elle eut un sourire qui lui
laissa un goût doux-amer.
Une fraction de seconde plus tard, elle rentra à la maison
épaules de son père et brandissait son poing menu pour les imiter. Marcus demeurait
d'une retenue pudique auprès de lady Gosforth qui se tamponnait les yeux avec son
mouchoir de dentelle. Rafe, Ayisha et Luke étaient eux aussi venus leur souhaiter bon
voyage. Seule Lizzie était absente. Elle était restée à Whitethorn Manor auprès de son
mari Reuben à qui Nash avait proposé de prendre en charge la gestion du domaine.
— Tu es sûre de ne pas regretter l'Angleterre ? murmura Nash.
— Pas tant que je serai avec toi. Des gens vont me manquer, bien sûr, mais je leur
écrirai. Et puis, nous reviendrons de temps en temps. Alors va de l'avant, Nash Renfrew.
Je te suivrai où que te mènent tes pas.
— Dans le monde et au-delà. Ensemble, acquiesça-t-il avec solennité.
désespoir depuis que tu t’es marié.
— Naturellement, convint-il avec un sourire satisfait. Je suis un type charmant. Et plutôt
bien de sa personne, je crois.
— Tu n’es pas aussi beau que tes frères, répliqua-t-elle pour lui rabattre son caquet.
— Certes, mais elles sont désolées que j’aie épousé une mégère.
— Une mégère ?
— Une belle mégère, qui m’épuise afin que je ne puisse plus servir aux autres fem…
S’esclaffant, elle le fit taire d’un baiser.
de sa dot.
Sur ce, il leur tourna le dos, gravit quelques marches, entra
dans la maison et referma la porte derrière lui.
— C'est tout ? s'exclama Hyacinthe, incrédule. Gareth fut
soudain pris d'un fou rire inextinguible.
— C'est injuste ! protesta-t-elle encore. Tu viens de lui révéler
un terrible secret et c'est tout ce qu'il trouve à di... Mais, tu ris ?
au camping-car pour vérifier si Brie était rentrée -elle aidait son frère et sa belle-soeur à s'installer
dans leur nouvelle maison et, entre les papiers peints à poser et les affaires à ranger, les tâches ne
manquaient pas.
Six longues semaines s'étaient écoulées depuis le procès de Sacramento. Brie avait retrouvé sa
bonne mine et ses yeux pétillants. Elle trouvait sa mission de consultante auprès du procureur du
comté d'Humboldt très gratifiante et appréciait aussi l'aide qu'elle apportait à Melinda et à Jack, car
elle passait de bons moments avec son neveu. La voir aussi radieuse était pour Mike la plus belle des
récompenses.
—Oh, Grâce. Dios, tu m'as affreusement manqué.
—Toi aussi, tu m'as manqué. Ne t'avise jamais de refaire un truc comme ça, c'est clair? Quoi qu'il
advienne, on l'affrontera toujours ensemble. Tu t'y engages ?
—Je m'y engage solennellement, Grâce, dit-il en prenant son visage dans ses mains. Je t'aime aussi.
Une salve d'applaudissements retentit, ponctuée de sifflements et de miaulements. Rougissante, Grâce
tourna la tête et découvrit tous les coéquipiers de Julian, ainsi que Kat, qui étaient revenus
silencieusement dans le garage, certains d'entre eux mâchonnant encore leur gâteau au chocolat.
— Ava, je...
Une autre jeune femme apparut au bout du couloir, portant un petit garçon.
— Que se passe-t-il ? s etonna-t-elle.
— Greta ! Tu ne comprends donc pas ? répliqua Ava.
— Oh ! s'exclama Greta en embrassant Phoebe à son tour.
Lady Middleton embrassa Will, qui parut stupéfait. Les trois femmes se
mirent à parler en même temps. Greta tendit l'enfant à Will. Aussitôt, le
garnement se mit à tirer sur son foulard.
Il ne put s'empêcher d'en rire. De toute évidence, il venait de se lancer dans
la plus grande aventure de sa vie
— Je vous remercie, répondit Rhodrick.
— Je dois cependant vous prévenir que ce comportement exubérant est
assez fréquent.
— Vraiment ?
— Oh oui, assura Middleton qui, les mains dans le dos, se balançait
d'avant en arrière. Et quand il leur arrive de se disputer, c'est encore plus
bruyant.
— Cela semble impossible, marmonna Rhodrick.
nous marier.
Jamais son intonation ni la lueur dans ses yeux gris ne
suggérèrent qu'il y avait une autre possibilité.
Kit plissa les yeux.
— Nous marier ?
Comme ça ? À un homme comme Jack ? Pire... À un lord
comme Jack. Dieu du ciel ! El e avait complètement perdu
le contrôle.
— Une minute !
El e essaya de garder une voix égale
— Je ne saisis pas très bien ce qui s'est passé. Quand
nous sommes-nous fiancés ?
— En ce qui me concerne, maugréa Jack, les yeux
bril ants, nous nous sommes fiancés quand vous m'avez
imploré de mettre fin à votre virginité.
— Ah.
Les yeux de Kit devinrent vitreux. Argumenter sur ce point
était impossible. El e essaya une tactique différente.
— Quand cette idée de mariage est-el e entrée dans
votre tête ?
— Ne sois pas énigmatique. Je viens de passer huit jours à me morfondre dans un lit d'hôpital.
Ménage-moi un peu.
Elle le regarda droit dans les yeux.
— La plupart des hommes ne demandent pas une femme en mariage avant d'avoir exprimé leurs
sentiments envers elle.
Davy écarta une mèche égarée sur son visage.
— Je pensais que toute cette guimauve était incluse dans une demande en mariage en bonne et due
forme.
Elle lui prit la main et la frotta contre sa joue
— Je me sentais coupable. De ne pas t’avoir cru.
— Tu n’as pas à te sentir coupable, répliqua-t-il. À ta place, je n’y aurais pas cru non plus.
Personne ne pouvait me croire. C’était une telle histoire de fous que j’y croyais à peine moi-même.
Elle secoua la tête.
— Toute cette violence, cette méchanceté, cette haine… Je me suis sentie toute petite. J’ai eu
l’impression de disparaître, comme si ça m’avait dépouillée de mon existence.
— Ta mère disait que tu ne dormais plus. Tu fais des cauchemars ?
Elle hocha la tête.
— Ça passera, lui assura-t-il. Tu es forte.
Il la comprenait si bien. Erin sentit des larmes lui picoter les yeux. Elle voulut parler, mais les
mots s’étranglèrent dans sa gorge nouée
jeune sorcière, il pourrait achever sa tâche, cette tâche de longue haleine qui avait été son seul but
pendant toutes ces années : la résurrection de l’âme d’Annabel McGraw.
Je n’en sais rien. Je l’étais, perdue, concéda-t-elle, et je le serais restée sans le Seigneur des
Hawks. Peut-être ne méritais-je pas d’être trouvée. Peut-être que je ne le mérite toujours pas. J’ai
mauvais caractère, et il m’arrive, bon sang, de vouloir à tout prix trouver un autre responsable que
moi, quelqu’un dont ce serait la faute ! Mais c’est idiot de se sentir comme ça, de penser ce genre
de choses, je le sais bien. Cela ne change rien à ce qui est. Je suis devenue un Hawk, et sacrément
fière de l’être ! Devenez le Gardien, et vous serez plus utile que je n’ai jamais été, à beaucoup plus
de gens. Ils n’en sauront rien, mais nous, nous le saurons. Ne détestez pas ce que vous ne pouvez
être, ni ce qui se trouve hors de votre portée.
travers elle. J’ai clairement entendu son défi. Pourtant, elle porte toujours la marque.
Le sourire qui s’était brièvement dessiné sur ses lèvres avait disparu et ses yeux étaient d’un
bleu vert pâle.
– Elle est peu sage, reprit-il. Elle finira par venir vers moi.
– Sera-t-elle Erenne, alors ?
Le Seigneur Nightshade ne répondit pas tout de suite et, lorsqu’il le fit, ce fut pour changer de
sujet :
– Parlez-moi de Severn.
— ont créé les différentes races. D’abord, les immortels. Leur plus belle création. Mais ils ne
pouvaient leur donner la vie sans leur donner un nom. Les mots ont un pouvoir, mais cela, vous le
savez mieux que moi, désormais. Les Anciens ont tout de même modelé nos formes. Au coeur de
ces formes, ils ont gravé des symboles. Uniques pour chaque forme. Et lorsqu’ils ont eu fini, ils ont
prononcé nos noms. Pour la première et la dernière fois. Et le pouvoir de ces mots serait à
l’origine des Dragons et des Barrani.
Combien de membres du Silence avait-elle abattus ?
Elle entendit non loin un bruit de moteur qui approchait, et ressentit l’hostilité des occupants du véhicule. La
Diversion avait échoué. Ils avaient fait leur possible, mais ceux de ces monstres qui avaient survécu venaient
les chercher, elle et les enfants. Recrue, elle ne pourrait pas terminer le travail.
— Sergueï…
C'était son dernier appel, vers celui que son coeur voulait. Vers celui qui était son coeur et son âme. Son
partenaire !
Deux voix répondirent à l’unisson.
aux « enfants perdus », à ces Talents qu’ils avaient transformés en monstres, était impardonnable.
Pendant les longues nuits où elle restait allongée dans la pénombre, Wren regardait le jeu de reflets sur le
médaillon doré qu’elle avait accroché au-dessus du miroir, dans la chambre. Et se demandait où avait
disparu son innocence.
très stricte sur la loi et la tradition.
Non. Il était désormais impossible de faire confiance au Conseil. Ils n’appartenaient plus à la Cosa. Pas
besoin d’une A.G. pour en décider. Ils s’étaient exclus tout seuls. D’ici un mois, à l’orée de l’hiver, de
nouvelles lignes de force se dégageraient.
Fuir ? Elle y songea un instant. Elle était connue, elle pouvait travailler où elle voulait.
Mais où irait-elle ? C'était chez elle ici !
Elle se battrait s’il le fallait.
escient. Mais il se passe actuellement certaines choses qui m’incitent à penser qu’une coalition des
différents secteurs pourrait nous être mutuellement profitable…
Il fallait être capable de conduire le Courant, à la manière d’un câble électrique : rares étaient ceux qui y
parvenaient, plus rares encore ceux que Sergueï appelait les « purs conducteurs », et qui constituaient l’élite
des magiciens. Ces élus étaient généralement cooptés par la plus secrète des communautés : le Conseil
des Mages. Quant aux autres, ils tentaient d’exploiter au mieux les talents dont ils étaient pourvus à des
degrés divers.
rivage par la tempête ! Mon mari disait justement hier soir qu'il
n'avait jamais vu un tel ouragan en cette saison. C'est un miracle
que vous soyez encore en vie ! Vous venez donc des îles du Sud ?
Les îles du Sud. Nous étions donc au nord des Caraïbes. Ce
ne pouvait être Cuba. Étions-nous remontés jusqu'à Saint-
Thomas, ou même jusqu'en Floride ? Nous échangeâmes un
bref regard inquiet. Mme Olivier nous adressa un sourire
compatissant.
— Vous n'êtes pas sur une île, mais sur le continent. Nous
sommes dans la colonie de Géorgie.
— La Géorgie ! s'exclama Jamie. En Amérique!