Ajouter un extrait
Liste des extraits
Quelques instants plus tard, il la libéra. Ravie, elle marqua une pause bien méritée.
– Tu es un amant fabuleux, Miguel ! J’en ai un peu mal au cul, mais tu es vraiment génial !
Il sourit, fronçant légèrement les sourcils.
– Je suis désolé, je ne peux y arriver que comme ça. Je suis un malade, en fait…
Elle se jeta sur lui et l’embrassa à pleine bouche.
– Si tu n’étais qu’un pervers, tu ne m’aurais jamais fait jouir et j’aurais refusé ton petit scénario ! J’ai adoré. Tu m’as vraiment fait jouir, je te le promets.
– Tu aimerais voir les photos ?
– Avec plaisir.
Peu de temps après, confortablement installés l’un contre l’autre sur un canapé du salon, ils visionnaient les photos. Elle y figurait prise sous tous les angles. Miguel avait un beau sens du détail. Même les clichés de son visage exprimant la jouissance étaient artistiques, tout comme les plans où le sexe épais de Miguel glissait entre ses fesses pour y disparaître complètement.
Afficher en entierAprès un dernier coup d’œil à sa montre, elle hésita à entrer au musée du Fado. Elle aurait bien aimé le visiter, mais n’avait plus le temps. Elle emprunta donc à regret la grande avenue qui longeait les rives du fleuve, avant de remonter vers la cathédrale.
Finalement, elle arriva avec vingt bonnes minutes d’avance. Alors qu’elle évitait un tramway qui ne ralentit pas, son attention fut attirée par des éclats de voix. Un couple se disputait devant le bâtiment, à quelques pas du grand porche.
Katia reconnut l’homme sans peine. L’agence lui avait envoyé un portrait de son client, un beau gosse, comme on dit, brun aux yeux verts. Il lui rappelait son beau voyageur de Zurich, cet inconnu qui n’avait cessé de la regarder, d’abord dans la zone d’embarquement, puis dans l’avion.
Il était aux prises avec une jeune femme d’origine portugaise, probablement, si l’on en croyait son teint hâlé et sa longue crinière brune. Katia resta à distance respectueuse, non par discrétion, puisqu’elle ne parlait pas la langue, mais attendant simplement que la jeune femme ait achevé sa diatribe. Ce qu’elle fit bientôt, levant les bras au ciel, puis elle s’en alla, furieuse.
Katia vit alors son photographe regarder sa montre et revenir lentement vers le porche. Elle décida de ne pas attendre plus longtemps et le rejoignit.
Afficher en entier