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Jamais je ne me suis sentie aussi humiliée, démoralisée. La Victoria battante et dynamique que j’étais il y a quelques heures encore a laissé place à une femme blessée, paniquée, en proie à une violente crise de paranoïa. Je ferme mon PC, éreintée. Mon corps a besoin de sommeil, mon esprit de repos. Je prends la boîte de somnifères que je garde dans ma salle de bains en cas d’urgence et me dirige vers mon lit, épuisée. Mais avant de dormir, une dernière chose à faire. Deux en fait. Je prends mon téléphone, et j’écris successivement deux SMS. Le premier est destiné à David :

[Bonsoir David, pardon de mon silence, j’étais

un peu débordée. Je voudrais vraiment que vous

soyez le père de mon enfant, si vous êtes toujours

d’accord. On s’appelle demain pour en parler. Victoria.]

Le deuxième, plus lapidaire, est destiné à Anders. Ou Sven, en l’occurrence.

[Ne me contacte plus, Sven. Plus jamais. V]

Et j’attache en pièce jointe une photo de son livre, avec la photo de l’écrivain souriant à l’objectif, sûr de lui. Puis je bloque son numéro et j’éteins mon téléphone. Je me déshabille ensuite lentement, avant de m’enfouir sous ma couette, meurtrie et triste. Je dois oublier cette funeste rencontre et me concentrer sur l’avenir. Las Vegas. ProCast. David. Moi.

Je suis une femme blessée… mais vivante.

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C’est que tout ça tourbillonne dans ma tête : j’ai envie de faire ce bébé avec Anders, mais au fond c’est lui qui a raison : ce serait tout sauf raisonnable de le choisir comme donneur alors qu’il se passe un truc entre nous, ça fausserait la donne d’emblée. Et j’aurais du mal à le tenir à l’écart de l’enfant. Mais si je pousse la réflexion dans ce sens, alors tout ce projet de bébé sans père est déraisonnable. À partir du moment où j’ai mis en route cette histoire, j’ai enclenché un processus qui pourrait très bien me dépasser.

En fait, si j’y pense correctement, je suis déjà dépassée. En l’espace d’une semaine, j’ai fait voler toutes mes règles en éclat, poussée par ce désir qui me fait oublier toute prudence : j’ai mélangé vie professionnelle et vie privée, et couché deux fois avec un type qui a à présent intégré les fichiers de l’agence. Bref, j’ai un peu de mal à reconnaître la Victoria reine du contrôle et maîtresse de ses émotions que j’étais il y a deux semaines encore. C’est comme si cette histoire de maternité si longtemps enfouie réveillait une demi-douzaine de volcans en moi, agissant comme une sorte de détonateur.

Avec Anders comme explosif.

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Chère Victoria,

J’ai passé encore une fois une journée étrange, exaltante et passionnée avec toi hier. Je me suis retrouvé en caleçon devant des étrangers ;

j’ai été jugé par un dragon en escarpins ; j’ai bu des cocktails brésiliens avec des Californiens ; j’ai fait de la moto avec une femme sublime ;

j’ai mangé le meilleur canard de ma vie et passé une nuit incroyable. C’est impossible à résumer, en fait,

et c’est tout le charme de ce que j’appelle désormais une « journée victorienne ».

Ça valait bien un petit déjeuner de rêve, non ?

Appelle-moi,

Anders.

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– Tu n’as pas encore fait ton choix, sinon tu aurais pris l’autre candidat. Si tu me le proposes encore c’est que tu me veux toujours.

– Je te veux toujours ?

– Oui, comme donneur.

Aucune allusion à notre nuit passée, aux câlins doux que nous nous sommes prodigués, à cette formidable connexion qui était la nôtre. Ce mec m’énerve autant qu’il me fascine.

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Le désir d’être près de lui, d’être l’objet de son attention. De le voir sourire en me regardant. Le désir de le toucher, enfin. Ce désir m’enflamme autant qu’il m’effraie, car je ne me reconnais pas, moi si mesurée, si peu encline à ce genre d’emportements d’habitude.

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Et il se retourne de l’autre côté du lit, rabattant la couette sur son visage pour se protéger de la lumière. Je suis soufflée, un peu déçue par sa réaction. Je ne m’attendais pas à ce qu’il se mette à mes genoux une rose entre les dents, mais je pensais quand même qu’il insisterait un peu plus pour me garder ici.

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