Ajouter un extrait
Liste des extraits
Les mois de mars et avril passent en accéléré : procès, rendez-vous médicaux, concerts, ballets, devoirs et match de baseball s’enchaînent à une vitesse incroyable, et pendant tout ce temps, le ventre de Chelsea ne cesse de s’étirer.
C’est dingue.
Elle dormait, la première fois que j’ai senti le bébé donner un coup de pied. Il était presque cinq heures du matin et je venais d’ouvrir les yeux. J’étais en train de me dire que le plafond avait besoin d’une couche de peinture fraîche quand je l’ai senti ‒ un petit coup contre mes côtes. C’est la première fois que j’ai réalisé qu’il y avait un bébé dans ce ventre. Un petit être unique et bien réel que Chelsea et moi avons fait ensemble.
Complètement dingue.
Afficher en entierElle s'adresse à Kennedy, mais c'est Brent qui répond.
- Génial. Que personne ne te foute la trouille, Chelsea. Cette histoire d'accouchement, c'est du gâteau.
Kennedy lui donne la vraie réponse.
- Prends les médicaments, Chelsea. Prends-les tous.
Afficher en entier- Je suis tellement excitée ! s'exclame Sofia en frappant dans ses mains. Tout se passe comme prévu, dit-elle à son mari.
- Comme prévu ? je demande.
- Ouais, répond Stanton. Samuel n'est plus vraiment un bébé, mais on n'en veut pas d'autre...
- ... alors on attendait que vous vous lanciez pour emprunter les vôtres... poursuit Sofia.
- ... et vous les rendre quand on aura eu notre dose ! conclut Stanton.
Afficher en entier- Je t’aime, Chelsea.
Elle soupire longuement.
- Je sais. Je t’aime aussi.
Elle marque une pause, puis elle poursuit.
- Même quand tu te comportes comme un connard.
Soit.
Afficher en entierJe n’ai toujours pas de radioréveil, car comme toujours, mon horloge interne est infaillible. Cependant, je ne me réveille plus à cinq heures du matin comme avant ‒ je me lève encore plus tôt. Désormais, ce ne sont plus mon footing ou mon café qui me motivent à ouvrir les yeux.
C’est elle.
Je sens Chelsea avant d’ouvrir les yeux. Je sens sa hanche contre ma jambe, son bras fin sur mon torse, son souffle chaud chatouillant mon épaule et le parfum de lilas dans ses cheveux. Ce qui me motive, c’est la promesse de ses baisers langoureux, de ses gémissements, de sa chaleur ferme et humide.
Cela fait deux ans que nous sommes mariés, et il n’y a pas un seul matin où je ne me réveille sans un sourire aux lèvres. Pas un seul. Car elle est à côté de moi, ou à moitié sur moi, et que les six monstres que j’aime plus que tout sont en sécurité dans leurs lits. Tous aiment dormir assez tard, ce qui est crucial.
Afficher en entierJe prie.
Je commence par dire à Dieu que je ne lui donnerai pas Chelsea et que s'il essaie de la prendre je débarquerai au Paradis pour la ramener à la maison. Mais surtout, je l'implore. S'il te plaît, Dieu, ne me laisse pas tout foutre en l'air. Fais que tout se passe bien. S'il te plaît. Je t'en supplie, Dieu. S'il te plaît, je t'en supplie.
Afficher en entierCette fois-ci, quand je sors de la salle de bains, c’est en souriant jusqu’aux oreilles : fier, et excité comme une puce.
Il suffit à Chelsea de me regarder pour connaître le résultat, et elle se jette dans mes bras. On attend le bébé.
Afficher en entierJe n’ai toujours pas de radioréveil, car comme toujours, mon horloge interne est infaillible. Cependant, je ne me réveille plus à cinq heures du matin comme avant – je me lève encore plus tôt. Désormais, ce ne sont plus mon footing ou mon café qui me motivent à ouvrir les yeux.
C’est elle.
Afficher en entier- Je n'ai jamais rien vu de plus sexy que toi, avec tes gros muscles et tes tatouages, en train de faire une tresse à une fillette de six ans, chuchote Chelsea.
Afficher en entier- Je ne vais pas y arriver.
- Mais si.
- Je vais mourir.
- Mais non.
- Si je meurs...
Afficher en entier