Extraits

- Merci, Jake. C’était… le plus beau jour de ma vie.

Je pourrais répondre que c’était un plaisir… mais je n’aime pas mentir.

- Y a pas de quoi, Smiley.

Sois malin. Gère tes priorités.

Ils vont bien. Les gens tombent malades tout le temps.

Jusqu’au jour où ils meurent.

Les détecteurs de fumée sonnent tous les jours…

Et des maisons sont réduites en poussière.

« Et merde ! »

C’est alors que, sans prévenir, un jet de pipi chaud jaillit dans les airs et atterrit sur ma chemise.

- T’es sérieux, mec ? je demande en dévisageant le bébé.

Il sourit et continue de mâchouiller sa main.

Ce foutu Google n’avait pas parlé des risques.

J’espère la connaître davantage, car je veux tout connaître d’elle, mais si c’est tout ce que j’ai ce soir, ce sera suffisant.

Give me love, love, love, love, crazy love…

- Waouh, chuchote-t-elle en souriant. J’aime quand c’est rapide, en fait !

Et moi, je me demande bien si je ne l’aime pas, tout court.

- Je ne devrais même pas être ici, je dis. Tu mérites un homme qui sait ce qui est bien et qui agit en conséquence. Je veux… bon sang, Chelsea… je veux être cet homme pour toi

- Et je pourrais dessiner ce que vous voulez sur les murs. Et on les peindrait ensemble.

- Oooh, ooh, je veux des papillons ! crie Rosaleen. Et des licornes et des arcs-en-ciel.

- Et des gros camions, dit Rory.

- Et des skates, ajoute Raymond.

- Et tout un mur avec les One Direction et 5 seconds of summer, conclut Riley.

- Ouais, on peut faire tout ça, dit Chelsea.

- Ça va ressembler à la chambre d'un schizophrène, je murmure.

- C'était lequel, Harry, déjà ? je demande à Stanton.

- Celui qui a bien besoin d'aller chez le coiffeur.

J'essaie de les distinguer, mais, dans ma tête, ils ont tous besoin d'aller chez le coiffeur.

- Tu vas l'embrasser ? me demande-t-elle.

- Absolument, je réponds sans quitter Chelsea des yeux.

Rosaleen fronce le nez et grimace comme un lapin qui a mangé une carotte moisée.

- C'est dégoûtant, Jake.

‒ On forme une équipe, toi et moi, compris mon pote ?

Je laisse une main sur son ventre pour qu’il ne tombe pas, et je sors mon téléphone pour chercher un tutoriel sur Google. C’est là la beauté de la technologie : vous pouvez accéder au procédé de fabrication d’une bombe comme au mode d’emploi pour laver les fesses d’un bébé.