Extraits

Vous savez quoi ? Je sens que je vais beaucoup m’amuser.

La vérité est une garce qui vous ronge et vous rend fou, jusqu’à ce que vous la laissiez sortir.

‒ Tu te souviens quand j’ai réappris à faire du vélo ?

‒ Oui, je me souviens, répond-elle en souriant timidement.

‒ On n’avait que ton vélo de fille, alors tu t’es assise sur le guidon pendant que j’ai pédalé ?

Elle hoche la tête.

‒ Un jour, j’allais trop vite et on a heurté un caillou, on a tous les deux fait un soleil. Je ne voulais plus faire de vélo après ça, parce que j’avais peur que tu te blesses. Tu te souviens de ce que tu m’as dit ?

Elle me regarde droit dans les yeux.

‒ J’ai dit… qu’il fallait qu’on continue… parce que s’il n’y a pas de balade, les chutes n’ont aucun intérêt.

Je hoche la tête en la regardant tendrement.

‒ Je ne vais pas nous laisser tomber, cette fois-ci, Kennedy.

‒ Je ne sais pas…

‒ Tout ce que tu as à faire, c’est prendre ma main.

"Je me racle la gorge et je plonge dans mes pensées comme Luke Skywalker lorsqu'Obi-Wan lui apprenait à maîtriser la Force. "

Vous allez sortir, dîner ensemble, boire quelques verres et régler les problèmes que vous avez et qui transforment ma salle d’audience en cirque.

Au début, c’était ce qu’on appelle la douleur du membre fantôme, c’est-à-dire une souffrance dans un membre qui n’existe plus. À l’époque, je voulais par exemple me gratter le pied et le remuer pour me mettre à l’aise, mais forcément ce n’était pas possible. Ces jours-ci, c’est différent. La douleur est dans les nerfs. C’est la raison pour laquelle le genou de votre oncle le fait souffrir quand il pleut, même plusieurs années après qu’il a été opéré pour son accident de foot. Certains nerfs ne savent pas se mettre au repos, ils veulent être utiles et ils sont furax de ne rien pouvoir faire.

''Trop tard. Sa jupe haute couture, son chemisier en soie et ses sous-vêtements en dentelle rouge flottent dans l'air avant d'atterrir sur le trottoir au pied de mon immeuble. Son soutien-gorge s'accroche à l'antenne d'une voiture qui passe à ce moment-là, volant dans les airs comme un drapeau sur les véhicules des diplomates. Cette voiture serait celle de l'ambassadeur de l'île des Nichons. ''

- La femme de ta vie ? Tu es sérieux ? J’écris des romans d’amour et même moi je trouve ça mielleux, c’est dire !

Je l'embrasse fougueusement,de manière passionnée et possessive.Nos dents s'entrechoquent,nos langues se chamaillent et je n'arrêté que losqu'elle est tremblante.

Comment tu agirais si elle était sur le point dé se jeter dans la cage aux lions?

- Chelsea peut se jeter dans toutes les cages qu'elle veut,parce que c'est moi le lion.Et je m'assurerais plutôt d'être avec elle.