Extraits

Nous sommes partis tôt le matin. Le vol de retour s'est déroulé en silence. Bonnie était assise à côté de moi. Elle me tenait la main, le regard perdu au loin. Callie n'a dit que quelques mots, pour m'informer que deux agents resteraient postés à ma porte jusqu'à ce que j'en décide autrement. Je ne pensais pas qu'il reviendrait, maintenant qu'il avait dévoilé son jeu, mais cette protection me rassurait. Elle m'a dit aussi que la tentative d'indentification des empreintes par l'AFIS n'avait rien donné. Oh, happy day.

Je bous à l'intérieur. Je ne suis que souffrance, confusion, et panique. Ce n'est pas l'émotion qui me submerge, c'est la réalité.

Il a fait un carton sur tes lèvres. Genre "je ne dois rien au collagène, je viens d'embrasser un mur".

Je chasse cette question. L'enferme dans un placard, verrouille la porte et vends la maison dans laquelle se trouve le placard.

L’amour n’est pas affaire de romantisme ou de passion. L’amour est un état de grâce. On l’atteint quand on accepte l’autre dans toute la vérité de sa personne, avec sa face noire et sa face divine, quand l’autre accepte aussi ces deux aspects chez nous et qu’on souhaite malgré tout partager la vie l’un de l’autre. Connaître la part d’ombre de l’autre et quand même vouloir être avec lui. Et savoir que c’est réciproque.

On y trouve une sensation de pouvoir et de sécurité. Quand on en est là, l’éxubérance du sentiment ou de la passion est plus qu’un éblouissement. Elle est inaltérable et éternelle.

« Je fais toujours les trois mêmes rêves : deux merveilleux et un autre plein de violence, qui me laisse tremblante et accablée de solitude. »