Sharakhaï, Tome 2 : Le Sang sur le Sable

Un deuxième hyper réussi. J'adore tellement cet univers et les personnages. Je ne me suis jamais ennuyée, c'est si prenant à chaque page. Je suis totalement transportée, chaque mot que je lis m'embarque et j'ai énormément de mal à refermer ce roman. Quel bonheur de ressentir ça

Le premier tome m'avait laissé une petite sensation de déception, plutôt au niveau des personnages que de l'intrigue donc j'étais un peu méfiante à l'idée de m'attaquer au deuxième.

Finalement, peut-être est-ce grâce aussi à la multiplication des points de vue dans ce tome, mais c'est mieux passé. Bon, Çeda me hérisse toujours le poil avec des réactions / réflexions que je trouve incohérentes ou insensées. (Elle est au courant qu'elle n'est pas la seule à avoir des idées dans cette lutte contre les Rois ? Ni qu'elle ne pourra tout faire toute seule ? Et donc qu'il faudrait peut-être essayer de la jouer collectif des fois ?). Et ce qui me hérisse par-dessus tout, c'est que l'auteur balaie ses incohérences par "mais c'est la faute de la haine des asirims et de leur lien". Comment dire ? Pas convaincant ?

En plus, elle fait parfois des déductions qui sont certes exactes mais qu'elle devrait être complètement incapable de faire vu l'étendue de ses connaissances (à la différence du lecteur qui a plusieurs points de vue à disposition).

Sans compter que les Rois sont quand même vachement aveugles parfois. 400 ans de règne, de complots et de trahisons, tout ça pour avaler bien gentiment toutes les couleuvres délivrées par cette jolie petite alouette ? A d'autres !

Pourtant, j'adore les Rois (oui, je sais, ils sont vils et cruels et ce sont les méchants). Mais ils ont chacun leur personnalité propre et j'ai adoré qu'on leur laisse à chacun plus de place que dans le tome 1, ça permet de les découvrir plus en profondeur, c'est agréable. Mon chouchou reste Husamettín (ce type déchire ! J'aimerais bien qu'on le voit plus et j'espère surtout qu'il ne va pas se faire zigouiller de sitôt) mais j'ai trouvé Yussam vraiment intéressant, un roi réservé qui essaie de faire sa part, avec difficultés et incertitudes souvent, ce qui génère pas mal de manque de confiance en lui, que les autres Rois n'ont aucun scrupule à utiliser.

J'ai adoré voir les Rois à l’œuvre dans la bataille finale, on découvre leur talents guerriers et leurs armes à chacun, c'était top. Par contre, je reste sceptique sur les motivations de Çeda pendant cette bataille (elle s'imaginait vraiment que personne ne verrait rien ?) et son issue (j'ai peur que le tome 3 soit moins riche du coup).

Par contre, je n'ai pas du tout accroché avec Davud et ce qu'il lui arrive, ça m'a complètement laissé de marbre. Pourtant, j'ai apprécié revoir Hamzakiir (lui est vraiment un méchant détestable à souhait !). Quant aux Hôtes sans Lune, moui on a donc une révélation, qui honnêtement ne m'a fait ni froid ni chaud, à voir si l'auteur essaie de plus l'exploiter dans la suite.

Un autre personnage qui manque d'ampleur, c'est Ramahd. Et pourtant, il a tout pour, mais il est étouffé par Meryam (qui est quand même une sale garce puissamment égoïste, faut qu'on se le dise).

Du côté des Vierges du Sabre, j'ai beaucoup aimé suivre les Vierges de la main de Çeda, en particulier Sümeya, qui est le parfait soldat certes mais quand même aussi prompte à accorder le pardon ou une deuxième chance. Yndris par contre est totalement un élément rajouté là pour précipiter la fin - ne me faites pas dire que son conflit avec Çeda n'aurait pas pu se régler avant ...

Bref, j'ai donc un sentiment un peu plus mitigé sur les personnages que pour le premier tome, en particulier parce qu'on en suit plus. L'intrigue quant à elle, suit son cours, avec des rebondissements qui me laissent parfois perplexe quant à la suite donnée. Les jeux des différents personnages ne sont cependant pas complètement révélés donc ça peut laisser présager de bonnes surprises pour la suite.

J'avoue avoir eu du mal à accrocher à Ceda chez les vierges au début du livre.

Mais j'ai fini par me laisser prendre par le livre.

L'histoire évolue bien... les personnages aussi.

Je vais lire la suite sans aucun soucis !

J’avais terminé le tome 1 mitigée : si j’avais adoré le cadre désertique, la mythologie, la magie et le mystère des Rois de Sharakhaï, je n’avais pas du tout accroché avec les protagonistes. C’est donc sans entrain et plus parce qu’il faut bien continuer une série entamée que je me suis lancée dans le tome 2. Et puis il faut dire ce qui est, la couverture dans les tons bleus de Marc Simonetti est juste sublime, et suffit à convaincre le lecteur de continuer la lecture. Et bon sang, j’ai bien fait !

J’ai trouvé ce deuxième tome bien meilleur que le premier. Fini les ruelles sombres et les bas quartiers de Sharakhaï, cette fois-ci on passe dans l’envers du décors : la majeure partie de l’action se déroule au sein des Vierges du Sabre ou dans la Maison des Rois, et c’est un changement que j’ai beaucoup apprécié, car Ceda, que je trouvais trop forte, trop invincible, y est entourée de femmes et d’hommes au moins aussi redoutables qu’elle, sinon plus, et ça la rend infiniment plus agréable à mes yeux. Elle est toujours aussi sensible et en proie au doute au sujet de sa famille, et elle ne perd toujours pas une occasion de se taire, mais on s’y attache plus facilement que dans Les Douze Rois de Sharakhaï.

Quant à Emre, à mon grand plaisir, on le voit moins, beaucoup moins, et donc logiquement on perd moins de temps à lire ses nombreuses complaintes, bien qu’on ait encore droit au discours de « l’homme nouveau » : il continue de suivre passivement sans poser de question, il continue de réfléchir seulement quand on lui dit de le faire, il continue de tuer de gens et de regretter après, mais il est nouveau. Bref, Emre et moi, ça ne passe toujours pas, je ne pense pas avoir jamais aussi peu apprécié un protagoniste. Donc, heureusement, on le voit beaucoup moins.

Du côté de Ramahd, ce n’est pas franchement joyeux. Après son ultime coup d’éclat dans Les Douze Rois de Sharakhaï, on le retrouve avec sa belle soeur Meryam et le fameux Hamzakiir. Ramahd est un personnage fort et raisonnable que j’ai plaisir à suivre, mais j’ai peur pour son avenir : Meryam ne lui lâchera pas la bride, et passé son désir de vengeance, on découvre une femme avide de pouvoir qui aimerait probablement beaucoup ajouter Sharakhaï aux joyeux de la couronne de Qaimir… Quant à Hamzakiir… ah ! je ne saurais dire. Je l’aime bien, car il est assez sympathique avec les gens qu’il apprécie, mais quelle ordure quand même ! Voilà bien un fils de roi.

Enfin, un nouveau venu fait son entrée, et c’est lui qui m’a entièrement réconciliée avec cette série : juste pour lui, je lirai Sharakhaï jusqu’à la fin, je veux absolument savoir ce qu’il va devenir. Il ne semble pas très important pour le moment, mais il a selon moi le potentiel pour devenir un personnage crucial dans l’intrigue et le futur du Shangazi. Encore novice dans son domaine, je pense qu’une certaine personne savait parfaitement ce qu’elle faisait en accédant à sa requête. On ne peut pas faire de magie tout seul après tout…

Les dieux et les mythes anciens de Sharakhaï sont toujours aussi fascinants.

Quant aux Rois, mes chouchous, ils sont toujours aussi mystérieux et intimidants. Je suis assez déçue que Husamettin n’apparaisse pas plus. J’avais adoré le Roi des Lames dans le tome 1, et je m’étais persuadée qu’il s’agissait du père de Ceda. Mais après tout ce qui s’est passé dans le tome 2, je me demande si ce ne serait pas Yusam… J’ai adoré le Roi aux Yeux de Jade. Son pouvoir est vraiment intéressant, et j’étais toujours curieuse de savoir ce qu’il voyait et savait.

Enfin, il faut quand même la nommer, la garce de service, j’ai nommé Yndris. Elle aussi je la déteste, mais elle est là pour ça, merci, et elle est parfaite dans son rôle. Elle incarne les excès de la royauté de Sharakhaï à la perfection.

Dans le tome 1, on savait peu de choses sur les relations entre les sphères influentes de Sharakhaï, l’essentiel de l’histoire étant concentrée sur la haine que le peuple éprouve pour ses souverains. Dans ce deuxième tome, changement d’atmosphère total : on découvre Tauriyat, le repère des infâmes Rois, leurs relations avec les ambassades, avec les souverains voisins, avec leurs Vierges du Sabre, les asirims, et surtout… les relations entre eux douze… oui, on va dire douze.

Il y a toujours beaucoup d’action, mais également un aspect politique plus présent, ce que j’ai adoré. Complots, trahisons, détournement, et vas-y que je t’empoisonne même si tu es mon allié… c’était très amusant de voir tout ce beau monde tirer dans les pattes de, haha, littéralement tout le monde.

Le final tabasse, c’était un carnage, mais un carnage palpitant.

On remarquera néanmoins, et avec grand étonnement, que les femmes du Shangazi sont toutes dotées de corps souples et voluptueux, ainsi que de chevelures magnifiques qui ne souffrent pas de la transpiration et du sable, mais on ne dira rien.

Je n'ai qu'un seul reproche à faire à cette série : il lui manque un index avec le nom des personnages , leur relation et leur faction d'origine.

Cela devient nécessaire au vu de grand nombre de personnages rencontré dans le récit car on peut s'y perdre facilement .

A part cela, j'ai dévoré ce livre , je l'ai trouvé encore meilleur que le précédent notamment parce qu'il y avait moins de chapitres qui revenaient sur le passé de Çeda .Ce tome est caractérisé par l'apparition de nouveaux points de vue tel que celui de Davoud un jeune érudit et par de nombreux complots politiques (ce qui ne plaira pas à tout le monde ).

Ce livre est bien rythmé avec une alternance de moments calmes puis d'autres plus dynamiques , le dernier tiers du livre est vraiment passionnant . L'auteur n'hésite pas à malmener ses personnages et à en sacrifier d'autres ...

Les intérêts de chacun des groupes sont parfois obscurs et ils peuvent s'unir quand celà est nécessaire : c'est le cas ici .

Je pense que je vais me jeter sur la suite rapidement , pourvu que Bragelonne publie la fin de cette saga ainsi que les nouvelles .

Une agréable fantasy basé sur un solide scénario. Ce tome deux poursuit avec bonheur les bonnes intentions du premier opus ou les intentions de chacun se cristallisent.

Ce deuxième tome fut un gros coup de coeur !

J'ai beaucoup apprécié le premier, mais maintenant que l'univers est en place, l'action est au devant de la scène et j'ai adoré !

Ceda est vraiment un personnage que j'affectionne énormément par sa grande force, mentale et physique, mais aussi par sa fragilité face à tous ces évènements plus fous les uns que les autres. Ici on comprends un peu mieux le personnage qu'elle est et on aperçoit une grande quantité des couleurs qui la compose.

J'ai été tenue en haleine pendant tout le roman et j'ai eu beaucoup de mal à le lâcher : véritablement addictif ! Je me voyais à Sharakhaï, en plein milieux d'immenses étendues de sable avec le vent chaud courant sur la peau, ou au coeur de la ville avec les épices chatouillant le nez.

J'ai été transporée à des lieux de mon petit fauteuil !

Erf ! Enfin un peu de vif de sujet même si pour cela il faut attendre 900 pages environ pour arriver enfin au coeur de l'univers et des intrigues qui se déploient les unes après les autres.

Avant cela, il faut pourtant parvenir à survivre à une multitude de longueurs souvent très indigestes. J'avoue que j'ai sauté pas mal de passages, quitte à ne pas tout suivre et à ne pas tout comprendre... C'est bien dommage d'ailleurs.

Certains passages - que j'ai vraiment lu ! - je n'ai pas compris non plus l'utilité... une énième intrigue parallèle ? Une divagation ? on dirait que l'auteur avait peur de ne faire qu'un seul livre de son univers.

Bref, je vais quand même me lancer dans la lecture du troisième tome mais sans grande conviction quant à arriver à la fin de cette saga.

Coeur de coeur pour moi. Emballée du début a la fin. Beaucoup de complots, trahisons et les miennes qui se créent en plus

Très bonne suite, l'héroïne est toujours aussi captivante. mais beaucoup de longueurs et d'intrigues parallèles. L'univers est très vaste et lourd (mais c'est aussi une de grande qualité de cette série) Mais on a parfois besoin de faire un peu une pause avant de s'y replonger.