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Personne ne me démentir, je crois, si j'écris que j'ai été la première et seule amie de Sherlock Holmes, le célèbre détective.

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J'ignore pourquoi, mais j'avais toujours imaginé que certaines choses n'arrivent que la nuit ou dans les romans populaires, comme ceux de Charles Dickens. Dans mon esprit, les ruelles désertes, idéales pour un guet-apens, n'existaient que lorsqu'il faisait noir.

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Quelques années plus tard, je lui aurais dit ses quatre vérités, mais ce jour-là je n’osai pas. J’étais si contente de passer tout un été dans cette charmante station balnéaire que je n’avais pas le cœur à me disputer avec la première personne que je croisais.

Maman devait être en train d’expliquer aux domestiques comment défaire les malles. Mais pour moi, pas question de perdre un après-midi à ranger ! Ayant découvert une petite porte au fond du jardin, je l’avais poussée et m’étais aventurée dans les ruelles tortueuses de la vieille ville, puis sur ses remparts.

Ce garçon était mon premier contact avec Saint-Malo. Je ne savais rien de lui, sinon qu’il était mal élevé et parlait anglais. Autant l’ignorer ! décrétai-je.

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Il ne se serait certainement pas aperçu de ma présence et nous ne nous serions jamais connus, si, intriguée par une si totale et farouche concentration, je n’étais allée le déranger.

Comme je venais d’arriver à Saint-Malo, je lui demandai si lui-même vivait là.

– Non, me répondit-il sans même lever les yeux. Dans une maison de la rue Saint-Sauveur, au 49.

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Je me rappelle encore parfaitement la première fois que je l'ai rencontré. Il était assis dans un angle des remparts, tout en haut de la muraille, le dos enfoui dans le lierre. [...] Comme je venais d'arriver à Saint-Malo, je lui demandai si lui-même vivait là.

- Non, me répondit-il sans même lever les yeux. Dans une maison de la rue Saint-Sauveur, au 49.

Sacré sens de l'humour ! pensais-je. Evidemment qu'il ne vivait pas là, perché sur une fortification tombant à pic dans la mer !

[...] Et je compris qu'entre nous la compétition venait de commencer.

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Nous tirâmes la barque au sec, non loin de l’étroit sentier qui, au-delà d’une surface d’herbes folles, menait à une petite cour. La façade de la villa Ashcroft s’ornait d’une charmante galerie, occupée par des meubles délabrés et divers objets abandonnés.

De loin, on aurait dit une maison normale, mais, lorsqu’on s’en approchait, sa décrépitude sautait aux yeux. Des clous condamnaient les volets du premier étage, le toit était abîmé en divers endroits et de grosses écailles de peinture se détachaient des murs.

Quel gâchis ! pensai-je.

En même temps, le lieu avait un je-ne-sais-quoi d’inquiétant. La maison était très bien placée, en plein soleil et à deux pas de la mer, mais elle semblait prise dans l’ombre longue et grise qu’elle-même projetait. Une ombre qui paraissait venir de l’intérieur.

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M. Nelson, Horatio de son prénom, était le majordome de couleur de la maison Adler. Il était très grand, très taciturne et très inquiet de tout ce que je pouvais entreprendre.

La plupart de nos domestiques étaient partis une semaine plus tôt pour préparer ce qui serait notre résidence estivale. Aussi ne restait-il que lui et deux femmes de chambre auprès de nous.

Jamais il ne détachait ses yeux de moi, pas plus qu’il ne ratait une occasion de me dire : « Est-ce bien raisonnable, mademoiselle Irene ? »

« Est-ce bien raisonnable ? » : il n’avait que ces mots à la bouche quand il s’adressait à moi.

Peut-être est-ce pour cette raison qu’à la première occasion je filai et gravis le sentier venteux qui menait aux murs de la ville.

Notre maison de vacances était une petite villa à deux étages. Modeste, mais charmante, avec une grosse lucarne sur le toit et des fenêtres que les Anglais désignent sous le nom de bow-windows, « fenêtres en arc », et qu’enfant j’appelais « fenêtres ventrues ».

Il y avait une tonnelle de glycine et la façade était couverte de lierre. À leur vue, ma mère s’exclama : « Ciel, elle sera toujours pleine de bêtes ! » et il me fallut un certain temps pour saisir ce que cela signifiait.

Je ne le compris que quelques jours plus tard, quand, ayant négligé de fermer mes fenêtres, je découvris au matin une couleuvre rampant sur mon parquet.

– Mademoiselle, est-il bien raisonnable de laisser vos fenêtres ouvertes pendant la nuit ? fit observer sévèrement M. Nelson en entrant dans ma chambre.

Alors qu’il empoignait le tisonnier rangé près de la cheminée, je criai :

– N’y pensez même pas, Horatio Nelson !

Alors notre majordome soupira. Il posa son instrument, attrapa l’animal par la queue et demanda :

– Me permettez-vous au moins de raccompagner votre invitée au jardin ?

Nelson était un ours, mais il avait l’art de me faire rire parfois.

Dès qu’il quitta la pièce avec « mon invitée » ondulante, l’armoire s’ouvrit et un mince visage masculin en surgit.

C’était celui de mon second grand ami de cet été-là !

Il s’appelait Arsène Lupin, comme le célèbre gentleman cambrioleur, mais en ces jours lointains, sa fulgurante carrière de voleur international n’avait pas encore commencé. Ni celle de gentleman, vu qu’il n’avait que deux ans de plus que moi si je me souviens bien, soit un peu moins que Sherlock.

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[spoiler][/Après un très long voyage en berline depuis Paris, je faisais mes premiers pas dans cette ville. C’était le début des vacances, que ma mère avait choisi de passer à Saint-Malo.

J’en étais non seulement contente, mais enthousiaste ! Jusque-là, je n’avais vu la mer qu’à une ou deux occasions : l’une des rares fois où j’avais suivi Papa à Calais, alors qu’il embarquait pour l’Angleterre, et une fois à San Remo, en Italie. Mes parents disaient que j’étais trop petite pour me la rappeler, mais moi, je m’en souvenais. Vraiment !

La perspective de passer tout l’été 1870 dans une station balnéaire m’avait donc paru formidable. Et j’aurais volontiers suivi le conseil de mon père, qui ne cessait de nous répéter : « Vous pouvez rester plus longtemps, si vous le voulez. Rien ne vous oblige à rentrer ! »

Hélas, ma mère préférait la grande ville et à la fin de la belle saison, je devais retourner en classe. Normalement…

Or ce fameux été changea toute, mais toute ma vie.

Le voyage avait été terrible. Pas à cause de la voiture, que mon père avait louée sans regarder à la dépense,]

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Personne ne me démentira, je crois, si j’écris que j’ai été la première et seule amie de Sherlock Holmes, le célèbre détective. Quand nous nous sommes connus, il n’était pas encore détective et encore moins célèbre. J’avais douze ans et lui juste un peu plus.

C’était l’été.

Juillet, pour être précise. Le 6.

Je me rappelle encore parfaitement la première fois que je l’ai rencontré. Il était assis dans un angle des remparts, tout en haut de la muraille, le dos enfoui dans le lierre. Derrière lui, rien d’autre que l’étendue bleu sombre et vibrante de la mer. Et dans le ciel, des mouettes décrivant de lentes spirales.

Les genoux ramenés sous le menton, mon ami semblait absorbé, voire gravement interpellé par le livre qu’il lisait, comme si de cette lecture dépendait quelque chose de très important pour le monde entier.

Il ne se serait certainement pas aperçu de ma présence et nous ne nous serions jamais connus, si, intriguée par une si totale et farouche concentration, je n’étais allée le déranger.

Comme je venais d’arriver à Saint-Malo, je lui demandai si lui-même vivait là.

– Non, me répondit-il sans même lever les yeux. Dans une maison de la rue Saint-Sauveur, au 49.

Sacré sens de l’humour ! pensai-je. Évidemment qu’il ne vivait pas là, perché sur une fortification tombant à pic dans la mer !

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- Irène, tu as une mine affreuse ! déclara ma mère en levant les yeux du petit ouvrage en cuir vert qu'elle lisait depuis des mois déjà.

- Merci maman ! répondis-je. Ce doit être l'air de la mer ! ’’

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