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3,75/5

"Allons-y ! Créons ensemble le chef d'œuvre intemporel qui brillera pour l'éternité !!"

Satô, un ado blasé, qui en a marre et se sent très différent des autres, monte en haut d'une colline un soir pour faire l'exact inverse de tous les gens de son lycée qu'il méprise un peu... Il y rencontre Shibata, qui est à demi enterré, dans le sol, au pied d'un cerisier. Bizarre ? Ils deviennent facilement et très rapidement amis, en discutant sur le thème des films qu'ils se mettent à regarder ensemble, une passion commune. Ils aiment ça tous les deux. Et un jour Shibata propose a Satô d'en tourner un de film. Il a même déjà un scénario... Quelle bonne idée, n'est-ce pas !

Quelle creepy, intéressante et surprenante découverte cette lecture. C'était vraiment trop cool !

Je n'ai pas l'habitude de lire des mangas. J'en ai lus que quelques uns dans ma vie de lectrice par manque d'accès et ne m'y connaissant pas du tout. De mes quelques expériences, j'ai bien aimé, mais j'ai toujours trouvé les premiers tomes très (trop?) introductifs laquant un peu d'histoire au profit de l'installation de l'univers, ce qui est compréhensible, mais ici c'est clairement pas le cas. On a un démarrage en trombe. C'est très mystérieux. Ça fuse dans tous les sens. J'ai adoré ma lecture. Il y a énormément d'action, de très(!) nombreux rebondissements, ça se lit très rapidement. C'est très horreur, ça fait peur, avec de l'humour parfois très comique et parfois très creepy. J'ai eu beaucoup de réactions de choc - yeux et bouche ouverts - de ce que je découvrais page après page. Et niveau rythme ça enchaîne : ni les personnages ni nous, sommes épargnés ! J'ai ri nerveusement de choc et suprise à presque chaque tournure de page. Excuse my language mais il y a des dingueries toutes les 2 pages, pauvres personnages.

J'ai aussi adoré le côté graphique des dessins, et le traitement de la couleur : la dominance du noir, qui sert beaucoup au récit. Ça ajoute tellement au mystère, au malaise, au creepy. C'est très sombre. On voit presque pas certains détails. Et ça donne un flou, une tension, un stress. C'est très immersif pour le lecture et ça sert très bien l'histoire. J'adore qu'on ne puisse pas vraiment distinguer ce qu'il se passe, ça apporte beaucoup. Parfois il faut essayer de bien regarder, de ré-explorer des pages, chercher de nos yeux, l'analyser, parfois on comprend pas ce que l'on voit, ce que l'on pense apercevoir. C'est angoissant. On se sent un peu comme Satô et Watari.

Je crois que c'est le manga que j'ai préféré lire de tous ceux que j'ai lus. C'est hyper entraînant et surprenant. J'adore me lancer dans des lectures sans trop savoir de quoi ça va parler et la c'était une réussite.

Néanmoins j'avoue que la fin m'a laissée sur ma faim... On a un démarrage en trombe, ça s'arrête pas tout du long et là... j'ai encore plus de questions, rdv au tome 2?

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J'ai reçu Shibatarian dans le cadre de la Masse Critique de Babelio. Merci à Panini Manga et à Babelio.

Une nouveauté de Panini que je n'avais pas vu passer et j’aurais dû continuer comme ça !

Les dessins sont moches et brouillons. J’aime bien la dissonance entre le visage placide de Shibata et l’horreur qui en découle, mais les dessins ne sont pas assez fins pour vraiment faire ressortir le contraste.

C’est un peu trop kikou dark à mon gout (même si il y a des idées sympatoches et le body horror a du potentiel), j’ai pas accroché. Ça manque de l'aspect psychologique que j'attendais.

Je suis super déçue, cette histoire de revanche sur la vie, d'isolement et de cinéma me tentait bien sur le papier, mais dans les faits, c'est pas ça du tout