Commentaires

Comme vous pouvez le lire dans le résumé ce roman se passe dans un monde qui va mal, le climat est déréglé, un virus mortel se propage extrêmement vite à travers la planète, les esprits s’échauffent et pour terminer le tableau : tout ce qui est électricité et technologie ne fonctionnent plus pour une mystérieuse raison.

Le roman se lit très vite, à peine quelques heures, et on est aspiré par le récit. En fait dès qu’on commence le roman on doit le finir avant de reposer le livre. On suit divers personnages dans des lieux différents et avec des parcours différents.

Lorsque j’ai lu le roman je n’ai pu que faire des rapprochements ou des comparaisons avec l’actualité de ces derniers jours, parfois même allant jusqu’à la « psychose ». L’histoire tourne autour du mystère de savoir d’où vient ce shutdown, et pourquoi faire. Honnêtement je ne m’attendais pas à ce genre de réponse, j’ai été agréablement surprise par le retournement de situation qui fait encore plus froid dans le dos que ce que j’avais imaginé.

L’histoire est très rapide, on a peu de temps pour connaître les personnages et on sent que toutes les actions se passent dans l’urgence, la fin imminente de l’Humanité. En parlant de fin…. Là non plus je ne m’y attendais pas, cette fin m’a filé le bourdon. J’ai beaucoup aimé lire cette histoire qui m’a mise dans un mauvais « mood » comme disent les jeunes (étant moi-même jeune oui j’utilise cette expression franglaise ahah). Plus sérieusement, je vous conseille d’aller lire le livre d’Aurélien Grall, cela permet de réfléchir également à la façon dont on pourrait réagir nous-même dans ce genre situation, qui n’est peut-être pas si fiction que cela…

(https://lerepertoiredesmordus.wordpress.com/2020/03/12/shutdown/)

Tout d'abord, merci à Aurélien Grall pour son service presse, car normalement, ce n'est pas mon style de lecture, mais j'ai accepté, car c'est une histoire réaliste de notre monde actuel. Notre planète part en vrille car nous les humains, on ne la respecte pas.

Dans ce roman, il y a une tempête électromagnétique et ils vont se retrouver du jour au lendemain sans électricité, sans téléphone et tout ce qui est high tech, comme dans les années de nos grands-parents. Michael un astrophysicien, qui se noie dans l'alcool depuis la mort récente de sa femme, il lui reste ces deux adolescents à s'occuper vient d'être appelé par le gouvernement pour trouver une solution à ce problème.

Va-t-il pouvoir ?

Comment vont-ils vivre sans leur repère ?

J'ai trouvé ce roman vrai, réaliste, et intense, car cela nous touche actuellement.

Un exemple : cela fait 2 mois que nous sommes confinés à cause de ce virus Corona et j'ai remarqué que la terre avait changé. La végétation et tout ce qui pousse de la terre à évoluer, car elle a été allégée de tous ces humains qui l'écrasent quotidiennement et de cette pollution qui l'empêche de respirer. Voilà, c'était juste une parenthèse pour dire que tout ce qui se passe, c'est à cause de l'humain et ce roman nous fait réfléchir.

Shutdown nous montre un monde ou l'humain est perdu sans ses repères et son confort comme l'électricité. On ne sait plus se débrouille tout seul alors qu'on le faisait bien il y a plusieurs années. J'ai commencé à grandir sans Internet, sans téléphone et pourtant aujourd'hui, je serais perdu si jamais ont me l'enlevé.

Voilà ce qu'il nous explique Aurélien dans ce roman.

Franchement, je vous le recommande. Si j'ai réussi à le lire sans que ce soit mon style de lecture, alors vous aussi vous pouvez.

Je tiens à remercier Aurélien Grall pour m'avoir fait confiance pour ce service presse.

Ce livre est un traquenard, dans le bon sens évidemment puisqu'il va nous faire réfléchir, mais un piège quand même. J'entends par là que vous n'allez pleurer ni pour les bons ni pour les méchants, je gage même qu'avant la fin vous ne saurez plus les distinguer les uns des autres.

Dans ce livre, court à peine 150 pages, l'auteur va démonter le système économique actuel et annoncer la fin du monde. Les 4 cavaliers de l'apocalypse devaient agir par le glaive, la famine, la mortalité et les bêtes sauvages, aujourd’hui l’éradication de l’électricité dans le monde signera-t-elle le début du déclin de la civilisation ? Quels seront les fléaux suivants ?

Ce n'est pas vraiment l'histoire de Michael mais une suite de scènes où il tient le rôle de point commun : lui, sa fille, son fils, sa nouvelle "collègue", le type en costume genre Men in black… (dénommé Skinner car nous le savons bien : la vérité est ailleurs !!). D'ailleurs, je n'ai pas eu l'impression de le connaitre, car dès qu'on effleure un peu plus sa personnalité, on passe à une autre scène. De toute façon ce n'est pas vraiment lui mais la société qui est concernée.

C'est écrit d'une plume vive et agréable, ça va vite et je n'ai pas hésité à le terminer. Ce n'est pas optimiste mais le but me semble atteint : faire réfléchir avant qu'il ne soit trop tard… J'aime à penser qu'il faut de tout pour faire une bibliothèque alors réservez une place pour ce livre : il est surprenant.

https://mabiblio1988.wordpress.com/2020/04/15/shutdown-aurelien-grall/

Je suis partagée concernant cette lecture. En effet, il y a du positif et du négatif (comme pour chaque (ou presque) lecture) mais surtout, je suis déçue.

Je vais commencer par vous parler de ce qui m’a déçu. En lisant le résumé, je m’attendais à vivre le quotidien des personnages dans un monde où l’électricité, les smartphones, les ordinateurs, la télévision… viennent tout juste de disparaître à la suite du shutdown. Alors oui on se retrouve dans un tel monde mais finalement ça n’a pas grande importance. En effet, les personnages vont chercher à sauver le monde donc ils n’ont pas le temps de s’adapter à ce grand changement. Alors oui ça a certains impacts mais finalement pas tant que ça… L’armée a réussi à sauver des véhicules du shutdown ainsi que des ordinateurs… ce qui va quand même bien faciliter la vie de nos sauveurs. Forcément, je n’ai pas trouvé ce que je cherchais en commençant ce livre.

J’enchaîne avec le négatif de cette lecture pour terminer par la note positive. J’ai trouvé que c’était assez brouillon. En effet, on est tout de suite jeté dans ce monde sans grande explication. Généralement, j’aime beaucoup lorsqu’on rentre dans l’action dès le début mais là j’étais perdue. J’avais du mal à m’y retrouver. On change régulièrement de lieu, on avance et on recule dans le temps. Je ne me suis pas attachée aux personnes pas parce que ne les ai pas aimés mais parce que Aurélien Grall ne m’a pas laisser le temps d’apprendre à les connaître. Tout s’enchaîne trop rapidement pour que j’ai le temps d’assimiler ce qui se passe.

Côté positif, j’ai aimé le message transmis par l’auteur. Notre planète va mal et si on ne fait pas quelque chose rapidement on va se retrouver dans la même situation que nos personnages. La littérature sert aussi à faire passer des messages et à faire changer les mentalités.

Vous l’avez compris, le sujet proposé par le roman me plaît mais je n’ai pas adhéré à la façon dont Aurélien Grall l’aborde. Peut-être serez-vous plus réceptif que moi.

Je dois avouer que je m’engage bien peu souvent à chroniquer des ouvrages qui ne correspondent pas ou peu à mes préférences de lecture. Toutefois, j’ai décidé malgré tout de me lancer dans la découverte de Shutdown, et cela grâce aux thèmes abordés qui ont su susciter ma curiosité…

Il serait peu judicieux de prendre le risque de vous dévoiler plus de détails que nécessaire sur l’histoire, ainsi je me tiendrais uniquement au résumé afin de vous laisser tout le loisir de découvrir par vous-même la teneur du récit. Ce que je peux vous révéler en revanche, c’est l’intelligence dont a su faire preuve l’auteur en mettant à profit sa plume pour dénoncer – ou plutôt faire prendre conscience de la situation alarmante dans laquelle se trouve actuellement la Terre tout comme ses habitants. Avec une plume saisissante de vérité et une intrigue étonnante de réalisme, Shutdown pourrait aisément être décrit comme le miroir du XIXème siècle, celui qui révèle les torts et les injustices, la corruption et la destruction, l’horreur et la désolation. L’auteur se transforme en guide dévoué à ouvrir les yeux de son lecteur - et plus largement aux hommes.

Afin de s’approcher au plus près de son lecteur, l’auteur prend garde à mettre en scène des personnages communs avec leurs lots de joies, de peines et de malheurs, accentuant de cette manière l’idée que les dégâts occasionnés sur la Terre de manière directe ou indirecte s’élèvent à l’échelle mondiale, atteignant n’importe quelle personne, sans distinction aucune. Mais plus que cela, l’auteur tisse une véritable toile, mettant en corrélation l’homme et la nature, le peuple et le gouvernement, la communauté scientifique et les défenseurs de la Nature… Shutdown se joue sur plusieurs niveaux, et si le premier semble être celui des conséquences désastreuses des actions humaines sur la planète Terre, le second se dédie aux jeux gouvernementaux situés entre manipulations, mensonges et rapports de force.

Shutdown est assez persuasif dans sa tentative « d’éclairer » les esprits sur la chute progressive de Gaïa et de l’Humanité et de la nécessité d’imposer des changements radicaux afin de préserver la Planète. Cependant, l’histoire mériterait d’être davantage approfondie pour marquer davantage ces mêmes esprits. La seule énumération des maux divers dont souffre la Terre ne suffit plus et la distance est encore trop importante pour que le lecteur puisse être complètement atteint par le désastre annoncé. Intensifier l’histoire, s’appesantir sur les détails tragiques, favoriser la carte des sentiments seraient autant de manières différentes d’y parvenir. Pour libérer le potentiel réel de l’ouvrage, il est nécessaire de dépasser la simple persuasion et opter pour des arguments plus percutants et lourds de sens.

En somme toute, Shutdown délivre un message d’appel et de détresse, enjoint le lecteur à prendre ses armes et livrer bataille au nom de Gaïa. Grâce à sa plume, l’auteure transpose la situation présente sur Terre dans son histoire et la pousse à son paroxysme, forçant le lecteur à ouvrir ses yeux et affronter la vérité dissimulée derrière des faux-semblants. Le plus grand ennemi de la Terre, c’est l’Homme mais si l’Homme est la Faucheuse terrestre, il est également responsable de son propre trépas…

Ce livre évoque une vision du monde qui pourrait être réalité si nous ne changeons pas notre manière de fonctionner, de raisonner… Si nous ne prenons pas plus soin de notre terre et n’avons pas plus de respect pour ce qu’elle a à nous offrir.. pour le moment.

On est face à un roman sombre, noir, où on peut facilement se projeter et qui au final, n’est pas comme beaucoup de romans : ici, pas de fin heureuse en mode bisounours tout s’arrange sous un arc-en-ciel de bon-heur, pas d’espoir illusoire pour l’espèce humaine.. simplement un retour de manivelle « bien mérité » au vu de toute la destruction dont l’homme a pu se rendre coupable au fil des siècles…

Au final, cette vision de l’avenir de l’homme glace le sang…

Quoi qu’il en soit, le livre atteint, je pense, grandement son objectif : c’est un véritable message écologique qui s’en dégage… et il poussera sans nul doute ceux qui ont déjà commencé un travail de réflexion sur l’état actuel de la planète à continuer leur réflexion et leur déconsommation.

Chronique complète : https://hylyirio.com/2020/03/03/avis-de-lecture-shutdown-aurelien-grall/#more-18425

Merci à l'auteur de m'avoir proposé de découvrir son livre via le site simplementpro.

Il est un fait que cet avis n'engage que moi et donc je vous invite à le lire afin de vous faire une idée plus précise.

Un roman qui traite d'un sujet d'actualité et dont on n'arrête pas de parler dans les journaux: la survie de notre planète.

Nous avons dans ce cas-ci une histoire futuriste sur le devenir de notre terre si nous ne faisons pas plus attention à celle-ci.

Pour nous aider à comprendre où l'auteur veut en venir, il vous fait suivre l'histoire de Michael, de Charlotte et de bien d'autres personnages qui se rajoutent au fur et à mesure de notre lecture.

Il y a de l'action, des recherches et des histoires vécues en parallèle et qui ont des buts différents mais finissent par rejoindre la même cause.

Le roman est futuriste et il faut aimer ce type de lecture afin de mieux l'appréhender. Je ne suis au départ pas fan de ce genre de roman mais j'ai tenté l'expérience.

Je reconnais que l'histoire est bien construite et qu'il y a des rebondissements ce qui permet de garder le lecteur en alerte mais la fin est quelque peu "terrifiant". Je ne parle pas en terme d'horreur ou d'hécatombe mais plutôt d'une fin assez "extrême". Mais je pense que l'auteur veut marquer les esprits et passer un message important: il faut prendre soin de la nature car c'est elle qui nous maintient en vie et que forcément quand il y a de l'abus on finit par payer les conséquences tôt ou tard.

Mais car il y a un "mais" quand on y regarde de plus près, il y a toujours une histoire d'argent derrière car il ne faut pas oublier qu'il dirige notre monde et qu'il tourne beaucoup autour de celui-ci même s'il ne fait pas le bonheur.

La science prend aussi une grande part dans l'histoire. La biologie, les recherches mais on parle surtout d'extrémiste, ceux qui n'hésiteront pas à aller bien au-delà de ce que l'on pense pour sauver notre terre. L'imagination de l'auteur est très fertile car il y a mis tout son coeur et cela se ressent.

Il y a un mantra qui récurent: "Gaia dormira tranquille", peut-être qu'il veut que nous adhérions à ce combat contre le gaspillage, l'utilisation à outrance des nouvelles technologies et surtout apprendre à regarder autour de nous. Veuillez à ce que l'on a et non l'utiliser à mauvais escient.

Il y a une phrase que j'ai retenue: "C'est une triste chose que la nature parle et que le genre humain ne l'écoute pas" de Victor Hugo.

Tellement vrai... A méditer.

En résumé, le roman est intéressant pour les personnes qui aiment ce genre de lecture. Même si je ne peux pas dire que j'ai adoré, je vous conseille de le lire car il est bien écrit et l'histoire est cohérente. Pourtant n'étant pas fan je dois bien reconnaître qu'il se laisse lire même par les personnes comme moi qui ne sont pas adepte des histoires visionnaires et qui décrient (avec raison) nos excès en tout genre sans penser au futur.

https://leschroniquesdecendrillon.wordpress.com/2020/01/27/chronique-litteraire-147-shutdown-de-aurelien-grall/

Après avoir lu Le trône de cendre du même auteur, j’étais ravie de découvrir ce nouveau roman au titre accrocheur et dont le résumé promettait bien des surprises. En effet, un roman traitant de sujets d’actualité comme l’écologie, l’épuisement de nos ressources, la pollution, le gaspillage, la technologie qui envahit nos vies, les gouvernements et leurs secrets, nos états en proie à des conflits qu’ils peinent à résoudre et surtout l’éternel problématique de l’homme qui se révèle nettement plus productif lorsqu’il agit pour sa destruction que pour sa sauvegarde.

Tout autant de thèmes prometteurs d’autant plus qu’ils tournent autour d’une fin du monde orchestrée par les hommes voir même par des petits hommes gris… Nous suivons plusieurs personnages: une famille brisée par la perte de la mère et un homme d’affaire qui recherche sa petite amie suite au fameux shutdown. Seulement voilà, malgré les thèmes abordés je suis restée sur ma faim car j’ai trouvé que ce n’était pas assez approfondi, trop survolé. L’auteur énonce des faits, des actes en conséquence avec pour devise « Gaïa dormira tranquille » mais reste en surface ce qui est dommage car la plume de l’auteur est vraiment fluide, accessible. Il dénonce ce qu’il faut mais ne va pas assez loin en s’embarquant dans une épopée pour trouver les responsables de ce shutdown plutôt que d’approfondir ce que serait une vie sans technologie.

La diffusion du virus en parallèle du shutdown accélère la disparition du genre humain et les motivations du groupe « terroriste » œuvrant au nom de la planète fait plus sectaire qu’organisation ayant conscience des conséquences négatives de nos actes. Les deux camps sont peut-être trop extrémistes, cantonnés chacun dans leurs philosophie. Cela manque un peu de nuance faisant ressortir la complexité de la réalité et des comportements humains.

En tant que pamphlet dénonçant nos actes et notre irresponsabilité ce roman est très bien, en revanche il aurait fallu développer davantage pour pousser plus loin la réflexion et susciter cette prise de conscience tant souhaité par l’auteur. J’ai beaucoup aimé l’épilogue et cette fin ouverte qui tire un peu sur la science fiction et apporte une touche d’originalité à l’ensemble. Je suis donc mitigée pour cette lecture bien qu’admirative de la patte de l’auteur, je vous invite à vous faire votre propre avis en le lisant à votre tour car dans tous les cas il ne laisse pas indifférent!

Le grand Shutdown a eu lieu, plus d'électricité, de téléphones, d'ordinateurs, de télévision, aucun moyen de communications, une grande partie de la population est morte.

Ce qui reste du gouvernement fait appel à Michael Donovan, astrophysicien devenu alcoolique après la disparition de sa femme pour faire équipe avec Charlotte von Braun afin de sauver ce qui reste du monde.

J'étais très enjouée à l'idée de plonger dans ce livre aux allures post apocalyptique. Tous les éléments sont réunis pour les adeptes du genre, un père célibataire alcoolique, une coéquipière froide et contrariante et un monde qui s'écroule.

Après une petite adaptation pour lire le livre dont le récit se découpe avec les différents personnages, je découvre au fil des pages une très belle plume, des descriptions présentes sans fioriture et des personnages secondaires intéressant.

Je ressens malheureusement un sentiment grandissant qui m'habite à mesure de ma lecture, un manque de développement et des raccourcis. Je m'explique, l'histoire est là, on est dedans, mais les rapports humains se font rapidement, certes il ne faut pas s'attarder trop dessus, mais à mon goût cela manque de réalisme, tout comme l'histoire qui se fait rapidement, encore une fois c'est une perception personnelle, cela va trop vite, les raisonnements tombent sans réelle réflexion. C'est dommage.

Au final, une découverte intéressante, mais le manque de développement m'a empêché de m'évader complément. J'avoue je m'attendais à plus. Je vous invite à découvrir ce roman qui traite sous un bel angle d'un possible futur apocalyptique de l'humanité.

Pour commencer, je dois bien avouer que j'ai rencontré quelques difficultés pour entrer dans l'histoire. Non seulement il nous manque des informations concernant les personnages et la situation du monde mais en plus l'auteur va beaucoup trop vite, passant d'un passage à l'autre en quelques pages sans nous laisser le temps de nous imprégner de l'histoire. Ainsi, nous débutons notre lecture lentement et difficilement.

Les personnages sont agréables à suivre mais c'est tout. En effet, nous ne savons pratiquement rien d'eux ce qui ne nous permet pas de nous attacher à eux. L'auteure a eu la bonne idée d'inventer beaucoup de protagonistes pour rendre son histoire plus réelle, ce qui est super, sauf qu'il n'a pas été au bout, se contenant de les faire apparaître sans réellement leur donner une " identité propre " créant ainsi une grande distance entre eux et le lecteur. C'est vraiment dommage.

L'action est omniprésente dans le livre. Ça, je ne peux pas le reprocher à l'auteur. En effet, avec les surprises et les rebondissements, nous avons toujours envie d'en savoir plus sur ce que l'auteur nous réserve. Dommage qu'il n'ait pas été au bout de son idée...

L'univers que l'auteur a créé est très intéressant. Vraiment. C'est ce qui m'a attirée en lisant le résumé. Mais malheureusement, je pense qu'il a voulu aller trop vite dans l'écriture ce qui fait que nous avons une sensation de " bâclé " tout au long du livre. Il manque de la profondeur à son histoire. Des émotions, des descriptions, des passages intenses... C'est vraiment dommage car je suis certaine qu'avec ça le livre aurait été vraiment super.

La fin m'a elle aussi beaucoup déçue car au final, nous restons sur notre fin. L'idée est très bonne, sincèrement, mais l'auteur aurait dû aller plus loin afin que nous n'ayons pas cette sensation d'inachevé..

La plume de l'auteur est fluide et agréable à lire mais... il maque énormément de descriptions. Autant en ce qui concerne les lieux que les sentiments des personnages. Seules les actions sont bien décrites. C'est bien mais ce n'est pas assez car sans le reste il nous est impossible de réellement rentrer dans l'histoire, de la vivre aux côtés des personnages.

Pour conclure, j'ai été très déçue de l'histoire par rapport à ce que nous promettait le résumé. L'histoire, au fond, est vraiment intéressante cependant, l'auteur n'a pas su mener le sujet. Les sentiments des personnages ne sont pas assez profonds, les descriptions trop brèves et tout se passe beaucoup trop rapidement pour que nous ayons le temps de bien assimiler ce qu'il se passe. Je pense sincèrement que si l'auteur retravaillait son roman ce dernier pourrait être grandiose. Mais en l'état actuel... il est trop " bâclé " à mon goût. Navrée.

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