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La vie n'est pas comme l'un de ces appareils modernes où il suffit d'appuyer sur un bouton pour rejouer le morceau choisi. Pas de retour en arrière possible et certains de nos actes ont des conséquences irréparables.
Afficher en entierL'amour de sa vie, c'est celui qu'on a vécu, pas celui qu'on a rêvé.
Afficher en entierIl y a tant de gens qui rêveraient de pouvoir tout recommencer, de se retrouver juste avant l'instant où ils ont dérapé
Afficher en entierSi c'était à refaire ? Qui n'a jamais rêvé à cette éventualité ? Corriger ses erreurs, réussir là où on avait échoué...
Afficher en entierOn serait bien heureux si on pouvait s'abandonner soi-même, comme on peut abandonner les autres
Afficher en entier" Les enfants sont sacrés ; tous les parents du monde vous le diront, ils seraient prêts à tout pour protéger leur progéniture, même à tuer. "
P.116
Afficher en entier[...]
Il s'approcha, et Valérie lui administra une gifle magistrale.
- Tu m'as fait traverser la ville pour me gifler ? dit-il en se frottant la joue. Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter tant d'attentions ?
- Ma vie était presque parfaite jusqu'à ce que je te croise à la sortie de ce fichu bar et, maintenant, je ne sais plus du tout où j'en suis.
Andrew, sentant une vague de chaleur l'envahir, se dit qu'il venait de recevoir la plus délicieuse gifle de toute sa vie.
- Je ne te rendrai pas la pareille, un gentleman ne fait pas ce genre de chose, mais je pourrais t'en dire autant, souffla-t-il sans la quitter des yeux, je viens de passer deux semaines franchement maussades.
- Cela fait quinze jours que je ne cesse de penser à toi, Andrew Stilman.
- Quand tu as déserté Poughkeepsie, Valérie Ramsay, j'ai pensé à toi jour et nuit, et ce pendant trois ans... quatre en fait, peut-être même plus.
- C'était une autre époque, je ne te parle pas du temps où nous étions adolescents, mais de maintenant.
- Maintenant, c'est pareil, Valérie. Rien n'a changé, ni toi, ni l'effet que cela me fait de te revoir.
- Tu dis cela, mais si ça se trouve tu veux juste prendre ta revanche sur ce que je t'ai fait endurer.
- Je ne sais pas où tu vas chercher des idées aussi tordues, tu ne dois pas être si heureuse que ça dans ta vie presque parfaite pour penser ainsi.
Et avant qu'Andrew ne comprenne ce qui lui arrivait, Valérie passa ses bras autour de son cou et l'embrassa. Ce fut d'abord un baiser timide posé sur ses lèvres, puis Valérie devint plus aventureuse. Elle interrompit son étreinte et le regarda, les yeux humides.
- Je suis fichue, dit-elle.
Afficher en entiermieux vaut une amitié sincère que des camaraderies superficielles
Afficher en entierQue la vie te soit belle, même si je t'ai voulu mort de me faire tant souffrir.
Afficher en entier" Je sais que quelque part dans cette ville où je me promène seule, tu respires, c'est déjà beaucoup ".
P.90
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