Extraits

— Nous vous laissons tranquilles. Allez, Byron !

Hélas, le chat faisait mine de ne pas comprendre qu’il avait un prénom. Et qu’il devait se montrer obéissant.

— Byron ? demanda Mr Salisbury.

Seigneur, il devait se croire dans une vraie maison de fous…

— Oui, comme le poète. Childe Harold, vous connaissez ?

— Euh… Cela va sans dire.

On le sentait affligé par la platitude de cette conversation. Difficile de lui donner tort

— C’est notre chat.

— Je vois.

Il semblait surtout convaincu que cette discussion était sans queue ni tête…

Il n'avait pas eu l'intention d'embrasser Geneviève. Mais elle s'était tournée vers lui pour lui parler et.....il n'avait pas pu résister. Et après ?

Eh bien.....Il se demanda pourquoi il ne l'avait pas fait plus tôt.

Car la bouche de cette femme était un pur délice. Elle était chaude, douce, et elle avait un goût délicieusement sucré.

- Entrez, milady.

Elle s'exécuta. Il garda la porte ouverte et jeta un œil dans le couloir. Pas question que les domestiques jacassent. Encore qu'il était un employé de la maison, lui aussi. Pour l'instant le couloir était désert. Si leur entrevue était brève, elle passerait inaperçue.

Il passa à côté d'elle pour tirer la chaise du bureau afin qu'elle prenne place. C'était le seul endroit pour s'asseoir, en dehors du lit. Et il n'allait quand même pas lui proposer de s'installer là !