Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 513
Membres
1 006 827

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

— Niall m’a dit de t’accompagner si tu avais besoin d’aide pour aller chercher des affaires chez toi.

— J’y suis déjà allée, l’informai-je d’un ton plat en affrontant son regard qui s’obscurcit brusquement.

— Seule ? gronda-t-il.

— Oui, répondis-je fermement sans ciller sous son regard furieux. Il n’y avait personne, il faisait jour et je suis une grande fille, ajoutai-je, ressentant brusquement le besoin de me justifier.

— Ce n’est pas une raison ! explosa-t-il alors en franchissant la distance qui nous séparait.

— Effectivement, je viens de vous en donner trois ! répliquai-je du tac au tac.

Afficher en entier

Le téléphone retentit, chose étonnante étant donnée l’heure, l’empêchant de me répondre. Niall décrocha, mais ne prononça pas un mot, me fixant tandis qu’il écoutait son interlocuteur. Je vis son visage se durcir, puis de la peur passer dans ses yeux. Il n’eut pas besoin de m’informer de l’identité de celui qui souhaitait me parler alors qu’il me tendait le combiné.

"– Siana, je vous laisse deux semaines pour faire votre choix. Si vous ne vous montrez pas raisonnable, si vous ne venez pas à moi donc, je préviens le Conseil moi-même. Je pense inutile de vous préciser que si la traîtrise de votre supérieur, de votre amant, et de tous vos petits amis venait à être connue, vous ne les reverriez jamais."

Afficher en entier

"(...)–Pourquoi persistes-tu à me dire non ? C’est une activité très saine, tu sais, et je n’ai aucune intention de te faire du mal, ajouta-t-il d’un ton soudain très charnel.

–Tu ne penses vraiment qu’à ça, lui répondis-je avec un demi-sourire.

–Bien sûr ! Pas toi ? Ça veut dire oui ?

–Non.

Sachant que je n’aurais jamais le dessus par la force, je choisis la voie de la négociation :

–Pourquoi refuses-tu d’entendre quand je te dis que c’est non.

–Parce que j’ai envie de toi.

–Ça passera, c’est juste l’attrait de la nouveauté, plaisantai-je.

Il éclata d’un rire grave littéralement érotique.

–Je ne crois pas non, j’ai envie de te goûter.

Parlait-il de mon sang ?

–Non, répétai-je une fois de plus.

–Embrasse-moi, implora-t-il d’une voix rauque.

–Non.

–Alors c’est moi qui vais le faire.(...) "

Afficher en entier

Me concentrant sur les iris gris, ce fut pourtant sur le disque sombre de ses pupilles dilatées par la peur que je me focalisais, comme si elles se trouvaient être le passage me permettant d’accéder à son cerveau. Les ondes et pensées désordonnées que son esprit affolé émettait manquèrent de me déstabiliser complètement, mon propre esprit les heurtant comme mon corps l’aurait fait face à une violente bourrasque. Mais je devais me montrer plus forte que lui… J’étais plus puissante que lui et devais imposer ma volonté, soumettre et contraindre cet homme à me laisser me nourrir sur lui.

Il lutta pour repousser mon intrusion, terrifié par le spectre de la mort que l’acte, vital, pour moi, que je m’apprêtai à accomplir laissait entrapercevoir. N’ayant aucune intention de violer son âme brutalement, j’adaptai en quelque sorte ma propre fréquence à la sienne, mon esprit enveloppant le sien pour le persuader que ma volonté était la sienne, et le contraindre à se détendre. Dès que je sentis son corps se relâcher, je sus y être parvenue. Je laissai s’écouler quelques secondes avant de passer à la seconde phase, neutralisant ses dernières défenses, m’attaquant à son instinct de survie, primaire et animal, mais moins que le mien, lui dévoilant par le biais de ma propre conscience qu’il était trop tard, que lutter était inutile, mais que s’il se tenait tranquille, il ne lui arriverait rien d’autre que la perte de quelques centilitres de sang.

Dans une ultime impulsion de contrôle, je l’incitai à se déconnecter de sa réalité, le protégeant, autant que moi, par l’oubli. Là encore, je sus y être parvenue lorsqu’un voile tomba sur ses pensées, les faisant grésiller à la manière d’un poste de radio ne captant plus rien, m’apportant un silence bien venu. Tout était si calme désormais dans sa tête, son regard était si vide que je pus enfin m’apprêter à le mordre.

Fière de mon petit succès, j’eus envie de l’exprimer, par une clameur de triomphe. Je n’en fis rien et conclus que cette aptitude faisait partie intégrante de la nature du vampire, et que malgré ma particularité, je l’avais développée comme n’importe lequel d’entre eux.

Inclinant la tête de l’inconnu pour accéder à son cou, je le mordis, prenant sur moi de faire abstraction du parfum bon marché dont il s’était largement aspergé. Lorsque son sang tiède déferla dans ma bouche, avec un goût légèrement plus amer que celui d’Axel, des images emplirent de nouveau mon esprit : une femme brune, une voiture neuve, un chien… Après les efforts que j’avais développés pour le soumettre, me sentir vaguement honteuse d’abuser de lui ainsi me surprit. J’espérais avoir eu suffisamment d’emprise sur lui pour qu’il oublie totalement ce que je lui faisais, comme une sorte de pardon qu’il me donnerait à son insu. Ce sentiment purement humain fut cependant rapidement remplacé par la délectation quasi animale que je ressentais à boire son sang.

Afficher en entier

– Et que tu n’as pas fait exprès de me faire croire que tu partais définitivement ?

– Je suis l’innocence incarnée.

– Et que tu n’as pas eu la stupidité de risquer ta vie ? Pour moi ?

– J’ai fait ça, moi ? Ah oui, c’est possible, mais tu as fait pareil.

– C’est vrai.

– Par devoir.

– Encore vrai. Mais pas seulement.

– Ah non ? Pour quelle autre raison alors ? m’enquis-je.

– Eh bien, disons que j’ai un gros faible pour les chipies, brunes, intelligentes et sexy.

– Ah ? Je n’avais pas remarqué.

– Tu veux que je te montre ? me demanda-t-il enfin, sa voix rendue 225 plus grave par le désir que je pouvais voir aussi briller dans ses yeux.

– Oui, soufflai-je.

Afficher en entier

"Je commençai à boire, doucement au début, puis plus avidement, avec gourmandise. Le sang tiède d'Axel emplissant ma bouche me parut si délicieux que je me pris à espérer que toutes mes futures victimes soient aussi délectables. L'effet apaisant de ce qui serait désormais ma seule nourriture fut quasi immédiat, se propageant dans mon corps, par vagues, à chaque aspiration. C'était absolument divin, presque extatique, tant ce besoin s'était fait impérieux. Je crus comprendre que ce n'était pas désagréable pour lui non plus."

Afficher en entier

Sa peau était très blanche, pure et sans aucun défaut. Sa bouche, généreuse et bien dessinée lui conférait un petit air androgyne déroutant, presque féerique, et tout à fait ensorcelant. Il devait faire un peu plus d’un mètre quatre-vingt-cinq et de son visage, très doux, se dégageait malgré tout une impression d’autorité naturelle.

Allons bon ! Encore un super canon dans ma boutique !

Afficher en entier

Ses arcades sourcilières, très légèrement proéminentes, jetaient une ombre sur son regard, renforçant encore cette impression de férocité que ses sourcils froncés donnaient déjà. Un nez droit et une bouche sensuelle complétaient ce divin tableau.

Et voilà ! Je suis amoureuse !

Ma philosophie personnelle étant de ne jamais bouder mon plaisir, de profiter de ce que la vie avait à m’offrir, imaginez un peu mon état face à ce superbe spécimen !

Afficher en entier

– Oui, nous les avons récupérés chez l’un des nôtres qui a récemment disparu.

– Il est mort ou il voulait changer de vie ? Y-a-t-il un moyen de savoir si certains de ces feuillets lui appartenaient en propre, s’ils étaient écrits de sa main, ou s’il n’en était que le dépositaire ? Ou comment les a-t-il eus en sa possession ?

– Pourquoi ?

Beaucoup de questions, mais pas une réponse. Que c’était horripilant !

Parce que je suis très curieuse, c’te question !

– Parce que ça m’aiderait à comprendre, répliquai-je en soupirant.

– Je peux seulement te dire que ces documents étaient en sa possession, pas d’où ils viennent.

Super. Me voilà bien avancée.

Afficher en entier

De méchante humeur, et toute à mes rangements dans la chambre bunker, je ne réagis pas lorsque Søren apparut dans l’encadrement de la porte et pas plus lorsqu’il s’avança un peu dans la pièce, pensant qu’il me surveillait pour le cas où j’aurais l’idée de me servir de magie pour prendre la poudre d’escampette.

Profitant de ce que je devais passer près de lui pour récupérer une pile de t-shirts dans un sac, ses mains se refermèrent sur mes bras. Avant que j’aie le temps de comprendre ce qu’il m’arrivait, je me retrouvais prisonnière, collée contre le mur, ses doigts, enroulés autour de mes poignets, maintenant mes bras le long de mon corps.

Oh mon dieu !

Mon coeur battait n’importe comment. Mes yeux captifs des siens, son corps puissant contre le mien, autant de délices qui eurent raison de mes pensées. Søren se pencha sur moi, son regard se posa sur ma bouche, puis remonta à nouveau se plonger dans le mien. Se rapprochant encore, ses lèvres effleurèrent les miennes, les caressèrent, pour les ensorceler avant d’en prendre possession. Je frissonnai et laissai échapper un gémissement de plaisir, me cambrant contre lui lorsque ses mains me libèrent pour se refermer sur ma taille. Mes sens furent assaillis de sensations merveilleuses, son odeur, sa douceur, le goût de son baiser, et même le ronronnement de contentement que je percevais plus que je ne l’entendais.

Mon esprit semblait ne plus pouvoir fonctionner correctement, s’ingéniant à créer des pensées contradictoires dans ma tête.

Oui… non… encore… stop.

Je n’étais pas tout à fait remise, psychologiquement, de mon agression, ma situation me stressait, les responsabilités qui venaient de me tomber dessus et le danger qui pesait sur moi m’angoissaient. Il ne fallait pas que notre éventuelle relation commence à un moment où j’étais vulnérable. Je n’étais pas suffisamment sereine et surtout ne voulais pas tout gâcher à cause de ma situation délicate. Ce que je fis pourtant, la raison l’emportant sur mon désir.

Ses lèvres glissèrent jusqu’à mon cou.

Continue.

– Søren, s’il te plait, articulai-je piteusement.

Il ne m’entendit pas ou fit semblant.

Tentant de résister et de le repousser, je posai mes mains sur ses biceps.

Oh merde ! Ils sont fabuleux.

– Søren, je t’en prie, suppliai-je à la torture de devoir agir ainsi.

Il se redressa lentement, et me regarda, étonné.

– Quoi ?

– Je…

– Tu ne veux pas ?

– Je… Essaye de comprendre, soufflai-je. Pas maintenant.

S’écartant brusquement de moi, son visage exprimait désormais l’incrédulité la plus absolue.

– Tu me repousses ? Je croyais que…

Je ne dis rien, ne lui confirmant pas qu’il avait effectivement raison de penser que je le voulais, me contentant de le regarder, formulant le voeu qu’il comprenne. C’était trop demander. La perplexité fit la place à la colère dans son regard qui s’obscurcit prodigieusement.

– Tu te fous de moi ? explosa-t-il.

- Non, je…

- Quand tu sauras ce que tu veux, fais-moi signe ! Et puis non, tiens, inutile de te donner cette peine, j’ai compris, m’assena-t-il avec rancoeur avant de disparaître.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode