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Personne ne m’ayant expliqué quel pouvait être l’intérêt d’une telle union charnelle, pas même lorsque j’y avais été soumise, j’avais malgré tout pris la peine d’y réfléchir.

Dans un premier temps, je m’étais dit qu’il n’était question que de renforcer le lien ou l’emprise du créateur sur le jeune qu’il venait d’engendrer. Mais les mots que Pierre m’avait dits la veille, dans le but de me faire céder à ses avances, m’avaient fait réaliser une chose importante, chose à laquelle je n’avais pas jusqu’à maintenant donné toute l’importance qu’elle méritait.

Le vampire n’était-il pas celui qui séduit pour donner la mort ? L’amour – ou le désir – qui donne la mort. Le vampire était donc le parfait symbole du lien étroit existant entre Éros et Thanatos, ou de ce qui existe entre la « petite » et la « grande » mort. L’allégorie d’une sorte de mort intermédiaire. N’était-il pas naturel qu’après avoir pris totalement possession d’un être en le privant de son sang, qu’après lui avoir donné en échange la mort qui offrait également une renaissance, les deux êtres consolident cet échange par une union physique ?

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– Eh bien oui, me répondit l’ancien. Que vous arrive-t-il ?

Et il me demandait ce qu’il m’arrivait ? Voir Nabu, habillé en rappeur et l’imaginer se promenant tranquillement la nuit dans les rues de Paris eu raison de moi. Je ne pus retenir mon fou rire plus longtemps.

La fugace vision du vénérable vampire dans cette tenue, sur scène, gesticulant et agitant les bras comme un chanteur de rap était vraiment trop drôle. J’en pleurais de rire.

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C’est alors que je vis quelqu’un se tenant debout sur le trottoir au niveau de la porte cochère et tourné vers nous. N’en croyant pas mes yeux, je fixai l’individu qui n’avait vraiment pas peur de s’aventurer ici.Vêtu d’un jogging noir, il avait remonté la capuche de sa veste de sport de telle sorte que le haut de son visage n’était pas visible et pour faire bonne mesure une écharpe enroulée autour de son cou en dissimulait le bas, le tout m’évoquant immédiatement un lascar de banlieue.

L’inconnu s’avança de quelque pas dans ma direction de façon très décontractée. Sortant les mains de ses poches (des mains pourvues de griffes) il abaissa sa capuche et retira son écharpe. J’écarquillai les yeux à mesure que le quidam dévoilait son visage et son identité. Un fou rire monumental monta en moi.

– Nabu ? m’exclamai-je. C’est vous ?

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En grande discussion, les deux vampires passèrent à mon niveau.

J’entendis leurs pas s’éloigner. Sortant de ma torpeur, je récupérai mon sac sous le comptoir puis me dirigeai vers la sortie pour les rattraper. Je ne les vis nulle part. Sans doute m’attendaient-ils dans la voiture.

Verrouillant la porte de l’établissement avec la clé que Niall m’avait confiée, je marquai une pause sur le trottoir et scrutai l’obscurité dans la direction où le 4x4 aurait dû se trouver. Mais il n’y était pas. Ils étaient partis et m’avaient purement et simplement oubliée.

– De mieux en mieux, murmurai-je, peinée d’avoir si peu d’importance que l’on puisse m’oublier aussi facilement

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– Søren, commençai-je, aussitôt interrompue par Axel qui venait d’arriver et m’appelait.

Søren s’était déjà relevé et me tendit sa main, un sourire craquant aux lèvres. Axel nous avait rejoints et me sauta dessus, m’emprisonnant entre ses bras.

– Ma chérie, tu m’as manqué, marmonna-t-il dans mes cheveux.

Surprise par ses effusions auxquelles je n’étais plus habituée, je mis un moment avant de l’étreindre à mon tour. Nous restâmes ainsi enlacés, Axel semblant ne plus vouloir bouger.

– Axel ?

– Mmm ?

– Tu fais quoi ?

– Je profite de la situation, marmonna-t-il le plus honnêtement du monde.

J’éclatai de rire.

Me repoussant légèrement, il m’embrassa à pleine bouche. Je sentais le regard de Søren posé sur nous. Il n’avait pas bougé et se tenait totalement immobile, mais finit pas toussoter pour mettre fin à notre petit câlin. Axel me relâcha et se présenta à lui.

Søren le fixa un instant puis le salua d’un signe de tête. Mon ami semblait absolument fasciné, subjugué par les yeux du vampire. Ce que je comprenais aisément, moi-même ayant toujours du mal à m’en décrocher, surtout lorsqu’il n’était pas en colère.

Je souris en voyant Søren froncer les sourcils, quelque peu déstabilisé par le regard gourmand d’Axel posé sur lui. D’ailleurs, il me jeta un coup d’oeil et mon sourire s’agrandit encore.

– Axel, je te présente Søren, mon patron.

J’avais à peine hésité sur le mot, mais il s’en était aperçu.

– Vraiment ? me dit-il d’un ton malicieux. Juste ton patron ? Aurais-tu changé de philosophie depuis ton départ ?

Søren sembla tout à coup très intéressé par le tour que prenait la conversation et leva les sourcils lorsque mon ami me demanda sans discrétion aucune :

– Et au lit, il est comment ?

Je lui répondis par une grimace.

– Eh bien, Siana, réponds ! Je serais très curieux de connaître ton point de vue à ce sujet, renchérit Søren d’une voix si mâle et enjôleuse que j’en fus toute remuée.

Si son visage était imperturbable, ses beaux yeux en revanche pétillaient de malice. Je retins le sourire qui me démangeait et chuchotais à l’oreille d’Axel, en fixant Søren, certaine cependant qu’il m’entendrait.

– Il est divin.

Une lueur de satisfaction teintée de plaisir illumina le regard de Søren.

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– Siana, tu veux bien me laisser une autre chance ?

– À deux conditions, imposai-je.

Je le sentis se crisper contre moi. Un nuage d’orage passa dans ses yeux.

– Lesquelles ?

– Que tu laisses tomber toutes tes bimbos. Tu supprimes leurs numéros de ton téléphone, tu arraches les pages de ton carnet et tu les oublies.

Un sourire un peu confus étira ses lèvres.

– Et l’autre condition ?

– Promets-moi de m’expliquer pourquoi tu as agi ainsi avec moi. Pas forcément maintenant si tu n’en as pas envie, mais quand tu seras prêt.

– Promis. Je peux te demander quelque chose moi aussi ?

– Je t’écoute.

– Tu aimes Niall, n’est-ce pas ? Alors comm…

– Je t’aime aussi, lui assurai-je.

Cette fois-ci ce n’était plus de l’étonnement, mais carrément de la stupéfaction que son regard renvoyait.

– Mais tu ne peux pas ! s’exclama-t-il, partagé entre la joie de s’entendre confirmer mes sentiments et l’incompréhension.

– Je ne peux pas ?

– Non, ce n’est pas poss… Pas bien.

- Je ne vois pas ce que le bien vient faire dans cette histoire! répliquai-je. C’est comme ça, je n’y peux rien. Et ce que je ressens pour toi n’enlève rien à ce que j’éprouve pour lui et inversement.

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– Comme tu veux, soupirai-je. Je… Je t’ai rapporté tes affaires, ajoutai-je, d’un ton las en déposant la pile de vêtements sur la commode située juste à côté de la porte.

Ce qui m’obligea à détourner les yeux de Niall un court instant. Lorsque mon regard se reporta sur lui à nouveau, il en avait profité pour se rapprocher de moi et me fixait comme un fauve affamé.

Il se rapprocha encore et plaqua ses mains sur la porte de chaque côté de mes épaules. Croyait-il vraiment que je le laisserais s’en sortir à si bon compte ? Pensait-il réellement qu’en me manifestant son désir, je lui pardonnerais ? Certes, il s’était vaguement excusé mais j’estimais que c’était loin d’être suffisant. Son visage s’était approché du mien et nos lèvres se touchaient presque.

– Qu’est-ce que tu fais ? lui demandai-je, notant que ma voix s’était singulièrement altérée.

– Ne t’inquiète pas, murmura-t-il d’une voix rauque en promenant ses lèvres sur ma joue. Je ne poserai pas les mains sur toi.

Ses mains non, mais les promesses sous-entendues dans ses mots et son intonation me rendaient folle. Je crevai d’envie de le laisser faire tout ce qu’il voulait et dus déployer des trésors de self-control pour me maîtriser.

– Niall, arrête, soupirai-je.

- Non, c’est trop tard, susurra-t-il.

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« Je laissais les minutes s'écouler, fidèle à mon vœu de silence. À qui aurai-je pu parler puisque personne ne s'occupait de moi ? Je me faisais l'effet d'un bibelot. Décorative mais pas vraiment utile. »

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« Je réalisai alors que si la mort m'avait reniée, c'était la vie qui faisait de moi ce que j'étais. Celle-là même l'avait séduit lui.

Je perçus alors avec une étonnante acuité l'ambivalence de ma nature, comme si seulement je commençai à me comprendre.»

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« Je deviens complément fou, Siana s'exclama Niall en me saisissant par les épaules. Je perds les pédales. Je... J'ai essayer de te détester, j'ai tout tenté mais plus j'essaye moins j'y arrive ! J'ai voulu te punir pour ça. Je t'en voulais, à toi, parce que je suis incapable de ne pas t'aimer.

– Niall... »

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