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Je croise les bras, détourne le regard et me tiens raide comme un piquet pendant qu’il me soigne. Quand il en a fini avec mon mollet, il commence à se relever mais repère alors la marque profonde en haut de ma cuisse. Avec des gestes prudents, il glisse la main le long de ma jambe et relève un peu mon tee-shirt lorsqu’il place la paume sur le bleu. Elle est chaude. Je le suis aussi.
— S’il te plaît, dis-moi que c’est la dernière, murmure-t-il tandis que sa main remonte de quelques millimètres.
— Il y en a une autre, dis-je à voix basse. Plus haut du côté gauche.
Il se lève lentement. On dirait presque qu’il a peur quand il croise mon regard.
— Plus haut, c’est-à-dire ?
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Afficher en entier« — Ça ne marchera pas, McKenzie.
— Si, dis-je. Il le faut.
— Sidhe, tu es… toi. (Il me saisit les épaules.) McKenzie, je t’aime. Je t’aime plus que je ne l’aurais cru possible. J’ai envie de venir avec toi. Je veux qu’on passe le reste de notre vie ensemble, mais ma mort résoudrait tant de problèmes, et… Et Taltrayn t’aime. Tu peux être heureuse.
Sa pomme d’Adam tressaute lorsqu’il déglutit, puis il me tourne le dos.
Je vais le tuer. Je vais le tuer, bordel »
Afficher en entierIl semble se rappeler quelque chose, et met un genoux à terre.
- S'il te plait, épouse moi.
Un éclaire fuse entre nos mains jointes.
- Les faes ne se marient pas.
Je ne sais pas pourquoi j'ai dit çà. Mon cerveau a de toute évidence cessé de fonctionner.
Afficher en entier— Tu crois que c’est facile ? dit-il. (Son agitation perce dans le ton de sa voix.) Tu penses que ça me fait plaisir de savoir qu’il sait où tu es à chaque instant ? Qu’il sait quand tu as des ennuis, quand tu es triste ou effrayée ? (Il m’empoigne les bras et me pousse avec douceur contre une façade en pierre.) Il sent ton désir, McKenzie.
Il penche la tête et rapproche ses lèvres des miennes.
— Il sait quand on se touche, quand on s’embrasse. Il saura si on fait l’amour. C’est ce que tu veux ? Tu supporterais de le blesser ainsi ?
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Afficher en entierKyol retire les lambeaux restants de sa chemise. Je rive les yeux sur Lena. Je sais à quoi ressemble le corps de Kyol ; des épaules musclées, un torse ciselé et des tablettes de chocolat en guise d’abdominaux. Il est bâti comme un guerrier. J’ai beau avoir mis un terme à notre relation, je ne suis pas aveugle pour autant.
source "dans notre petite bulle"
Afficher en entierP.129
- S'il-te-plaît, McKenzie. J'essaie de prendre la bonne décision.
C'est entre autres pour ça que je l'aime. IL veut se racheter un passé qu'il regrette, être un homme bien, et je pense que ça peut expliquer pourquoi il me repousse. Les faes respectent le caractère sacré d'un lien plus que les humains ne respectent celui du mariage, et dans son esprit, le simple fait de me toucher est une violation de la connexion que j'ai avec Kyol.
Mais Naito et Kelia se moquaient de ça. Et en ce moment précis, moi aussi. J'attrape Aren par le haut de sa cuirasse et l'attire plus près.
- Je suis la bonne décision, Aren.
Afficher en entierP. 163
- C'est avec toi que j'ai envie que ça marche, lui dis-je. Malgré le lien.
- McKenzie.
Mon nom ressemble plus à un soupir dans sa bouche. Je pose ma main libre sur son visage.
- C'est toi que j'aime, dis-je.
Puis je glisse ma main derrière son cou et le sens abandonner toute résistance.
Il prend l'initiative du baiser, se penchant pour s'emparer de ma bouche. Je suis folle de son odeur et de ses caresses, de la façon dont il m'enlace et me serre contre lui, mais surtout simplement de lui. Il est une lumière au milieu de ces ténèbres. Il est fort, attentionné, et a fait d'innombrables sacrifices pour Lena et le Royaume. Il me rend heureuse et je voudrais tant le rendre heureux moi aussi.
Afficher en entier— On m’a donné l’ordre de te soigner.
Je sursaute à la voix d’Aren. Quand je regarde par-dessus mon épaule, je le vois dans l’embrasure de la porte. Ses edarratae brillent d’une lueur captivante sous l’éclairage tamisé. Si je devais le qualifier, je dirais qu’il est décontracté et séduisant, et j’aimerais tant qu’il soit là parce qu’il a choisi de venir me voir plutôt que parce qu’on le lui a ordonné.
— Je vais bien, dis-je, me retournant vers le canapé pour dérouler la couverture.
— Taltrayn a mentionné des cloques et des égratignures.
— Tu n’as pas envie d’être ici, Aren.
— Il est mon supérieur, dit-il. Et il saura si je ne t’ai pas soignée.
— Il s’en remettra.
Je vais m’asseoir sur le canapé, mais Aren traverse la pièce et s’empare d’un côté de la couverture. J’essaie de lui faire lâcher prise, mais il ne cède pas et le tissu frotte contre mes paumes sensibles. Je laisse échapper la couverture en sifflant.
— Donne-moi tes mains.
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Afficher en entierSa raideur disparaît, et il s’empare de ma bouche.
Je m’enflamme aussitôt, brûlante de l’intérieur comme si la foudre s’était abattue sur moi. La force, le désir et la magie contenus dans son baiser m’envahissent. Je laboure ses épaules des doigts, puis glisse une main derrière son cou pour l’attirer plus près.
J’entrouvre les lèvres, l’invitant à enchaîner sur un baiser plus appuyé. Il s’exécute et je gémis tandis que ma peau s’échauffe. Il a le goût du Royaume, exotique, sucré et primitif. J’en veux encore – et, aux frissons qui l’agitent, je vois que c’est aussi son cas –, mais il termine le baiser en relâchant ma bouche avec une tendresse exquise qui me donne le tournis.
source "dans notre petite bulle"
Afficher en entier« Je verse des crackers dans un bol par terre. Sosch n’a toujours pas l’air satisfait. Il est plus rancunier que n’importe quelle personne que je connaisse.
Tant pis. Je suis trop fatiguée pour lui remonter le moral. Je laisse mes clés sur le plan de travail puis me dirige vers la porte de ma chambre.
Ce n’est qu’après avoir commencé à l’ouvrir que je me rends compte qu’elle était fermée. Je ne la ferme jamais.
D’instinct, je bande les muscles et me prépare à ce que quelqu’un fonde sur moi. Le quelqu’un en question ne fait rien de tel. C’est parce qu’il est attaché à mon lit les membres en croix.
Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? »
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