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[Melchior] - Impec. Je peux te prendre en photo ?

[Bastien] - Bien sûr. Tu veux que je mette ma blouse ?

- Seulement si tu te met à poil en dessous. C’est pour les lectrices de Sixtine.

Je manquai de m’étouffer et Bastien parti d’un rire monumental. Léonard ouvrit des yeux effarés derrière ses lunettes de hiboux.

- Il faut se déshabiller ? paniqua-t-il. Mais je n’ai pas mis de sous-vêtements présentables !

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Saviez-vous par exemple qu'étant donné les conditions de pression et de température sur Saturne, il y pleut probablement des diamants ?

La mâchoire m'en tomba.

- Sérieux ? Des diamants ?

- Oui, mademoiselle.

Je me tournai vers Melchior.

- Changement de programme, Melchior. On retrouve coûte que coûte ce foutu carnet et on part sur Saturne.

Et plus besoin de bosser pour payer la maison de retraite de Maminou !

Mon photographe leva les bras vers le ciel avec enthousiasme.

- Cool !

- Bastien, poursuivis-je, à combien estimes-tu notre temps de survie sur Saturne ? Avec des combinaisons adaptées ?

Le jeune scientifique sourit gentiment.

- En admettant que vous traversiez les anneaux sans dommage, qu'aucun astéroïde ne fracasse votre vaisseau et que les tempêtes qui balaient la planète ne vous emportent pas sur leur passage ?

- Oui, répondis-je avec assurance.

- Alors dans ce cas, vous survivriez peut-être trois ou quatre secondes, le temps que la gravité broie vos organes internes.

Je grimaçai et Melchior caressa son menton, pensif.

- On ferait peut-être mieux de se mettre au trafic de drogue, Six. Ça serait moins dangereux...

- Pourquoi ? Tu connais beaucoup de planètes où il pleut de la drogue ?

Il éclata de rire.

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— En termes de vulgarisation scientifique, ajouta Bastien sur un ton léger, le paradoxe de l’évolution, c’est qu’on est vraiment tous trop cons.

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— C’est sympa de bosser en duo, comme ça, journaliste et photographe, nota Bastien d’une voix innocente qui m’étonna.

— Le directeur du journal nous met tous en binôme, répondis-je.

— Oh, je comprends. Et ton copain, il ne dit rien, quand tu es avec un gars sympa comme Melchior ?

Mes joues s’empourprèrent bien malgré moi. Je ne rêvais pas, il tâtait le terrain ? De la façon la moins subtile du monde, certes, mais c’était un garçon, et un mathématicien de surcroît.

— Non, non, je… je suis célibataire, bredouillai-je.

— Oh ! Désolé.

Vu son sourire, il n’était pas désolé le moins du monde. Et ça me convenait très bien.

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— Il nous faudrait des oreillettes d’espions à pour entendre ce que les poulets expliqueront à Alexandra, décréta Joseph. Où peut-on en acheter ?

— Euh… S’il n’y a que ça, on en a déjà, répondis-je, encore un brin déconcertée. Pas besoin de les acheter.

Le scientifique me jeta un regard empli de respect.

— Ça, c’est du professionnalisme !

— On en a déjà ? répéta Melchior, incrédule.

Je sortis mon smartphone de ma poche.

— Ce truc sert à entendre les gens à distance, expliquai-je gravement. Technologie du XXIe siècle. C’est tout neuf. Alexandra, je vais t’appeler et tu mettras ton téléphone dans ta poche de chemisier. Avec le haut-parleur du mien, on entendra tout ce que vous vous raconterez.

— Brillant ! s’écria Léonard.

— Bastien, tu vas venir avec moi, décida Alexandra. On prétendra que tu es mon assistant.

— Je suis réellement ton assistant, rappela le jeune homme.

— Tant mieux. Tu seras encore plus crédible.

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En regardant le ciel, on voyage dans le passé des étoiles.

Entre le choc et le manque de sommeil, sans compter le froid de la nuit, je comprenais qu'il n'arrive pas à prendre du recul.

- Des scientifiques un peu fous et des fantômes ? dis-je avec légèreté. Aucun problème. C'est dans mes cordes.

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- A propos de plaindre quelqu'un, Six, il faut absolument que je te prévienne. Léonard et Joseph en parlaient ce matin, avant qu'on sache pour Ellroy... Ils veulent te demander si tu crois que l'Univers est infini ou fini sans bord.

J'oubliai aussitôt notre orateur improvisé et me tournai vers Bastien.

- De quoi ? coassai-je.

- Comme ça, tu as le temps de réfléchir à la question.

- Mais... Mais... C'est quoi, la question ?

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- Mes amis, reprit-il lentement, je suis ici pour vous faire part d'une immense nouvelle...

- Abrège, grommela Bastien.

- Certains d'entre vous auront du mal à y croire, mais c'est pourtant la vérité...

- Si je sors acheter des tomates, Joseph, je serai surement revenu à temps pour le bombarder, dit aimablement Léonard à son voisin.

- ... car voici ma dernière découverte. Cher tous, j'ai trouvé la clé mathématique des singularité.

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(Melchior qui parle à Sixtine.)

- Ils sont toubibs tous les deux, tu vois ? Ils avaient de grands projets pour moi. J'étais censé devenir chirurgien ou un truc du genre. Sauf que moi, j'aimais... J'aimais... Je ne demandais pas une vie de folie comme la leur, avec des journées interminables, une tonne de fric et un yacht pour les vacances... Je voulais juste faire plaisir aux gens que j'aime en leur cuisinant des bons petits plats et... et les rendre magnifiques et immortels avec les photos mais... Ils n'avaient jamais le temps de manger ce que je préparais, jamais le temps de poser pour moi, jamais le temps de regarder les mini-expos que je préparais dans ma chambre...

La colère et la peine contenues dans sa voix me rendirent soudain imperméable au froid et à la pluie. Melchior soupira, les yeux rivés sur le chemin de gravier qui nous ramenait au portail.

- Enfin bref. Quand j'ai dit que je ne voulais pas faire médecine après le lycée, ils m'ont menacé de me mettre à la porte de la maison. Surtout si je choisissais une école de cuisine. Pour eux, c'était vraiment le summum du rabaissement. Ils ne voyaient que le côté plonge et ménage. Du coup, j'ai suivi une école de photographie. Je me disais qu'au moins, l'art, ça trouverait grâce à leurs yeux. Tu parles. Ils m'ont foutu dehors pareil.

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Une détonation effroyable me transperça brutalement les tympans. Je me jetai par terre avec un cri de frayeur. Un silence terrible pesa. Mon cœur battait de toutes ses forces. Que se passait-il ? Je relevai les yeux, la bouche sèche. Mes paupières s'écarquillèrent. À mes côtés, le directeur tenait un pistolet pointé vers le plafond.

- Donc, comme je le disais, déclara-t-il avec toute la sérénité du monde en baissant le pistolet, je vous présente votre nouvelle collègue, Sixtine Perceval.

Il me chercha du regard et fronça les sourcils en me trouvant recroquevillée sur le sol.

- Vous vous sentez bien ? s'inquiéta-t-il.

- Euh... Oui, oui, couinai-je en me redressant à moitié, pas du tout certaine de ce qui se passait. Je... Euh...

- Bien. J'espère que vous réserverez tous à Mlle Perceval l'accueil qui convient.

Je me relevai lentement, sans quitter le pistolet des yeux.

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