Silver Spoon : La cuillère d'argent, Tome 1

J'avais adoré ce manga à l'époque de mon lycée, et je l'adore toujours autant maintenant !

Un très bon premier tome, même si Yugo m'a paru plus antipathique que dans la suite.

L'humour est toujours au top, et plus les pages se tournent plus ça devient drôle.

Hiromu Arakawa, vraiment la meilleure mangaka !

On va pas se mentir le fait que ça parle d'agriculture et potentiellement de chevaux m'a fait me décider à acheter ce tome. J'ai été surprise du caractère du personnage principal mais pour autant la touche de non dit fait que je me demande bien ce que donnera la suite.

J'aime beaucoup le cadre atypique de ce manga qui se déroule dans un lycée agricole. La variété des taches accomplies par les élèves est fascinante et ça donne franchement envie daller dans un lycée agricole !

Je ne sais pas trop quoi penser de ce tome ... Moi qui suis campagnarde pur jus, les citadins qui n'ont jamais vu une vache, ce n'est pas ma tasse de thé. C'est aussi pour ça que j'ai repoussé cette lecture pendant un bon moment. Et effectivement, j'ai du mal avec Yûgo (sérieusement, il pensait que les oeufs poussait sur les arbres ou quoi ??). Et puis il est vraiment dans une optique de moins j'en fais, mieux je me porte - le club d'équitation en étant le parfait exemple. Sauf que ce n'est pas toujours lié à son ignorance. Sans compter que cette volonté de vouloir briller à tout prix, y compris en écrasant les autres et même si c'est pour faire quelque chose qui ne plaît pas, ce n'est pas une façon de penser que je partage (j'ai même du mal à la concevoir en fait). Je présume que ce culte de la réussite à tout prix est aussi une mentalité très japonaise et que c'est là un moyen de critique pour la magaka. D'ailleurs, si j'ai beaucoup apprécié la réalité non édulcorée, non bucolique de ce manga (enfin quelqu'un qui affiche que oui, la rentabilité, ça compte dans une ferme, comme pour n'importe quelle entreprise, et c'est comme ça, faut bien se nourrir), je n'ai pas pu m'empêcher de pointer du doigt certaines différences avec nos moeurs occidentales (l'enterrement du cheval par exemple).

Néanmoins, il y a quand même de bonnes bases à ce premier tome, on sent très clairement la volonté de la mangaka de présenter l'agriculture sous un jour plus favorable et comme déjà dit, elle fait ça avec beaucoup de pertinence et des connaissances réelles très appréciables. Les personnages permettent également de développer cette vision large spectre vu l'étendue de leurs passés respectifs, de leurs objectifs et de leurs loisirs aussi. J'ai quand même été un peu perdue parfois dans tous ces personnages parce qu'il y a pas mal d'élèves et si on rajoute les professeurs et les autres sections du lycée, ça fait beaucoup de têtes à se rappeler et j'ai souvent refeuilleté en arrière le manga pour revenir à la page de présentation des personnages. Mais bon, c'est commun au début de toute nouvelle série, ça viendra petit à petit.

En tout cas, si je n'ai effectivement pas eu le coup de coeur que je n'attendais pas :), j'ai quand même trouvé suffisamment de points de contentement et de petites piques d'intrigue pour continuer, au moins quelques tomes. En espérant que la mentalité citadine de notre héros évolue.

On retrouve de suite le style particulier et plein de charisme de Hiromu ARAKAWA mais aussi, et surtout, son humour !! Cette mangaka a le don de me faire rire malgré la gravité des sujets abordés.

Et de la gravité, il y a en a. Que ce soit Yûgo, qui décide de se terrer dans un lycée agricole d'Hokkaïdo afin de gratter facilement une place de premier de la classe, le tout sans rien connaître du milieu agricole ni même de projet d'avenir.

Ou encore, cette réalité qui nous concerne tous, celle des animaux destinés à la consommation ou encore des chevaux destinés à la "retraite". Si vous ne l'étiez pas déjà et que vous ne virez pas végé à la fin de ce tome, vous n'oublierez pas, à tout le moins, de remercier l'animal qui vous nourrit.

Bonus : Contente de retrouver les Yonkoma de la mangaka en fin de tome.

Bonus bis : Je ne connaissais pas les courses de Ban'ei et je me coucherai moins bête.

Satisfaisant mais sans plus. J'apprends beaucoup de choses mais je ne suis pas au même niveau de naïveté que Yugo. Sa mentalité évolue déjà dans ce tome, j'espère que j'accrocherais plus aux histoires des tomes suivant.

Comme ma médiathèque a récemment fait l'acquisition de tous les tomes sortis de Silver Spoon, je profite de la lecture commune de juin pour faire la relecture des quatre premiers que je possède en numérique.

Concernant ce premier tome, c'est vrai qu'il fait seulement sourire, ce n'est pas dans celui-ci que se trouvent les meilleurs gags de la série, ceux qui ont réussi à me faire mourir de rire et qui me font encore rire rien que d'y repenser. En tant qu'introduction à l'histoire de notre lycéen paumé Yûgo et à tout l'univers de l'agriculture, il est plutôt dense et sérieux dans le fond.

L'humour est présent mais il se contente d'arrondir doucement les angles déchirés et à vif d'une histoire personnelle très sensible, et de faire contrepoids au sérieux de réflexions pertinentes sur le rôle, le fonctionnement et l'évolution de l'agriculture avec, au coeur du sujet, le bien-être animal.

Comme je m'étais déjà faite la réflexion sur Fullmetal Alchemist, je trouve que Hiromu Arakawa a un sens du timing parfait pour ses gags, ce qui lui permet de dédramatiser des situations ou d'alléger des explications assez pointues sans pour autant porter atteinte à son message ou limiter sa portée. Au contraire.

La mangaka nous présente une large galerie de personnages dont on pourra creuser au fur et à mesure des tomes les personnalités, les aspirations, les projets, les domaines d'activité, les histoires familiales comme autant d'opportunités de passer en revue les métiers de l'agriculture et de mesurer tout le poids de la tradition familiale dans ce domaine et l'énorme implication personnelle nécessaire.

Pour le moment c'est surtout l'état d'esprit négatif de Yûgo qui prédomine, avec ses idées préconcues sur l'éducation et la réussite scolaire. On saisit son malaise familial et l'importance qu'il a sur son parcours scolaire et son estime personnelle, sans pour autant en connaître la teneur. Ça fait partie du travail sur soi qu'il aura à faire: s'écouter, mieux se connaître, s'ouvrir, s'affranchir des attentes qui ne sont pas les siennes pour enfin découvrir son projet personnel, son plein potentiel et s'épanouir. Tout un programme pour lequel je signe volontiers !

Bref, c'est vraiment un bon premier tome qui pose des bases solides et intéressantes pour développer une suite que je sais être encore meilleure car la mangaka est amenée à monter en puissance sur l'humour au fur et à mesure que son héros apprendra à lâcher prise et à positiver.

Un manga sympathique sur une thématique qui paraît légère au départ mais qui amène une réflexion plus profonde sur la condition animale. C'est ce dont va prendre conscience Yûgo Hachiken, qui va se retrouver au milieu de nulle part, dans un univers complètement différent du sien. Celui-ci s'imagine qu'il n'aura aucune difficulté à être premier de promo, ses camarades n'ayant pas l'air de briller par leur intelligence. Erreur ! Il y a tout un monde entre la théorie et la pratique, entre l'apparence et la réalité. Yûgo, jeune candide, va découvrir peu à peu le monde agricole et être obligé souvent de se surpasser pour venir à bout de toutes les tâches. Car s'occuper d'animaux n'est pas une sinécure, il y a un côté salissant (j'en sais quelque chose) et un côté plus triste, car hélas beaucoup de ces êtres vont finir dans leur assiette. Et tous ces éléments mis bout à bout vont finir par changer notre héros, qui voit désormais ses nouveaux camarades et le monde agricole d'un autre oeil.

C’est un manga très divertissant, mais sans être superficiel pour autant. Avec un début plutôt original (le héros se retrouve paumé en pleine campagne avec un veau plutôt affectueux), on comprend bien que notre lecture sera placée sous le signe de l’humour. OK, je ne me suis jamais tapée de grandes barres de rire (il faut dire que je suis assez difficile là-dessus) mais un certain nombre d’épisodes ont de quoi faire sourire : et ça, simplement parce que notre protagoniste, Yûgo Hachiken, est totalement en décalage avec le monde dans lequel il débarque. Contrairement à ses camarades, il ignore plein de trucs pourtant nécessaires à la compréhension du monde de l’agriculture et ne rêve que de devenir le premier de sa promo. Qu’il semble ne pas reconnaître une vache ou ne sait pas d’où provient les œufs m’a paru exagéré, mais j’imagine que c'est fait exprès pour bien appuyer ce décalage et montrer qu’avoir des connaissances purement théoriques est très très loin d'être suffisant (voire utile ?) dans certains domaines – et du coup, ça renverse un peu certaines de nos idées préconçues : il ne suffit pas de connaître plein de choses en théorie pour réussir, dans certains domaines c’est la pratique qui est plus importante.

Mais comme je le disais précédemment, ce manga ne se contente pas d’être juste amusant. On sent que l’autrice sait de quoi elle parle (et pas juste parce qu’elle emploie des expressions assez pointues à certains moments), et j’ai apprécié qu’elle pointe les limites de notre système de production, en particulier en ce qui concerne le traitement des animaux : l’élevage en batterie pour les poules, ou dans un autre registre, les chevaux de course envoyés à l’abattoir quand ils ne sont plus jugés assez performants - pour ne citer que ça.

À voir si cette dualité entre humour et amorce de réflexion sur des sujets toujours d’actualité se poursuit dans les tomes suivants – mais je ne vois aucune raison pour que ce ne soit pas le cas...

Etant une fan inconditionnelle de Fullmetal Alchemist, le passage par la case "Silver Spoon" était obligatoire ! Même si la thématique peut paraître surprenante de prime abord, ce manga vaut vraiment la peine d'être découvert.

Dans ce manga, le déroulé est assez classique : Yûgo, un lycéen citadin, va débarquer dans un lycée agricole en pleine cambrousse et va tenter (tant bien que mal) d'y faire ses marques. On va donc découvrir par son point de vue ce nouvel univers et également rencontrer les personnages secondaires du manga.

L'humour est assez léger dans ce manga mais j'ai quand-même réussi à avoir quelques fous rires. La simple découverte de l'origine des œufs par notre héros vaut déjà un bon running gag, pas très fin mais qui m'a quand-même arraché un petit sourire. Dans ce titre, cet humour est accentué par le décalage entre Yûgo et ses camarades, fils d'agriculteurs.

Au de-là de la qualité des dialogues et de l'aspect très tranche de vie du manga, l'autrice arrive à faire apparaître dès le premier tome des réflexions assez poussées sur le domaine de l'agriculture. En plus, elle parle en connaissance de cause. En effet, la mangaka a fait des études agricoles avant de se lancer dans l'écriture et le dessin. Dans son oeuvre, elle évoque des thématiques bien réelles comme le clonage de cellules pour l'élevage ou l'élevage des poules en batterie qui permet de produire plus mais qui va à l'encontre de l'intégrité animale. Pour ma part, je n'y connais pas grand chose mais c'est vraiment intéressant d'en apprendre à ce sujet en tout cas !

D'autre part, l'autrice déconstruit les préjugés pré-construits sur les élèves de ces fameux lycées agricoles. Par exemple, notre protagoniste va dans ce lycée dans le but d'être premier de la classe. Mais, il s'avère bien débile de dire que les élèves issus de famille de fermiers soient des débiles finis ! Bien, au contraire ! Parmi ces camarades, Yûgo va vite découvrir des personnalités très variés. Des grands passionnés qui rêve de faire leur métiers dans ce secteur ou encore d'autres qui y vont pour reprendre la ferme parentale (à contrecœur pour certains...).

Bref, un manga qui m'a vraiment convaincu et j'ai hâte de poursuivre la lecture de la série !