Extraits

On ne peut donc pas te laisser une minute toute seule ?

- Mia, ça t'ennuierait que je ne sois plus immunisée contre les garçon ?

C'était sans doute inutile de le nier plus longtemps. Mia me lança un regard de côté puis soupira.

- Est ce que c'est agréable, au moins ?

Difficile à dire. Pour l'instant, oui. Simplement parce que Henry traversait la prairie sous le soleil et se dirigeait droit vers moi et parce que personne d'autre au monde ne savait sourire comme lui. Et parce que ...

- Liv, arrête ! s'agaça Mia. Qu'est-ce que c'est que ces yeux de moutons amoureux ?

Je tressautai.

- C'est si grave ?

Et puis j'ajoutai quelque chose que je ne tarderais pas regretter au cours de la journée.

- Si tu me vois prendre encore cet air-là, promets-moi de me donner tout de suite un coup de coude ou de me balancer quelque chose.

- Avec plaisirs, dit Mia.

Et comme elle tenait toujours ses promesses, je me retrouvai trois heures plus tard avec des bleus au niveau des côtes et atteinte par toutes sortes de projectiles : marrons, sachet de thé et muffin aux myrtilles.

Florence avait révélé une étonnante sûreté dans se conseil de styliste et Grayson son daltonisme. ( "Vous vous fichez de moi, non? Tout ça, c'est que du blanc !")

- Elles vont débarquer ici avec leurs bagages et leur baby-sitter !

- Et leur chien, compléta Mia.

- Et leur chien, répéta Florence.

- Tu connais ma fille au fromage ? s'étonna Henry.

- On dirait que oui.

Grayson se passa de nouveau la main au front.

- Comme je viens de l'apprendre ce soir, c'est ma nouvelle petite soeur.

Sans toi, je n'ai eu aucun plaisir à rêver.

Que prétendait toujours Sherlock Holmes,déjà ? "Une fois que vous avez exclu l'impossible, ce qui reste doit être la vérité, si improbable soit-elle. "

Je le regardai, complètement effarée.

-Vous jouez à un jeu auquel on ne peut participer qu’en étant vierge ?

Ici, le blog à potins de la Frognal Académie, avec les derniers ragots, les plus folles rumeurs et les scandales chauds bouillants de notre école .

Qui suis je ? Je m'appelle Secrecy, je suis parmi vous et je connais tous vos secrets.

Incroyable qu’un douanier sensé puisse demander à une fille de quinze ans, une blonde banale, avec une queue-de-cheval, de quitter la file au lieu de s’intéresser plutôt à ce type à l’air sournois ou à ce garçon échevelé et d’une pâleur douteuse qui s’était bizarrement endormi dans l’avion juste avant l’atterrissage. Pas étonnant de le voir maintenant arborer un sourire narquois : ses sacs étaient probablement bourrés de substances illégales.