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Je m'apprêtais à partir lorsqu'il m'attrapa le bras. Je lui envoyai une décharge magique. Il me lâcha à la seconde.
- Ne pose plus jamais tes mains sur moi ! C'est mon unique avertissement. Si ça se reproduit, je te les coupe, annonçai-je à l'attention de toute la meute.
- Ne te méprends pas. Tu n'es pas mon style, s'exclama-t-il avec sècheresse.
Con...nard… de ga… rou de mer...de. Je pris une profonde inspiration.
- Alors, quoi ?
- On ne sait toujours pas comment tu t'appelles.
Je pouffai.
- Quoi ? s'étonna l'alpha.
Comme quoi les chose avaient bien changé pour que j'aie besoin de me présenter ! D'ordinaire, mes actes suffisaient à m'identifier plus sûrement qu'un prénom anodin. Bon sang d'Odin, j'avais envie de hurler que j'étais le Fléau ! La pire plaie du monde de la nuit. Celle qui faisait trembler tous les monstres nocturnes avant de les réduire en poussière. J'étais Siobhan, Fille d'Odin, le Fléau mortel ! Je souris.
- Je suis Siobhan.
- Siobhan comment ? insista-t-il.
- Siobhan, simplement.
Afficher en entierje souris.
- T'inquiète, je ne suis pas en porcelaine.
- sauf qu'il y a moins d'une heure, ton cœur a failli se promener hors de ta poitrine !
- le passé appartient au passé. Ce n'est pas ce que tu as dit ?
Afficher en entier— Pourquoi ris-tu ?
— Il tenait mon coeur dans sa main. Je pense qu’on ne peut pas faire plus profond.
— Au nom de la Déesse, j’ai goûté ta puissance à deux reprises, tu avais toutes les capacités pour l’en empêcher.
— Parce que.
— Ce n’est pas une explication, tu as quel âge ?
— Bientôt trente ans… déjà trente ans de cette existence sordide.
Je m’appuyai sur son avant-bras afin de me relever.
— Pourquoi l’as-tu laissé faire ? s’offusqua le métamorphe en passant son autre main sous mon bras.
— Parce qu’il méritait plus qu’un autre de me mettre à mort.
— Mais de quoi parles-tu ?
— À cause de moi, ma mère n’a pas pu s’enfuir avec Octarius, le créateur de Corbeau. À cause de mon impulsivité, il a été torturé par une tarée qu’il déteste. À cause de moi, il a failli perdre la vie à deux reprises. Et maintenant, encore par ma faute, il n’a plus le seul lien qui le rattachait à la vie.
Je lui ai tout pris...TOUT.
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