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Takkan s’agenouilla au bord de l’eau et je l’imitai.

– Je ne sais pas ce qui me pousse à t’avouer ceci mais… après t’avoir quittée à l’Auberge des Moineaux, je… je n’ai cessé de penser à toi. Je ne savais rien de toi, sinon que je n’avais encore jamais rencontré quelqu’un d’aussi déterminé – ou d’effronté. Même Megari ne l’est pas autant. (Il rit, puis redevint grave.) Je savais que je te reverrais, comme si j’avais senti nos fils se croiser. Mais à ton arrivée à Iro, tu n’étais plus la même. Je t’ai trouvée plus triste, plus renfermée. Quand Pao et moi faisions le tour du château, je passais à la cuisine pour te voir et essayer de t’arracher un sourire.

Je m’en souvenais. Chaque fois qu’il arrivait, je ralentissais dans ma tâche, ravie de le voir reprendre des forces jour après jour.

– J’ai vite compris que face à ton intérêt pour la nourriture, je ne faisais pas le poids.

Un rire silencieux secoua mes épaules. Très peu de gens font le poids. 

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– N’aie crainte, mes frères ne t’enfermeront pas au donjon si tu m’enlaces, le taquinai-je.

– Je sais, je redoute seulement de ne plus pouvoir te lâcher. 

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– Takkan.

Quand il ouvrit les yeux, tout son visage exprimait un soulagement qui reflétait le mien. Il m’attira contre lui, recouvrant ma robe déchirée de son manteau. Son cœur inquiet cognait furieusement contre mon oreille.

– J’ai cru que j’arrivais trop tard, dit-il d’une voix rauque. J’ai cru que je t’avais perdue.

– Je pourrais dire la même chose.

Je m’exprimais d’un ton hésitant, presque maladroit. Mon timbre était éraillé par la fumée et des mois de mutisme, et les mots sonnaient mieux dans ma tête qu’à voix haute. Avant, je babillais sans arrêt, ma langue s’agitant plus vite que mes pensées.

 À présent, j’avais beau réfléchir, je parlais comme une idiote.

Je déglutis.

– Tu as failli mourir, en te précipitant ainsi dans les flammes.

– Je recommencerais sans hésiter, répondit Takkan. Pour entendre ta voix. Contempler enfin tes yeux. 

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La peur n’est qu’un jeu, me répétai-je. Et pour gagner, il faut jouer.

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– Tu m’as planté une perle dans le cœur ? m’exclamai-je.

– Après que tu t’es évanouie. Tu pourrais te montrer un peu plus reconnaissante, c’est ce qui t’a sauvée.

 Mon inquiétude se mua rapidement en curiosité.

– Les perles de dragon seraient donc magiques…

– Magiques ? railla-t-il. Elles sont la source même de notre pouvoir – la magie dans sa forme la plus pure et la plus brute. Démons et enchanteurs ne convoitent rien de plus que ces perles, puisqu’elles renforcent leurs capacités.

– Où est la tienne ?

– Ici, dit-il en désignant sa poitrine. Je te la montrerais volontiers, mais son éclat t’aveuglerait.

J’imitai son air suffisant, me moquant de son ego.

– Et pourtant, tu en as prélevé un morceau pour me sauver ?

– Je voulais savoir ce qui pouvait bien pousser une jolie fille à plonger pour retrouver un oiseau magique. (Il s’éclaircit la gorge et, troublé par mon regard insistant, fronça ses épais sourcils verts.) Ce n’est pas quelque chose que l’on voit tous les jours. J’ai pensé qu’un morceau de perle t’aiderait à regagner le rivage… Mais pourquoi me dévisages-tu ainsi ?

J’esquissai un sourire timide.

– Tu viens de dire que j’étais jolie.

Ses oreilles pointues s’empourprèrent.

– Oui, pour un être humain, bougonna Seryu. Mais tu ferais un affreux dragon. 

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– C’est de bonne guerre. Crois-tu que mon père approuverait que j’invite un garçon-dragon à dîner ?

– Comment ça, « approuverait » ? Il devrait se sentir honoré.

Honoré ? Je soupirai bruyamment.

– Personne ne parle de l’Empereur dans ces termes.

– Peut-être, dit le dragon en haussant les épaules. Mais les humains vénèrent les dragons, alors que l’inverse n’est pas vrai. Ce serait comme si j’invitais un cochon à ma table.

 – Un cochon ! (Je bondis sur mes pieds.) Je ne suis pas un cochon.

Il s’esclaffa. 

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– Comment se fait-il que tu ressembles à un humain ?

– Tous les dragons peuvent en prendre l’aspect, répondit-il avec un large sourire. Mais jusqu’ici, je n’ai pas souvent eu l’occasion de m’y entraîner. (Il souffla sur ses mèches.) J’ai toujours trouvé les humains terriblement ennuyeux.

Je croisai les bras.

– Et moi, j’ai toujours cru que les dragons étaient grands et majestueux. Tu étais à peine plus gros qu’une anguille.

– Une anguille ? répéta-t-il. (Je pensais l’avoir vexé, mais il éclata de rire.) C’est parce que je n’ai pas encore atteint ma taille définitive. Quand ce sera le cas, tu seras impressionnée.

– Quand l’atteindras-tu ? demandai-je, incapable de contenir ma curiosité.

Tout ce que je savais sur les dragons, je l’avais appris par les contes et les légendes, lesquels évoquaient très peu la période de leur adolescence.

– Très bientôt. Je dirais, d’ici une année humaine. Deux tout au plus.

– C’est dans très peu de temps, dis-je en reniflant. J’ai du mal à imaginer que tu grandisses autant en une seule année.

– Ah oui ? On parie ?

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– Tu es… tu es le dragon que j’ai vu l’autre jour.Il sourit.

– Tu as donc bien un cerveau. J’en doutais, après t’avoir vue tomber dans le lac.

Je le foudroyai du regard.

– Je ne suis pas tombée, j’ai plongé. 

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Lors de notre première rencontre, son visage m’avait semblé quelconque. Son nez droit, ses yeux bruns et sa mèche rebelle me laissaient de marbre. Mais depuis, chaque fois que je le voyais, je le trouvais un peu plus séduisant.

À présent, je discernais dans son regard brun toute la richesse du sol d’été. À force d’endurer le froid, son nez avait pris une teinte rose que je trouvais attendrissante et sa voix me faisait penser à une chanson préférée dont on ne se lasse jamais. Amusant, comme il avait su dérober mon cœur quand, lors de notre rencontre, c’était moi la voleuse. 

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Méfie-toi de ta curiosité, petite, me disait Raikama lorsque j’étais enfant. À trop t’approcher du feu, tu te brûleras les ailes. Quelle ironie du sort, que ce soit justement ma belle-mère qui m’ait ainsi mise en garde. Je brûlais déjà et c’était elle qui avait allumé le feu. 

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