Extraits

“— Je dois le faire. Je ne me suis jamais recueilli sur la tombe de ma mère. Je ne quitterai pas Kerch sans lui dire au revoir.

— Crois-moi, elle s’en fiche, elle.

— Comment peux-tu dire ça ? Tu ne penses jamais à ton père et à ta mère ?

— Ma mère, c’est Ketterdam. Elle m’a enfanté dans le port. Mon père, c’est le profit. Je l’honore tous les jours.”

“— Je serais venu te libérer, assura-t-il, et il le répéta en voyant le regard dubitatif de la jeune fille. Je serais venu et si je n’avais pas pu marcher, j’aurais rampé pour toi. Et même si tu avais été totalement brisée, on aurait continué à se battre ensemble. Tu aurais perfectionné ton lancer de couteaux, ton maniement des armes à feu. Parce que c’est ce qu’on sait faire. On n’arrête jamais de se battre.”

“— Sûrement pas ! objecta Nina. Inej a besoin de se reposer.

— C’est vrai, acquiesça Jesper. Elle est assez maigre pour s’envoler au moindre coup de vent.

— Je vais bien, riposta Inej.

— Tu dis toujours ça, rétorqua Jesper en levant les yeux au ciel.

— C’est pas comme ça que ça se passe ici ? demanda Wylan. On dit tous à Kaz qu’on va bien et après on fait des trucs de dingues.

— On est à ce point prévisibles ? plaisanta Inej.

— Oui ! répondirent Wylan et Matthias à l’unisson.”

Les corbeaux ce souviennent des visages humains. Ils n'oublient pas ceux qui les ont nourris, ceux qui ont été bons avec eux. Pas plus que ceux qui leur ont fait du mal. Ils n'oublient pas. Ils communiquent entre eux, ce disent qui protéger et de qui ce méfier.

La souffrance c'est comme tous le reste. Quand tu vis avec depuis assez longtemps, tu apprend à en apprécier le gout.

Quand le monde ne te doit rien, tu fait tout pour obtenir quelque chose de lui.

"Tout le monde peux tirer, mais pas tout le monde ne sait viser."

« 𝙅𝙚𝙧 𝙢𝙤𝙡𝙡𝙚 𝙥𝙚 𝙤𝙤𝙣𝙚𝙩. 𝙀𝙣𝙚𝙡 𝙢𝙤𝙧𝙙 𝙟𝙚 𝙣𝙚𝙟 𝙖𝙛𝙫𝙖 𝙩𝙧𝙤𝙝𝙚𝙢 𝙫𝙚𝙧𝙧𝙚𝙩. »

Je suis né pour te protéger. Seule la mort me libéra de se serment.

- [...] Tu regardes quoi, Matthias ?

La voix grave de Nina vibrait en lui. Il garda les yeux rivés au plafond.

- Rien, murmura-t-il.

- Matthias, tu pries ?

- Possible.

Matthias & Nina

- J'imagine que tu flirterais avec un palmier si tu pensais qu'il pourrait s'intéresser à toi.

Matthias à Nina