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« - Tu mérites d'être heureuse, il chuchote. Peu importe ce que tu penses ou ce que tu as fait. Tu mérites d'être heureuse.»

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- Tout ça à cause de moi ? Pourquoi ? Je ne suis personne.

- C'est là que tu te trompes, Vane. Tu es notre seul espoir.

Je réprime un sourire ! On dirait la princesse Leia : "Aidez-moi, Obi-Wan Kenobi !"

- Oh non, tu peux me croire ! Par un concours de circonstances extraordinaire, tu te trouves sans doute être la personne la plus importante de la terre en cet instant.

A ces mots... mon cerveau décide de fermer boutique.

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Extrait ajouté par Odlag 2015-09-22T16:27:34+02:00

- Tu es le seul élément constant dans ma vie. J'ai perdu tout mon passé, à part toi. Tu es restée avec moi. Tu revenais toujours, dès que je fermais les yeux. (Un peu rouge, il remue dans son siège, adopte une autre position.) Je voulais voir la fille aux longs cheveux qui lui fouettent le visage. Je voulais te connaître, toi. La vraie Audra. Pas cette militaire collet monté que tu fais semblant d'être.

- Je ne fais pas semblant.

- Peut-être, mais ce n'est pas toi non plus.

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Je l'ai attendue dix ans.

J'attendrai autant qu'il faudra.

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Je me penche encore : plus que deux ou trois centimètres nous séparent. Je ne sais pas si elle a raison au sujet de ces histoires de lien, mais je ne verra aucun inconvénient à m'unir à elle. J'ai l'impression de l'être déjà.

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Page 138

-je sais que c'est dur à comprendre, ajoute Audra à mi-voix. Mais c'était ça ou te retrouver mort aux mains de Raiden quelques mois plus tard, comme tes parents avant toi. Voilà pourquoi nous avons laissé les autorités te placer dans une famille d'adoption humaine. On t'a place sous stricte surveillance, histoire de nous assurer que tu allais bien, mais il fallait impérativement que tu disparaisses, que tu te volatilises comme si tu n'avais jamais existé. Comment un petit garçon tout juste traumatisé par la mort de ses parents aurait-il eu la discipline de garder pour lui l'existence des sylphes, des Foudroyeurs et des quatre langues du vent ? Des hôpitaux psychiatriques des humains ou des tortures de Raiden, je ne sais pas ce qui aurait été pire, mais je sais que tu aurait connu les deux, crois-moi. Raiden n'abandonne jamais sa proie.

-Il a fini par me retrouver, de toute manière ! (La colère sourde qui colore ma propre voix me prend au dépourvu.) Pourquoi maintenant, d'ailleurs ? Il ne s'est quand même pas réveillé hier matin en pensant : "tiens, je parie que ce bon vieux Vane habite dans un trou irrespirable... Au hasard, la vallée de Coachella! "

Les épaules d’Audra s'affaissent imperceptiblement.

-Non... J'ai commis une erreur.

-Alors, tout ça, c'est ta faute ?

Elle se recroqueville un peu plus sur elle-même, comme pour échapper à ma rancoeur. Mais elle ne nie pas. C'est étrange de la voir si découragée - comme si la culpabilité la drainait de l'énergie qui d'habitude l'anime.

Je ravalé l'excuse qui me monte spontanément aux lèvres. Elle peut bien se sentir un peu coupable, après tout. De combien de façons différentes m’a-t-elle gâché la vie ?

Elle pose la main sur mon bras. Ses doigts chauds s'attardent sur ma peau.

-S'il te plaît, ne perdons pas de temps avec ça. L'entraînement est prioritaire.

Je la repousse, puis je fais un pas en arrière. J'ai besoin d'espace.

-pourquoi me cherchent-ils, Audra ? Pourquoi moi ? Pourquoi ma famille ?

Hésitante, elle garde les yeux baissés un long moment, mais fini par répondre.

-parce que tu est un Weston.

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Extrait ajouté par Odlag 2015-09-22T15:52:53+02:00

Le monde n'est pas tout blanc ou tout noir, comme l'estimaient ses parents. Parfois, la violence y a sa place et son objectif. Peut-être que s'ils avaient accepté ce fait, ils auraient survécu à l'attaque des Foudroyeurs. Vu grandir leur fils et aidé à mettre fin à la folie destructrice de Raiden.

Au lieu de ça, la responsabilité repose désormais sur Vane. Si je parviens à lui faire distinguer des nuances de gris, peut-être sera-t-il le premier sylphe occidental à prendre les armes contre Raiden. Et le premier à survivre.

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P.198

- Pour déclencher trois éveils de manière aussi rapprochée, ça risque d'être... très déplaisant.

- C'est-à-dire ?

- Dangereux.

- Ah... C'est pas franchement ma tasse de thé.

- C'est la seule solution...

- Non, tu pourrais aussi appelé des renforts, comme tu me l'as promis hier soir. Pourquoi as-tu changé de plan de bataille ? Celui-là me plaisait nettement plus.

- En fait, j'ai bien tenté d'obtenir de l'aide, dis-je, les yeux baissés. Mais je me suis heurtée à un refus.

- Un refus ?

- Oui.

La manie qu'il a de répéter mes paroles va sans doute finir par m'achever avant même l'arrivée des Foudroyeurs.

- Mais ne suis-je pas le dernier sylphe de l'Ouest, votre futur roi, etc. ? Ma protection n'est-elle pas une priorité ?

- Si. En ce moment même, les Veilleurs retardent les hommes de Raiden autant que faire se peut. Et ils savent que je compte parmi les meilleurs gardiens disponibles.

- Bien sûr. Mais hier, tu m'as affirmé que tu serais trop faible pour les affronter seule. Même avec mon aide.

- Pas... Pas forcément. Je dispose d'une autre option pour vaincre les Foudroyeurs à coup sur.

- Quoi ? Si c'est du sûr, pourquoi ne pas le faire tout de suite ?

- Parce qu'il s'agit du sacrifice ultime.

Les mots ont franchi mes lèvres avant que je ne puisse les retenir.

Je sens le regard brûlant de Vane sur moi, mais je refuse de relever les yeux. De faire face aux émotions qui seront inscrites sur mon visage. J'ignore ce que je veux qu'il éprouve.

Je ne sais même pas ce que moi, je ressens.

- Alors si je comprends bien, finit-il par déclarer, ces Veilleurs que tu vénères tant préfèrent t'envoyer en mission suicide plutôt que de fournir des combattants supplémentaires.

- Ce n'est pas ça...

- Ah bon ? Alors c'est quoi, Audra ? Moi, ça me paraît assez clair. Et ce n'est pas normal. Ils ne peuvent pas t'obliger... attendre de toi que tu...

Les mots meurent dans sa gorge et je ne peux m'empêcher de jeter un rapide coup d'oeil à son visage. Lorsque je déchiffre la flamme qui habite ses yeux bleu acier, mon coeur fait soudain un bond dans ma poitrine. Cela fait si longtemps qu'on ne m'a pas regardée ainsi, que pour un peu je n'aurai pas reconnu ce sentiment. Il a de l'affection pour moi. Vane Weston tient à moi.

D'un battement de cils, je chasse les larmes qui se forment au coin de mes yeux, avant qu'elles ne puissent dévaler mes joues. De toute façon, ça ne change rien à la situation.

- J'ai prêté serment pour te protéger au péril de ma vie, et j'ai l'intention de tenir parole. Quoi qu'il arrive.

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J’ai de la chance d’être en vie.

Du moins, c’est ce que tout le monde me répète.

Un reporter du journal local a même eu le culot d’appeler ça un miracle. Je suis devenu « Vane Weston, l’enfant miraculé ». Comme si être retrouvé par la police, étendu, inconscient, au beau milieu d’une montagne de décombres, faisait partie d’un vaste plan cosmique orchestré par l’univers lui-même.

« Une famille survit à une tornade », voilà ce qui aurait été vraiment extraordinaire ! Mais je vais être franc : il n’y a rien de « miraculeux » à se retrouver orphelin à sept ans à peine.

Je suis heureux d’être en vie, bien sûr. Et je comprends qu’en pratique, je n’aurais jamais dû pouvoir survivre. Mais c’est justement là le pire des aspects de mon statut de miraculé.

La question.

Toujours la même, celle qui me torture depuis dix ans.

Comment ?

Comment ai-je pu être aspiré dans une tornade de catégorie cinq – l’équivalent naturel d’un gigantesque mixer –, puis transporté sur une dizaine de kilomètres et finalement recraché par ce monstre, sans autres dégâts que deux-trois égratignures et quelques bleus ? Comment est-ce possible, alors que les corps de mes parents étaient, eux, quasiment méconnaissables lorsqu’on les a retrouvés après la catastrophe ?

La police n’y comprend rien.

Les experts scientifiques non plus.

Bref… ils aimeraient bien que je leur fournisse des réponses.

Mais je n’en ai aucune.

Je ne me souviens de rien. Ni de ce jour-là. Ni de mon passé. Ni d’un seul détail…

Rien d’utile, en tout cas.

Je me rappelle la peur.

Je me rappelle le vent.

Et puis… c’est le trou noir. Comme si mes souvenirs avaient tous été expulsés de ma tête au moment où je suis retombé à terre.

Tous, sauf un.

Il me reste une image isolée. Quoique… je ne suis même pas sûr qu’elle soit réelle. C’est peut-être une espèce d’hallucination, le produit du traumatisme que j’ai subi.

Un visage, qui me regarde à travers le chaos de la tempête.

Une fille. Les cheveux bruns. Les yeux plus sombres encore. Une larme solitaire coule sur sa joue. Vite emportée par la bise glaciale.

Depuis ce jour-là, elle hante mes rêves.

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Il parle du va-et-vient de l'existence, du changement qui nous affecte tous un jour, de la force qu'il faut pour continuer à vivre malgré tout.

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