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Liste des extraits

Des premiers rencards foireux, j'en ai connu dans ma vie. La plupart ont été gâchés de façon mémorable par Audra, du temps où elle jouait les chaperons démoniaques. Mais ma rencontre avec l'inconnu-à-qui-j'ai-refusé-de-rester-fiancé devant la moitié de la Garde remporte sans conteste le prix du moment le plus lamentable dans l'histoire des moments embarrassants.

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Page 386

<< Ma robe n'est pas riche en tissu, mais comme Raf est toujours torse nu et que Va ne peut tout juste bouger, je n'entrevois pas d'autre solution. J'attrape l'ourlet de derrière, en arrache une large bande, et je m'efforce d'ignorer qu'elle prend maintenant encore plus les courants d'aire.

Je l'enroule aussi serré que possible autour du coude de Vane.

- Alors ?

Il prend encore une grande inspiration avant d'essayer de plier le bras, mais cette fois, il parait moins affecté.

- Mieux. Mais je pense que tu devrais quand même arracher encore un morceau de ta robe.

Je rougis pendant que Raf secoue la tête d'un air dépité.

- Tu es impossible, mec. >>

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Dans la douleur réside beaucoup de pouvoir.

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Etre roi, c'est nul.

Si encore j'avais un château, des serviteurs et des pièces de monnaie frappées à mon effigie, j'apprécierais peut-être davantage la situation.

Mais non... me voilà souverain d'une poignée de créatures mythiques en voie de disparition, dont personne n'a jamais entendu parler. Je devrais, paraît-il, vaincre le grand méchant guerrier qui les pourchasse depuis plusieurs décennies. Et tant que j'y suis, je suis autorisé à épouser leur ancienne princesse et à assurer de nouveau la descendance de la lignée royale!

Merci bien, très peu pour moi.

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Je regarde à l'extérieur de la grotte, les étoiles commencent à poindre dans le noir velouté.

Je ne sais pas pourquoi je me tourne toujours vers elles, qui ne donne qu'une faible lueur scintillante. Tout juste assez pour se démarquer dans l'obscurité.

Mais elles sont toujours là. Sans faiblir.

Elles guident tout le monde jusqu'au matin.

Et le soleil se lève toujours.

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"-Tu n'as même pas de plan.

-En fait, si."

Improviser, c'est un plan. Je n'ai jamais dit qu'il était bon.

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Être roi, c’est nul.

Si encore j’avais un château, des serviteurs et des pièces de monnaie frappées à mon effigie, j’apprécierais peut-être davantage la situation.

Mais non… me voilà souverain d’une poignée de créatures mythiques en voie de disparition, dont personne n’a jamais entendu parler. Je devrais, paraît-il, vaincre le grand méchant guerrier qui les pourchasse depuis plusieurs décennies. Et tant que j’y suis, je suis autorisé à épouser leur ancienne princesse et à assurer de nouveau la descendance de la lignée royale !

Merci bien, très peu pour moi.

J’ai déjà prévenu la Garde – ou mon armée, peu importe le terme – que les fiançailles ne sont pas à l’ordre du jour. J’ai même été tenté de leur signifier ce qu’ils pouvaient faire de tout leur petit programme pour orchestrer ma vie.

Malgré tout… Comment rester en colère face à leurs regards qui me crient que je suis leur seul espoir ? De plus, ils ne cessent de me rappeler ce que Raiden leur a fait subir, à eux et à leurs familles, et les terribles batailles qu’ils ont livrées. Bref, ils ont risqué leur vie pour me protéger, moi.

Le dernier sylphe de l’Ouest.

Le seul capable de maîtriser le pouvoir des quatre vents pour en tirer l’arme ultime.

Ou du moins, ils pensent que je suis le seul, ce qui m’a incité à accepter de jouer les majestés.

J’ai moi aussi quelqu’un à protéger et je m’en tirerai bien mieux sous l’identité de Vane Weston, roi des Maîtres du vent. Je me plie donc à leurs règles et je m’entraîne pour les combats à venir, mais dès qu’Audra sera de retour…

Elle est partie depuis trente-trois jours, sept heures et vingt et une minutes – oui, je tiens le compte. Chaque seconde et chaque kilomètre qui nous séparent sont un véritable déchirement, comme autant de griffes et de dents qui me lacéreraient le cœur.

Sans compter que tenter de justifier auprès des Veilleurs que ma gardienne m’a laissé sans protection n’est pas aisé. Chaque jour qui passe rend mes explications de moins en moins crédibles.

J’aurais cru qu’elle rentrerait plus tôt.

J’aurais cru…

Peu importe. Audra m’a promis de revenir, et je tiens à lui laisser le temps dont elle a besoin. J’attendrai aussi longtemps qu’il le faudra.

Je n’ai pas d’autre choix.

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Son chant devenu triste et doux se met à évoquer la persévérance alors que tout semble difficile.

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Le succès ne tient pas toujours à la victoire. Parfois, le principal est de persister, poursuivre le combat, même s'il ne peut être remporté.

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