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Extrait

Extrait ajouté par feedesneige 2016-03-23T20:20:24+01:00

Je rouvris les yeux. J’aperçus la tête du gros félin dans mon champ de vision et je compris en voyant de l’or scintiller qu’il se passait quelque chose de magique sur mon corps. Je me réjouis en souriant béatement que certains automatismes fonctionnent toujours, même lorsque j’étais vraisemblablement en état de choc.

L’immense animal tourna sa gueule pleine de dents pointues vers moi, et je me demandai si je n’avais pas gloussé par inadvertance, lui donnant matière à me confondre avec une poule. Pétrifiée, je le vis plonger contre ma gorge sans que j’aie le temps de le frapper de mes bras mous. J’aurais au moins aimé me défendre pour la forme.

Il me léchouilla généreusement. La douleur cuisante que je ressentais, depuis que le Diable m’avait attrapée comme une oie dont il aurait voulu tordre le cou, disparut aussitôt.

Le tigre se recula. Sa colonne s’ouvrit sur une lumière aveuglante qui se dissipa pour laisser place à un messire O’Farrell encore et toujours nu. J’étais vraiment trop fatiguée pour supporter dignement la vue de ses virils attributs.

— Vous êtes encore nu ! Si vous portiez un manteau et l’enleviez avant de vous transformer, cela n’arriverait pas, l’apostrophai-je en le pointant du doigt, même si mon bras toujours aussi mou ne me permit que de le faire approximativement.

L’interpellé posa les mains sur ses hanches fines et très agrippables avant de lever les bras sous le coup de l’énervement et de se retrouver de dos, me présentant son postérieur, lui aussi, des plus agrippables. Il aurait voulu exécuter une danse de la tentation qu’il n’aurait pas fait mieux. Le malotru !

— En vous voyant saigner sur le plancher, vous m’excuserez de ne pas avoir pris le temps de me déshabiller. Et vous pouvez remercier le ciel que je ne partage pas votre pudeur, sans quoi vous ne seriez plus capable de pester contre ma nudité.

J’essayai en vain d’enlever mon manteau pour le lui tendre, mais je fus tenue en échec par ma mollesse généralisée. C’était pourtant le moment ou jamais de découvrir ce qu’un kilt, même de fortune, pouvait donner sur un homme.

— Je ne peste pas contre votre nudité. Je la constate, c’est tout. Vous êtes très… très homme, et me mettre dans une telle position n’est pas convenable. D’autant plus quand je suis dans un état de faiblesse avéré.

Il s’approcha de moi par pur défi. Ses yeux agacés menacèrent de faire sauter des éclats d’or dans ma direction. Sa bouche se pinça, et il poussa un grognement peu civilisé.

— Il y a quelque chose qu’on appelle « détourner les yeux ». Je vous suggère d’essayer, plutôt que d’accabler l’homme qui vient de vous sauver la vie. J’ignorais que les Anglaises faisaient tout un plat de pas grand-chose.

— Ce n’est pas ce que j’appellerais « pas grand-chose », assénai-je en pointant du doigt, avec plus de précision que la fois précédente, l’endroit vers lequel mon regard était invariablement aimanté.

Une attraction contre laquelle j’aurais pu lutter à une hauteur plus ordinaire. Mais du sol jusqu’à son visage, il y avait, comme qui dirait, quelques étapes obligées à franchir, certaines imposant des haltes pauvres en oxygène.

Messire O’Farrell se mit à rire sans pouvoir s’arrêter. Lorsqu’il vint à bout de cette crise qui l’avait secoué de partout – vraiment partout –, ce fut pour me faire dire ce que je n’avais pas dit.

— Un simple merci m’aurait suffi, mais j’accepte le compliment.

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