Slam Dunk - Star Édition, Tome 6

Ce tome nous plonge dans le passé de Mitsui et de ces espoirs à l'époque, joueurs talentueux de son école les encouragement silencieux de monsieur Anzai le pousse a choisir le lycée Shôhoku. Entre talent et rivalité avec Akagi lors d'un match, tout va basculer.

Un tome toujours excellent et je ne m'attendais vraiment pas a ça pour Mitsui.

Retrouvez aussi la review sur mon blog : https://littcentcinquante.wordpress.com/2020/03/07/slam-dunk-tomes-5-6-star-edition/

Si je devais résumer ces 2 tomes… MIYAGI. MITSUI. Aia aie, les 2 benêts qui savent pas ouvrir leur cœur pour témoigner leurs sincères sentiments… Leur maladresse, leur sincérité, leurs faiblesses… en l'espace de 2 tomes, ces 2 personnages seront passés de 2 abrutis qui se tapent dessus sans raison apparente à 2 joueurs charismatiques et essentiels de Shôhoku. Leurs passés, mis en parallèle, les rendent de suite accessibles et touchants. Si je me demandais ce que ces 2 gugusses pouvaient bien vouloir à faire au club de basket, je n'imagine maintenant plus l'équipe sans eux… C'est dire le beau travail d'introduction et d'approfondissement qui a été réalisé pour eux. Le T5 avait un véritable aspect "furyô", avec baston, scènes comiques malgré une certaine violence… C'était sympa, mais heureusement que le manga a retrouvé sa trame narrative sur le basket pour ne pas qu'on oublie quels sont les enjeux originels de Slam Dunk.

Les tomes 5 et 6 marquent aussi le début des "vrais" matchs à enjeu qualificatif. La tension et le soin apportés aux manœuvres sont donc acérés. Les pages défilent au rythme des mi-temps et des paniers marqués… S'il n'y a pas encore réellement de stratégie complexe mise en place, on est déjà happé par le fait que l'équipe de Shôhoku ait enfin rassemblé ses meilleurs éléments. La tension est aussi induite par les dynamiques entre personnages : l'éternelle rivalité Rukawa-Sakuragi prend une dimension plus complexe avec Mitsui et Miyagi. Sakuragi ne retrouve un peu en marge du match, ce qui le motive plus que jamais à apprendre correctement le basket.

Puis le dessin. Si les premiers tomes faisaient vraiment rétro, avec un trait pas toujours régulier, les vol. 5 et 6 m'ont donné l'impression de monter brusquement en qualité. Les visages sont bien expressifs, les mouvements de plus en plus lisibles et dynamiques, les décors très soignés et essentiels à l'immersion. Quand on voit les dessins d'Inoue aujourd'hui, on s'image qu'il y a encore du chemin à faire, mais… mais franchement, les dessins sont déjà tellement classes… y'a rien à redire (on en parle, des couvertures, btw ?).