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Extrait

Extrait ajouté par violette6989 2018-01-13T18:42:37+01:00

Dead me prend à nouveau dans ses bars. Je me serre fort contre lui, savourant sa force, son odeur, tout ce qui de lui l’homme que j’aime. Je sens son souffle chaud contre mon oreille :

- Je t’aime, mon ange, ma femme. Je t’aime tellement si tu savais. Pardonne-moi pour le mal que je te fais.

Je ferme les yeux. Jamais je ne pourrai oublier ces mots.

- Je t’aime, je réponds simplement, ne doute jamais de mon amour pour toi, Dead, jamais.

- Je n’en ai jamais douté, même dans les pires moments.

Ma vois est aussi enrouée que la mienne. Je me retiens de ne pas craquer parce que je ne veux pas que la dernière image qu’il emporte de moi, soit celle d’une femme dévastée par le chagrin, pourtant, c’est ce que je suis…

Je pleure à l’intérieur.

- Je t’emporte avec moi, ma Faith. Tu ne seras jamais seule, je serai toujours là. A jamais.

Dead saisit mon visage entre ses deux mains, et pose sa bouche sur la mienne. Il n’y a rien de sexuel dans ce baiser, simplement de l’amour et de la tendresse. Un message physique de nos sentiments à l’égard de l’autre. Puissant et possessif, du nous à l’état pur.

Notre dernier baiser.

Le vampire finit cet adieu bien trop vite. Il caresse mon visage une dernière fois, me regarde intensément de ses yeux bleus, comme pour me mémoriser.

Il me sourit avant de faire un pas en arrière, se retourner et marcher en direction de son père, en retrait. La mort sait se faire discrète parfois.

Ce maudit salaud qui n’a rien fait pour nous éviter tout cela, je le hais, et il me le paiera. Je ne quitte pas des yeux Dead, figée, sans réaliser vraiment qu’il vient de me dire adieu…

Il s’en va.

Il part pour payer sa dette envers son frère…

Et jamais plus tu ne le reverras.

Ces constatations sont comme un déclic en moi, un bouton sur lequel on appuie et qui déclenche une réaction normale.

Je tente de la retenir.

- Non ! Non ! Non ! Dead ! je commence à crier pour avoir son attention.

Je tente de courir dans sa direction, de traverser ce couloir pour le retenir. Je ne peux pas le laisser quitter la Maison Noire en sachant que plus jamais il ne franchira ces portes.

Mais mon beau-frère me rattrapa au vol, et je sens tout s’effondrer en moi, comme si on avait soufflé un courant d’air sur mon château de cartes.

Tout s’effondre, ma raison d’être, absolument tout.

Decease me tient fermement dans ses bars, mais je me débats tellement que je me fais mal. J’ai mal, ma poitrine me brûle, ma respiration est comme bloquée. Je suffoque, étouffée par la douleur. J’ai l’impression que cette douleur va me tuer, tant elle est forte ; tant elle me déchire de l’intérieur. Je regarde Dead saluer son père un peu en retrait, si près de la porte d’entrée. Mes yeux sont noyés de larmes, j’ai besoin d’air. Je ne me reconnais pas à cet instant, je veux qu’on entendre : je veux que quelqu’un arrête ce cirque.

- Lâche-moi ! je hurle à mon beau-frère pour qu’il retire ses bars de ma taille.

Autour de moi, les mais de mon compagnon ne peuvent pas rester de marbre. J’aperçois Senan qui ferme les yeux et tourne le dos à cette scène déchirante. Trenton serre les poings et murmure quelque chose que je ne comprends pas. Deryck regardes douloureusement ce spectacle et Louis… ses yeux vers semblent… habitués par la peine. Derrière moi, j’entends les autres, ceux qui sont moins proches, et les quelques employés présents. Il doit sans doute y avoir Shri et Rooselvelt.

Je n’arrive pas à détourner le regard de mon Président, qui parle avec son Père qui me regarde. Il pose une main sur l’épaule de son fils et ensemble, côte à côte, ils se dirigent vers l’entrée.

Non !

- Ne laisse pas faire ça ! je t’en supplie ! Decease !

Je pousse dans les bars du mâle, un hurlement de désespoir, de douleur. Trenton craque et détourne le regard de l’image désespérée que je donne. Ils ont tous mal, mais me voir dans cet état doit sans doute accentuer la leur, de douleur, et je comprends.

- Faith, ça va aller…, murmure Decease à mon oreille.

Même lui me semble pas croire en ces mots. Non, cela n’ira pas : il doit agir, faire quelque chose au lieu de rester là.

- Ne les laisse pas faire ! je sanglote.

Je tente de me débattre encore, mais mon corps me lâche. Je tombe à genoux. J’ignore si ce sont les nerfs qui me font craquer ou si c’est cette douleur qui m’achève, je m’effondre au sol. Decease me suit. Il vient me serrer contre lui et je continue d’essayer d’échapper à son étreinte pour retenir le vampire qui arrive devant la porte d’entrée en compagnie de son père.

- Dead !

- Faith, respire.

Non, je ne peux plus, j’ai l’impression que mon souffle s’en va lorsque je le vois franchir la porte. Il prend tout ce qui faisait de moi la personne qu’il aimait tant.

Dead ne se retourne pas, mais je sais qu’il ressent tout, et c’est sans doute pour cette raison qu’il ne nous accorde aucun regard, comme s’il essayait de créer une barrière entre son passé et son présent.

J’aurais aimé continuer à être son présent. J’aurais aimé le pouvoir auprès de nous, et non pas aller droit vers un châtiment pire que la mort.

J’aurais tant aimé que tout se passe différemment.

Decease me serre contre lui, si fort qu’il pourrait me faire mal, mais qu’importe. Rien ne pourra être plus intense que le douleur qui m’enserrent à cet instant. J’aurais envie de mourir tellement elle est forte. Mes larmes coulent, et brûlent ma peau. J’ai l’impression qu’on arrache à vif quelque chose à l’intérieur, sans anesthésie. Le départ de Dead ressemble à cela, à une opération à cœur ouvert sans anesthésie. On ressent tout, on souffre, et on se demande si la douleur prendra pitié de nous et nous achèvement.

Car sans cœur, personne ne peut vivre. Sans le mien, sans Dead, je ne peux pas vivre. C’est impossible.

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