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Extrait ajouté par ilovelire 2018-02-26T14:48:10+01:00

Elle a raison, et si l’envie la gagne aussi, pourquoi y résister ? Elle est si belle, comme un ange déchu venu tenter les hommes. Peut-être que je vais me brûler en la touchant, peut-être que je vais le payer gravement, peut-être est-ce une tentation du maître des lieux pour justifier la mort des précédents messagers. Mais qu’importe. La tension est si présente, qu’elle me fait trembler.

Qu’est-ce qu’il m’arrive ? Pourquoi je n’arrive pas à me contrôler en sa présence, à rester cet homme patient ?

L’inconnue commence à faire glisser mon érection dans sa paume, son pouce effleure mon gland sensible. Je jure. Mes doigts viennent caresser son intimité. Si sa peau est fraîche, son sexe lui est bouillant. Je la travaille lentement, je prends le temps d’augmenter la tension en elle. Je fouille les replis humides, je frôle son clitoris, un gémissement quitte ses lèvres.

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Extrait ajouté par MAMIKAT31 2017-10-14T13:18:10+02:00

Ma voix n’est qu’un murmure à peine audible, je ne lui ai jamais parlé de Deaths. Elle est mon secret le mieux gardé, le plus enfoui dans mes pensées. Il n’y a que lorsque je suis seul que je m’autorise à penser à ce que nous étions. Si un nous, il y avait. Notre histoire n’a été qu’une succession d’échecs, de non-dits, d’espérances et de douleurs. On ne peut pas aimer quelqu’un qui ne veut pas se laisser aimer, et en retour, on ne peut pas espérer qu’une personne blessée puisse exister comme si de rien n’était.

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Extrait ajouté par PANDORE88 2020-10-11T21:55:50+02:00

L'homme est si faible dans les bras réconfortants d'une femme, entre la chaleur de ses cuisses qui vous donne cette sensation que rien ne vous rendra craintif. C'est bien pour ça qu'on a passé des siècles à les persécuter, à en faire des faibles pour qu'elles ne nous rendent pas faibles.

On les traite de sorcières pour ne pas reconnaître leur besoin d'indépendance et leur intelligence.

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Extrait ajouté par ilovelire 2018-02-26T14:48:01+01:00

Au cours des décennies, j’ai le souvenir de quelques allers-retours très divertissants dans les bas-fonds de l’Enfer en compagnie de créatures non-humaines et non-vampires aussi chaudes qu’un brasier. C’est bien le seul avantage ici, tout respire le sexe.

Je mets en ordre les papiers où sont inscrits les différents messages, Dead et Decease ne veulent pas remettre les pieds ici pour des raisons personnelles, et parfois je les comprends. Avoir un père comme la Mort, ça n’a pas dû être sympathique tous les jours. Mais c’est un homme puissant, et bien que colérique, il est malin. Une qualité de plus en plus rare selon moi.

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Extrait ajouté par ilovelire 2018-02-26T14:47:52+01:00

Je prenais patience à écouter déblatérer le maître des Enfers sur les soi-disant mauvais choix de Dead en matière de lutte contre son aîné, mais mon esprit était ailleurs à chacune de mes venues.

Pourquoi cette inconnue qui me semblait si familière ne s’était plus montrée ? À chacune de mes visites en enfers je me rendais là où nous nous étions rencontrés, et rien. Jamais rien. À croire que je l’avais rêvée.

Pourtant, j’étais persuadé que non. Depuis des décennies, je n’avais pas ressenti ce que ce simple sourire avait engendré en moi. Ce frisson incompréhensible que quelques femmes seulement avaient réussi à créer sur ma peau.

Je suis un éternel insatisfait de ma vie d’humain. Rien n’était à la hauteur de mon génie. Certains me trouvaient prétentieux et je l’étais. Je le suis toujours, et je m’ennuie toujours. Mais à l’époque, j’étais respecté et engagé dans des luttes primordiales pour l’Homme. En privé, je désirais quelqu’un capable de m’égaler, de me surprendre, de me contredire et de me passionner autant que je l’étais. En public, personne ne m’atteignait.

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Extrait ajouté par ilovelire 2018-02-26T14:47:25+01:00

Je déteste ces putains d’Écossais et leurs coutumes à la con. Je déteste leur entêtement. Mais par-dessus tout, je me déteste d’avoir accepté cette mission puérile. J’aurais dû égorger ce connard de Laird MacDougal qui ne veut pas rejoindre notre cause. Dead m’avait prévenu que le vampire était difficile à convaincre, mais que ce n’était pas impossible, voilà pourquoi il m’avait envoyé moi, et pas un autre dans les Lands.

Trenton aurait très bien fait l’affaire. Le vampire étant plus vieux que moi, et un pur anglais… quoique non, il n’aurait pas fait l’affaire. Le vieux Laird ne m’a pas apprécié alors que j’étais un Français, alors ce charmeur de Wellington, lui aurait donné envie de lâcher ses loups.

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Extrait ajouté par ilovelire 2018-02-26T14:47:10+01:00

Je sors de mes pensées en restant allongé sur le divan rouge, le regard porté vers le plafond peint, représentant une sorte d’orgie. Ma psy est quelqu’un d’étrange. Elle est aux antipodes de ce qu’on pourrait croire de ses pairs. Le docteur Piper Park est une vampire presque aussi âgée que Senan. Elle est slave, mais n’a gardé aucune trace de son appartenance nordique si ce n’est son apparence. Du bruit qui court, elle aurait côtoyé durant une décennie chaque race existant dans ce monde et dans les autres pour apprendre sur les êtres existants dans ces mondes, quels qu’ils soient. Elle serait tombée amoureuse d’un démon, puis d’un spectre, aurait eu des relations intimes avec des loups-garous, des Valkyries ou des Draugars. Elle a vécu comme rare sont les vampires qui se sont donnés le droit de vivre, elle connaît le subconscient et arrive à deviner ce que l’on ne dit pas. Elle m’a intrigué dès le départ avec ses yeux verts et ses longs cheveux blonds. Son approche, sincère et calme face à n’importe quelle situation, m’a toujours épaté. La première fois que j’ai pris rendez-vous avec elle, je n’y croyais pas. Mais elle m’a écouté sans jamais me juger ou me montrer l’opinion qu’elle avait de moi. Et pourtant, je sais qu’elle doit en avoir une. Je ne suis pas le genre d’homme à vous laisser sans impression.

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Extrait ajouté par ilovelire 2018-02-26T14:47:00+01:00

Je ne suis pas le prince charmant de l’histoire. J’ai fait des choses peu respectables, des choses qu’on ne pourrait pardonner à quelqu’un.

Au cours des siècles qui ont forgé mon existence, j’ai appris que la frontière entre le bien et le mal est mince. Tellement mince que pour réussir, nous ne pouvons pas toujours nous montrer droit et juste. Parfois, on sombre, parfois, on atteint ses limites et nos actes nous changent.

J’étais un humain peu commun avant ma transformation, je faisais partie d’une branche haut placée de l’aristocratie française, je menais à bien la mission visant à soulever le peuple français durant la révolution pour mettre fin à la souveraineté. J’étais un humain aussi incompris que soutenu, aussi craint que respecté.

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