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— Si j’ai fait tout ça espèce d’idiot, c’est parce que j’ai des sentiments pour toi !
Je me fige, comme si ces mots venaient de me baffer. Je vois les yeux violets de Mary se remplir de larmes, elle tente de les contenir, mais c’est plus fort qu’elle. J’essaye de me convaincre que ses agissements étaient pour la « bonne cause », qu’elle ne l’a pas fait dans le but de me blesser, mais de m’aider. Mais après ce qu’elle vient de me dire…
Bon sang !
— J’ai essayé Senan et je ne peux pas. Ça va au-delà de mes capacités d’empathe. J’ai des sentiments pour toi que je n’arrive plus à contenir. Je ne comprends pas, et honnêtement, je ne veux pas comprendre.
C’est la première fois que Mary me l’avoue clairement. Je savais qu’entre nous, des liens étroits s’étaient formés depuis notre rencontre, mêlés de notre attirance, du désir et d’un sentiment encore plus puissant que je n’arrive pas à comprendre. Si nous étions restés dans le flou jusqu’à présent, désormais, Mary Drac vient de lever le voile sur notre relation et me pousse à lui faire mal, même si au fond de moi, d’une certaine façon, je ressens la « même chose.
— Je ne peux pas faire ça Mary. Je suis désolé, j’avoue dans un murmure douloureux.
Je me penche vers elle et embrasse son front. Mary ferme les yeux et je sens bien la tristesse la gagner. Ça me fait mal de devoir lui faire de la peine. Elle mérite mieux. Elle mérite mieux qu’un vampire bousillé qui refuse sans cesse son aide parce qu’il est lui-même flippé par ce qu’il est.
Mais j’ai été à sa place durant longtemps, j’ai aimé quelqu’un qui ne voulait pas m’aimer et je sais ce que ça fait.
La différence entre mon histoire avec Queen et celle avec Mary, c’est que je pourrais l’aimer, mais j’en suis incapable après tout ce que j’ai traversé.
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— On a tous quelqu’un Senan Zederman.
— Pas moi.
— Tu n’as pas d’ami qui compte ? Les Creaving ? Eux, ils comptent sur toi. Je crois que ce n’est pas seulement un hasard qu’on t’ait envoyé. Je sais que tu peux m’aider, et nous devons nous lancer dans ce périple, pour le bien de nos deux races. Aide-moi.
— Ne me dit pas que tu crois en ses conneries de destin, je marmonne, agacé.
Mary me sourit.
— Si je te dis que je l’ai lu dans ma boule de cristal et que les cartes m’ont parlé, tu me prendrais pour une folle.
— Je ne t’aiderai pas, je conclus froidement.
Discussions entre Senan et Mary
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