Extraits

- Où allons-nous ?

- A la maison, Ramie? Je te ramène à la maison.

Son regard se remplit de tristesse et de résignation.

- Je n'ai pas de maison.

- Maintenant, si. Je te ramène chez moi. Dans ta maison.

- Tu n'es pas une étrangère, dit-il d'un ton enragé. Tu n'es pas personne, Ramie. Tu es quelqu'un. Tu es importante à mes yeux. Tu comptes beaucoup.

- De toute façon je te veux avec moi. Il ne s'est pas passé un seul jour durant cette dernière année sans que je pense à toi.

Il voulait qu'elle lui fasse confiance. Qu'elle le croie quand il disait qu'il allait tenir sa promesse, parce que lorsqu'il s'engageait, il ne faisait jamais marche arrière.

La façon dont il avait dit te protéger surprit Ramie. Il n'avait pas dit t'aider. Il avait dit te protéger sur un ton possessif qu'elle trouva réconfortant. C'était la première fois depus plus d'un an qu'elle avait eu un moment aussi court soit-il, de réconfort et de... paix.

" Caleb se leva, il passa sa main dans ses cheveux puis sur sa nuque pour calmer son agitation.

- Je m'en vais, mais je vais revenir, Ramie. Je vous revaudrai ça.

- Vous ne pourrez jamais l'effacer, murmura-t-elle. Rien ne peut effacer ce qui a été fait. Partez et occupez-vous de votre sœur. Elle a besoin de vous.

Ramie ferma les yeux, des larmes coulaient le long de ses joues. Comment pouvait-il partir ? Cependant, il lui fallait bien y aller et s'assurer que sa sœur était retrouvée saine et sauve ? Il n'avait jamais été aussi tiraillé de toute sa vie.

- Si vous avez une once d'humanité en vous, partez et ne dites à personne où vous m'avez trouvée. Jamais, dit Ramie d'une voix sèche. S'il vous plaît, je vous en supplie, partez.

..."

J'éprouve le besoin impératif d'être près de toi.

- Je ne suis pas la plupart des mecs, Ramie. Et puis mince, moi non plus je ne sais pas où ça peut nous mener. Je n'ai pas toutes les réponses, c'est clair. Tout ce que je sais, c'est que quand je te regarde, quand je te touche, je ressens quelque chose que je n'ai jamais ressenti avant.

Elle se fondit dans ses bras et se serra contre sa poitrine, nichant son visage dans son cou.

Comme si elle était sa femme et qu'un autre homme l'avait touchée.