Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 823
Membres
1 008 423

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

— Comment ça va avec Neil ? demanda-t-il ensuite.

Je m’assis lentement puis me retournai pour le voir amener l’assiette de donuts.

— Bien.

Papa me fixa d’un air incrédule tandis qu’il s’asseyait.

— Vraiment.

Ce n’était pas une question.

— Ça va, corrigeai-je. Il y a des hauts et des bas, c’est tout.

— Surtout des bas, dit Papa.

Il coupa un donut en deux et prit une bouchée.

Je ne le contredis pas et en pris un.

— Ce n’est pas sain, Sebastian.

— Les donuts ?

Il ne trouva pas cela drôle.

Afficher en entier

Sache simplement qu’aucun pull informe ne me fera jamais changer d’avis.

— C’est compliqué de faire les boutiques pour moi, avouai-je.

— Pourquoi ?

— Les couleurs. Le monde dépend tellement de sa capacité à voir les couleurs. Elles provoquent des émotions, et tu vas peut-être trouver ça stupide, mais ça m’angoisse tellement d’essayer de comprendre si un teeshirt jaune jurera avec le reste de ma tenue que ça me donne envie de pleurer.

Je me rendis alors compte à quel point cela semblait idiot.

Concrètement, je pleurais pour un verre cassé face à un vétéran de l’armée qui pleurait pour des enfants massacrés.

Calvin me retourna et m’embrassa.

Je glissai mes bras sous les siens et restai enlacé contre lui pendant un moment.

— Avant, j’essayais davantage, ajoutai-je. J’avais une roue chromatique pour la mode, entre autres, mais c’était simplement trop de travail. C’est plus facile de faire confiance à mon père pour qu’il achète un sac de fringues d’occasion dans les tons blanc, noir et gris qui ne peuvent pas jurer selon lui.

— J’ai une solution pour toi, dit Calvin.

— Vraiment ? Une greffe oculaire complète ? demandai-je avec espoir.

— Non, promène-toi juste tout nu.

— Ça m’aiderait pas beaucoup.

— Mais moi je serais content.

Je ris et poussai Calvin avec amusement.

Afficher en entier

Sebastian.

Je levai les yeux. Mon père me regardait avec sévérité, et je sentis que je ferais mieux de demander un deuxième verre, sans le café. Je savais qu’il s’inquiétait. J’avais été attaqué par un inconnu et avait rompu avec mon petit-ami de longue date le lendemain. Je suppose que si j’étais père, je serais aussi inquiet, mais je ne pouvais pas lui expliquer que je soupçonnais l’homme qui m’avait attaqué d’avoir tué deux personnes et de sans doute s’apprêter à frapper de nouveau s’il n’obtenait pas rapidement ce qu’il voulait.

Alors je mentis. En quelque sorte.

— Je suis juste un peu préoccupé.

— Continue.

— Je suis allé au commissariat où travaille Calvin aujourd’hui.

— Pourquoi ?

Je haussai les épaules.

— Je n’en suis pas sûr, dis-je en omettant de mentionner les fleurs et le mot. Il n’était pas heureux de me voir.

— Il était sûrement occupé, avança mon père.

— Il n’a pas fait son coming-out, laissai-je échapper. Je ne sais pas ce qui m’a fait penser qu’il l’avait fait.

— Que ressens-tu pour lui, exactement, fiston ? Tu envoies des signaux contradictoires.

Je ris à gorge déployée.

— C’est sûr. Lui aussi. Je ne sais pas, Papa. Quand on est juste tous les deux, il est tellement différent. Calvin est calme, et charmant, et gentil.

Aucun homme ne m’a traité comme ça avant… Comme si j’étais un prince.

— Est-ce qu’il te traite comme le faisait Neil en public ? demanda-t-il avec encore une fois ce ton sec.

— Non. Je veux dire, pas vraiment. Je ne sais pas. On s’est souvent vu dans un cadre professionnel quand c’était en public. Il est austère.

Papa posa sa fourchette et s’appuya au dossier de la chaise.

— Est-ce que tu me tends une perche pour que je te donne mon avis ?

— Est-ce que tu la prends ?

— C’est un gentil garçon.

— Il a quarante-deux ans, Papa.

— Un homme gentil. Mais je ne pense pas qu’il soit sage pour toi de t’investir dans une nouvelle relation pour le moment. Neil n’a même pas encore déménagé.

— Je sais. Je sais que tu as raison, insistai-je. Et je ne crois pas qu’il soit intéressé par une relation sérieuse, de toute façon. Du moins, il n’a montré aucun signe qu’il avait envie d’autre chose que du sexe.

Papa leva une main pour m’arrêter.

— Tu as couché avec lui ?

— Euh. J’ai dit ça, moi ?

Bordel de merde.

Mon père soupira.

— Vous vous êtes protégés ?

— Bien sûr, Papa. Ça va. Je ne suis plus un adolescent.

Je finis mon verre.

— J’aimerais juste avoir un peu plus de chance. Je rencontre un type avec qui j’accroche vraiment et c’est un autre flic qui ne s’assume pas.

— Ne le presse pas. Si ça doit arriver…

Afficher en entier

Attends-moi une minute.

Il se leva et retira le préservatif en sortant de la chambre et se dirigea dans la salle de bain.

J’attrapai quelques mouchoirs dans une boite à côté du lit pour me nettoyer. Je les jetai dans la poubelle et enlevai mes lunettes avant de m’installer confortablement. J’attendis que Calvin revienne, grimpe dans le lit avec moi et tombe de fatigue dans une sieste bienheureuse, avant que la réalité ne me rattrape.

C’était le matin, et il devait aller travailler.

C’était du sexe. Aucun signe de quoi que ce soit de plus. Il n’allait pas me cajoler.

— Alors, est-ce moins lancinant ? demanda-t-il en revenant dans la chambre.

— Tu parles de ma tête ou de mon sexe ?

— Haha.

Je ris et inclinai ma tête dans sa direction.

— Le sang quitte l’un pour l’autre. Ça va.

— Décale-toi.

— Tu restes ? demandai-je avec étonnement.

Calvin s’interrompit alors qu’il commençait à se mettre sous les couvertures.

— Je devrais partir ? demanda-t-il.

— N… Non, c’est juste que je pensais que tu étais attendu.

Il grogna et se coucha, étendu à côté de moi, un bras autour de ma poitrine. Après une minute à trouver une position confortable, Calvin se servit encore une fois de mon torse comme oreiller et glissa une jambe entre les miennes. J’aimais cela, qu’il trouve du repos entre mes bras.

Afficher en entier

Arrêtez-vous et regardez-moi.

Je le regardai par-dessus mon épaule. Calvin avait une main posée sur son manteau, l’autre sur sa hanche. Son costume noir moulait son corps sublime, et la lumière de la cuisine illuminait son côté droit, le faisant paraître presque éthéré.

Comme angélique.

— Je vous regarde, dis-je calmement.

Il aurait fallu me payer pour détourner les yeux d’une vue pareille.

— Votre banque est à la National Trust.

— Comment vous savez ça ?

— C’est mon travail de savoir, répondit Calvin. Expliquez-moi le lien avec cette banque précise.

— Laissez-moi vous montrer.

Je me forçai à détourner le regard, et après avoir cherché dans deux autres cartons, je trouvai les papiers que je savais quelque part dans ce bazar.

— Là, vous voyez ? J’ai fait une offre il y a quelques semaines, à une vente aux enchères. Northeast était la banque chargée de la liquidation de biens, et mon interlocutrice était Merriam Byers.

Calvin tendit la main et accepta le papier plié et froissé.

— Vous savez à quoi cela ressemble ? demanda-t-il.

— Mais je la connaissais à peine, Calvin ! Je lui ai parlé une ou deux fois au téléphone et l’ai rencontré en tout et pour tout une dizaine de minutes, quand je suis allé chercher les livres.

— Vous êtes quelqu’un que je peux relier aux deux victimes, dit Calvin en s’excusant presque.

— Mais je ne les ai pas tués ! Vous le savez, n’est-ce pas ? Vous me croyez ?

La panique que j’avais ressentie au magasin de Mike commença à

refaire surface.

Puis soudain, les bras de Calvin étaient enroulés fermement autour de moi, une main forte à l’arrière de ma tête.

Je fus d’abord pétrifié. Qu’est-ce qu’il fichait ?

Mais rien ne se passa.

Il m’enlaçait simplement.

Et c’était si… agréable.

Je sentis la tension me quitter entièrement et glissai lentement mes bras sous les siens, m’agrippant à l’arrière de son pardessus. Il sentait bon.

Vraiment bon. Neil portait toujours un parfum de marque hors de prix qui me faisait toujours me demander ce que c’était censé sentir, exactement.

Calvin avait une odeur qui était naturelle et simple, et qui avait probablement un vrai nom.

Épicé.

Cela m’évoquait des touches de cannelle et de gingembre.

C’était masculin et attirant.

Il n’en avait aucune idée, mais ce câlin venait tout juste de devenir bien plus étrange pour moi.

— Je te crois, bébé, murmura-t-il.

Ouah. Attendez. Nom de Dieu. OK, je l’admets, Calvin Winter était diablement séduisant, et je le désirais, mais, bon sang, à quoi jouait-il en m’appelant bébé ? Est-ce qu’il voulait de moi ? Pour l’amour de Dieu, pourquoi ?

— Vous voulez bien me répéter ça ? articulai-je contre son épaule.

— Tu m’as bien entendu, répondit Calvin, sans me lâcher.

— C’est bizarre.

— Pourquoi ?

— On peut parler de ça face à face ? demandai-je.

— Je ne préfère pas.

Calvin ne me lâcha pas.

Je faillis rire de l’absurdité que venait de prendre la situation.

— Ah, tu es… ?

— Tu penses vraiment que Millett va rentrer ce soir ? m’interrompit-il.

— Euh… Je ne crois pas, non, répondis-je calmement.

— Bien.

Calvin se recula et m’embrassa passionnément.

Afficher en entier

C’est une sensation étrange de sentir que l’on a rencontré sa moitié, mais c’est véritablement ce que je ressentais pour Calvin. Comme si j’avais passé toute ma vie avec un demi-cercle sur la poitrine et que tous les hommes avec qui j’avais été avaient un carré sur la leur. Sauf, qu’au moment où j’avais enfin trouvé celui qui complétait mon cercle, il s’avérait qu’il ne pouvait pas rester avec moi.

Afficher en entier

Winter tourna son regard vers moi et je le regardai en retour. Au lieu de tous les problèmes sur lesquels j’aurais pu me concentrer, j’étais, à la place, encore une fois obsédé par son regard curieux. Et ses taches de rousseur. C’est dingue, il en avait même le long de son cou et elles disparaissaient sous le col de sa chemise. Je commençais à me demander jusqu’où elles s’étendaient…

— Retirez ces vêtements.

Afficher en entier

— M. Snow.

— Agent Winter.

— Offrez-vous une affaire de meurtre à tous les hommes que vous connaissez pour Noël, ou seulement à ceux que vous préférez ? demanda-t-il, les mains dans les poches en me dominant de toute sa grandeur.

Afficher en entier

"Je priai Dieu que quelqu'un enregistre cela avec un téléphone"

Afficher en entier

— Sebastian ? Où es-tu ?

— Faitt… mal. Je peux pas l’éteiiindrre.

— J’arrive, mon cœur. Continue de me parler, s’il te plaît. Quelqu’un t’a blessé ?

— Tête… très mal.

— Sebastian ?

— Trooop fort… je… suis malade.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode